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emmanuelle

Chapitre 3

SM / Fétichisme
Toujours assise au bord de mon lit, j’ai lesté la chaine qui relie les deux pinces d’un poids de 300 grammes. Terrible sensation d’étirement. Je suis restée quelques secondes immobiles avant d’achever mon défi : ajouter un autre poids de 450 grammes. Avec les chaines, j’étais proche du kilogramme. Mais là, j’ai calé. Je n’ai pas supporté plus d’une minute, instinctivement, j’aidais de mes mains les poids à lutter contre la pesanteur. J’avais très chaud sous le latex de la cagoule. Je salivais au rythme d’une respiration saccadée. J’ai changé d’optique, supprimant le petit poids pour conserver le plus lourd. Mais le garder vraiment. Les mamelons étirés. Sensation de déchirement. J’ai passé autour de mon cou un collier de chienne que je fermai d’un cadenas sans ôter la clef. J’ai ensuite refermé mes menottes sur mes poignets et utiliser une autre chaine pour joindre le collier aux menottes. J’ai scellé mon sort d’un cadenas sans clef. Ainsi, j’étais encore plus contrainte. Je me suis levée. J’ai fait un ou deux mètres dans la chambre en marchant difficilement et me suis agenouillée. C’était terrible. Le poids arrachait des gémissements réguliers et une douleur délicieuse. J’attendis que le balancement du poids ne cesse avant de poser la paume des mains au sol. J’étais à quatre pattes. Ecartée. Pliée. Lestée. Dilatée. 2H10. Je devais attendre cinq minutes. C’était mon souhait. J’ai regardé les minutes défiler sur le réveil. La salive coulait sur mes mains juste à la verticale de mon visage cerné de latex.2H15 : la libération. Je me suis relevée difficilement et suis retournée à mon lit, lentement. Assise, j’ai libéré mes seins du poids et des pinces. Je me suis allongée. Je respirais mieux. J’avais envie de jouir. Mais pour me caresser difficilement en raison de la chaine collier-menottes, je remis les pinces sur mes mamelons, mais cette fois-ci, pas dans le sens de la largeur, mais de la hauteur, le téton pris dans l’étau. Terrible pincement. Je me suis caressée en imaginant que mon maître ne me libérerait que lorsque j’aurai joui. J’ai cru que jamais je n’allais y arriver. Je gonflai le plug pour me dilater au maximum. La douleur des pinces ralentissait ma jouissance. J’ai expulsé le plug sans qu’il ne se soit dégonflé sous la pression de mes muscles. J’ai joui en me libérant des pinces. Puis je me suis libérée de mes autres entraves, entassant tout dans la valise sans ranger mes jouets. Ce que je devrais faire le lendemain. Mais seule, après avoir joui, je n’en avais pas la volonté. J’aimerais que l’on m’oblige à le faire lorsque je jouerai de nouveau en réel.Ce matin, je me suis préparée pour une balade. Congé oblige, je voulais en profiter… pour jouer ! Mais Dieu que ma poitrine est douloureuse. J’ai joué tellement durement cette nuit que j’en ai rêvé. Sans doute à cause de cette sensibilité énorme qui habite l’extrémité de mes seins aujourd’hui. Ils ne sont pas seulement sensibles. Ils sont douloureux et marqués.Et j’aime assez ça. Je suis soumise ET maso.Mini-jupe ultra-courte (assise, ma culotte est totalement visible si je ne sers pas les jambes) en stretch de couleur rouge comme mes hauts talons, slip en latex noir, celui qui se ferme avec une fermeture éclair des fesses à l’entrejambe. Je l’ai d’ailleurs refermée sur le plug en métal qui me sied tant. Pour le haut, j’ai opté pour une brassière en lycra, peu décolletée, mais moulante puisque prévue pour les activités sportives. De couleur blanche, comme la veste en coton que j’ai mis par-dessus en raison de la fraîcheur. Une veste courte qui s’arrête à la taille et qui permettait donc parfaitement d’admirer mon cul moulé et court vêtu. Une veste qui ne se boutonne pas, évidemment ! Ce serait un crime…Sac à main