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L'étalon aiguille (Tome 2)

Chapitre 7

Tome 2 : La braguette magique

Travesti / Trans
"Requiem pour un con"

Nous dansions depuis une demi-heure lorsque je proposai à Lydie de faire une pause. J’allai chercher deux cocktails (sans alcool) tandis qu’elle nous cherchait une table libre.Elle semblait avoir complètement oublié qu’elle était arrivée ici en couple et avec deux amis. Pour ma part, je souhaitais que cela lui soit vraiment sorti de l’esprit…Nous discutâmes de choses et d’autres en sirotant nos verres jusqu’à ce que débute la première série de slows de la soirée. Il était un peu plus de 22 heures 30.— Tu veux bien vérifier comment je danse le slow?— Non merci, c’est pas mon truc le slow…— Bon, alors présentons les choses autrement : Lydie, j’ai besoin qu’une cavalière évalue objectivement ma manière de danser le slow. Comme un bon, un moyen, un mauvais danseur ou encore comme quelqu’un qui devrait carrément être interdit de boite de nuit…— Sam…— Allez, sois cool ! Il faut que je sache, histoire de pouvoir répondre si on me demande "Tu danses comment le slow, toi? Bien ou mal?". C’est important ce genre de question dans la vie d’un homme !
Elle me suivit en riant et je connus à nouveau le plaisir de sentir son corps tout contre le mien. Nous étions enlacés, joue contre joue et j’espérais un miracle qui lui ferait oublier Simon pour la fin de la soirée.J’en étais là de mes pensées lorsqu’en relevant un instant la tête, je le reconnus soudain à quelques mètres de nous. Il dansait avec Juliette et leur attitude l’un envers l’autre laissait à supposer que, de leur coté, ce n’est pas à Lydie qu’ils avaient envie de penser à ce moment précis. Sa main caressait la poitrine opulente de sa partenaire pendant qu’ils s’embrassaient à bouche que-veux-tu.J’hésitai un moment sur la conduite à tenir : devais-je faire comme si de rien n’était ou au contraire "tout cafter"? J’optai pour la première solution et continuai à nous faire tourner doucement au son du synthé de Procol Harum. A ma grande surprise, elle continua à se laisser aller contre moi, le visage penché sur mon épaule. Quand j’eus fait un tour complet, je les cherchai du regard mais ne les revit pas. "Tant pis", me dis-je en moi-même, "laisse les vivre leur vie et vis la tienne en profitant du présent !".Le slow s’acheva et elle ne chercha pas à se dégager. Elle ne bougea que lorsque la voix de Bill Haley et de ses Comets recouvrit les dernières mesures de "Hotel California".— On retourne s’asseoir?— Si tu veux… Eh, Lydie !— Quoi?— J’attends ton avis … sur le slow !
Je ne l’obtins jamais…J’avais (presque) oublié Simon et Juliette pendant ces dix minutes et une pensée dans ma tête tournait à l’obsession : "Je veux finir la nuit avec cette fille".Je suivais Lydie qui se dirigeait vers notre table lorsque j’eus le pressentiment d’une explosion imminente. A trois mètres d’elle sur sa gauche, bouche contre bouche, Simon pelotait Juliette qui, pour sa part, avait la main sur l’entrejambe du garçon.En fait d’explosion, j’eus droit à une implosion, ce qui, bien des physiciens vous le diront, a parfois des effets encore plus dévastateurs ! Elle murmura "Putain, j’y crois pas !", mais au lieu de foncer vers leur table et leur mettre une claque à chacun d’eux comme je m’y attendais, elle obliqua directement vers la sortie de la salle.
En poussant la porte, elle fut bousculée par Henri. Il n’avait plus l’air "un peu allumé" mais "sérieusement parti". Aveuglée par sa colère, elle ne le reconnut que quand il lui parla.— Oh Lydie ! On te cherche partout. Dis, t’as pas vu Juliette et Simon par hasard?— Si, si, je viens de les voir. Ils sont là, à droite en entrant. Tu ne peux pas les manquer…
Elle n’entendit même pas le "Merci" qu’il lui lança. Je hâtai le pas pour la rattraper.— Ben dis donc, la vengeance est un  plat que tu laisses pas refroidir, toi… Tu veux pas retourner compter les points?— Fous-moi la paix !— OK, OK…
Je me reculai d’un mètre et elle alla s’asseoir un instant sur un des bancs de pierre qui divisait la galerie. Tout en veillant à ce que personne ne vienne l’embêter, j’attendis qu’elle digère le coup et revins à la charge.— Allez, viens. Je t’offre un verre. Et cette fois, on prend quelque chose de fort…
Elle ne répondit pas, mais au bout d’une vingtaine de secondes, prit la main que j’avais gardée tendue vers elle et se laissa conduire jusqu’au bar du restaurant.-Voilà...… Là, on sera tranquille. Vas-y, bois un coup, ça te fera du bien ! Et ne te crois pas obligée de parler… Fais comme tu le sens…
Elle secoua la tête deux fois de droite à gauche, but une gorgée de Whisky Coca et frappa le sol de son talon en reposant son verre.— Le salaud… Le salaud, le salaud ! … Oh mais attends, il ne s’en sortira pas comme ça, crois-moi !
