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L'espoir

Chapitre 1

Hétéro
Chapitre I
« Bonjour ma petite Lucy, comment allez-vous ? »
« Bonjour Docteur, je vais bien, merci »
« Et notre petit bonhomme ? »
« Très bien, il a passé une bonne nuit et a pris 200 grammes »
« Parfait, parfait, je vous revois demain, bonne journée »
« Merci Docteur, à demain »
Allongée sur mon lit, je regarde tristement mon petit bout qui dort les poings fermés, dans son sommeil il sourit aux anges.
Des tas d’images se bousculent dans ma tête, ma courte vie est déjà bien remplie, je remonte le temps et me revois sur les bancs de la petite école du village, je me prénomme Lucy, je suis une petite fille comme beaucoup d’autres, ni plus jolie, ni plus moche, je viens d’avoir dix ans, il fait beau, les fenêtres de la classe sont ouvertes.Au loin on entend la sirène des pompiers, le bruit se rapprochent, atteint son maximum pour décroître aussitôt. On l’entend toujours au loin mais dans l’autre sens, elle semble s’être arrêtée. Sur la petite place devant l’école c’est le brouhaha, quelques mots nous parviennent, « incendie », « oui des morts », « terrible », la classe est en effervescence, l’instituteur réclame le silence. A cet instant la porte de la classe s’ouvre, c’est Monsieur le Maire, il s’approche, chuchote à l’oreille de l’instituteur, se retourne vers nous, il cherche quelqu’un des yeux, me regarde et d’une voix tremblante me dit :
« Lucy, mon petit viens avec moi »
Je me lève, mes jambes tremblent, il m’emmène dans le bureau du chef d’école, Madame Josiane, la directrice me tend les bras :
« Viens ma chérie, tu dois être courageuse, il est arrivé un malheur chez toi »
« Oh mon dieu, quoi Madame ? »
« Tes pauvres parents ont eu un accident, ta maman et ton papa sont partis au ciel, ils sont avec les anges ».
Je ressens une douleur intense dans la poitrine, je veux crier mais aucun son ne sort de ma bouche, ma gorge se serre, j’ai du mal à respirer, la tête me tourne et je m’effondre aux pieds de la directrice. Quand je reprends connaissance, le médecin du village est près de moi, je regarde ces gens qui m’entourent, ils ont de la tristesse dans le regard, je comprends alors ce qui m’arrive et j’éclate en sanglots.
C’est plusieurs jours plus tard, au foyer de la DASS, que j’apprends ce qui s’est réellement passé, j’ai trouvé au dessus d’une poubelle un journal qui raconte en première page l’incendie de la ferme de mes parents, la mort de ceux-ci dans les flammes en voulant sauver le bétail, en dessous de l’article, il y a une photo de moi avec mes parents, c’est une photo prise à la dernière foire agricole, je découpe l’article et la photo pour les conserver soigneusement, c’est tout ce qu’il me reste au monde.
Jusqu’à mes quinze ans, je vais de foyers en famille d’accueil, sans être vraiment malheureuse, je ressens un manque total d’amour, l’absence d’une mère et d’un père est pour une enfant une épreuve difficile à surmonter, heureusement, bonne élève ma scolarité se déroule normalement. Je me suis refermée sur moi-même comme une huître, pour me protéger, je fuis les garçons, je n’ai pas d’amie, je suis seule. C’est cette année là que je suis confiée à un couple, Albert le mari, la cinquantaine travaille dans une banque de la région et son épouse Arlette occupe un mi-temps dans une compagnie d’assurance. Ils n’ont pas pu avoir d’enfant, je suis accueillie chez eux comme une petite princesse, pendant six ans je suis choyée, dorlotée, je termine brillamment mes études d’infirmière, j’ai au fil du temps retrouvé le bonheur et la joie de vivre mais j’ai toujours beaucoup de difficulté à me lier d’amitié avec les autres. C’est peu après l’obtention de mon diplôme que le malheur frappe à nouveau. En rentrant de vacance, Albert et Arlette sont tués dans un accident de la route, ma peine est immense, je suis maudite, j’ai du mal à surmonter ce nouveau coup du sort, pendant plus de 6 mois j’erre sans but, je vis des économies que m’ont laissé en plus de la maison mes parents adoptifs, c’est d’ailleurs grâce à la sollicitude de leur notaire et à la gentillesse de sa jeune clerc que je parviens à me reprendre en main.
