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emmanuelle

Chapitre 8

SM / Fétichisme
En entamant le geste, je lui demandai si je devais enlever le soutien-gorge. « Oui, Merci beaucoup » dit-elle avant de raccrocher le combiné. « J’ai une demi-heure pour te préparer » lança-t-elle en se rapprochant de moi, empoignant mes cheveux et m’ordonnant de la suivre.Je me suis retrouvée debout face à la glace où j’avais revêtu pour la première fois le corset qu’elle me tendait de nouveau. Dès que j’eus placé mes seins dans les bonnets et les bretelles sur mes épaules, elle serra très fort les lacets en me demandant très doucement de rentrer le ventre. Ces mots avaient une tendresse qui tranchaient tellement de ses actes que j’en suis encore troublée. Frédérique sait si bien manier ce paradoxe que je ressens une véritable fascination pour elle dans ces instants là.Je me laissais entièrement faire : après avoir déroulé les bas sur les jambes, elle les fixa aux jarretelles puis me donna une claque sur les fesses qui me fit sursauter. « Arrête de rêvasser » : il est vrai que je me regardais dans la glace et mes pensées vagabondaient un peu. La claque me ramena à la réalité.Toujours aussi cruelle, elle jeta à mes pieds la mini-jupe de mon ensemble en latex. Je fus contrainte de me baisser jambes tendues, la taille mordue par le corset pour la ramasser et enfin l’enfiler en me tortillant moins aisément que je ne l’aurais fait sans corset. Ce qui me troublait en me regardant, non que je n’en étais pas excitée, mais plutôt hypnotisée, c’était l’étonnante alliance entre une seconde peau moulante qui épouse les formes d’un corset tout en les dévoilant impudiquement. Elle m’aida à enfiler la veste courte qui, est-il utile de le rappeler, laisse une partie du ventre visible. Mais là, c’est le satin blanc du corset qui tranchait avec le noir du latex. Hasard ou pas, la veste cesse là où la taille du corset est la plus étroite… juste avant que la jupe ne naisse. Ainsi, ma taille si bien corsetée était-elle parfaitement visible et rehaussée par ma tenue. « C’est parfait. On voit même le laçage dans le dos » précisa Fred en tenant à me montrer en me faisant passer la main dessus. Elle me fit ensuite mettre aux pieds les hauts talons de quinze centimètres. Ainsi perchée, corsetée, je me sentais très fragile. En son pouvoir. J’étais en son pouvoir.Elle m’a embrassée si vigoureusement que je fus envoyée à la salle de bains pour me remaquiller. « Mets le rouge violet, ça fait pétasse, ça ira très bien avec ta tenue » me dit-elle de l’autre bout de l’appartement. Et comme un parfait petit soldat, j’obéissais. Elle me retrouva dans la salle d’eau alors que j’essuyais mes lèvres avec un kleenex. Elle se colla à moi et remonta ma jupe sur mes fesses. Ma peau commençait à être moite. Déjà… Il faisait plutôt chaud chez elle. Elle me caressa les fesses en m’annonçant fièrement que c’est moi qui accueillerais le livreur de pizza, habillée comme une vraie petite salope. J’avais commencé à lui faire part de mes doutes quand elle glissa doucement mais irrémédiablement entre mes fesses le plug moyen en latex. Le souffle coupé, elle me regarda une fois l’objet rivé en moi et me demanda « Tu disais ? ». Elle sourit. « Remets ta jupe maintenant ».
