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emmanuelle

Chapitre 7

SM / Fétichisme
Nous sommes sorties de la boite après trois heures du matin ce qui nous obligea à chercher un taxi dans la fraîcheur des nuits actuelles. Je me blottissais contre elle. Couverte de sueur, je suis passée d’un endroit plutôt chaud à l’extérieur, j’avais froid. Fred nous a finalement déniché un taxi en bas de l’avenue George V. « On va chez moi d’accord ? » décréta-t-elle à voix basse. Alors que la voiture traversait Paris pendant que j’accusais le coup, je me souviens qu’elle m’a embrassée en se collant contre moi. Là, sur la banquette arrière, avec le chauffeur qui pouvait nous voir. Elle m’embrassait à pleine bouche et je lui rendais son baiser. Une étreinte tourmentée qui dura un moment. J’ai pensé qu’elle allait trop loin quand elle prit à pleine main mon sein gauche mais je n’ai malgré tout rien osé tenter pour l’en dissuader. Après m’avoir complètement déboussolée avec cet assaut vigoureux, elle n’arrêtait pas de me sourire en me faisant un clin d’œil de temps à autres.Je crois que j’ai rougi lorsque le taxi nous a souhaité une bonne nuit. Il doit dire ça vingt fois dans la nuit, mais celui ci devait avoir une signification plus spéciale à ses yeux comme aux miens.Fred habite au quatrième. Dans l’ascenseur, elle se jeta sur moi et tout en m’embrassant, glissa sa main entre mes cuisses. J’ai bien compris aujourd’hui que ça l’amusait de jouer la vorace et de me mettre mal à l’aise. Alors que la porte de l’ascenseur s’ouvrait, j’ai senti qu’elle venait de dégrafer mon body. Elle en riait. Je me sentais bête : alors qu’elle ouvrait sa porte blindée, moi, j’essayais de remettre le body qui remontait de ma jupe. Je réajustai ma jupe après avoir réussi et rentrait chez elle en lui disant qu’elle était impossible. Je plaisantais bien sur. Je refusai le dernier verre proposé, « j’ai assez bu tu sais ». Assez bu pour être bien. Pas ivre. Elle m’embrassa et me répondit « Oui, je sens que tu es à point » me dit-elle en me débarrassant de ma veste. « J’ai envie de prendre une douche, c’est possible ? ». Elle répondit que je n’étais pas autorisée à me doucher sans être surveillée. « Ça ne me gêne pas » lui dis-je en allant vers la salle de bains« Ça ne me gêne pas du tout d’être regardée », « C’est qu’on va voir » dit-elle en m’ouvrant la porte.L’appartement de Frédérique est minuscule, et sa salle de bains, ou plutôt, sa salle d’eau puisqu’il n’y qu’une douche, ne fait pas exception à la règle du lieu. Pas étonnant pour une fille qui partage sa vie entre différentes villes. J’ai détaché les lanières de mes chaussures tout en restant debout. Fred qui était restée derrière moi me dit que la prochaine fois où je mettrai cette jupe, elle me ferait porter des bas et me ferait faire la même chose dans la rue pour que tout le monde voit à quel point je suis perverse. J’ai souri, me suis retournée et ai enlevé ma jupe. Elle me sourit. « Si tu me provoques, gare à toi » me dit-elle. « Montre-moi ton cul », je me suis retournée comme elle le demandait. « Penche-toi… Cambre-toi… Redresse-toi. Maintenant écarte les jambes. Mieux que ça ! Parfait, recommence, penche-toi… » Ces consignes, je les suivais scrupuleusement, et si je riais au début, au bout de deux ou trois minutes, je me suis sentie vraiment dominée et domptée.Retournée et lui faisant de nouveau face, elle m’ordonna de faire remonter le body entre mes lèvres. « Mieux que ça… Je veux que ça devienne vulgaire. Presque obscène. Là, c’est parfait. » J’avais la tête baissée. Et j’admis qu’elle avait gagné, que j’étais gênée d’être regardée. J’ignore pourquoi.J’ai fait bien pire avec elle. Mais le fait était là. J’étais gênée. « Tu peux te doucher ». J’ai ôté le body et ai commencé à me laver en lui tournant le dos. « Je veux voir ta chatte » dit-elle sèchement. Elle me regardait fièrement, comme jeudi soir. J’ai écourté ma douche, le silence me pesait. « Tu ne t’es pas savonnée » lança-t-elle en me voyant saisir la serviette. Elle me la confisqua et tourna le robinet d’eau froide en me disant que ça me remettrait les idées en place. Ce fut terrible de sentir