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ça fait tout drôle!

Chapitre 1

Divers
Ça fait tout drôle quand on lit une histoire que vous avez écrite et qui se retrouve publiée sur un site, c’est mon cas et le site est celui où vous me lisez actuellement. Mon pseudo, il n’est pas difficile à décrypter. Mais ce que je vis depuis quinze jours, c’est juste merveilleux ! Ce n’est pas si vieux, du 17 avril 2017.
Cela étant, après ma première publication, à peine fier le jojo, je reçois un mail : « Salut, je viens de te découvrir par ton pseudo en lisant ton histoire qui tu es. J’y ai même mis un point. Là, je sais que tu patauge, que tu cherches à savoir qui je suis. Bah, ne cherche pas, regarde l’heure de l’envoi et dis-toi que dans une petite heure, je vais sonner à ta porte. Bien à toi S.-M. BF. » J’ai beau chercher, ces initiales ne me disent rien du tout. Bon, il a été envoyé à 16 heures, il me reste donc une trentaine de minutes pour me faire une beauté, façon de parler. Un détour par la salle de bain et bingo, je sais qui c’est. Ce ne sont pas ses vrais initiales, mais un code que nous utilisions ado. La vache, si je m’attendais à ça. Bon, en gros, cela signifie : SALUT MOI BIEN FORT. Mais il y a un trait d’union, cela veut donc dire autre chose : SERRE-MOI BIEN FORT. Et ça, cela veut dire que la visite attendue est une femme. Mais si c’est bien celle à qui je pense, je crois que je vais me régaler. Là, ouais, c’est mieux que ce vieux futal, un sort en août...mouais, bon le slip, du balais, fait trop chaud. Un coup de peigne et me voilà presque comme à vingt ans. Quoi-qu’avec mes cheveux gris y aurait du taf pour me faire rajeunir de bien 38 ans et j’en ai 54. Je jette un œil à mon salon, un petit peu de rangement. Ouais, je la revois quand on batifolait dans les champs, que de souvenir. Sybile était une fille magnifique, lui tenir la main, c’était la promesse d’un paradis sans nuage. Seulement, la vie en a voulu autrement. À cause de son père, elle, sa sœur et sa mère ont été obligée de déménager très loin et je n’ai plus jamais eu de nouvelle. Oh pendant deux ou trois ans, j’ai eu l’espoir de la retrouver, on était jeune et avec peu d’expérience à l’époque. Et puis, le temps a passé, petit à petit, je l’ai oubliée sans jamais ne l’oublier totalement.

Bon, le temps d’un clope sur mon balcon et elle devrait arriver. Elle va en avoir des choses à me raconter, surtout quand je pense aux projets que nous avions fait. Ouais, y a pas à dire, c’était le bon temps. Un coup de sonnette, je vais ouvrir. Bon sang de bois, ce n’est pas Sybile ou alors elle a pris un violent coup de jeune. 

« Oui, c’est pourquoi ? » Fais-je.

« Bonjour, je suis Caroline, la fille de Sybile. C’est moi le mail ! »

Là, je perds les pédales, je ravale ma salive, les mots que je voulais lui dire. Cette jeune femme est la copie conforme de Sybile. Je la prie d’entrer, la reluque des pieds à la tête, c’est réellement stupéfiant la similitude, une copie conforme de sa mère. 

« Comment connaissez-vous notre vieux code ? »

« Ma mère m’a laissé ses journaux intimes, cela fait deux ans que je vous cherche pour vous remettre sa dernière lettre. »

« Sa dernière lettre, est-ce à dire qu’elle est... »

« Oui, d’un cancer général. En six mois ça été terminé. Deux ans et quatre mois maintenant. »