J’avais fermé la veste en même temps. Elle n’apprécia pas cette initiative et corrigea cette erreur d’elle même. Tout d’abord en abaissant la fermeture éclair, ensuite en resserrant les liens du corsage. « Pour t’apprendre à être disciplinée » disait-elle avant et après l’avoir fait. « Sers-moi un verre » me dit-elle et, alors que j’allais chercher un verre dans la cuisine, la sonnette retentit. Je l’ai regardée se lever en me disant, soulagée, qu’elle plaisantait tout à l’heure. Mais non. Elle prit un billet de deux cent et le glissa entre le bonnet et mon sein droit. « Allez, vas-y ». Et je l’ai fait. Je n’osais pas ouvrir la porte en grand, mais il le fallut bien pour prendre la pizza. J’ai senti ma peau rougir lorsque j’ai écarté la veste pour extirper le billet de sa cachette et le donner au livreur. Je ne l’ai même pas regardé. Je sais juste qu’il était casqué et qu’il ne pouvait pas ne pas me regarder. Il posa la monnaie sur la boite à pizza et s’en alla en me gratifiant d’un au-revoir tout à fait normal. Je me sentais bizarre. J’avais faim. Mais il n’y avait pas que ça. Fred ferma la porte et me débarrassa de la boite en carton. Elle alla chercher deux assiettes. Je m’étais assise sur le canapé et avais déjà attaqué notre dîner. Pendant ces quelques minutes, j’avoue que je n’ai plus du tout prêté attention à l’étrangeté de ma tenue. « Je t’ai vue, tu as rougi », je fis mine de ne pas savoir en balbutiant que je ne croyais pas l’avoir fait. « Si, tu as rougi ». « Mais non » dis-je en souriant. « Ça va mieux maintenant ? », j’eus la faiblesse de répondre « oui » avec mes yeux amoureux. « Tu veux de l’eau ? », « Je veux bien merci » répondis-je en la regardant verser l’eau dans une assiette creuse. « Qu’est ce que tu fous ? », « Tu ne vois donc pas ? Je te donne à boire » dit-elle son sourire cruel aux lèvres en posant l’assiette à ses pieds.J’ai souri. « Tu plaisantes là ? ». « J’ai l’air ? ». Non. Elle n’avait pas l’air. Et même si elle plaisantait, je n’avais aucune certitude. J’ai quitté le canapé pour m’agenouiller en grimaçant sous le pincement du corset. Du pied, elle poussa l’assiette de quelques centimètres vers moi. J’ai d’abord essayé de me pencher mais ça ne convenait pas. Je n’avais qu’une seule solution : me mettre à quatre pattes et prendre appui sur mes coudes pour boire. Je crois que si je n’avais pas eu aussi soif, je n’aurai pas eu le courage de le faire. Parce que c’était vraiment difficile de franchir cette étape. D’autant que Fred repoussait sans cesse les limites du jeu. En effet, à peine avais-je avalé une petite gorgée que je l’entendais me dire « Lape bien. Comme une chienne ». J’ai failli craquer et me relever. Peut être est-ce d’avoir senti sa main caresser mes cheveux qui m’a retenu et m’a donné le courage de le faire. J’ai lapé. Lapé comme une chienne. A quatre pattes. Devant celle qui fut mon amie d’enfance et qui chaque jour prend de plus en plus d’importance dans ma vie intime. Devant celle qui écarta les cuisses pour que je vienne laper son slip. Sans changer de position, je me suis approchée. Le visage enfoui entre ses cuisses, à moitié recouvert par la jupe, le nez collé au satin odorant, la langue humectant une étoffe gouteuse déjà drôlement humide.Elle quitta son fauteuil pour aller chercher quelque chose à côté. En me laissant positionnée comme une chienne, elle me demanda si j’aimais être utilisée comme un objet. J’ai réfléchi un peu avant de répondre un « oui » qui sonna pour elle comme une autorisation à continuer un jeu qui l’excitait terriblement. Et je suis bien placée pour l’avoir senti… et gouté !Elle revint avec ma cravache tenue de la main droite. « Tu m’avais caché ça petite chienne. Je l’ai trouvée à côté de ta robe en latex » J’ai gardé le silence même quand elle m’avoua avoir très envie de s’en servir. « Mais j’ai d’autres projets pour toi pour l’instant » me dit-elle.