l’eau glacée courir sur ma peau pendant que je me savonnais. Elle voulait me voir savonner mes seins et mon sexe. Son langage n’était ni vulgaire, ni méchant. Il était intimidant. J’étais sous son pouvoir. Et je ne pensais pas qu’il était si grand. « Nettoie bien entre les fesses. Vas-y, montre-moi. Frotte ! » j’ai obéi sans réfléchir, le plus vite possible, pour sortir au plus tôt de ce jet glacé.Libérée, elle me frictionna avec la serviette jusqu’à ce ma peau devienne rose. « Maintenant, on va se coucher » me dit-elle. Elle m’emmena à sa chambre et se déshabillait pendant que je restais bêtement debout. Elle se glissa sous les draps. « Tu ne viens pas ? », désappointée, je lui ai demandé si elle voulait vraiment dormir maintenant. « Il est tard. Pourquoi, tu as envie de quelque chose ? ».J’ai souri et j’ai répondu oui. « Alors dis-le… », « tu sais bien… » dis-je tout en m’agenouillant. Elle s’assit au fond de ses oreillers et me répéta, sèchement, « dis-le ! ». Elle jouait. « J’ai envie de toi » ai-je déclaré timidement. « Dis-le autrement » exigea-t-elle. « J’ai envie que tu me fasses l’amour ». Elle soupira. « Pas comme ça, tu sais ce que j’attends » martela-t-elle en me serrant la main. J’ai baissé le regard et ai déclaré à voix douce « J’ai envie que tu me prennes comme une chienne ». Elle sourit, fière d’elle, contente de moi. Satisfaite, elle me dit simplement au creux de l’oreille « Je te baiserais demain matin » m’embrassa et me dit tout en s’allongeant « Maintenant, viens dormir ». Elle m’avait eu. J’étais trempée, gênée et sous son pouvoir. Et le pire… J’avais hâte d’être au lendemain matin.Elle me réveilla en posant le plateau du petit-déjeuner sur le lit. Je ne l’avais pas entendu se lever et me faisait une délicieuse surprise matinale. C’est idiot à dire, mais le dernier à m’avoir amené le ptit déj’ au lit remonte à bien des années. Une fois assise, elle me donna un baiser. Cette fois-ci, c’est moi qui en demandai un peu plus en lui ramenant le visage vers ma bouche afin de sentir sa langue se mêler à la mienne. Elle rigolait. Je compris en voyant son bras tremper dans la confiture.Je me suis restaurée avec elle. Complices. Comme toujours. Intimes. Comme jamais. Elle était nue. Moi aussi. Je n’avais que la poitrine de visible, elle était assise en tailleur. Il y avait une atmosphère très sensuelle ce matin. Toutes les deux, nous nous étions endormies excitées. Et cela aiguise chaque sens lorsque l’on se réveille. La discussion dévia sur les choses sexuelles que l’on peut faire avec la nourriture. Elle m’a demandé si j’avais déjà donné. « Comme tout le monde mais je ne suis pas une grande passionnée, loin de là ». Elle m’avoua qu’elle non plus. Mais elle me glissa à l’oreille qu’elle avait une pensée très vicieuse à l’esprit. J’ai du lui tirer les vers du nez pour qu’elle me l’explique.Et d’ailleurs, je n’y suis arrivée qu’au prix de me la voir expliquée. Elle retira le plateau pour que je puisse m’allonger sur le lit, sur le ventre, les bras croisés, le visage posé dessus. « Tu te souviens de ce film qui avait fait scandale dans les années 80 ? » me demanda-t-elle. Je ne voyais pas jusqu’à ce que je sente deux doigts venir accoler à mon petit trou un corps gras. Frédérique étalait une noisette de beurre à l’entrée de mon orifice et je me souvins de la scène dont elle parlait mais le nom du film m’échappe encore ce soir. Elle suggérait vraiment très finement cette sodomie après que l’on ai vu le type préparer sa victime consentante. Comme je me laissais faire dignement, détendue. Elle glissa un doigt en moi, comparant ça à beurrer le moule à gâteau avant la cuisson. Je souriais et soupirais en l’imaginant faire. Elle m’abandonna un petit moment pour sortir de sa commode un énorme phallus en latex. Long. Large. Il avait l’air vrai entre ses mains. Elle passa sur mes lèvres ce qui ressemblait au gland que j’embrassai puis léchai en lui montrant bien ma langue. « Tu vois, on a toutes les deux nos jouets… » dit-elle en souriant avant de repasser derrière moi. J’avoue avoir vraiment redouté autant que désiré le moment où j’ai senti le gode se présenter contre mes chairs.