Elle reprit une rasade d’alcool et continua sa tirade.— Non mais tu y crois, toi, à ce plan? Il me fait venir avec lui, soi disant pour voir son pote et arrivé là, il saute sa nana, et quasiment sous mes yeux en plus ! Si ça se trouve, ce connard avait tout prémédité depuis des semaines, il avait peut-être même dans l’idée que ça tourne à la partie carrée. Alors là, je vais te dire, il a tout faux !— Mais c’était peut-être pas prémédité…— De toutes façons, prémédité ou pas, il va se faire foutre, le Simon maintenant ! En plus, c’est bête pour lui, mais on est venus avec MA voiture, donc il demandera à sa pétasse blondasse décolorée et à son ami d’enfance pour se faire raccompagner. Moi, je veux plus le voir… ou alors, si je trouve une idée de vengeance. Mais, là, tu vois, je finis mon verre et je me casse !— Oh là, Bijou ! Calme les chevaux !!! Tu ne vas nulle part dans cet état.— Je me casse, j’te dis ! Parce que maintenant, il va commencer à me chercher, à moins qu’Henri lui ait éclaté la tête, et si il ne me trouve pas, il ira m’attendre à la bagnole… Et moi, je veux pas le voir !— Je sais pas si ça te rassure ou pas, mais je suis pas sûr qu’Henri soit en état de lui faire mal ! Quoi que… Enfin, de toute façon, ça, c’est pas le problème. Ecoute, si tu veux, on va changer ta voiture de place dans le parking, mais tu pars pas comme ça. D’abord, tu sais même pas où aller, je parie !— N’importe où, je m’en tape. Je trouve un hôtel, et demain matin, je récupère mes affaires à Genève et je rentre. … Et lui, pareil, tiens, il aura qu’à se faire ramener à Cannes par sa pouf’ !— Tu me donnes une minute pour finir mon verre et on va bouger ta voiture, OK? Et après, on avisera !— OK ! Excuse-moi, je passe mes nerfs sur toi alors que tu n’y es pour rien… Tu es gentil… Excuse-moi, ça va passer…— Laisse tomber ! C’est rien, c’est juste le choc.
Elle avait posé ses coudes sur la table et caché son visage dans ses mains. Je posais doucement ma main sur sa nuque en lui disant "Tchembé raid, Lydie...… Tiens bon !".  Elle murmura "Merci, Sam" et se leva.Nous descendîmes le grand escalier et traversâmes le hall.— Attends-moi deux secondes, il faut que je récupère mon blouson au vestiaire.— Oh, merde, heureusement que tu es là, j’allais oublier mon manteau !
Elle récupéra alors un sublime manteau en agneau voilé de couleur fauve. Il était si long qu’il aurait presque traîné par terre si elle n’avait pas porté des talons aussi hauts. Je l’aidai à l’enfiler en caressant au passage la peau d’une douceur extrême. Il était cintré, coupé très près du corps et fendu derrière jusqu’au ras des fesses. La voir marcher ainsi, les pans du manteau battant sur ses genouillères, provoqua une nouvelle manifestation dans mon bas-ventre. Je pensai "Il faut que je fasse l’amour avec elle, même si elle le fait juste pour se venger de son Simon, mais je le veux. Je veux sentir ses bottes autour de ma taille pendant que je la baise".
Nous parvînmes à sa voiture sans avoir croisé ni Juliette, ni Simon, ni Henri. Elle posa la main sur la poignée de la porte puis se retourna vers moi.— Sam, je … Je te remercie. Tu as eu une attitude vraiment sympa !— De rien, de rien. Tu sais, ça doit être mon coté vieille France, je ne peux pas voir une belle jeune fille en détresse sans voler à son secours !