Cette lettre en main, je me suis mis à chialer comme une madeleine. Ma Sybile, mon amour de jeunesse était décédé. J’ouvrais cette lettre, j’avais de la peine à lire malgré mes lunettes sur les yeux. Je tentais de me reprendre, ça été difficile. « Salut mon amour. C’est la toute dernière que je peux t’écrire, je vais mourir, le crabe. Sache qu’il y a un homme qui a compté plus que tout dans ma vie, c’est toi ! Oui, c’est toi et toi seul. J’aurais aimé que notre enfant t’amène cette lettre, malheureusement, je l’ai perdu pendant notre exile. Oui, en te quittant bien à regret, j’étais enceinte de toi. J’aurais aimé t’écrire, mais ma mère me l’a interdit, elle avait peur que notre père nous retrouve. Je t’ai aimé, même s’il y a eu qu’un autre homme dans ma vie, je t’aimais comme je t’aime encore en t’écrivant ces quelques lignes. Ma lettre peut te paraître un peu brouillonne, ce sont les médicaments qu’on me donne. » Je prends une grande respiration, essuie mes larmes et je reprends la lecture : « je me souviens quand tu m’attachais, je voulais toujours que tu serres bien fort, que tu me caresse, que tu me viole. Et puis, il y a eu ce jour où tu relevais mes jambes et constatais avec émerveillement que je ne portais pas de culotte. Je me souviens de ta langue, de ta bouche sur ma chatte en chaleur. Ce que tu m’as faite jouir, mon salaud. Et puis, je me souviens de cette première fois, dans cette grange, après m’avoir détachée, quand j’ai tout enlevé, que je t’ai déshabillé pour te violer. Je te donne mes cahiers intimes. La fille qui te donnera tout ça est ma première fille, elle se prénomme Caroline Christiane Alaine, oui, elle porte tes deux prénoms, mais au féminin. Je t’aime, je regrette de n’avoir osé t’écrire toutes ces années. Je regrette de n’avoir pas osé revenir, reprendre notre histoire. Je regrette de devoir mourir sans t’avoir embrassé ou violé comme dans la grange. Avec tout mon amour, ta Sybile. P.S. : Je veille sur toi de là-haut, veille sur ma fille, je te la confie, mon amour de toujours. »

Je regarde cette jeune femme devant moi. Ma vue est troublée par ce que je venais de lire. Cette Sybile était une partie de ma vie, la plus importante peut-être. En plus, elle avait été porteuse de notre enfant qu’elle devait perdre pour son plus grand malheur et le mien en l’occurrence. C’est vrai que nous n’avions pas l’âge de nos actes et complètement fou l’un de l’autre. Je regarde cette jeune femme de vingt et quelques années, je vois Sybile comme elle était dans notre jeunesse. 

« Dites-moi tout de votre mère, je veux tout savoir ! »

« On peut déjà dire que vous l’aimiez, c’est certain. »
« Non seulement je l’ai aimée, mais je l’aime encore ! » Je sais, je hausse le ton sans...enfin sans raison que celle de mon chagrin.

« Ne vous fâchez pas, je découvre ma mère depuis son décès. Oh, elle m’a parlé de vous, et pas qu’un peu. Il n’y avait pas un jour sans qu’elle ne fasse une allusion sur vous, vous comparait à mon père. Enfin, elle ne comparait pas, elle jugeait mon père avec vous comme...comment dire, oui, comme maître étalon. Mon père est un militaire de haut rang, un général. Je ne l’aime pas, enfin pas trop, il est trop militaire si vous me comprenez. »

Puis, elle me parle de Sybile, sa vie, sa fille juste devant moi ce miroir de ma jeunesse. Elle me montre une photo de classe où nous sommes côte à côte, Sybile et moi. On ne le voit pas sur l’image, mais nous étions main dans la main. Enfin, Caroline me montre son épaule gauche, dénudant pour que je voie ce tatouage ; S.-M.BF. et mes initiales en dessous. C’est plus que je ne pouvais en supporter, je me remets à pleurer, l’émotion est trop grande. 

« Si je suis venue, c’est pour deux raisons, vous connaitre et connaitre ma mère quand vous étiez ensemble. Et puis, parce que d’après ma mère, vous étiez un adolescent particulièrement bon pour faire jouir ma mère en l’attachant, la fessant ou que sais-je encore. »

« Ainsi, vous savez tout ça ! »

Elle s’excuse, se lève et sort de mon appartement pour en revenir quelques minutes après avec deux gros cartons bien lourds. 