Elle pratiquait doucement. Avançait puis reculait mais, à chaque fois, progressait vers son objectif. Assez rapidement, elle parvint à faire réagir mon corps et à me faire soupirer. « C’est plus long qu’un plug qu’en dis-tu ma chérie ? ». J’étais bien d’accord avec elle. Je me sentais autant emplie qu’avec un bon plug mais comme elle continuait de progresser, je sentais le phallus aller au plus profond de moi. Elle le retira complètement pour le replacer normalement cette fois-ci, plus au ralenti. Et quand il fut profondément en moi, je n’ai pas pu m’empêcher de lâcher un gémissement.Je n’avais plus les bras croisés mais allongés devant moi, j’attrapai mes draps de mes doigts comme si j’avais voulu les griffer. Fred faisait aller et venir le plug en moi avec la régularité d’un métronome. M’arrachant exactement au même moment le même souvenir que lors du voyage précédent.« J’aime te sentir comme ça, complètement fragile, complètement abandonnée » me dit-elle en s’allongeant à côté de moi en continuant de me dilater. Elle prit possession de ma bouche et, tout en m’embrassant, me retourna sur le dos. Le gode en moi, elle vint se placer entre mes cuisses pour continuer à exercer des pressions régulières sur le phallus tout en me masturbant doucement de son autre main. Elle jouait avec l’extrémité de mes seins. Elle me mordait. Me suçait. M’aspirait. Me léchait. M’étirait chaque mamelon, l’un après l’autre. « J’ai un autre gode dans la commode, va le chercher » demanda-t-elle en me libérant de son poids. « Montre-moi comment tu marches avec une queue entre les fesses » me dit-elle crument. Je suis allée chercher l’autre gode, un gode classique, de taille tout à fait normale. Celui que je portais en moi m’a échappé, elle m’obligea à le remettre accroupie à l’endroit où je l’avais perdu. Juste sous son regard. Elle s’était assise au bord du lit, les cuisses grandes ouvertes. « Approche. » Je me retrouvai debout devant elle. Son visage à hauteur de mon sexe. Elle ôta le phallus qui ouvrait mon cul pour le glisser dans ma chatte. J’ai gémi. Fred m’a alors dit à voix haute comme si il s’agissait d’un édifiant constat « Mais ma parole, c’est à croire que ta chatte est à peine plus large que ton cul ». Pendant que je repensais à ces mots, elle glissa entre mes fesses le second gode. Il m’échappait. Alors je me suis mise à quatre pattes. Ainsi, je pouvais lécher ma compagne. La satisfaire. « J’espère que tu me prêteras un de tes godes petite gourmande » m’a-t-elle dit plusieurs fois pendant que je la léchais longuement. Pour finir allongée sur le lit avec elle pour un moment désormais… usuel de lire ici.Nous avons fait l’amour. Je l’ai faite jouir avec le petit gode préférant remettre l’énorme phallus entre mes fesses. Ce même phallus qu’elle m’avait fait lécher après l’avoir que je l’eus fait aller et venir en elle après avoir longuement léché son sexe. Je crois que nous avons essayé toutes les combinaisons possibles et que je commence à devenir une experte dans l’art de lécher le sexe d’une autre femme. Je crois que je peux dire que nous avons fait trois fois l’amour. La dernière fois, je me suis retrouvée debout dans la cuisine, une cuisse ouverte sur le rebord de l’évier froid et glissant pendant que Frédérique ouvrait mes fesses avec son phallus. Entre chaque jouissance, nous continuions à nous caresser, à nous exciter, nous avons beaucoup chahuté. J’ai réussi à immobiliser Frédérique pour la chatouiller et la faire me supplier d’arrêter. « Tu me le paieras » m’avait-elle prévenu avant de me prendre au piège à son tour et de m’allonger sur ses cuisses pour me fesser comme une petite fille. C’est une sensation délicieuse qui m’enthousiasme encore ce soir. Ce n’était pas une vraie fessée. Mais je lui ai avoué cet après-midi que j’aimerai beaucoup qu’elle m’en administre une cuisante un jour prochain. En fait, entre deux claques, elle glissait deux doigts dans ma chatte pour me fouiller et m’a libérée après