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Eric, Julie et moi

Chapitre 5

Travesti / Trans
La semaine passa. Je ne cessai de penser à ce qui s’était passé entre moi et Eric, aux conséquences, à la tournure que ça allait prendre. S’il était indéniable que j’avais pris du plaisir dans cette fellation, il était tout aussi clair que l’on allait passer à la suite logique : la pénétration. Je frissonnai à cette idée, autant de peur que d’excitation. Mais ce que je craignais par-dessus tout, c’est ça tourne à la liaison amoureuse. C’était Eric qui avait commencé. Mais s’il avait aussi prit du plaisir, je ne savais pas s’il était juste en manque de sexe ou s’il était tombé amoureux de moi. Le fait qu’il n’ait pas voulu toucher mon sexe ne plaidait pas en ce sens. Mais comment allait-il évoluer.
Le jeudi, je reçus un appel de Marie. Elle s’étonnait de ne plus me voir à la boulangerie. Je lui racontai mon week-end, et aussi ce qui c’était passé entre moi et Eric. — tu es sérieuse ? Tu as sucé ton pote ? dit-elle incrédule— oui. Et j’ai adoré. Et … — et ? — non rien. — ah non, pas de ça avec moi. Alors accouche ! — et j’espère que j’aimerai autant lécher une minette. — tu ne l’as jamais fait ? — non, jamais. — sois patiente, ça viendra un jour. — j’espère, dis-je. Mais pas quand je serai à la retraite. — où en es-tu de la liste ? — j’ai rayé la case « perruque »— bien !— et j’ai pris rendez-vous chez l’esthéticienne. Case « sourcil ». — très bien ! Tu es libre samedi soir ? Tu nous montreras tout ça. — normalement, Eric doit venir. — amène-le avec toi. On fera sa connaissance.— je ne veux pas devenir envahissante. — ta gueule ! cracha Marie. Etonnant comme ce petit bout de femme, en apparence fragile pouvait être aussi directrice. Dominatrice même. Elle ne prenait aucun gant avec moi qui pourtant était son ainé de cinq ans. — d’accord, dis-je.
— vous n’êtes pas obligés de rester toute la nuit, ajouta-t-elle avec un sous-entendu plutôt explicite. — je le préviendrai. — tu amènes une quiche ou une salade. Au choix. — va pour une quiche.
Je pus in extrémis obtenir un rendez-vous chez mon esthéticienne pour le soir même de ce vendredi, profitant du désistement d’une cliente. Je fréquentais le salon depuis quelques années maintenant. Mais je n’avais jamais avoué la vraie raison de mon épilation. J’avais juste dit que je n’aimais pas les poils. Il était désormais temps de passer aux aveux. De toute façon, je n’avais pas le choix. Sous mes vêtements de garçon, je portais un string en dentelle et j’avais gardé » mon vernis sur les pieds. En cette fin de semaine, Joëlle, la patronne, était seule dans le salon. — bonsoir Joëlle. — bonsoir Thierry. — merci de me recevoir. — mais c’est normal. Tu passes à coté ? On avait sympathisé, juste ce qu’il fallait pour entretenir de bonnes relations commerciales. — avant, j’ai quelque chose à vous dire. Elle me lança un regard noir, pensant que j’allais faire une déclaration d’amour. — voila, continué-je. Si je viens me faire épiler, (Joëlle se détendit), ce n’est pas seulement parce que je n’aime pas les poils, c’est parce que je me travestis. De fait, je comprendrai très bien si vous ne voulez plus me recevoir dans votre salon. Elle éclata de rire. — moi aussi, j’ai quelque chose à te dire. Je le sais depuis le début. Tu n’es pas le seul homme à venir pour ça.Elle rit de nouveau en voyant ma tête. — bon on y va ? Bien sur, la conversation tourna autour de ma vie en fille. Joëlle termina mon épilation et s’attaqua à mes sourcils comme je le lui avais demandé. Le résultat fut au-delà des mes espérance : féminin mais juste ce qu’il fallait pour ne pas être trop visible quand je redeviendrai en homme. — je peux poser une question ? dis-je — bien sur. — est-ce qu’avec mes ongles, on peut faire une french ? demandé-je en ouvrant mes mains en éventail— c’est limite. Pour que ce soit plus joli, le mieux serait des faux-ongles. — ça coute cher ? C’est compliqué à mettre et surtout à enlever ? Joëlle réfléchit un moment. — voila ce que je