équipé de jouets, j’ai pris le train pour aller au parc des buttes chaumont. Encore ! Oui, et toujours la foule dans le RER. De toute façon, je ne me serais pas assise, ça tombe bien !Au parc, trempée par le latex et réchauffée par la cohue des transports, je me suis allongée sur une serviette que j’avais emmenée avec moi. Il y avait peu de monde à cette heure aussi, contrairement à ce que je pensais, me suis-je installée à une dizaine de mètres d’une allée, parallèle à cette dernière. Et non en plein milieu de la pelouse où j’étais la seule installée.Débarrassée de ma veste, allongée sur le ventre, et sur mes seins douloureux, je me suis détendue. La douceur commençait à s’installer et les gens à arriver. Une étudiante s’était installée à une trentaine de mètres de moi. Cela me décida à me dépêcher avant qu’il n’y ait trop de populace.Après m’être assise, je plaçai mon sac entre mes jambes légèrement fléchies mais clairement écartées pour la suite de l’opération. Le sac fermait l’axe qui menait à mon sexe et donc à ce que je faisais, même, si de profil, ma posture était sans équivoque : ma main droite trainait entre mes cuisses. Je ne me donnais pas du plaisir contrairement à ce qu’on pouvait penser, j’ouvrais la première partie de la fermeture éclair de manière à pouvoir ensuite glisser entre mes lèvres humides deux petites boules.Comme une geisha obéissante, je repris ma position allongée, jambes serrées mais slip ouvert.J’ai attendu presque quinze minutes. Sans bouger, j’ai expulsé le plug qui infligeait une sécheresse douloureuse à cet orifice de chienne que j’aime tant maltraiter. La main dans le dos, en la glissant sur les reins, sous la jupe, puis sous le latex, je récupérai l’objet du délit et le ramenai dans mon champ visuel. Parfaitement propre. Brûlant et brillant, je le rangeai en me rasseyant normalement.Là, je basculai légèrement sur le côté allée, de manière à légèrement décoller du sol mon séant exposé côté pelouse. Personne dans la zone délicate, je glissai la main sous moi pour achever le job et ouvrir la fermeture éclair pour accéder à mon autre orifice. En tirant sur la ficelle, je fis sortir les boules dorées de mon orifice de salope pour les enfoncer dans mon trou de chienne. Ce fut un peu douloureux puisque je fis cela très rapidement, en une fois, sur un orifice certes un peu ouvert, mais totalement asséché.Repos. Je repris enfin la position délicate initiale, jambes écartées, le sac plus proche de mon sexe qu’auparavant afin de glisser en moi la première des grosses boules. Là, je ne pouvais pas ne pas recourir à mes deux mains, ce qui, je l’avoue, devait être visuellement assez cocasse. L’une écartait mes chairs, l’autre glissait chaque boule en moi. Je me voyais comme si j’étais une voyeuse. Je me serai donnée l’impression que je fouillais quelque chose mais ce quelque chose était mon intimité. J’en souriais. Ça m’amuse encore comme cela m’a amusé sur le moment.Je me suis reposée puis me suis relevée, en réajustant ma mini-jupe, j’agis de manière à refermer le slip. Opération pénible puisque je dus recommencer quelques mètres plus loin, dans un recoin, la plus longue des ficelles dépassant encore du latex. Mais ici, il n’y avait personne. Je n’avais plus le temps pour aller là où j’aime, sous la cascade, dans cette grotte humide et sombre qui permettrait tant de choses perverses. J’avais rendez-vous chez l’esthéticienne à 13 heures, je devais me dépêcher et marcher vite : les seins ballotant, la chair transpirant, dix fois plus encore sous le latex, les orifices emplis de boules vibrant en chœur à chacun de mes pas.Je n’avais que cinq minutes de retard. Ainsi, j’ai pu directement m’installer en cabine et me préparer. Comme chaque trimestre, je venais ici pour me faire épiler jambes et aisselles à la cire, complétant ainsi mousse