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Eloïse

Chapitre 1

Divers
Cela fait quelque temps déjà que l’idée de tenir mon journal me trotte dans la tête. Une envie intense de fixer dans une certaine éternité mes souvenirs les plus intimes et les moments les plus coquins de ma vie. Et pourquoi pas, les partager avec quelques lectrices et lecteurs ouverts d’esprit. Oh je suis totalement consciente que c’est prétentieux de croire que ma petite vie sexuelle attirera la curiosité de qui que ce soit. Mais si il y a dans ce monde quelqu’un que ça intéresse, alors je serai ravie.Je n’ai pas pour ambition d’éveiller le désir en racontant de chaudes nuits dans des clubs libertins, ni de faire fantasmer avec des expériences extrêmement originales. Je ne suis qu’une jeune femme, à la sexualité "classique". Enfin à un détail près: je suis une fille qui aime les filles. Mon prénom: Eloïse.
L’éveil des sens.
Comme beaucoup, je pense, ma découverte du plaisir s’est faite progressivement. Cela commence par de douces montées de températures en serrant fortement mes jambes l’une contre l’autre. Puis ce sont les premières caresses relativement chastes. Mes mains qui effleurent mes seins, mon ventre et qui viennent se perdre sur l’intérieur de mes cuisses. Et je perçois le début d’une excitation qui ne demande qu’à grandir. Et puis un jour, les gestes deviennent moins timides, mes mains se font plus entreprenantes. Du bout des doigts, je frôle mes lèvres intimes. Celles-ci sont légèrement humides. J’ose enfin introduire le bout de mon index en moi. Oh juste la première phalange. Mais ça me semble tellement osé...Et puis c’est la découverte de ce petit bouton magique aux effets si délicieux: mon clitoris. Aux dires de mes copines hétéros ou bi, il y a encore tant d’hommes qui l’ignorent encore... Il n’y a qu’une femme pour savoir véritablement à quel point, bien utilisé, il peut vous transporter par la voie express vers le 7ème ciel. Je me rappelle, comme si c’était hier de la première fois où je me suis faite jouir....C’est un week-end de début d’été assez banale. Après une journée à faire les boutiques avec ma mère, nous rentrons à la maison. Soirée télé habituelle en famille. Vers 23 heures mes parents décident d’aller se coucher. Après avoir zappé durant un bon quart d’heure, je décide d’aller me coucher à mon tour. Si le sommeil ne vient pas, je pourrai toujours regarder la télé dans ma chambre. Fille unique, j’ai tout ce que je veux pour m’occuper dans ma chambre: télé, ordinateur, console etc... Je fais un passage dans la salle de bain avant de rejoindre mon lit. Avant de me coucher, je me déshabille. Face à mon lit, se trouve une grande armoire dont la porte centrale est ornée d’un miroir dans lequel j’aime me regarder. Cette glace a souvent fait office de complice et de confidente. C’est elle qui a été la témoin privilégiée des transformations de mon corps. La naissance de ma poitrine, l’apparition de mes premiers poils pubiens.Ce soir là, comme bien souvent, je me regarde totalement nue. Je dois avoir dans les 16 ans. Sans être un top-model, la fille que je vois me convient assez. Je suis déjà assez grande, environ 1m65-70 (je n’ai que très peu grandi depuis), les yeux verts. Ma silhouette, même si elle comporte quelques légères rondeurs, est harmonieuse. Ma poitrine doit faire autour du 85b. Ma longue chevelure chatain clair me tombe sur les épaules, et vient recouvrir une partie de mes seins. Mes aréoles sont claires. Les extrémités sont légèrement dressées. Du bout de l’index, je trace des légers cercles sur cette zone sensible. Puis j’en effleure les pointes. Comment définir cette agréable sensation? Je ne trouve aucun mot qui exprime la montée de mon désir. Mes caresses légères laissent place à des contacts plus intenses, plus fermes. J’ai déjà si souvent joué avec ma poitrine que je sais comment allier plaisir et force. Tout n’est qu’une question de dosage. De ma main gauche je malaxe gentiment mes seins, alors que la droite vient se placer sur mon ventre. Non loin de mon nombril. Mon regard, dans le miroir, se porte plus bas. Mon pubis est rasé. Il est loin le temps où je laissais une fine toison afin de me sentir "plus grande". À présent je préfère la douceur de la peau glabre. Ma main vient recouvrir mon pubis. Les bouts de mon index et de mon majeur viennent s’immiscer à la naissance des lèvres discrètes de mon sexe. Le contact avec mon clitoris fait monter mon désir d’un cran supplémentaire. Mes deux doigts s’activent lentement. Ils le caressent, le frôlent, le recouvrent. Je sens mon sexe palpiter. Une douce chaleur prend possession de mon corps. Le léger courant d’air chaud provenant de ma fenêtre ouverte (sans vis-à-vis) ne fait qu’accroître la sensualité de cet instant. Si jusqu’à ce jour, je me suis toujours contentée de faire naître en moi l’excitation sans jamais pousser jusqu’à la jouissance, ce soir je me laisse porter. Sans limite. Le jeu de mes doigts sur mon clitoris s’intensifie. Mes yeux se ferment. Mes pensées se troublent. Je m’imagine un être sans visage, sans sexe qui me caresse. Mon désir monte toujours. Puis je m’imagine en train de caresser un corps. Un corps de femme. Je suis bien trop excitée pour donner un sens à mes pensées. Je glisse mon index dans mon vagin, chaud et humide. Instinctivement, je resserre les muscles de mon sexe. À plusieurs reprises, je fais entrer et sortir mon doigt. La sensation est agréable mais il me manque quelque chose. Je délaisse ma poitrine et viens placer les doigts de ma main gauche sur mon clitoris. L’association de mon va-et-vient et des caresses sur mon bouton me comble. Tout mon corps est en ébullition. Mon vagin libère bien plus de cyprine que d’habitude. Je me laisse porter par ce courant. Ne gardant en tête que cette envie d’être caressée et de caresser. Je perçois à peine les gémissements de plaisir qui s’échappent de ma gorge. Une sorte de vibration grandit dans mes entrailles. Je dois interrompre mon va-et-vient pour prendre appuis sur la porte de mon armoire. Seul mon clitoris est stimulé mais malgré tout je suis rapidement traversée par une vague de plaisir. Une sensation inouïe. Une onde chaude et voluptueuse. Tellement forte que mes jambes se dérobent à moitié. Durant quelques secondes je suis désorientée. Puis je reprend pleinement conscience de l’instant présent. Je me regarde dans le miroir. Mes joues se sont empourprées. Ma poitrine se soulève encore rapidement. Entre mes cuisses j’aperçois les lèvres rougies de mon sexe. Mais le plus important est ce qui se passe en moi. Je me sens vide de force, mais pleine d’une étrange émotion qu’aujourd’hui encore je n’arrive pas à décrire. Sans savoir pourquoi, je souris. Je suis heureuse d’avoir jouis pour la première fois de ma vie. Heureuse et fière. Cela peut paraître stupide ou futile, mais oui je me sens fière.
Après un dernier regard dans le miroir, je regagne mon lit. Je m’allonge, nue. Dans mes pensées, je cherche à me décrire ce que j’ai éprouvé. Mais les mots me manquent. Qu’importe! Je l’ai vécu et c’est le principal. Je ferme les yeux. Le sommeil commence à m’attirer dans son royaume. Mes idées se brouillent. L’une d’elles se fait pourtant plus insistante: je revois ce corps de femme que j’ai imaginé enlacer. Un corps de femme... Puis c’est le trou noir. Je me suis endormie. Le corps rassasié de plaisir.
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