te propose. Je te pose des faux ongles, je te fais une french, je t’explique comment faire pour les enlever et les mettre. Tu passes le week-end et si ça ne va pas je te rembourse la moitié. — vendu ! Je m’installai à la table. Joëlle œuvra et quelques dizaines de minutes plus tard, j’arborai une manucure des plus sexy. C’était la première fois que j’avais des ongles aussi longs. Et j’en découvris rapidement les inconvénients. La manipulation du moindre objet devenait une aventure en soi. — si tu veux, tu peux venir en fille. — c’est gentil. Merci. J’y ai pensé aussi mais je crains que cela donne une mauvaise image à votre salon. Une rumeur se répand vite.— ne t’inquiète pas pour ça. Tu ne seras pas le premier travesti à venir en fille. Et mes employées sont toutes au courant. — bon, dans ce cas…
Je rentrai chez moi et me changeai aussitôt. Thierry était de nouveau au placard pour le week-end. Je sortis faire des courses, notamment pour acheter ce qu’il fallait pour faire la quiche. Je m’arrêtai aussi pour acheter des chocolats destiner à Joëlle en remerciement. De toute façon, quoi qu’il arrive, j’étais pleinement satisfaite des mes faux-ongles. Plus je sortais en fille, et moins je faisais attention au regard des autres, qui pourtant était toujours présents. Désormais, je m’en foutais comme de mon premier string. J’étais moi et j’étais heureuse.
Je passai la soirée devant un DVD porno, mon sex-toy en moi. Je repensai à Eric qui allait venir demain, à la soirée entre filles chez Marie où Eric serait l’intrus. Est-ce qu’on s’embrasserait de nouveau ? Surement. Est-ce que je le sucerai ? Je l’espérai. Me ferai-t-il l’amour ? Fallait ne pas trop rêver. J’activai ma masturbation et j’éjaculai dans ma main que je léchai ensuite. J’enfilai ma chemise de nuit en dentelle achetée quelque jours plus tôt sur internet et me couchai.
Comme prévu, je me rendis au salon de Joëlle. En fille bien sur. Je fus reçu par une employée que je ne connaissais pas. Une nouvelle stagiaire surement. Je demandai à voir Joëlle. Elle arriva quelques minutes plus tard. — bonjour madame, dit-elle. Que puis-je pour vous ? — bonjour Joëlle. Vous ne m’avez pas reconnue ? — Thierry ? Whaahh. Pas mal du tout. Pas parfait, ajouta-t-elle après un examen rapide, mais pas mal. Il y a deux ou trois choses que tu dois savoir. Prends rendez-vous et je t’expliquerai.Ce que je fis, même si je n’étais pas venue pour ça. Je lui offris les chocolats en remerciement pour sa gentillesse et son aide qu’elle accepta en me faisant la bise.
Je repartis le cœur léger. Tout s’organisait merveilleusement bien. Je m’arrêtai soudain devant une bijouterie. Je parcourus la vitrine et entrai. — bonjour madame, dit la personne présente. — bonjour. Je souhaiterai me faire percer les oreilles. C’est possible ? — bien sur. Ce fut rapide et sans douleur, contrairement à ce que je pensais. — est-ce que vous avez des boucles d’oreilles pas trop chères ? — on va regarder, dit-il, as vraiment dupe de ma vrai nature. Mais les affaires sont les affaires. Travesti ou pas, du moment que ça fait grimper le chiffre. Il me proposa plusieurs modèles, ainsi que des parures. Je craquai sur un ensemble pendentif et boucles agrémentées d’une perle. Fière de mon achat, je rentrai chez moi. Eric arriva en début d’après-midi. Je terminai la quiche pour le soir. On se fit la bise, comme si les événements de la semaine passée n’avaient jamais eu lieu. Je mis la quiche dans le mini-four et allait me changer. Je laissai Eric seul. L’ensemble acheté avec lui, la tunique transparente sur un soutien gorge tout en dentelle, les bas bien sûr, et mes talons aiguille. Je me présentai enfin. A voir son regard, je sus que je lui plaisais beaucoup. — tu t’es fait percer les oreilles ? me dit-il — oui ce matin. Tu aimes ? — beaucoup. Tu es très … sexy. — Merci Eric. C’est gentil. Tu veux faire quoi cet après-midi ? — ce que tu veux. On va se promener ? — ok. La semaine dernière, j’ai vu en ville une paire de chaussures qui me plairait bien. — bon, on y va alors.