et rasoir, permettant surtout d’ôter ce qui résiste à cela, les racines proches de la surface pour une durée et un confort bien supérieurs.J’ôtai ma jupe, excitée à la pensée de me présenter ainsi latexée à l’esthéticienne. Habituellement, je garde mon soutien-gorge, mais, troublée, pénétrée de toutes parts, je tombai la brassière.Elle est venue me chercher, je la connais bien. Elle a mon âge et se prénomme comme moi. Ça nous avait aidés à sympathiser. J’avais chaud. Elle m’aida à m’allonger sur la table, dos relevé.Les mains sur la nuque, bras relevés, aisselles dévoilées, je la laissais opérer et appliquer le liquide. Elle était à côté de moi, proche. Si proche qu’en étalant sa cire, elle aurait pu remarquer les marques sombres laissées par les pinces. Je les voyais parfaitement. Pourquoi pas elle ?Elle laissa agir et m’arracha un gémissement en ôtant la cire. Lotion. Massage rapide. J’aurais aimé que sa main descende et entame une caresse du sein. Mais je rêvais. La réalité, c’était les jambes.« Je ne connaissais pas ça » dit-elle de mon slip inhabituel. S’ensuivit une conversation nourrie de silences et d’envie de savoir dont certaines phrases restent présentes à l’esprit « C’est quoi comme matière ? », « C’est agréable », « Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour être agréable aux hommes », « C’est génial mais fragile », « Pas trop chaud en été ? », « Le seul petit inconvénient, c’est l’odeur de la matière », « Oui je l’ai sentie en m’approchant, mais on s’y fait non ? », « On s’y fait très bien ». J’avais le sourire. Elle aussi. Et mes jambes étaient massées par cette jeune femme. La première inconnue avec laquelle je partageais vraiment ma passion. A cette odeur remarquée, avait-elle détecté celle de mon excitation ?Cette excitation qui ne me quitte plus en ce moment. Mentale. Physique. Je réfléchis beaucoup. J’éprouve beaucoup de plaisir. Je n’ai pas vraiment honte. Gênée mais fière. Tout s’équilibre. Même si je dois encore progresser. Je garderai cette double pénétration et ma tenue jusqu’à minuit.Hier, j’ai vécu une soirée inoubliable. Vraiment. Un moment important de ma vie. Je suis parvenue à voir Frédérique quelques minutes hier après-midi. Nous avons parlé de nos vies actuellement. De nos envies. De nos regrets. Bref, de la vie. Elle ne pouvait pas dîner avec moi comme je le voulais. Et moi, j’avais envie d’aller plus loin, d’atteindre le but imaginé.Je m’étais faite belle pour elle : lingerie satinée blanche, du soutien balconnet haut perché au slip très échancré, du porte-jarretelles aux bas soyeux blancs eux aussi. Très belle. Très douce. Perchée sur mes chaussures blanches à douze centimètres du sol. Sous certains angles, lorsque je m’asseyais, le haut de mes bas apparaissait sous ma jupe assez courte pour attirer le regard. Une très jolie jupe marron foncé aux reflets satinés elle aussi. Viscose : matière adorable qui sied si bien au corps d’une femme et donc au mien si sexy hier soir. Féminin jusqu’à la marque discrète des jarretelles dessinée sous la jupe. J’avais choisi un pull en angora, si doux, si éclatant de blancheur, si décolleté.
V ouvert sur ma poitrine mimant ma respiration. Une bouche éclatante de rouge à lèvres, une teinte agressive, brillante comme du latex poli. Des joues rosées, des paupières azurées. Soignée. Préparée à attaquer mon objectif. Je voulais prendre au piège Frédérique. Aussi ce dîner impossible n’était pas une bonne nouvelle. J’eus l’idée de proposer à mon amie d’enfance de s’octroyer un digestif après ce dîner. Un digestif en ma compagnie. « J’ai besoin de te parler à tête reposée » lui confiai-je regard tendre. Elle me promit de quitter la tablée d’anciens élèves avant minuit pour me rejoindre en taxi. « Tu dormiras à la maison » ajoutai-je pour la convaincre d’accomplir ce périple tardif.