« Vous avez là tout ce qu’elle a écrit sur vous, c’est presque du minute par minute. Tout y est, les nœuds, le nombre de claque sur ses fesses, même sa poitrine. Si elle jouit ou pas, si elle a eu mal et comment fut ses orgasmes dans ces moments de douleurs qu’elle affectionnait venant de vous. »

La jeune femme pose ça devant moi. Je lui ai pris son bras. Je l’ai attiré contre moi et l’ai embrassée comme la toute première fois avec Sybile. Caroline se refuse dans un premier temps et je la comprends. Pourtant je force et elle s’abandonne à moi quand ma main se perd sur ses petites fesses. Quand nos bouches se séparent, elle me fixe quelques instants. Elle m’enlace et m’embrasse avec la fougue de son âge. Mes mains caressent son corps, se glissent sous ses vêtements. Je découvre un corps jeune, sensible, une douce peau. Très vite, elle se retrouve entièrement nue, couchée sur mon lit et mon corps sur elle. Je la prends et l’aime comme si elle était ma Sybile. Très vite encore, elle jouit une première fois, citant le prénom de sa mère. Quand vient mon orgasme, je clame ce prénom si délectable à mes oreilles, mon cœur. Je m’épuise vite, dommage, quelle poisse. Pourtant, il me semble retrouver cette énergie que j’avais quand, avec ma Sybile, nous couchions ensemble sur cette meule de foin dans cette grange. Cette pensée, cette vision sortie de ma mémoire, me redonne la force de faire jouir cette jeune femme. 

Je suis sur le dos, une jeune femme couchée sur moi. Elle embrasse mon corps, caressant mon pénis qui se repose. Elle me parle de sa mère, de nos histoires qui la font encore jouir dans sa petite chambre depuis ses premiers émois d’adolescente. Elle se redresse, me fixe avant de m’avouer qu’elle rêvait de me rencontrer. Je l’embrasse tendrement, l’emporte au salon. Je cherche dans les cahiers de Sybile. Et voilà sur quoi je tombe : « Il m’avait solidement attachée entre deux poutres, j’étais écartelée, avec le sentiment que s’il tendait davantage une ou l’autre corde, il allait me déchirer en deux. Je me sentais bien, je voulais qu’il me fasse souffrir un peu, comme il sait si bien le faire. Sa main pinça mon sein gauche, puis le droit. Je gémissais et mouillais comme une fontaine. Il posa son gros zizi devant ma bouche, je me délectais de sucer mon gros sucre d’orge. Je savais que j’allais goûter à ce qui se fait de mieux sur terre, son sperme. De ses mains, il m’imposait son rythme. Je lui donnais plein pouvoir sur mon corps. Enfin, je reçus ma récompense, son foutre qui se déversait par saccade dans ma gorge. Il bandait encore quand il se glissa entre mes fesses, lécha mon cul avant d’y mettre son zizi. Il m’enculait et j’aime ça. Oui, avec lui, tout devenait possible, même l’impossible. Il m’enculait divinement. Il jouit dans mon cul, me fit jouir en malaxant ma chatte, la visitant de ses doigts. Puis, il me fessa, copieusement qui plus est. Je criais, certes, mais c’était de plaisir. J’étais jeune et j’adorais ça, il avait mon âge et j’étais, avec lui et uniquement pour lui, sa chose, son jouet et j’aime ça. Il m’acheva en me prenant. Il me fit l’amour, à moi, solidement écartelée et j’aime ça. Il m’épuise de bonheur, jouissant sur mon ventre, essuyant mon ventre de ses mains qu’il me donne à lécher et j’aime ça. Tu vois, mon cher journal, j’aime ce jeune homme, il pouvait tout me demander, tout exiger de moi. Personne d’autre ne le pourra plus après que... » Il n’y a plus rien après, à part une tâche d’encre que je devine être venue d’une larme.

« Vous savez, Christian, quand maman m’a donné ses cahiers, je les ai tous lu, oui, tous. Je suis tombée amoureuse de celui qui faisait jouir ma mère, vous. » Elle respire un grand coup et : « J’ai ces derniers cahier, ils sont de ma main, ils vous racontent les derniers moments de ma mère, mes premiers émois en vous lisant, mes premiers orgasme en pensant à vous, vos supplices enfin tout ce que vous avez fait avec maman. »