J’envoie mon CV dans plusieurs cliniques de la région, les réponses ne se font pas attendre, j’ai le choix, je rentre au service de cardiologie de l’Hôpital ....., c’est la que je fais la connaissance du docteur Michel R..., un jeune et brillant cardiologue de 32 ans. Après quelques mois, un soir, après une longue intervention il m’invite à dîner :
« Lucy, mon petit, je vous invite à dîner, après une journée pareille nous méritons bien une heure ou deux de détente ».
J’hésite, c’est vrai que ma solitude me pèse, j’ai peur mais je me lance, et d’une voix mal assurée je lui réponds :
« Oui c’est vrai docteur, j’accepte avec plaisir mais je dois d’abord rentrer me changer »
« Pas de problème, moi je me change ici et je vous emmène »
Calée sur le siège de sa magnifique voiture, bercée par la musique, je le regarde de façon moins professionnelle, il est beau, son visage aux pommettes saillantes, au menton volontaire, se détend lentement, on sent chez cet homme une force de caractère peu commune, ses mains nerveuses qui chaque jour sauvent des vies humaines, glissent en toute décontraction sur le cuir du volant. J’admire sous la chemise légère son torse puissant qui se soulève au rythme de sa respiration.
« Lucy, Lucy, nous sommes arrivés, houhou ! »
« Oh pardon, j’étais perdue dans mes pensées, j’en ai pour cinq minutes ».
« Hummm ! Aurais-je eu la chance d’occuper une petite place dans ces pensées ? »
Je ne répond pas, je souris, sors de la voiture et courre jusque la maison. J’ouvre la porte, entre, la referme derrière moi et m’y adosse, je suis essoufflée et toute émue, une étrange chaleur irradie mes joues, des petits picotements dans la nuque me donnent d’étranges sensations.
Je passe à la salle de bain, je me débarbouille, me maquille légèrement et stagne devant la penderie n’arrivant pas à choisir une tenue, les trouvant toutes ringardes, je fini par choisir une petite robe noire moulante, légèrement décolletée qui s’arrête à dix centimètres au dessus des genoux. En me regardant dans la glace, je trouve que j’ai fière allure, avec ma haute taille,(175 cm) et mes 58 kg toute mouillée, je me trouve belle, mes longs cheveux blonds descendent en boucle sur mes épaules, ma poitrine ( 85C) garni admirablement mon petit soutien gorge en dentelle, mes jambes fuselées et bien bronzées comme le reste de mon corps sont mises en valeur par des escarpins aux talons de 10 centimètres, je peux me le permettre car mon cavalier fait facilement ses 190 cm. Mes fesses rebondies .. oh non !, ma culotte est imprimée dans ma robe, on ne voit qu’elle, je l’enlève vite fait et enfile un string noir en dentelle qui me rentre dans les fesses et cache de justesse mon petit minou épilé. Maintenant c’est parfait, j’attrape un châle, le jette sur mes épaules, prends mon sac et sors de la maison. Debout, adossé à la voiture, il m’attend, il ouvre la portière, me prend la main, y pose les lèvres et me dit :
« Une demi heure, mais cela en vaut la peine, ma petite Lucy tu es magnifique ».
Toujours en me tenant la main, il m’installe sur le siège, ma petite robe remonte de quinze bons centimètres, le temps de récupérer ma main et de tirer sur la bas du tissus, il a eu tout le loisir d’admirer l’intérieur de mes cuisses, il sourit, je rougis, il me reprend la main y redépose un baiser et dit :
« Merveilleuse, Lucy tu es merveilleuse ».