Nous prîmes le bus, plus simple que la voiture qu’il serait impossible de garer. Les gens me dévisageaient, mais cela ne me touchait plus. Eric le remarqua. On chercha la boutique mais impossible de la retrouver, jusqu’au moment où je me rappelai que c’était à l’autre centre commercial. On repassa par chez moi prendre la voiture et nous fonçâmes. Cette fois, j’eus plus de chance pour trouver une place. Je retrouvai facilement la boutique. La vendeuse me reconnut. — je ne pensais pas que vous reviendriez, me dit-elle. — pour être franche, moi non, plus répondis-je.
J’essayai trois paires, toutes à hauts talons bien sur, plus hauts que celles que j’avais aux pieds. Je restai un moment indécise, incapable de choisir. Je les voulais toutes les trois. Eric, qui n’avait rien dit jusque là mais qui n’en avait pas perdu une miette, s’approcha de moi. — prends les trois. Je te les offre. — mais tu es fou. — oui, je sais.
J’acceptai, à la plus grande joie de la vendeuse qui venait de gonfler facilement son chiffre. Je gardai les salomées au talon de onze centimètre. — merci beaucoup, dis-je en lui prenant le bras et me collant contre lui. Je sentis une gêne et m’écartai aussitôt. — pas de quoi. Ça me fait plaisir. On se promena encore un peu puis nous rentrâmes.
C’est sur le chemin du retour que j’annonçai à Eric que l’on était invité chez Marie. Il voulut rentrer mais je lui expliquai qu’elle nous attendait de pied ferme tous les deux.Je me changeai pour revenir en jean mais je chaussai une des paires acheté dans l’après-midi. Marie et ses copines nous attendaient. Cette fois, Julie avait mis une jupe, tout comme Eve. Cette dernière aussi avait mis des talons hauts et malgré les miens elle du quand même se pencher pour me faire la bise. Je présentai Eric comme mon meilleur ami, mais sans dire qu’on était devenu intime. Seule Marie savait. Mais elle garda le secret. Et j’omis involontairement de dire à Eric que Maëva et Anika était en couple. Dire qu’il fut surprit lorsqu’elles s’embrassèrent, est un euphémisme.
Nous discutions de tout et de rien autour d’un apéro dinatoire. La quiche fut unanimement appréciée. Ce fut Julie qui remit sur le tapis la liste des détails que je devais corriger. Toutes apprécièrent les changements : perruque, sourcils, faux-ongles, boucles d’oreille. — pas mal, pas mal, conclut Julie qui s’était auto-proclamée responsable du projet. Reste la garde-robe. — j’ai rendez-vous vendredi chez mon esthéticienne pour des conseils de maquillage. — parfait, dit-elle. Quand est-ce que tu peux prendre une RTT, demanda JulieJe restai interdite. — je ne sais pas. Quand tu veux. Dis-moi. — jeudi, c’est possible ? — je te dis ça lundi. — parfait. Eric me lança un regard bizarre. — on va faire de toi une vraie petite femme, dit Julie avec le même sourire que la dernière fois. Cela m’inquiétait un peu, car sous le prétexte de refaire ma garde-robe, je me demandai quels desseins plus sombres elle nourrissait pour moi.
Il était presque une heure du matin lorsque nous primes congés. Mes talons claquaient trop fort à mon gout dans le silence de la nuit. — tu restes dormir avec moi, dis-je à Eric. Il est trop tard pour que je te ramène et de toute façon, j’ai trop bu. — dans le même lit ? dit-il presque effrayé. — ben oui, je n’en qu’un. — mais je n’ai pas de pyjama. — je te prêterai un des miens. De toute façon, je ne m’en sers plus. Je n’ai que des pyj’ de fille ou des chemises de nuit. Pareil pour le caleçon demain. — bon d’accord. Mais juste dormir, dit-il sans plus résister. J’accusai le coup. L’aventure de la semaine dernière était passée.
Je lui donnai une brosse à dent neuve, un pyjama. Je me déshabillai devant lui, dans un strip-tease que j’espérai coquin. Je passai une nuisette et nous nous mîmes au lit.