une dizaine de claques sur les fesses. Quand je lui ai parlé de cette fessée lors de notre balade, elle m’a avoué qu’elle n’avait pas osé continuer pour ne pas être aussi idiote que jeudi et se tromper une nouvelle fois. Nous étions sur les quais de Seine. Je l’ai regardée et l’ai embrassée. Je ne pouvais pas me retenir. Encore une fois, j’ai eu la preuve que nous sommes vraiment sur la même longueur d’one. « N’essaie pas déjà de m’amadouer, tu la sentiras passer cette fessée » me dit elle doucement. « Mais j’espère bien » lui ai-je répondu.Cette ballade, nous l’avons faite en milieu d’après-midi. Après être restées à l’abri à l’appartement comme deux perverses que nous sommes. Deux vraies gouines qui se sont douchées ensemble en se livrant à de nouveaux attouchements très intimes. C’est étrange, mais j’ai l’impression que nous ne nous lassons pas du corps de l’autre, que nous le redécouvrons sans cesse. C’est en tous ce que je ressens quand je joue avec. En fait, son corps, c’est un peu le mien et réciproquement.Frédérique m’a maquillée. « Tu n’es pas très douée » m’a-t-elle dit pour me décider. « Sympa » avais-je répondu en souriant. « Calme sur le rouge » lui dis-je. « Pourquoi, t’as peur que ça bave quand je t’embrasserai dans le bus ? ». Elle aime me provoquer. En fait, pour une nana qui n’avait pas jusqu’alors vraiment assumé ses tendances bisexuelles, je trouve qu’elle les assume beaucoup mieux vis à vis des autres que je ne le fais. J’allais remettre mon body quand elle me demanda d’attendre en prétendant avoir quelque chose pour moi.En effet, elle ne mentait pas. Sur le lit, elle avait préparé le corset que nous avions vu la veille. Ravie, je me suis précipitée dessus pour le regarder avant de me jeter à son cou pour l’embrasser et lui dire qu’elle était folle. C’est vrai, c’est une folie financière. Mais une folie sensuelle qui m’a donné une joie vraiment intense. Je ne l’avais pas perdue hier. Elle m’avait semée pour faire son coup en douce. Je me souviens de cet instant. Je l’ai regardée et lui ai dit qu’elle était aussi calculatrice que moi. Et que j’adorais ça. « Je peux l’essayer ? » lui ai-je demandé comme une gamine impatiente. Oui. Non seulement j’allais pouvoir l’essayer, mais j’allais devoir le garder. Elle me voulait ainsi vêtue pour sortir aujourd’hui. « Tu te souviens ce que je t’ai dit cette nuit ». Je me suis souvenue quand elle me tendit les bas blancs assortis au corset. Devant elle, et devant une glace, j’ai enfilé le corset qu’elle m’a aidée à lacer puis à serrer. « Il est un peu petit » dit-elle en constatant que mes seins débordait légèrement des bonnets. « Mais non il est superbe. Merci. Merci encore ma puce » : je me moquais bien que mes seins soient comprimés. De toute façon, le corset me faisait rêver par la contrainte qu’il me semblait pouvoir apporter. J’étais servie. La taille bien mordue, les hanches serrées, les seins relevés et comprimés. Frédérique glissa les bas sur mes jambes et les fixa pour moi. J’avoue que j’ai mis un moment avant de comprendre comment se mouvoir avec cette contrainte. Mais cela fait partie du plaisir rare que de porter un corset pour soi et pour l’autre.Elle s’habilla en même temps. Elle s’était acheté le string qui l’avait séduite aussi. « Je t’ai pris le même pour toi ». Là aussi, elle avait vu un peu petit, ce qui, au résultat, donnait un string vraiment excessivement moulant et indiscret. « Comme ça, quand tu le mettras, tu penseras à moi » ajouta-t-elle en m’expliquant qu’au début elle voulait acheter uniquement les strings mais qu’elle n’avait pu résister à l’envie de me voir porter ce corset en satin blanc.Frédérique me prêta un chemisier blanc un peu juste pour elle mais qui m’allait parfaitement. Vicieuse, elle me fit mettre toute seule ma jupe mais aussi mes chaussures. Et comme elle le voulait la veille, je me suis penchée jambes tendues pour qu’elle puisse voir le haut de mes bas apparaître à la lisière de la jupe en jean.