Pendant toute la soirée au restaurant il me fait parler de moi, au début c’est assez pénible, ces souvenirs enfouis au fond de ma mémoire ont du mal à sortir, sa voix chaude et apaisante fini par avoir raison de mes réticences, je m’ouvre à lui, je lui raconte ma vie, c’est la première fois que j’en parle à quelqu’un, les larmes coulent sur mes joues, çà me fait du bien de lui en parler, il me prend la main et la serre dans la sienne. J’ai l’impression qu’au travers de sa main un fluide magique s’insinue en moi et vient gommer ces vieilles blessures. Emu, il se lève, contourne la table, me prend le menton et dépose un baiser sur mes lèvres.
« Ma pauvre chérie, comme tu as dû souffrir ».
Son geste et ses paroles me troublent et en même temps me réchauffent le cour, je me détends complètement et j’ose lui tendre mes lèvres à mon tour, son baiser laisse en moi une merveilleuse sensation de chaleur, il rejoint sa place et me regarde avec des yeux dans lesquels je voudrais me noyer.
Dans la voiture qui me ramène chez moi, je ferme les yeux, essayant de garder le plus longtemps possible cette sensation de bien être que m’a apporté son baiser. Il stoppe devant chez moi et me souhaite une bonne nuit, il pose sa main sur ma nuque et m’attire à lui, ses lèvres sont de nouveau sur les miennes. Cette fois je les entrouvre, sa langue s’insinue dans ma bouche, c’est la première fois qu’un homme visite ma bouche, je suis un peu maladroite, il doit s’en être aperçu. Je réponds à son baiser, je voudrais que le temps s’arrête, je sens des picotements parcourir ma colonne vertébrale, irradier mon ventre et mes seins, jamais je n’ai connu pareille sensation.
Il sort de la voiture, vient m’ouvrir la portière, m’accompagne jusqu’à ma porte, il m’embrasse tendrement et me souhaite une bonne nuit. Il retourne vers sa voiture, je le regarde s’éloigner et disparaître au bout de la route. Une fois chez moi, je suis partagée entre le plaisir que m’a apporté cette soirée et les regrets d’avoir dû le quitter si vite.
Le lendemain quand je prends mon service, il est dans le couloir, il s’avance vers moi me tend la main, je lui tends la mienne, il me prend le bout des doigts et les portent à ses lèvres, devant tout le monde il m’attire à lui et m’embrasse sur les lèvres. Aussitôt, mon visage s’enflamme, je rougis violemment, je suis à la fois gênée et heureuse, il me regarde en souriant et me dit :
« Bonjour ma chérie, tu as bien dormi? »
Je veux hurler :
« Oui, j’ai bien dormi, oui j’aime ton baiser, oui je n’ai cessé de penser à toi, oui j’aurais voulu me blottir dans tes bras, oui ! Oui ! Oui ! »
Aucun son ne peut sortir de ma bouche, je fais alors la seule chose dont j’ai vraiment envie à cet instant, je me serre contre lui et lui rends son baiser. Dans le couloir, mon geste est applaudit par le personnel présent et quelques patients. Je suis troublée, toute la matinée je le suis comme une zombie, je l’accompagne dans ses visites aux patients, partout nous recevons des félicitations et des voux de bonheur. Revenu dans son bureau, il me prend dans ses bras, me regarde avec des yeux remplis d’amour,
« Lucy, je sais que c’est peut être un peu vite pour toi, mais depuis ton arrivée dans ce service, je me suis senti de jour en jour attiré vers toi, j’ai tenté de t’éloigner de mes pensées, mais mes résolutions de la veille s’effaçaient dès que je t’apercevais, finalement j’ai abdiqué, j’ai laissé parler mon cour. Hier j’ai compris que tu étais tout pour moi et aujourd’hui c’est avec un immense espoir que je te demande, accepte-tu de devenir ma femme ? »
Je me libère enfin, je prends sa tête entre mes main et entre chaque baiser lui réponds :
« Oui je t’aime » « Oui je veux t’appartenir » « Oui je veux être ta femme ».
Nous nous embrassons passionnément, pendant plus de quinze minutes nos bouches se trouvent, se perdent, se retrouvent, nos langues se caressent, nos mains se promènent sur le corps de l’autre, c’est son bip qui nous ramène sur terre, Michel est appelé aux urgences, nous mettons un peu d’ordre dans notre tenue et repartons au boulot.