— alors cette soirée ? demandé-je. — sympa. Elles sont plutôt canon tes copines. Dommage que Maëva soit gouine. Elle me plait beaucoup. Par contre, je n’aime pas trop Julie. Je n’aime pas la façon qu’elle a pour te regarder tu te parler. Je me redressai sur le coude. Je fis le lien entre cette remarque et son regard lors de la soirée. — dis-moi, tu ne serais pas un peu jaloux ? Eric rougit instantanément. — tu es amoureux de moi ? demandè-je avec sérieux. — amoureux, je ne crois pas. Je ne me vois pas en couple avec toi. Mais j’avoue que je suis bien avec toi. Tu es belle, sexy, désirable. Tout ce que j’aime chez une femme. — mais je ne suis pas une vraie femme. — voila. — pourtant tu as aimé ma fellation. — oui, c’est vrai. Mais je ne suis pas sur de vouloir aller plus loin. — mais tu aimerais que je te suce à nouveau ? T’embrasser ? — oui, peut-être…
Sans lui laisser le temps de réfléchir, je me baissai et posai mes lèvres sur les siennes. Il resta passif un moment. Ma main passa sous la couette vers son sexe. Je le découvris dressé. — tu ne vas pas me faire croire que tu n’en as pas envie ? — tu as raison. Mais je préfère quand tu portes ta lingerie. — je me doute, mais je ne vais pas la mettre maintenant. Il va falloir imaginer. Je forçai la barrière de ses lèvres. Il les entrouvrit, ma langue rencontra la sienne.
Je quittai sa bouche pour aller vers son sexe que je gobai aussitôt. Je le suçai un long moment. Eric ne fut plus pris par surprise et se retint avant de jouir. Allongée contre lui, il caressait mes fesses. Doucement, ses doigts s’enfoncèrent dans mon sillon et trouvèrent l’œillet qu’il se mit à caresser. Sur le coup, je faillis éjaculer, mais je réussi à me retenir in-extrémis. Je le suçai encore et encore, arrivant presque à prendre sa longue queue entière dans ma bouche. Ma salive coulait sur le membre. Je la léchai avant de recommencer une nouvelle tentative de gorge profonde. Eric gémissait de plus en plus et je sentis que le moment fatidique allait arriver. Je titillai son gland, ouvrit la bouche et reçut la semence. J’avalai rapidement la première giclée et enfournait sa queue pour recevoir le reste.
— hummm, délicieux, dis-je. — tu sacrément douée, me dit-il— comment u sais ? Tu as des éléments de comparaison ? — non, mais si je me réfère aux films de cul, tu n’as pas grand-chose à apprendre. Le compliment me fit rougir. On s’embrassa à nouveau. Eric me prit dans ses bras et on s’endormit enlacés.
Je me réveillai de bonne heure. Eric me tournais le dos et dormais comme un loir. Notre colocation m’avait appris qu’il était plutôt genre grasse matinée. J’avais donc du temps devant moi. Je pris une douche, préparai mon petit trou comme je le faisais régulièrement, me maquillai et passai mes dessous. Lorsque je revis dans la salle, Eric s’étirai. Je me penchai et l’embrassai presque amoureusement. — bonjour mon chéri, dis-je. Il ne releva pas, encore dans les bras de Morphée. Je l’embrassai à nouveau, lançai ma main vers son sexe mou. Sans attendre, je le pris en bouche et trouva rapidement du volume. — c’est vrai qu’une pipe le matin, c’est pas mal. — bonjour la poésie, répondis-je, faussement offusquée. Je continuai mon travail. Puis, rapidement, avant qu’il ne réagisse, je me positionnai au-dessus de mon ami, prit son sexe dans ma main et le guidai vers mon petit trou. Je me laissai glisser sur le membre. DIVIN !
Car déjà hier soir, j’avais mis mon plan au point. Ses révélation m’avais fait comprendre qu’Eric ne m’aurai pas fait l’amour si je le lui avais demandé. Le seul moyen était donc de ne pas lui demander son avis. Aussi, une fois mon nettoyage intime terminé, j’avais pris soin de préparer mon orifice avec mon sex-toy et je l’avais lubrifié juste avant de rejoindre mon amant. — pourquoi tu as fait ça ? demanda-t-il un peu en colère. — parce que j’en avais très envie et que je n’étais pas sure que tu veuilles. — en effet, je ne veux pas. — mais maintenant que c’est fait, tu ne veux pas aller jusqu’au bout. Ne serait-ce qu’une fois. S’il te plait... Je le regardai, implorante, jouant de mes cils surchargé de mascara. J’ondulai doucement du bassin, montant légèrementSoudain, Eric donna un coup de rein qui me fit basculer. Avec une puissance que je ne lui soupçonnai pas, il me mit en levrette et s’enfonça en moi.