Je ne savais que dire quand elle me tend ses cahiers. Je n’ai même pas le courage de les ouvrir, j’ai trop peur de pleurer encore. Elle s’avance vers moi, m’enjambe, m’embrasse. Je la serre très fort contre moi. Elle m’avoue, entre deux baisers, que si elle est venue, c’est une des dernières volontés de notre Sybile. Puis, elle me fait un autre aveu, me lisant les dernières pages de son dernier cahier : « Je veux connaitre cet homme que maman décrit comme un dieu fait homme. Certes, ils étaient très jeunes, mais je voudrais vivre ça, ne serait-ce qu’une journée où je veux me donner entièrement à cet homme, ce dieu si bien décrit. Pendant cette journée, ou plus, je serais entièrement à lui, il pourra tout, comme sur maman, me faire. Quand je le verrai, je ne sais pas comment je me comporterai, j’ai peur, je l’avoue. Pourtant quelque chose me pousse à le rencontrer, déjà pour maman, enfin pour connaitre son amour de jeunesse. Je sais, il n’est plus tout jeune, mais s’il venait à me plaire, si je tombais amoureuse de cet homme, ce dieu comme disait maman. C’est autant de questions qui me mettent en émoi, m’oblige à me caresser, à jouir. Aucun homme jusqu’ici n’a trouvé grâce à mes yeux. Aucun avec le tempérament de cet homme qui vit si loin de moi. Sans le connaitre, je me sens si proche de lui. Oui, j’en suis maintenant persuadée, je veux connaitre cet homme, peut-être l’aimer, le chérir s’il veut bien me faire revivre ses amours avec maman. » 

J’embrasse cette jeune femme, je la couche, je l’aime encore et je la fesse copieusement et elle jouit de tout ça fait en même temps. Je me retrouve, je renais, je revis avec ce jeune corps dans mes bras. Je me sens comme ces jours bénis avec ma belle Sybile, oui, je suis un homme nouveau. Encore en elle, je la soulève, l’emporte dans ma chambre, la couche et, chose étonnante entre mes cuisses, je recommence à la lui faire l’amour. Cette fois, pas de fessée, je lèche, embrasse et mordille ce corps qui se tortille de plaisir. Ce corps jouit encore, cette bouche qui clame en vouloir encore et mon corps qu’y s’épuise lentement. 

Je me réveille avec l’impression d’avoir vécu un conte de fée, peut-être le dernier même. En me tournant, je m’aperçois que ce conte de fée dort près de moi, beau, merveilleux. Je baise ce tatouage, le lèche. Je vois ce corps, ce visage, je vois Sybile, même si nous n’avons jamais dormi ensemble. 

Dans mon salon, je prends un cahier au hasard, une page au hasard. Voilà ce que je lis : « Il était à genou, liant mes chevilles éloignées l’une de l’autre. Il souleva mes chevilles, donnant un libre accès à mon minou. Encore à genou, il me lécha longtemps. Mes suppliques pour qu’il me baise ne semblait pas entendue. Mais je jouissais de sa bouche. Demain, il ne savait pas encore, j’allais partit trop loin de lui et je ne pouvais le lui avouer. Maman m’aurait tuée si je l’avais fait. Il me baise enfin, j’ai peur, pourtant le plaisir se déploie dans mon corps et j’ai peur. Peur par ce que j’ai plus mes règles ont plus d’un mois de retard. Si je suis en ceinte, c’est son enfant que je porte. Je vais jouir, sa queue me défonce, je l’aime, je t’aime mon amour. Pourtant j’ai peur. Pourtant j’ai...envie de rester ou de t’emmener, de t’enlever avec moi. » C’est plus que je peux en supporter. Je pose ce cahier, Caroline lèche déjà mes larmes.

 « Prends ton temps, qu’elle me dit, il te faut prendre un peu de recul, c’est trop violent. Tu sais quand je t’ai lu sur Xstory que j’ai vu ce pseudo que tu utilises, je savais que c’était toi. Regardes, il est là, au début du code. »

Dans un long soupir, ma main sur son fessier, elle me déclare vouloir rester et vivre les aventures que nous vivions avec sa mère. Je regrette juste de ne plus avoir vingt ans. Je la couche sur moi, la caresse, l’embrasse, la caresse encore, l’embrasse encore et l’aime à en crever. Je retrouve mes sensations d’antan, je retrouve ma fougue et celle de Sybile avec sa fille. Enfin, jusqu’au moment où elle jouit en me criant de lui faire un enfant, là, elle me coupe tous mes moyens.

Cela étant, me délaissant quelques heures ce dimanche matin, je fais un peu de ménage quand je tombe sur la seule photo de ma Sybile nue, elle était coincée depuis des années dans une fente de ce vieux vaisselier. Un vieux polaroid que j’avais complètement oublié. Quand Caroline revient, je suis assis par terre, la photo dans les mains et, comme quand j’étais sans ma Sybile, je me branle. Caroline lâche ses bagages, me rejoint et découvre le corps nu de sa mère très jeune. 