Après quatre heures d’intervention, nous quittons la clinique, fatigués, il est extrêmement tendu, son intervention n’a pas été des plus facile mais a parfaitement réussi. Il s’arrête devant chez moi, je l’invite à entrer :
« Viens mon ange, tu vas prendre une bonne douche et après je te ferais un massage, dans une heure tu seras remis à neuf »
Il se laisse entraîner, nous prenons d’abord un verre, affalés dans les fauteuils du salon, après avoir un peu décompressé, je l’invite à prendre une douche, pendant ce temps, je nous fais une bonne tasse de café, il revient peu après, une serviette nouée autour des reins. Le voir à demi nu me gène terriblement et me donne des sensations étranges, c’est la première fois qu’un homme entre chez moi, je me sens irrésistiblement attirée vers lui, je m’approche et me colle à lui, il sent bon, sa peau sous ma joue est douce et chaude, je m’écarte à contre cour et vais aussi prendre une douche.
Quand je reviens en peignoir de bain, il est allongé sur le divan, j’ai ramené un flacon d’huiles essentielles, je le fais mettre sur le ventre et à genou sur le sol je commence mon massage. Je ne suis pas bien placée, je n’arrive pas à le masser correctement, je me relève, le chevauche et reprends mon massage. L’effet est immédiat, mes doigts agiles visitent chaque vertèbre, des cervicales aux coccidiennes, il pousse des petits gémissements, je le fais mettre ensuite sur le dos, je le chevauche à nouveau, le peignoir relevé, je suis assise en petite culotte sur son ventre. C’est à la fin du massage, en reculant légèrement que je sens entre mes fesses son membre durci. Comme un diable sortant de sa boîte, rouge et confuse, je saute sur mes pieds, devant mes yeux la serviette de bain ne peut dissimuler son état, il sourit, me prend la main et m’attire à lui,
« Tu me crois fait en bois, je sentais ta chaleur sur mon ventre, il était temps que tu arrête, je devenais fou »
Il s’est assis, je le rejoins, il m’embrasse, dénoue la ceinture de mon peignoir, fait glisser le tissu de mes épaules et je me retrouve les seins collés sur sa poitrine, malgré moi les bouts durcissent, gonflent, ses mains entament un ballet sur chaque partie de mon corps. Jamais je n’ai ressenti pareilles sensations, ma respiration s’accélère, ma poitrine se soulève à un rythme soutenu, mes seins sont tendus, une étrange moiteur s’insinue entre mes cuisses serrées, il me couche sur le divan, se met à genou et c’est alors sa bouche qui prend possession de mon corps, il commence par ma bouche, mon nez, mes yeux, il descend dans mon cou, me chatouille avec sa langue, il arrive sur mes seins, les lèche, les prend dans sa bouche, mordille les boutons, les titille du bout de la langue, je gémis, jamais je n’aurais cru que l’on pouvait ressentir un plaisir aussi intense, il passe à mon nombril, je frisonne. Doucement ses doigts passent sous l’élastique de ma culotte, caressent mon pubis, instinctivement je soulève les fesses, ma culotte descend le long de mes cuisses, glisse jusqu’à mes chevilles et se retrouve sur le sol. Sa main remonte le long de mes jambes, passe entre mes cuisses que j’écarte doucement, la paume de sa main recouvre entièrement mon sexe et le masse, mes lèvres s’entrouvrent, je sens mes sécrétions inonder sa main, un doigt glisse entre mes lèvres et se présente à l’entrée de mon vagin. J’ai envie qu’il me pénètre et en même temps j’ai peur, il s’en rend compte, il insère son doigt et vient buter contre mon hymen, il me regarde, masturbe mon clitoris puis se lève, il enlève sa serviette, sa verge est tendue comme un piquet, elle est belle, longue et grosse, plus de 20 centimètres, il s’installe entre mes cuisses maintenant largement ouvertes, je veux lui appartenir, je veux le sentir en moi, de mes doigts, j’écarte mes lèvres, lui offre mon puit d’amour, il frotte son gland entre mes lèvres détrempées et entre doucement en moi.Quand il sent une résistance, il arrête, puis d’un coup sec force le passage, je pousse un cri de douleur, il continue sa pénétration, la douleur s’estompe et fait place au plaisir, des vibrations secouent mes entrailles, les parois de mon vagin se contractent autour de son pieu, ses va et vient m’électrisent, je sens ma gorge se serrer, je bloque ma respiration, mon ventre se contracte et je joui en poussant un cri de bête blessée, son sexe continue ses aller retour de plus en plus puissant, son gland se gonfle et décharge sa liqueur chaude à l’intérieur de mon ventre, je repars à nouveau dans un long hurlement de plaisir, je viens d’avoir mes deux premiers orgasmes.