DIVIN !!
Il me fit l’amour longtemps. Son sexe s’enfonça en moi comme dans du beurre. Il pouvait en sortir complètement pour y entrer d’un seul coup. On changea plusieurs fois de position. Je n’en pouvais plus. Je gémis, je l’encourageai à aller plus loin, plus fort. Ce qu’il fit. Après dix minutes de ce traitement, je sentis que le dénouement était proche, il accéléra, puis dans un râle, il se raidit et éjacula dans mon intestin. Je fondis en larmes.
— qu’est-ce qu’il y a ? me demanda-t-il, réellement inquiet.— rien mon chéri, rien. Je suis tout simplement heureuse. Tu m’as comblée. Eric fit encore quelques va et viens. Lorsqu’il se retira, son sperme coula le long de mon périnée. Je me retournai et suçai son sexe sur lequel se mêlait son sperme et mes sécrétions. — tu es affreuse, me dit-il. — je me doute. En attendant, tu baises comme un dieu. — j’ai faim ! — bon d’accord… Je me levai, filai à la salle de bain, me démaquillai, repris une douche, me remaquillai, m’habillai et sortis chercher le pain et les croissants, laissant Eric seul à ses ablutions.
J’étais la seule cliente, Marie en caisse. — ça va ? me demanda-t-elle. — très bien. — vous avez passée une bonne soirée ? — très bonne.— raconte ! — non rien de spécial. Je lui ai juste fait une gâterie avant de s’endormir. — bien. Tu as avalé ? — oui. — cochonne ! dit-elle à voix basse. — et on a fait l’amour ce matin. — salope ! C’était bon ? Il baise bien ? — oui et oui. Des clients arrivèrent. Je partis avec ma baguette et mes viennoiseries. Marie mima un coup de fil.
Lorsque j’e revins, Eric avait fait du café et mis la table. Je l’embrassai. — super mon chéri, dis-je en accentuant légèrement le « mon chéri ». A table ! Moi aussi j’ai faim. On s’installa. Eric fit le service. — pas déçu de m’avoir fait l’amour ? — non, c’était bien. — on recommencera ? Eric me regarda, un sourire en coin, mais ne répondit pas.
On rangea la vaisselle dans l’évier. Elle attendrait. Je me retournai. Eric me faisait face. Il me prit dans ses bras et m’embrassa. Ses mais passèrent sous ma jupe à la recherche des jarretelles avec lesquelles il joua un instant. Mes faux seins s’écrasaient sur son torse. Je sentis son sexe grossir. — tu es bonne ! lança-t-il. — toi et la poésie, ça fait deux on dirait. Il me fit comprendre de me mettre à genoux. Je sortis son sexe et le suçais à nouveau. Puis sentait que cela suffisait, il me coucha sur la table, releva ma jupe et écarta la ficelle du string. Il tenta d’entrer mais mon œillet s’était refermé. — attends, dis-je. J’allai cherche le flacon de lubrifiant et badigeonnai copieusement son sexe et étalai le reste sur ma rosette. Il me remit en position, plaça son sexe à l’entrée et poussa doucement mais fermement. Il entra sans problème puis lima mon petit trou avec la même vigueur qu’au réveil. Au moment de jouir, il présenta son sexe devant ma bouche et je bus avec délectation son nectar.
Nous fîmes l’amour plusieurs fois encore. Mais jamais Eric ne toucha mon sexe. Pour ma part j’éjaculai dans le vide, maculant la moquette.
En fin d’après-midi, je raccompagnai Eric chez lui. A mon grand étonnement, il me demanda d’aller me garer dans le parking souterrain. — j’ai toujours eu envie de baiser dans une voitureOn passa sur la banquette arrière et m’allongeai sur le dos, les pieds calés au plafond. Eric me pénétra en missionnaire. Mais cette fois, il alla doucement, tendrement, presque amoureusement. Il vida le peu qu’il restait dans ses couilles dans mon intestin. Il m’embrassa et me laissa remettre de l’ordre dans ma tenue. Je rentrai chez moi, heureuse, mais les fesses en feu.Je me mis en pyjama, enlevai mes faux ongles et me couchai, repensant aux copulations de la journée.
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