Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 47 J'aime
  • 3 Commentaires

L'étalon aiguille

Chapitre 2

Tome 1 : L'objectif et la Fée Tiff'

Travesti / Trans
"Souvenirs, souvenirs"

Je travaille depuis plusieurs années pour une société de services informatiques basée à Grenoble.Il y a deux ans, mon entreprise m’avait détaché pour dix semaines auprès de l’antenne de Sophia-Antipolis, et c’est là que je rencontrai pour la première fois Tiffanny. Le directeur d’agence fit les présentations : elle était blonde, grande, élancée, anglaise, … et chaussée d’une paire de bottes blanches dont les talons aussi hauts que fins étaient soulignés par un filet doré du plus bel effet.
Ma mission était de rapatrier sur Grenoble l’application dont elle était responsable. Je savais que nous avions un gros travail à accomplir sur une période relativement courte, mais l’idée de travailler avec elle (à défaut de la travailler au corps !) n’était pas pour me déplaire.

Au fil des jours, nous avons sympathisé, si bien qu’une dizaine de jours avant la fin de mon contrat, elle m’invita à délaisser pour un soir les restaurants du coin pour venir dîner chez elle. Elle me présenta Philippe, son mari, et nous prîmes l’apéritif. J’avais remarqué que Tiffanny portait très souvent des bottes et qu’elle en possédait plusieurs paires. J’avais très envie d’amener la conversation sur ce sujet, mais je ne savais comment m’y prendre. Tout en parlant, je regardais à la dérobée les boots couleur sable qu’elle avait aux pieds en pensant "Qu’est-ce que j’aimerais pouvoir les essayer !". C’est Philippe qui précipita les choses involontairement :— Eh, Sam, tu en penses quoi, toi?— Euh, pardon?— Je te demandais ce que tu pensais de ce système de remboursement des frais d’hôtel. Tu es en plein dedans, non? …  — Excuse-moi. Je rêvais…
Tiffanny me demanda :— Et tu rêvais à quoi?— Et bien pour être parfaitement honnête, j’admirais tes bottes.— Ce sont juste des boots, en fait. Ils te plaisent?— Oui, beaucoup.— Moi aussi, je les aime bien, ceux-là.— Tu dis "ceux-là" comme si tu en avais toute une collection, c’est le cas?— Presque !— Dis-moi, tu en as combien de paires en tout?— De boots ou de bottes?
— Euh, ben, …  des deux.— Oh je dirais plus d’une dizaine, mais je ne sais pas exactement. Tu sais, toi, Phil?— Quand on aime, on ne compte pas !
Elle m’expliqua alors que Philippe était, selon ses propres mots, "limite fétichiste des bottes", et que c’est lui qui bien souvent les achetait pour elle. Je lui dis que je comprenais d’autant mieux cette passion que je la partageais. Elle accepta de me faire voir "sa collection" et nous nous rendîmes dans l’entrée où elle fit coulisser la porte miroir d’une grande penderie. Rapidement, je recensai sept paires de bottes et cinq paires de boots (en comptant celle qu’elle avait aux pieds) !Après l’avoir interrogé du regard et obtenu son accord, je pris en main une botte couleur sable. C’était la version haute (pour ne pas dire ’hot’) des boots qu’elle portait. Je la retournai et examinai l’intérieur de la tige. En fait, fidèle à mes vieux démons, je cherchais à en connaître la pointure.— Alors, qu’en penses-tu?— Superbes, elles sont superbes ! … Et en plus, c’est du 39 !— Ben oui, c’est du 39, qu’est-ce que ça a d’extraordinaire? Je fais quand même pas loin d’un mètre soixante-quinze.— Je voulais juste dire que c’est aussi ma pointure. Enfin, je fais du 39 / 39,5  ça devrait m’aller…
Les mots étaient sortis de ma bouche avant que j’aie eu le temps d’y réfléchir. Elle éclata de rire :— Ah ça, j’aimerais bien te voir perché sur des talons comme ça !— Chiche !— Tu serais même pas capable de tenir debout…— On parie?
Philippe réapparût au bout du couloir au moment précis où je remontais la fine fermeture éclair le long de mon mollet. Bien que passablement gêné d’être ainsi surpris, je me redressai et fit quelques pas dans le corridor en essayant de prendre les choses à la rigolade.— Tiffanny pensait que je ne serais pas capable de marcher avec des talons…— Et bien, toi au moins, tu as la chance de pouvoir rentrer dedans ! Ce n’est  pas comme moi, avec mon 43 fillette !
Je m’apprêtais à me déchausser, mais Tiffanny m’arrêta d’un geste de la main.— Si tu veux les garder un peu aux pieds, ça ne me dérange pas…— Non, tu rigoles? C’est vrai, tu veux bien?— Puisque je te le dis ! Tu sais, on a l’habitude de ça dans cette maison. Allez, vas-y Phil, je suis sûre que tu en meurs d’envie…
Philippe semblait encore hésiter.— N’aies pas peur. De toute façon, qu’est-ce que tu veux qu’il aille raconter? Il est comme toi, c’est juste évident !!!
A ma grande surprise, Philippe fit alors demi-tour en direction de la chambre et en revint deux minutes plus tard, exhibant fièrement ses pieds bottés. Il n’avait manifestement aucun problème pour marcher malgré les dix centimètres de talon qu’il portait.Tiffanny m’expliqua alors que le port de ces tenues les excitait autant l’un que l’autre, et que puisque je semblais aimer moi aussi porter des bottes de femme, nous n’avions qu’à finir la soirée  "comme ça".Elle profita de la fin de l’apéritif pour faire quelques photos de nous et le repas fut des plus agréables.Vers 23 heures, je rendis son bien à Tiffanny et pris congé. J’eus du mal à trouver le sommeil, car je ne pouvais m’empêcher de fantasmer sur cette soirée assez peu ordinaire.