Il s’est couché sur le dos, je suis tout contre lui, ma jambe pliée est posée sur son membre au repos, ma chatte trempée par nos sécrétions embrasse sa cuisse, je me frotte contre lui, mon clitoris comprimé et soumit au frottement sort de son capuchon, se dresse et provoque une nouvelle onde de plaisir qui m’irradie le bas ventre, ma main caresse son sexe. Pour la première fois, je sens un sexe durcir et se tendre sous mes caresses, je masse maladroitement cette hampe, mon excitation est telle que j’ose prendre l’initiative, je le chevauche, présente sa verge devant ma grotte et m’empale en descendant lentement le long de cette tige dure et chaude. Je sens chaque centimètre de mes parois vaginales se dilater et favoriser la pénétration, elles aspirent ce morceau de chair et provoquent en moi une sensation de bien être que je n’ai jamais connu. Sous l’effet du plaisir, je perds toute pudeur, je saisi mes seins à deux mains, les malaxes, étire les bouts pendant que mon bassin entame une étrange danse du ventre, faisant entrer et sortir à demi son gland gonflé. Pendant plus de 10 minutes, je me déhanche doucement, profitant de chaque mouvement, de chaque frottement, je jouis sans arrêt, ce sont des petites secousses qui naissent et disparaissent aussitôt. Je gémis, sa main s’est posée sur mon pubis, il saisit mon clitoris et le fait rouler entre ses doigts, je sens son sexe qui grossit encore, j’accélère mes mouvements et soudain je le sens jouir en moi, il pousse un grognement et de longues giglées chaudes inondent mon ventre. La chaleur de son sperme et la vue de son visage irradié de bonheur provoque en moi un véritable raz de marée, un orgasme d’une rare violence me traverse de part en part, je m’écroule sur lui, les mains crispées sur ses bras, mon ventre agité par les spasmes, mes jambes sont soumises à des contractions incontrôlables. Pendant quelques minutes, je savoure ces moments d’extase, je me laisse complètement aller collée contre son corps, puis....
J’ouvre les yeux, les rayons du soleil inondent le living, je regarde autour de moi, je suis nue étendue dans le divan, les cuisses poisseuses, je me redresse, mes neurones se mettent lentement en place, je me revois sur le corps de Michel, je regarde autour de moi, je suis seule, l’horloge indique 10 heures, je devais prendre mon service à 8 heures. C’est alors que je vois le petit mot sur la table basse, « Ma chérie, je fais un saut à la clinique, serais rentré vers 13 heures, repose toi, je t’ai dispensé de service, prépare toi nous avons des formalités à accomplir - Je t’embrasse partout, partout, partout. - Michel ».
Je suis heureuse, mais j’ai peur, chaque fois que j’ai ressenti pareil bonheur, un drame a marqué ma vie, je passe à la salle de bain, l’eau sur mon corps ruisselle et chasse mes tristes pensées.
Nous sommes allés en ville pour les formalités du mariage qui aura lieu dans deux mois, les quinze jours qui suivent sont consacrés aux préparatifs, Michel me présente à ses parents, je suis accueillie à bras ouvert, ils aident Michel pour les invitations, une certaine complicité s’installe entre moi et ma future belle mère, elle m’aide beaucoup et tente de remplacer avec son mari la famille que je n’ai plus. C’est avec elle que je choisi ma robe de mariée, ses conseils me sont précieux et elle se révèle d’une grande subtilité.