Je l’accompagnai du regard quand elle me quitta. Un regard tendre. Plein d’espoir et d’envie. Après lui avoir dit un chaleureux merci.Dans l’attente, je suis sortie. Balade. Crêpe. Quand je suis rentrée, Florence repartie m’avait laissé un mot « ne m’attends pas ». Son rendez-vous de vendredi avait du bien marcher. Sacrée Flo.Il faisait chaud hier soir dans l’appartement. J’avais rangé ma chambre et le salon. Propreté digne d’une vraie soubrette. Pour une fois, j’ai fait le ménage toute habillée.Frédérique est arrivée vers une heure du matin. Un peu après même. Je ne sais plus bien. Assoupie sur le canapé, la sonnette me fit sursauter et m’éveiller. Elle s’excusa. « Tu es toute excusée » : je lui aurais tout pardonné hier soir.Trois heures. Il ne s’était encore rien passé à trois heures du matin. Si. L’alcool avait coulé. Après eu terminé le fond de bourbon, nous avions opté pour une vieille bouteille de cognac. Le mélange que j’avais imaginé fonctionnait : fatigue, alcool, rires, larmes, souvenirs, délires…Nous étions parfaitement détendues, un peu parties. Frédérique était assise sur le canapé. Affalée serait le terme adéquat. Moi, je m’étais assise sur le sol après avoir rempli son verre, le cul à ses pieds et la tête posée sur ses cuisses. Assise talons contre fesses, ma jupe remontait et dévoilait tout du bas et les nœuds satinés des jarretelles. « Je me sens très seule en ce moment » chuchotais-je si bas que Fred ne l’entendit pas. Elle me demanda de répéter. Je fis mine de pas vouloir. Elle redressa son dos, pencha son visage vers le mien en posant sa main sur ma nuque. Fred a toujours eu de belles mains. Naturelle, Fred a toujours eu ce côté noble qu’ont les grandes brunes généreuses.Ses doigts décrivaient un mouvement circulaire apaisant à la base de mon cou, sous le menton, à la naissance de ma clavicule. « Je me sens très seule » répétai-je à voix audible. « Il ne faut pas » dit-elle doucement. « Heureusement tu es là » glissai-je avant de remonter de prendre sa main dans la mienne pour la remonter vers ma bouche et l’embrasser.Sa main caressait ma joue avec cette douceur maternelle que nous avons toutes en nous. « Tu ne veux pas que je mette un peu de musique pour égayer l’atmosphère » se proposa Fred. J’ai hoché la tête avant de me relever pour la laisser quitter le canapé. Elle alluma la stéréo. Une musique douce des Black Box Recorder sonna à nos oreilles. « C’est sympa ça », « Tu sais bien que j’ai toujours eu bon goût en tout » répondis-je alors qu’elle se rapprochait pour s’asseoir.J’ai attrapé sa main et tiré sur son bras « Tu pourrais quand même venir à côté de moi ». Elle perdit à moitié l’équilibre, se rattrapa sur le bord du canapé et mit genoux à terre pour finir à côté de moi. Elle souriait. Ce joli sourire. Quand elle sourit, Fred sourit toujours à pleines dents. Elle. « Je crois que j’ai trop bu » dit-elle d’une voix fatiguée, ses yeux dans les miens. « T’es sûre ? » : mes lèvres se projetèrent contre les siennes pour un baiser furtif. Je fis machine arrière, sourire aux lèvres, yeux rieurs mais observateurs. Elle souriait. Ça l’avait amusé. Sa main était posée sur la mienne, celle qui reposait sur mon bas ventre. « Ça t’amuse ? » dit-elle la mine sévère… avant de pouffer de rire comme lorsque nous étions adolescentes. Elle m’avait sacrément foutu la frousse. Suffisamment pour que j’abandonne sa main en retirant la mienne. Elle avait laissé sa main se poser sur mon bas ventre légèrement bombé. « Non ça m’excite » lui ai-je répondu en approchant de nouveau mes lèvres rouges pour croiser le fer avec les siennes. Nos lèvres ne se touchaient pas. Elles se mêlaient. Je ne l’embrassais plus. Nous nous embrassions. Nos langues s’effleurèrent. Apprirent à se connaître, et, lorsque chacune eut le sentiment d’avoir dompté l’autre, nos bouches s’ouvrirent grandes pour que notre rapprochement ne soit pas celui de nos troncs. Sa bouche était sucrée. Alcoolisée. J’aimais ce goût. Différent d’un homme. Une douceur plus subtile. Une finesse indéfinissable.Elle embrassait vraiment bien. Après un premier baiser interminable, je profitai d’un temporaire éloignement pour reprendre mon souffle. La main qui reposait sur mon ventre pris possession de ma hanche droite pour mieux