Le jeudi matin, Tiffanny arriva au bureau un peu en retard, mais d’excellente humeur. J’en déduisis qu’elle avait dû… "prolonger" sa soirée avec Philippe.En me faisant la bise, elle me glissa à l’oreille "Tu as vu ce que j’ai aux pieds?". Elle portait les bottes couleur sable qu’elle m’avait prêtées la veille, et pour mettre encore un peu plus en valeur ses longues jambes, elle avait complété sa tenue par une jupe droite s’arrêtant au-dessus du genou !Je lui répondis "J’ai vu non seulement ce que tu as aux pieds, mais aussi au-dessus !"  tout en frôlant le cuir de ma main droite. Elle ne se déroba pas…— Elle te plaît ma jupe?— Autant que tes bottes ! C’est pas peu dire…
Le lendemain, elle portait un jean stretch qui lui moulait les fesses, rentré dans une paire de bottes en cuir noir avec des talons nettement moins hauts que ceux qu’elle portait d’habitude. Lorsque je lui fis la bise, je passai ma main sous le blouson en fausse fourrure qui lui tombait au-dessus des hanches et me serrai un peu contre elle.Elle me demanda :— Au fait, tu finis quand ta mission ici exactement?— A la fin de la semaine prochaine. Et oui, tu n’as plus que huit jours à me supporter ! Pourquoi?— Parce que ça pourrait être sympa de se refaire une soirée à la maison, non? Ça te dirait? J’ai même une autre idée, mais il y reste un petit point à régler avant de te la proposer…— Aucun problème, c’est quand tu veux…— Bon, écoute, j’en parle à Phil tout à l’heure, mais à priori, on part pour Lundi soir, OK?— OK !
Comme tous les jours, nous travaillâmes ensemble toute la journée.J’avais négocié le fait de partir plus tôt tous les Vendredis car j’avais choisi de faire les trajets en voiture plutôt qu’en train ou en avion pour des questions d’horaires et de correspondances. A 15 heures 30, je pris mes affaires et pénétrai dans son bureau. Comme chaque fin de semaine, je lui fis un rapide compte-rendu de ce que j’avais fait dans l’après-midi et lui dis que j’allais reprendre la route. Elle me souhaita bon voyage et me dit de bien faire attention à moi sur la route.
Depuis une heure, j’avais répété cent fois dans ma tête la scène et les mots que maintenant je n’arrivais pas à prononcer. Je me dirigeai vers la porte, mais alors que j’avais la main sur la poignée, prêt à renoncer, je me retournai et me jetai à l’eau :— Euh, Tiffanny…— Oui, Sam?— Je voudrais, … enfin, j’aimerais te demander quelque chose.— Quoi? Vas-y, ne te gêne pas !— Bon, et bien, voilà. Est-ce que tu voudrais bien me prêter tes bottes pour le week-end?— Mes bottes? Celles que tu as mises l’autre jour?— Non, enfin, si, mais… Je pensais en fait à celles que tu as aux pieds.— Ben, et moi, alors, je rentre pieds nus?— Non, je te passe mes camarguaises à la place. Ça ira très bien avec ton jean ! Et puis j’aimerais vraiment beaucoup les porter. Je sais ce que tu vas dire, mais je suis prêt à parier que personne ne remarquera rien. Allez, dis oui… S’il te plaît !
Elle hésita un instant. J’attendais en maîtrisant à grand’ peine le tremblement nerveux qui m’avait envahi depuis que j’avais commencé à parler. Elle dit simplement "OK", s’appuya contre son bureau et se déchaussa.J’en fis autant et quinze secondes plus tard, je glissais avec délectation mon mollet dans la doublure de peau encore chaude de la botte cavalière.Heureux comme un gamin à Noël, je la remerciai en me redressant.— Bon, cette fois, j’y vais. Je te les ramène Lundi matin dans le même état, promis-juré !— OK, bon week-end Sam.— Merci encore. Eh… Tu sais quoi? … T’es cool !
Les quatre heures de route me semblèrent plus courtes que d’habitude ce soir-là. Au milieu du parcours, je m’octroyais une pause-café. Sans vouloir faire un mauvais jeu de mot, je pris mon pied à traverser la place du village en pensant que je portais les bottes de la belle Tiffanny.Je ne les quittai pas du week-end et les remis pour faire le trajet du Lundi matin.
Diffuse en direct !
Regarder son live