Le grand jour est arrivé, la cérémonie est très belle, moi aussi, Michel n’a d’yeux que pour moi, je suis fière d’être à son bras, le repas est convivial, vers 15 heures nous quittons la noce pour nous rendre à l’aéroport où nous prenons l’avion pour la Guadeloupe. Pendant un mois, nous sommes seuls au monde avec notre amour, nous profitons de chaque instant, nous faisons de grandes promenades, main dans la main, Michel est aux petits soins pour moi faisant preuve de mille petites attentions. Nous faisons des projets d’avenir, une petite maison, un immense jardin, des enfants, nous passons des heures à discuter et finissons toujours par nous retrouver dans les bras l’un de l’autre. Michel commence à me connaître, il sait où trouver mes points sensibles, il parvient à me faire jouir rien qu’en me touchant, je suis de plus en plus réceptive à ses doigts sur mon corps, à ses lèvres sur ma peau, c’est un amant merveilleux, chaque fois qu’il me pénètre, c’est l’aboutissement de longs préliminaires. Je m’offre à lui sans aucune retenue, je suis sa chose, il peut me demander n’importe quoi, mon amour pour lui est tellement fort que je ne peux rien lui refuser. Sur la plage, dans un coin retiré, j’ai fait ma première fellation, j’ai adoré la chaleur de son sexe dans ma bouche, j’ai adoré l’entendre pousser des petits gémissements, j’ai adoré la saveur de son sperme sur ma langue, dans ma gorge, sur mes lèvres.
Nos vacances sont finies, nous avons repris le travail, je suis maintenant attachée à son service, une grande complicité s’est installée entre nous, rien qu’en nous regardant, nous nous comprenons, il réalise de grandes choses, il est de plus en plus sollicité, même à l’étranger, je l’accompagne partout. Nous sommes mariés depuis deux ans, notre amour est encore plus fort qu’au premier jour, il a toujours autant d’attention pour moi, je suis toujours aussi folle de lui, il est un peu possessif, je suis un peu jalouse, mais cela convient très bien à nos caractères, en un mot, nous nous aimons.
J’ai fini par chasser les mauvaises pensées qui assombrissaient ma vie, Michel par son amour, ses attentions m’a beaucoup aidé. Ce matin à la salle de bain, le goût du dentifrice me soulève le cour, c’est vrai que je suis en retard de deux semaines, depuis quelques jours au réveil, j’ai des nausées. Hier je suis passée à la pharmacie prendre un test de grossesse, il est dans mon tiroir avec mes culottes, j’attends que Michel descende prendre son petit déjeuner pour l’emporter dans la salle de bain où je m’enferme à double tour.
J’attends, je suis nerveuse, je regarde et c’est « ouiiiiiiiiiiiiii », je suis enceinte, je crie après mon Michel, j’essaie d’ouvrir la porte que j’ai oublié de déverrouiller, je sors enfin, Michel, inquiet accourt et me prend dans ses bras,
« Qu’y a-t-il ma chérie »
« Michel, tu vas être papa ».
Je suis soulevée de terre, il rit, crie et enfin se calme, les yeux remplis de larmes, il embrasse chaque centimètre de mon visage,
« Mon amour, je vais être papa, c’est merveilleux, comme je t’aime »
Il ne tient pas en place, il téléphone à ses parents, à des amis, il fait vraiment plaisir à voir, pendant quelques minutes, ce n’est plus le médecin sûr de lui que j’ai devant moi, mais un gosse qui vient de recevoir le plus beau des cadeaux.A partir de ce moment, il est encore plus attentionné envers moi, il m’épie sans cesse, devançant le moindre de mes désirs. Nos rapports sexuels sont d’une rare intensité, il est doux, tendre, ses pénétrations sont des caresses, mes orgasmes sont profonds, je jouis quelquefois pendant plus de dix minutes, c’est une succession de petits orgasmes qui m’emportent vers des sommets jamais atteints.