accompagner le mouvement de rapprochement de ma poitrine et de mon corps vers celui de celle que je désirais maintenant. Je ne doutais plus comme avant. J’avais envie depuis un moment de découvrir l’amour d’une femme, le goût d’une autre chatte que la mienne. Mais cette sensation de dépendance, je l’avais acquise au cours du premier échange de salive.Ma main retenait sa nuque comme un signe désespéré que sa bouche n’échappe à la mienne, ses doigts mordaient ma taille sous le pull tandis que s’entamait un jeu troublant avec l’élastique de ma jupe. Mon autre main commençait à approcher ses seins lorsqu’elle murmura « lève-toi ». Je ne sais pas pourquoi, mais j’eus immédiatement l’impression de lui être soumise, je la voyais me donner des ordres quelques secondes après. Je quittai la proximité de son visage pour le regarder tout en me relevant : sa bouche naturelle était maculée de rouge anarchiste, réparti sans autre logique que celle de nos étreintes langoureuses.Ma jupe tomba sur mes chaussures à peine étais-je relevée devant elle. Elle se redressa sur ses genoux pour se retrouver à quelques centimètres de mon sexe finement bordé de satin, souligné par le galbe impudique de la matière claire. « Je m’attendais à plus fétichiste » me dit-elle pour me rappeler qu’elle n’avait rien oublié de mes explications passées sur mes goûts pour la soumission. « Désolée de te décevoir dis-je sans savoir comment me comporter ».« Tu ne me déçois pas » conclut-elle en glissant deux doigts entre mes lèvres recouvertes de satin. J’étais trempée. Elle le savait maintenant. « Au contraire. Tu ne me déçois pas du tout. » juste avant de recommencer préférant cette fois-ci insister, ne relâchant pas la pression de ses doigts pour voir ma réaction. Elle la connaissait. J’avais posé mes mains dans son épaisse chevelure dès le premier assaut. Elle était la première femme à me toucher ainsi. La première. L’unique.Je lâchai un soupir d’exaltation lorsque ses doigts glissèrent de mon entrejambe à mes fesses sans diminuer la pression exercée sur le satin. Instinctivement, j’avais relâché l’étau de mes cuisses pour lui faciliter la tâche. Sa bouche vint s’accoupler à mes lèvres collées au satin moite. Une langue dessinait les contours de mes lèvres à travers le slip. Une langue de femme. Celle de ma meilleure amie. Amie d’enfance. A un âge où l’on ne découvre plus sa sexualité, je découvrais de nouvelles sensations, de nouveaux sentiments. Je délaissai sa tête pour que mes mains viennent faire glisser le slip, libérant mes fesses, mais aussi et surtout mon sexe.
Fred acheva le travail, guidant le satin sous le genou, naturellement vite remplacé par les chevilles. Elle me regarda d’en bas. Je souris. Elle aussi. Son regard disparut. Elle contemplait mon sexe. Gênée de cet examen de proximité, je lui ai demandé à voix basse « qu’est-ce qu’il y a ? ». D’ un doigt que je pense être son pouce, elle sépara mes grandes lèvres sur leur longueur d’un geste lent, calculé.« Rien. Il n’y a rien. Rien d’autre qu’une très belle chatte. Moi aussi j’ai bon goût. J’aime les belles choses. Et les belles choses, on les expose », attirée vers le bas, mon bras tiré par la poigne de fer de Fred me décida à m’asseoir sur la table basse contre laquelle j’étais coincée depuis un moment déjà.Elle s’approcha à genoux. Quelques centimètres. Ses yeux avaient vue sur la plage laiteuse. J’ôtai mon pull avant qu’elle ne finisse par me le demander. Avant que mes bras n’aient repris leur place contre mon buste, elle avait déjà ceint ma taille d’une main et assuré la prise du sein gauche de sa main droite. A pleine main. Elle soupesait la marchandise en me regardant. Puis revinrent la caresse douce dont elle faisait preuve auparavant. Sourire. Réponse attendrie de mon visage ému. Glissant un doigt entre le satin et la peau, elle effleurait le mamelon avant de s’enfuir pour recommencer de l’autre côté, de manière plus prononcée. Elle joua ainsi pendant un moment qui me parut délicieux. L’attente. L’attente de l’inconnue. Je dégrafai mon soutien-gorge, mes seins se libérèrent, elle saisit chacun entre ses doigts, le pouce au bord du mamelon tandis que je me débarrassais définitivement du soutien.Elle avait déjà vu ma poitrine. Nous avions déjà parlé de cette partie de notre anatomie. Mais jamais je n’avais été regardée ainsi. Je ne pensais pas entendre un jour de pareilles paroles de la bouche d’une amie. Je n’imaginais pas hier après midi que mon mamelon serait le soir même cerné par des lèvres féminines, aspiré par une bouche goulue, mordillé par des dents expertes.