Sortir en pleine rue avec le corset fut une aventure extrêmement perturbante mais aussi passionnante. Je n’arrêtais pas de regarder ma silhouette dans les vitrines : Fred déboutonnait systématiquement la veste que je venais de fermer. « Ne t’inquiète pas, on ne voit rien » : c’est vrai, le chemisier était soft et opaque. Mais je ne me sentais pas à l’aise. Quand je bougeais, je sentais cette taille serrée.M’asseoir ? Une douce torture dont je me sortais bien selon Fred. « Tu grimaces adorablement » finit elle par me dire en riant. La chaleur ? Une ennemie redoutable. Sur les quais de Seine, Fred s’amusa à détacher les lanières de mes talons hauts pour que je les remette « comme il se doit ». Il y avait des promeneurs. Devant et derrière nous. Mais elle ne céda pas. « J’attends, et tout ce temps, tu restes au soleil. Moi j’ai tout mon temps » répétait-elle. Si bien que j’ai fini par dévoiler le haut de mes bas en serrant mes souliers aux chevilles.Sous un pont, un peu en rentrait, elle m’a embrassée en me collant contre le mur. La main glissée sous la jupe légèrement remontée, elle caressait ma vulve à travers le satin du string. « La prochaine fois, je te priverai de chemisier » me glissa-t-elle à l’oreille en glissant son index dans ma chatte.Après notre ballade, j’ai invité Frédérique dans une crêperie à Saint Michel pour la remercier. Et le moment de nous séparer est venu. Hé bien, je suis surprise de me le voir écrire, mais quand il le faut je suis tout à fait capable de l’enlacer pour l’embrasser sur le quai du métro.Mardi 11, Mercredi 12 et Jeudi 13 mai 2013Hier matin, mardi, Frédérique m’a téléphoné au bureau pour s’excuser de ne pas m’avoir rappelée la veille. Elle était rentrée tard. Elle avait eu peur de me réveiller. Elle me faisait sourire parce qu’elle se faisait du souci et s’imaginait que j’allais lui faire une crise. Bien au contraire, j’étais très heureuse de l’entendre et me suis entièrement consacrée à notre conversation. A nos silences surtout. A ce qui ne pouvait être dit au bureau et que nous sous-entendions chacune de notre côté. Je lui ai demandé si elle voulait venir à la piscine avec moi ce soir. Après avoir joué son rôle de paresseuse, elle a fini par accepter, consciente qu’il n’y avait qu’en payant ce prix qu’elle parviendrait à me voir le soir.J’avais déjà fait plusieurs longueurs lorsqu’elle arriva. Je lui accorde que venir en banlieue à pareille heure n’était pas une chose facile sans que cela ne soit prévu à l’avance. Même en maillot de bain, elle a ce côté grande dame, très sure d’elle, le visage tantôt sévère, tantôt enjoué. Vert pomme, deux pièces, plutôt fantaisie, j’aime bien son maillot moi qui n’ai pourtant pas une grande passion pour les deux pièces. J’ai rapidement compris qu’elle s’intéressait beaucoup au mien, notamment grâce à sa blancheur et son opacité relative une fois le lycra détrempé.Fatiguée, assise sur le rebord de la piscine, les pieds barbotant dans l’eau, face à ma petite Fred immergée jusqu’au cou, je récupérais de mes dix longueurs quand elle écarta mes chevilles. Elle me souriait avec cet air coquin que je lui connais si bien : je terminai le travail en faisant en sorte d’être légèrement écartée afin qu’elle puisse regarder l’objet de son désir. « Encore » disait-elle en souriant. Je refusais en fronçant les sourcils et finissait toujours par céder encore un peu de terrain. Je ne cédai pas au troisième appel de ma complice : ma position commençait à être ni discrète, ni naturelle. Du coup, je l’ai rejointe dans l’eau… et du coup, elle en a habilement profité pour glisser furtivement sa main entre mes cuisses tandis que je remontais à la surface.