Ces projets ? Le premier fut de l’aider à se déshabiller totalement puis de la doucher, de la savonner, de la coiffer une fois sortie et séchée par mes soins. Je suis gênée de l’avouer, mais j’ai adoré la servir comme une soubrette. Je ne sais pas pourquoi. J’ai ressenti une excitation intense en usant de la serviette éponge sur ce corps auparavant savonné et choyé par mes mains.Elle me fit ensuite, je l’ai ressenti comme un extrême honneur, tailler son pubis avec les touts petits ciseaux qu’elle utilise régulièrement pour rester présentable. « Dorénavant, c’est toi qui le fera ». Ce qui me trouble encore beaucoup ce soir, c’est sans doute d’avoir été réprimandée de l’avoir caressée comme si j’avais été sa compagne. A cet instant précis, je n’étais qu’une domestique. C’est terrible. Et terriblement excitant à vivre. Je crois que c’est la première fois que Frédérique me giflait. Je ferai en sorte que cela ne se reproduise plus et qu’elle soit désormais satisfaite de mon service.De retour au salon, elle exigea que je dispose du vernis sur ses ongles de pieds. Cela prit un moment et lorsqu’elle fut satisfaite du résultat, j’eus enfin l’autorisation de me relever : les genoux rougis par la position que j’avais du maintenir. Elle m’examina et me demanda alors comme je me sentais, comme se portait mon cul, mes seins et ma taille. « Tu mouilles chienne » déclara-t-elle crument après avoir passé sa main entre mes cuisses en remontant la jupe. « Remets la, tu n’as pas assez sué » commanda Frédérique en me demandant si j’aurais la gentillesse de faire sa vaisselle.Ambiguë. Dure. Cruelle parfois. Troublante toujours. Il était bientôt minuit et je finissais à peine d’essuyer les assiettes de la veille et du jour. Quand je la rejoignis dans le salon, elle lisait sur le canapé ce qu’elle m’avait demandé d’imprimer dimanche soir.Le journal de mes jeux pervers. « Très instructif tout ça » me dit-elle. Elle me posa une question très sérieuse : « Tu es vraiment certaine que tu prends du plaisir comme ça ? » Je la regardais interrogative « Je veux dire par là, tu es vraiment sûre que ça ne te pose aucun problème ? ». « Aucun » répondis-je immédiatement en m’asseyant par terre, à côté d’elle. « Tu ne me détesteras pas si je joue avec toi comme tu le fais toi-même ? ». J’ai hésité à répondre. « Non. Puisque j’en ai envie. Peut être même plus que toi. Sinon je ne t’en aurais pas parlé. ». Elle acquiesça et reprit son rôle. « Qui t’a autorisé à t’asseoir ? ». Je me suis relevée. Elle m’a entraînée dans la chambre, à l’abri des regards indiscrets. Là, elle me fit remonter la jupe sur les hanches. « Regarde-toi dans la glace » me dit-elle en laissant une claque s’abattre sur mon cul. Puis une autre. Et encore une autre. Et encore une. Et d’autres encore. Je me penchais en avant. Les mains sur les genoux. Et je recevais sa main sur chaque fesse.Elle variait l’angle, l’endroit, l’intensité et même le tempo entre chaque claque. Mes fesses n’étaient plus couvertes de sueur mais bouillantes. Elle me fit retirer la jupe, ce fut un supplice que de sentir le latex serrer mes globes rougis. « Reprends la position ». Je me suis relevée d’un coup, mes mains abandonnant mes genoux lorsque la cravache s’abattit sur mes fesses. « Tu fais véritablement trop de bruit » déclara Frédérique avant de cerner ma tête du harnais destiné à me faire taire. Baillon boule, les mâchoires séparées par la dureté du cuir, elle reprit son minutieux travail.C’est vrai. J’avais mal. J’avais peur d’avoir plus mal encore. Et pourtant j’en avais envie. Parce que ce mal me faisait du bien. Je crois que je l’ai laissée me bâillonner parce qu’elle apprenait vite : n’avait elle pas précisé avant de combler ma bouche que si je voulais arrêter, il me suffisait de taper du pied deux fois de suite ?
A chaque fois que la cravache s’abattait sur moi, c’était le même scénario : je me raidissais, émettais un gémissement, contractais mes muscles sur le plug. « J’aurai du les compter, je ne sais pas si tu en as assez » dit Frédérique. Moi non plus, je ne savais pas. Ni les dénombrer, ni savoir si j’en voulais encore ou plus du tout. Je ne pensais qu’à mon corps, à son reflet et à sa fragilité. Elle me retourna pour m’ôter la veste et, avant de délacer mon corset, me montra à quel point mes fesses étaient bien colorées. Libérée du corset, la peau marquée par son traitement rigide, les bas sur les chevilles, Fred me tendit ma robe longue en latex. Mais, alors que je l’enfilai, elle me demanda d’attendre pour poser sur chaque mamelon une pince dentelée accompagnée de son poids. Je poursuivis quand elle m’y autorisa, recouvrant mes seins mordus du latex de cette robe un peu moins ajustée que