« Tu aimes être prise comme ça n’est-ce pas ? » commentait Fred après avoir étiré mon mamelon en repoussant en arrière sa tête en arrière. « Oui » dis-je en étirant le i final sur plusieurs secondes, dans un trouble saisissant, une réponse affirmative qui sonnait comme un gémissement. Elle avait lu mes réactions, saisi mes silences, compris ma respiration et repéré les marques de morsure laissées par les pinces durant les jours précédents. J’avais l’impression de ne plus être saoule. Elle ne semblait plus du tout fatiguée. Frédérique s’affairait sur ma poitrine. Abandonnant un téton saillant, un mamelon martyrisé pour s’occuper de son frère. J’ai immédiatement aimé ce mélange de douceur et de dureté. Lèvres tendres, chaleur de la salive, caresse de la langue s’opposant aux morsures courtes ou pas de ses dents précises, torsion délicieuse et succion diabolique.Elle se releva, les genoux rougis par le parquet et, tout en m’embrassant, s’assit à califourchon sur mon bassin, abandonnant ma bouche après m’avoir accompagnée dans ma descente amoureuse.Allongée sur la table basse, elle dominait la situation, le dos droit, le regard noyé derrière sa brune chevelure. Elle se libéra de sa jupe ample. Je caressais ses genoux nus, remontant sur ses cuisses, essayant d’atteindre ce que je pouvais atteindre. Elle déboutonna son chemisier noir lentement, tout en me regardant et l’ouvrit d’un coup sec, juste avant de s’en débarrasser également très doucement. Je regardais avec un air gourmand cette poitrine généreuse qui me surplombait et qu’elle acheva de dévoiler en ôtant un soutien-gorge tout aussi noir que le chemisier. Je ne me souvenais pas qu’elle avait d’aussi gros tétons. Ces auréoles mâtes tranchaient avec la blancheur de sa peau. Elle se pencha afin de mieux me les faire admirer. J’avais envie de les caresser. C’est bête, mais je n’osais pas. Mes seins furent de nouveau serrés par ses soins puis, alors que je me pensais y aller, elle pinça durement mon mamelon droit, au point que j’eusse exprimé un « aie » de fragilité. Décidée à me venger, je pris le chemin de sa poitrine pour lui infliger la même punition. Elle faisait rouler mes têtons entre ses doigts. Ça me rendait folle d’excitation. Mais quand j’esquissai de lui rendre la monnaie de sa pièce en tirant un mamelon, elle planta ses ongles dans ma chair, pinçant très fortement chaque extrémité de mes seins. « Moi, je déteste ça, tu t’en souviendras ?» dit-elle avec un sourire enjôleur. J’ai fermé les yeux pour lui exprimer mon agrément. J’ai souris. Elle s’est allongée et m’a embrassée. Nos poitrines se pressaient l’une contre l’autre. Mes mains caressaient son dos tandis que les siennes entamaient de me chatouiller.Brusquement, nous nous sommes retrouvées dans la chambre. Dans ma chambre. Debout. Enlacées. Bouche incrustées l’une dans l’autre. Souffles mêlés. Elle parvenait toujours à conserver une main entre mes cuisses malgré nos déplacements. Moi, j’approchais de son sexe par la face cachée. Je ne savais pas vraiment ce que je faisais. Je me laissais porter. Elle me fouillait. De mieux en mieux. De plus en plus loin. Elle a jeté nos corps sur le lit. Mon lit. Je me suis retrouvée sur le côté, une jambe ennemie maintenait l’une sur le lit, une main adverse écartait ma jambe de sa sœur pour faciliter la remontée de ma partenaire. Son genou vint bloquer sur mon sexe, pressant tendrement mes lèvres, m’empêchant de resserrer les cuisses. « Maintenant tu es ma prisonnière » dit Frédérique en rigolant. « C’est ça que tu veux ? » demanda-t-elle sans sourciller, sans un sourire. Mes seins ne subissaient que des caresses, mon sexe une envie terrible d’être soulagé, mon esprit soumis ne pouvait me dicter une autre conduite. « Oui. J’en ai très envie ». Après avoir passé ses mains dans mon dos, elle me retira sans ménagement le porte-jarretelles, s’en servant pour m’attacher les mains que je lui tendais.Elle gesticula de manière à ôter sa