La piscine fermant bientôt, nous avons rejoint les vestiaires. Dans les douches, j’avais déjà bien lu dans ses yeux une envie lubrique. Aussi, je n’étais qu’à moitié étonnée de la voir s’engouffrer dans ma cabine où je devais, en théorie, me changer. D’un long baiser enlacées, nous sommes bien vite arrivées à des attouchements extrêmement intenses : j’avais la main verticalement glissée entre son pubis et le slip de bain, jouant de mes doigts sur ses lèvres tandis qu’elle procédait à des caresses appuyées sur ma chatte encore voilée de lycra. Je me suis assise sur le rebord en plastique qui sert de siège : elle s’est immédiatement mise à genoux pour me joindre sa langue à sa main experte en caresse pénétrante. J’entendais une femme se changer dans la cabine voisine alors que Fred me doigtait profondément et jouait de mon clitoris avec ses lèvres et sa langue. Elle dégrafait mon maillot pour procéder sans être gênée quand une employée zélée passa dans l’allée en répétant que la piscine fermait ses portes.Nous fûmes donc contraintes de nous interrompre le plaisir au ventre. Pendant que je commençais à me rhabiller, Fred sortit de la cabine au moment où repassait l’employée en question. Elle fit mine de n’avoir rien vu mais, comment pouvait-il en être autrement ? J’étais encore presque nue tandis que la poitrine de Frédérique débordait légèrement de son maillot. Fred me regarda avec un petit air gêné mais coquin et fila à son vestiaire pour se changer.Une fois dehors, nous ne pouvions pas continuer le délicieux travail entrepris à l’intérieur. Ecrire cela ne me pose plus de problème : j’avais envie d’elle… et réciproquement. Proches de mon domicile, je lui ai fait une proposition indécente. « Tu n’as pas envie de venir à la maison ? » lui dis-je à voix haute et, après m’être approchée, je lui glissai dans le creux de l’oreille « J’ai très envie de te faire l’amour ». « Moi aussi. J’en ai très envie. Et j’ai très envie de fesser ton petit cul » me répondit-elle à l’oreille également.En arrivant à l’appartement, nous avons eu la désagréable sensation de ne pas être libres. Florence était non seulement présente mais en plus elle n’était pas seule. « Comme ça au moins, elle ne fera pas la gueule » me glissa Frédérique à l’oreille. J’ai vite réfléchi, et, après avoir bu un apéritif d’avant dîner, j’ai cru bon de prévenir Florence que je ne dormirais pas à l’appartement. Surprise, Frédérique rentra néanmoins immédiatement dans le jeu en mentant de manière encore plus convaincante.Je suis allée dans ma chambre pour prendre quelques affaires et c’est après m’y avoir rejointe que Fred m’a demandé si j’avais un grand sac de voyage. « Alors c’est moi qui prépare tes affaires. Et je te ferai la surprise une fois chez moi » me dit-elle. « Mais pour demain ? », « Pour demain aussi » dit-elle avec son sourire malicieux. « Laisse-moi cinq minutes. Mais avant de retourner à côté, laisse moi la clef de ta valise s’il te plait » exigea-t-elle nonchalante.C’est ainsi que je suis partie hier soir avec un sac rempli d’affaires qui m’appartenaient mais dont je ne connaissais pas le contenu. Le sentiment éprouvé est très étrange. Tout ce que je savais, c’était son poids, relativement pesant pour un rechange d’un jour. Quand nous sommes arrivées chez elle, je mourrais de faim. « Je suis crevée, on se commande une pizza tu veux ? » proposa-t-elle.Blottie dans le canapé, Fred me surprit une nouvelle fois à peine son appel commencé. Elle avait mis le haut-parleur, et c’est sur un fond d’attente musicale qu’elle me demanda à voix relativement basse de retirer ma robe noire à fleurs blanches. Les rideaux étaient tirés mais les volets n’étaient pas fermés. Je lui fis remarquer en plaisantant. « Pas grave » m’assura-t-elle malgré la présence en vis-à-vis d’un immeuble aux fenêtres illuminées. Alors que l’interlocuteur répétait l’adresse donnée par Fred, celle-ci me dit « Maintenant, enlève ta culotte ». Obéir et sourire. Telle était ma devise hier soir.
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