Assise sur le canapé, j’étais enchantée par son rire. Charlotte, la nouvelle copine de Robin, était une vraie beauté. Une chevelure de folie, des boucles abondantes et roses, elle avait des lèvres charnues et un regard envoûtant. Robin et mon chéri étaient meilleurs amis depuis longtemps et nous prenions souvent un verre ensemble. Ce soir-là, nous avions décidé de tester des bières artisanales à la maison et de faire connaissance avec Charlotte. Après quelques verres, la conversation avait vite tourné sur le sexe, et notamment sur ma profession de camgirl. Cela intriguait beaucoup et Charlotte avait de nombreuses questions. Les hommes discutaient cinéma de leur côté. Tu as vu le dernier X-men? Demanda Robin.Non, pas encore, répondit Jeff, il est sorti cette semaine je crois? Ouais, on va le voir? Les filles, ça vous tente? Je passe mon tour, déclinai-je, c’est pas mon truc les mutants!Même chose pour moi! Mais allez-y sans nous! Les garçons partirent pour la dernière séance in-extremis, nous garantissant deux heures et demi de tranquillité avec Charlotte. La conversation continua sur nos pratiques respectives, et son discours confirma mon pré-sentiment quant à sa bisexualité. Comme si elle lisait dans mes pensées, elle me demanda si j’avais déjà fait des shows webcam avec une autre fille. Je lui répondis que l’occasion ne s’était pas encore présentée, mais que j’aurais besoin de bien connaître ma partenaire. Elle se pencha vers moi et me chuchota qu’on allait donc faire connaissance. Sans me laisser le temps de répondre, elle m’embrassa, un baiser doux et chaste. On se regarda et nous nous sourîmes mutuellement. Je l’embrassa à mon tour, plus fougueusement cette fois. Nos langues se rencontrèrent et nos corps se collèrent l’un contre l’autre sur le canapé. C’était à la fois étrange, nous n’étions pas, Jeff et moi, un couple ouvert, mais c’était très agréable aussi, et même si j’aime Jeff de tout mon cœur, je dois avouer que m’amuser avec des filles me manque depuis quelques temps. Cette fille était vraiment sublime, un rayon de soleil avec une aura sexuelle tellement puissante que je perdis le fil de mes pensées. Notre baiser dura longtemps et elle descendit agilement la fermeture éclair de mon gilet pendant que nos langues jouaient ensemble. Je glissa ma main sur ses jambes recouvertes de bas en nylon. Nos regards se croisèrent, cherchant l’approbation de l’autre dans ses yeux avant de poursuivre. J’approchai doucement ma main de sa hanche, puis sortis le bas de son tee-shirt qui était coincé dans sa jupe. Je fis de même avec ma deuxième main et lui retira son haut avant de retirer le mien. Charlotte s’allongea sur le canapé et je me mis à califourchon sur elle. Nous nous embrassâmes de nouveau. Sa peau était douce, ses seins généreux et pour parfaire le tout, son soutien-gorge était un chef d’œuvre de dentelle noire. Elle passa ses mains dans mon dos et chercha l’attache de mon soutien-gorge. Je la sentis troublée et je souris au milieu de notre baiser. Cette pièce-là de lingerie s’ouvre sur le devant et elle trouva rapidement comment l’enlever. Elle lécha délicatement mon téton dressé vers elle. Mes doigts contournèrent la dentelle noire pour venir jouer à mon tour avec sa poitrine. Sa bouche passait d’un sein à l’autre, et c’était délicieux.
Quelques minutes plus tard, nous étions toutes les deux nues, nos vêtements éparpillés sur le sol. Je glissa ma main entre ses cuisses, sans écarter ses lèvres, juste en pressant ma paume contre son sexe. Charlotte attrapa ma nuque pour venir m’embrasser et m’encourager à poursuivre. Mon doigt se faufila entre ses lèvres, découvrant son intimité humide. Il glissa encore et encore entre son clitoris et l’entrée de son vagin. Je sentais la respiration de Charlotte s’accélérer, se saccader. Nos seins se frôlaient, un contact furtive encore plus excitant que si nos poitrines étaient collées. Je l’embrassa rapidement sur les lèvres, le cou, descendit dans son décolleté, contourna son nombril et je posa un baiser rapide sur le haut de ses lèvres. Elle écarta un peu plus les jambes, mon majeur parcourra sa fente et la pénétra au moment même où je posa ma langue sur son clitoris. Cette double stimulation lui fit lâcher un soupir de plaisir. D’un geste lent et doux, mon doigt commença des allers-retours. Mon autre main se posa sur son sein droit. Son corps était parfait, doux, lisse, des bonnes proportions, et il réagissait à chaque action de ma part. La soirée ne se déroulait absolument pas comme prévu, mais cela ne me dérangeait pas le moins du monde. Ma langue jouait avec son clitoris, dessinait des cercles, appuyait, et ma bouche l’aspirait de temps en temps pour casse un rythme qui aurait été trop monotone. Mon premier doigt dans son sexe avait été rejoint par un deuxième qui avait été accueilli par un petit cri de plaisir ou de surprise. Ma main qui s’occupait de sa poitrine vint entourer sa cuisse pour maintenir ma bouche toujours en contact avec sa vulve. J’accélérai mon va-et-vient et ses cris s’intensifièrent en parfaite synchronisation. Ce ne fût qu’une question de secondes avant de la sentir jouir sous mes doigts et ma bouche. Tout son corps se contracta avant de se détendre doucement, sa respiration reprit un rythme normal. Elle s’assit sur le canapé, but une gorgée de bière et me regarda avec un air de défi. “À ton tour maintenant!” Elle se mit à genoux par terre, attira mes fesses vers elle et sa bouche embrassa mon sexe. Cette sensation était géniale, la douceur de sa langue parcourant ma vulve, ses cheveux bouclés frôlant mes cuisses. Elle caressa mes seins et joua avec mes tétons. J’étais là, au milieu de mon salon, les restes d’un apéro entre potes sur la table basse, cuisses écartées en train de me faire lécher par la copine du meilleur ami de mon mec et c’était un truc exceptionnel. Toutes ses sensations réunies, le contexte et l’ambiance, firent que je jouis rapidement, sans même une pénétration. C’est le souffle court que je pris la bière que Charlotte me tendait, sourire aux lèvres. Elle s’assit à côté de moi, but elle aussi sa bière. Pas mal finalement ces petites bières artisanales non?Très sympa, ouais! Rigola Charlotte. Ravie d’avoir fait ta connaissance, lui lançais-je avec un clin d’œil. Une heure plus tard, nous étions douchées, habillées et installées sur le canapé comme si rien ne s’était passé.