Parodiant alors Gérard Lanvin dans le film "Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine", je me mis à chanter :— "On m’appelle le Chevalier Blanc, Je vais et je vole, Au secours d’innocents…"— Et bien, alors ! … Merci et salut, … Chevalier Blanc !
Elle tendit le cou et déposa un doux baiser juste au coin de mes lèvres.— Attends ! Tu peux partir comme ça, tu … Et puis d’abord, tu vas où?— Je sais pas, je m’en fous ! Je taille la route, je me casse, je me tire, je dégage et je l’oublie, lui…— Lydie…  J’ai pas envie que tu partes !
J’avais pris sa main dans la mienne et planté mon regard dans ses grands yeux marron.— Tu voudrais peut-être que je fasse comme si rien ne s’était passé et que je retourne danser et m’amuser? Non merci, je préfère me trouver un hôtel n’importe où et dormir pour oublier ce fumier ! Et de toutes façons… Excuse-moi, Sam. Je suis désolée…— Tu en as un ici, d’hôtel, pourquoi veux-tu aller chercher ailleurs?— Parce que je ne veux pas envisager de seulement le croiser, voilà pourquoi !— Et si je te promets que tu ne le croiseras pas?— Parce que tu es magicien?— Non. Je sais juste qu’il y a une issue de secours pour l’hôtel à l’arrière du bâtiment. Le seul truc, c’est que c’est une porte qui ne s’ouvre que de l’intérieur.— Ça veut donc dire qu’il faut retourner d’abord dans le hall pour prendre une chambre. Ça partait bien, mais retour à la case départ !— Sauf que…— Sauf que quoi?— Sauf que JE peux aller prendre une chambre et revenir te chercher !— Et pourquoi tu ferais ça?— Je te l’ai dit, je veux pas que tu partes maintenant…
Je me collai contre elle et la pris dans mes bras sans rien dire. Puis je dégageai ma tête de ses cheveux bruns et approchai lentement ma bouche de la sienne en murmurant son prénom. Je ne pus réprimer un frisson au moment où nos lèvres se joignirent.— On va aller garer ta voiture près de cette fameuse porte et tu m’attendras là. Personne n’aura l’idée de venir te chercher là-bas…— Et après? …— Après? Je te l’ai dit, j’irai prendre une chambre pour toi et je reviendrai t’ouvrir. C’est tout, c’est aussi simple que ça !— Sam… Je sais pas… Je…— Lydie… Fais ça pour moi ! S’il te plaît !— OK. C’est bon, tu as gagné.— Bon, alors j’y vais. Tu m’attends, hein, promis? Tu ne me fais pas un plan foireux?— Je t’attends, promis !
Je lui indiquai précisément où était située la porte dont je parlais et retournai dans le coin du grand hall où se trouvait l’automate permettant l’accès à l’hôtel. La machine me sortit le code de la chambre 39, mon numéro fétiche. "Pourvu que ça me porte chance ! Tiens, que ce soit sa pointure, par exemple ! De toute façon, maintenant, elle doit bien se douter que nous allons faire l’amour… Je voudrais la faire grimper aux rideaux, qu’elle ait un orgasme comme jamais son Simon ne lui en a fait connaître" pensai-je en moi-même…
Au moment précis où les portes de l’ascenseur se refermaient, je vis le dit Simon qui cherchait partout une trace de la présence de Lydie. Je sortis de l’ascenseur avec un sourire en coin et arpentai le couloir en regardant les numéros sur les portes. Tout en foulant l’épaisse moquette au sol, je posai machinalement la main sur ma braguette et me pris à rêver. "J’y crois pas à la chance que j’ai depuis ce matin ! Et Lydie, elle est tellement belle, elle aussi, elle ressemble tellement à la femme que je voudrais être dans mes délires ! T’imagines, changer de sexe au milieu de l’amour… Tu viens de jouir dans le ventre de ta partenaire, on est tous les deux allongés cote à cote, et hop, le mec devient femme, la nana devient l’homme et ça repart pour un tour en ayant échangé les rôles ! Qu’est-ce que je voudrais pouvoir vivre ça…".Ayant repéré où était la chambre 39, je  longeai à nouveau le couloir jusqu’à l’escalier de secours et descendis les marches le cœur battant.
Aussi stupide et "midinette" que cela puisse paraître, je fermai les yeux en poussant la porte de sécurité et comptai jusqu’à trois avant de les rouvrir : Lydie m’avait attendu…
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