Nous sommes en juillet, c’est les vacances, je suis déjà à mon septième mois de grossesse, mon ventre bien rebondi devient lourd, à l’abri d’un immense parasol, je suis allongée sur la plage, je me repose. Michel est parti ce matin pour une journée de pêche en mer, je suis inquiète car le ciel se couvre de lourds nuages d’orage, je regagne l’hôtel, les premières gouttes se mettent à tomber, de sourds grondements se font entendre et des éclairs commencent à strier le ciel.
Il est à peine quatorze heures et il fait déjà très sombre, je me renseigne à la réception et demande s’ils ont des nouvelles du bateau qu’a pris mon époux, c’est l’hôtel qui a organisé cette sortie en mer mais il ne savent rien, la rentrée au port est prévue pour 17 heures.
Je n’ai pas envie de m’enfermer dans ma chambre, je me rends au bar et prends un grand apéritif maison sans alcool. Il est passé dix huit heures, le soleil est revenu, l’orage a disparu, Michel n’est toujours pas rentré, je suis de plus en plus inquiète. Deux policiers viennent d’entrer dans le hall et se dirigent vers la réception, sans savoir pourquoi, je me mets à trembler, ma gorge se noue et les larmes me montent aux yeux. Le réceptionniste tend la main vers moi et je vois les policiers s’avancer dans ma direction, je me laisse tomber dans un fauteuil, ce n’est pas possible, non, pas moi, que va-t-il encore m’arriver.
Un des policiers s’adresse à moi,
« Pardon, Madame Michel R... ? »
C’est d’une voix à peine audible qu’un petit « oui » sort de mes lèvres, le policier continue,
« Madame, je suis porteur d’une mauvaise nouvelle, suite à l’orage, le bateau sur lequel se trouvait votre mari a eu toutes les difficultés pour rester à flot. Quand le calme est revenu, le capitaine a constaté l’absence de votre mari et d’un autre passager, des recherches ont été entreprises mais n’ont pour l’instant donné aucun résultat, mais gardez espoir, votre mari portait son gilet de sauvetage, on va le retrouver. Voulez vous que nous prévenions quelqu’un ? »
Je n’entends plus rien, ma vue se trouble, mes mains sont crispées sur les accoudoirs du fauteuil, j’ai mal, je perds connaissance.
J’ouvre les yeux, tout est blanc autour de moi, un homme est penché sur moi, c’est Michel, mais comme il a vieilli, doucement il me prend la main, mais même si c’est une voix connue, ce n’est pas Michel qui me parle, je tente de mettre de l’ordre dans les images qui défilent devant mes yeux, je comprend tout, j’hurle :
Nonnnnnn ! Michel, mon Michel nonnnnnnnnn !
Assis sur mon lit, mon beau-père me prend dans ses bras, il ne dit rien mais ses larmes coulent sur mon visage,Je veux savoir, depuis combien de temps je suis ici, où est Michel, où en sont les recherches.
« Lucy mon petit, c’est fini, il y a trois jours que Michel a disparu, les recherches ont été arrêtée, l’autre passager a été retrouvé mort, noyé, son corps était dans les rochers à huit kilomètres d’ici ».
Je suis rentrée en France, je passe mes deux derniers mois de grossesse chez mes beaux parents, Solange ma belle-mère est inconsolable, je passe des heures avec elles, elle me raconte ses souvenirs sur l’enfance de Michel, son adolescence et son entrée à l’université. Nous finissons chaque fois en larme dans les bras l’une de l’autre, j’essaie de surmonter ma douleur, pour mon bébé, pour l’enfant de Michel. C’est Georges mon beau père qui m’accompagne partout, bien que très marqué par la perte de son fils, il parvient à m’aider à survivre. Je lui ai demandé d’assister à l’accouchement, et cette nuit, j’ai eu mes premières contractions. A six heures ce matin, mon fils Antoine est né, je le regarde, et pense très fort à mon Michel, comme il serait fier s’il avait pu connaître son enfant et le serrer dans ses bras.

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