culotte, elle se retrouvait en position dominante : elle était nue, moi pas encore totalement, libre, moi plus vraiment même si je suis habituée à pire, et pleine d’envie alors que j’étais déjà au bord de la jouissance. Elle abandonna ma chatte pour venir se placer au-dessus de moi, juste à califourchon sur mon visage. J’avais les bras en arrière, allongés dans le prolongement de ma tête. Elle faisait en sorte de les bloquer partiellement avec ses jambes. Son sexe à la verticale de ma bouche, je voyais sa toison pubienne au-delà de mon nez, je sentais son parfum. Sucré comme le mien. Ses poils sont venus caresser mes narines. L’odeur se fit plus forte et plus enivrante encore. Ses lèvres vinrent enfin se poser sur les miennes pétrifiées. « Ne fais pas ta timide Manue. Lèche-moi. Lèche-moi comme si il s’agissait de ta chatte adorée ». Elle salua d’un soupir la sortie de ma langue qui vint se glisser entre ses lèvres. Je me suis mise à embrasser son sexe comme une bouche. Je la prenais entre mes lèvres. Je la buvais. Je l’aspirais. J’envoyais ma langue en éclaireur. Je la tournais. Lui commandait de faire les cent pas. Au début, je n’aimais pas ses poils mais je les ai bien vite oubliés lorsque je me suis laissée prendre au jeu. Souvent, elle relevait son bassin et je suivais le mouvement pour la rattraper. Elle me laissait reprendre souffle et revenait.La bouche pleine de sa saveur, de son arôme, les lèvres et le nez humectés par sa liqueur, je rêvais de me caresser cuisses grandes ouvertes. Mais je ne le pouvais pas. Soumise. Toujours soumise. Dans tout ce que j’entreprends sexuellement. Je suis ainsi marquée. Tandis qu’elle se masturbait sur mon visage, pénétrant parfois ma bouche d’un doigt ou deux que je suçais diligemment, Fred avait même la possibilité d’écarter ses lèvres pour que ma langue produise l’effet qu’elle recherchait.
Elle gémissait. Sa voix se faisait plus grave. Sa respiration saccadée. Elle libéra ma bouche, reculant toujours en me dominant pour venir m’embrasser frénétiquement. « Tu as un gode ? » m’interrogea-t-elle après avoir gouté à son propre arôme. « Non » dis-je toujours très intimidée. « Pas grave ». Je me souviens avoir pensé que nous allions en rester là et nous caresser jusqu’à jouir. Mais alors que Fred achevait sa chevauchée de mon corps allongé, au bord du plaisir, je sentis ses mains caresser ma jambe gauche, la soulever, glisser le long du bas tout en l’enlevant et, finissant par libérer mon pied de l’escarpin que j’étais parvenue à ne pas perdre dans ma chute sur le matelas.Sa bouche vint de nouveau s’accoler à mon sexe, mais, cette fois-ci, tout était plus affiché, plus clair, plus sexuel, plus simplement érotique ou esthétique. Elle me faisait écarter les cuisses en grand et je l’aidai en faisant du zèle, je me cambrais, elle saisissait entre ses dents mes petites lèvres. J’ai cru que j’allais venir sous ses caresses spéciales et inédites mais savait quand s’arrêter. Ca m’étonne encore de constater à quel point elle semblait bien connaître mon corps et ses réactions.Les yeux fermés, la tête en arrière, je prononçai son prénom quand je ne gémissais pas. J’ai alors senti un objet dur être présenté à mes lèvres. Je tentai de me relever mais je n’en avais pas la force. L’objet en question flirtait avec ma vulve, il pénétrait de quelques centimètres et Fred le ressortait. « Qu’est-ce que tu as trouvé ? » lui demandai-je inquiète d’avoir oublié un jouet dans la chambre. « Chuuutt. Laisse toi faire. C’est ta chaussure » me répondit-elle doucement, très calmement tandis que la pointe de mon soulier pénétrait encore en moi. Je me souviens avoir soupiré en guise d’accord. Ca ne me choquait pas. Au contraire, ça m’excitait encore plus.« Viens » en soulevant mes reins, elle m’aida à me relever, elle me mit dans les mains liées la chaussure et s’allongea en ouvrant ses jambes. En rampant, en me contorsionnant, je parvins à m’approcher d’elle de manière satisfaisante pour lui rendre la politesse. J’étais déjà dans un état second si bien que je ne rends compte que maintenant de l’impudeur avec laquelle je caressais au moyen d’une de mes chaussures la chatte que je venais de lécher si longuement et si goulument.
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