d’autres tenues en latex. Couverte de latex, des épaules jusqu’aux chevilles, je me sentais bien. Comme dans un cocon. Un cocon qui recouvrait mes bras et protégeait mes fesses. Mais quand elle me demanda de me pencher jambes tendues pour relever la robe de manière à lui montrer mon cul, je compris que j’allais encore être fessée.Cette fois-ci, ce fut encore plus dur. Parce que j’étais debout, droite et que je devais en plus tenir ma robe. Je l’ai laissée échapper une fois. Lorsque j’ai senti le coup qui s’abattit juste après, j’ai rectifié la position de mes doigts de manière à ce que ça ne se reproduise plus. Plus mes fesses rougissaient, plus Frédérique pouvait appuyer son geste. Plus je gémissais longtemps. Et plus je sentais la salive me trahir et chercher à me fuir. Dix coups de cravache s’abattirent d’affilée sur ma fesse droite. Puis sur la gauche. Sans repos entre chaque frappe. Avant qu’elle ne recommence, je craquai et usai de notre signal pour lui demander d’arrêter. Elle vint me regarder. Et tout en me fixant du regard, fit claquer la cravache une dernière fois sur mon coup. Elle a aimé me voir grimacer. Elle me l’a dit. Comme elle finit par me dire que mes fesses ne souffriraient plus ce soir. Mais elle ne me libéra pas du baillon pour autant. Non. Elle attendit que je sois à genoux devant elle pour me le faire enlever. Assise sur le lit, elle me regarda libérer mes lèvres et ma langue. Et vint coller ses lèvres aux miennes pour m’empêcher de reprendre mon souffle trop vite. J’en souris. C’est une sensation si forte.Elle s’allongea à moitié sur le lit et me demanda de m’approcher, à quatre pattes, parallèle au lit. J’ai alors senti ses pieds se poser sur mon cul douloureux. J’étais bien plus qu’une domestique. J’étais devenue un objet. « Un repose-pied » pour qu’elle puisse regarder un peu la télévision tout en continuant sa lecture. Bien sûr, elle ne regardait pas vraiment, elle s’arrêtait de lire pour me regarder. Comme moi qui ne pensais qu’à mon excitation et à l’humiliation, elle jouait parfaitement à faire semblant. Bougeant et rebougeant les pieds, m’arrachant un petit soupir à chaque fois. « Aurais-tu mal ma chienne ? ». Elle ne voulait pas de réponse. « C’est vrai que tu avais le cul bien rouge tout à l’heure » ajoutait-elle.Je commençais à fatiguer en raison de la position. Je mourrais de chaud sous cette chape en latex. Je ne sentais plus le plug latex m’emplir. J’étais totalement habituée maintenant. Je l’avais adopté. La poitrine douloureuse, j’attendais patiemment qu’elle me libère. « Demain, tu passeras une très très très longue nuit en ma compagnie » dit-elle avec une arrogante assurance en remontant ses pieds au creux de mes reins. « Cette lecture m’apprend beaucoup de choses sur ce que j’avais pas encore osé imaginer pour toi ». Ce que j’avais vécu ce soir là, et que je vivais encore au moment précis où elle prononçait ses paroles n’était qu’un aperçu, un avant-goût de ce qui m’attendait. « Je peux être une parfaite amante mais aussi la dernière des salopes. Tu te souviens quand nous étions adolescentes et que tu t’amusais à me narguer ? Tu ne trouves pas que tout cela à bien changé ?… Tu as appris à m’aimer, tu vas apprendre à me redouter » conclut-elle avec ce ton ambiguë, à la limite du sérieux et de la plaisanterie. Elle finit par me libérer de ma position, de mes pinces et de ma robe. Mais elle me fit garder le plug en moi et les chaussures aux pieds pendant que nous fîmes l’amour. Un amour tendre. Absolument pas sadique. Parce qu’elle savait ménager mes envies, ses goûts et ses pulsions.Un matin comme les autres. Nous étions ensemble. Mais nous étions sages. Je me suis même douchée après elle sans qu’elle ne vienne m’embêter. En fait, elle était comme moi plutôt fatiguée. Frédérique avait préparé sur le lit les vêtements qu’elle avait prévu la veille pour moi. « J’ai changé d’avis depuis hier. Après ce que j’ai lu, je crois que tu te passeras aisément de sous-vêtements » me déclara-t-elle alors que j’enfilai une robe printanière, bleu pastel avec des motifs plus foncées, ample et plissée en bas, légèrement transparente et les épaules nues puisque tenue par un nœud en coton noué derrière la nuque. « Si il se détache, tu te retrouveras à poil devant tout le monde ma chérie » s’amusait-elle à me répéter quand elle ne prenait pas un malin plaisir à soulever les volants de la robe. En ce qui concerne les souliers, tu gardes ceux que tu portais hier soir lorsque je t’ai fessée. Elle me fit d’ailleurs regarder dans la glace, mon cul marqué, robe relevée.Elle me donna rendez-vous à vingt heures devant Fauchon, place de la Madeleine.
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