« Tu vois, c’est tout ce qui me restait de ta mère après son départ. Même mon ex-femme ne l’a jamais vue. Avec le temps, je l’avais oubliée. Et voilà que je la retrouve presque...oh putain, tellement d’année. Si elle m’avait écrit, j’aurais sauté dans le premier avion pour l’enlever, l’aimer et la fesser des jours durant pour m’avoir quitté sans un mot, sans rien me dire. Oui, je crois que je me serais montré cruel avec ta mère parce que j’en étais fou, que j’en suis encore fou. »

Tellement de souvenirs sont ressortis de leur cachette, de l’oubli dans le quel je les avais cachés. C’est cruel pour moi, trop peut-être. Caroline se colle à moi, me prenant cette photo. D’une valise, elle me sort un ordinateur. Une fois en fonction, Caroline me montre toutes les photos de sa mère avec son mari, sa fille Caroline. Je découvre une femme paraissant heureuse de vivre. Pourtant, en y regardant de plus près, il me semble y voir aussi de la tristesse dans son regard. Caroline scanne ma photo, l’enregistre dans son ordinateur, la retravaille pour lui donner son clinquant d’antan. Puis, elle se dirige vers mon ordinateur, déconnecte mon imprimante qu’elle relie à son ordi et m’imprime la photo sur un papier prévu à cet effet. Je découvre ma Sybile en plus grand et je bande à nouveau en découvrant son corps, ses détails, cette beauté faite femme. Ma main sur la croupe de Caroline, je l’embrasse tendrement, presque amoureusement. Je finis par lui confier qu’elle peut rester autant qu’elle le désire et c’est un moment de folie qui commence chez Caroline. Elle danse, jetant ses fringues aux quatre coins de mon appartement et me revient, entièrement nue, lascive, avenante quand elle prend mon sexe dans ses mains. Sa bouche se fait douce, affable quand elle va et vient sur mon sexe qui se tend entre ses lèvres. Et puis, il y a cette langue délicieuse qui joue avec mon sexe. Je fonds, je craque, je l’appelle Sybile, j’en oublie Caroline. 

Elle m’avale quand je me déverse dans sa bouche. Sa bouche qui quitte mon sexe pour descendre sur mes pieds avec sa langue qui glisse sur mes cuisses, mes genoux avant de lécher mes orteils que ses lèvres sucent délicatement. J’aime cette fille, elle me rappelle trop notre Sybile. Je m’abandonne à Caroline. 

Je me réveille bien avant l’heure, il est temps que je me rende à mon travail. Je laisse un mot à Caroline, lui donnant l’heure de mon retour. De toute la journée, c’est à peine si je peux me concentrer sur mon taf. La pensée que j’ai Caroline chez moi, la fille de mon amour de jeunesse, me trouble. Et puis, je me pose un tas de question sans en avoir la moindre réponse. Si je ferme les yeux, je vois Sybile dans notre grange. Si je pense, c’est encore à Sybile que je ne sais si je dois la haïr ou l’aimer encore. Cela ne change rien finalement, elle n’est plus et je le regrette bien. Et puis, ces questions qui tournent dans ma tête, que serait-il advenu si elle n’était pas partie, ma principale question qui me hante. 

La journée terminée, le polaroid en poche, je me bois un verre chez mon contemporain Pierre. Il était dans notre classe, je crois même me souvenir qu’il était le seul à savoir pour Sybile et moi. Quand il voit la photo, il reconnait Sybile. 

« T’as des nouvelles ? »

« Et pas qu’un peu. Y a deux jours, j’ai reçu un mail que j’ai cru venir de Sybile. C’est sa fille qui a débarqué chez moi, l’exacte réplique de sa mère. Elle m’a donné un lettre en me disant que sa mère, ma Sybile était décédée du crabe. Dans cette lettre, sa dernière lettre, elle me dit tout ou presque. Et puis Caroline, sa fille qui me donne ses cahiers intimes, plus de deux cent cahiers du style qu’on avait à l’école, tu sais, les grands. À peine j’ai ouvert le premier que tout est revenu, tu ne peux pas te rendre compte le choc que ça m’a fait. »

« Je me souviens de vous deux, comme cette fois dans les toilettes du dirlo. Je ne vous ai pas vu, mais juste entendu. Putain ce que je me suis branler en vous imaginant. »

« Ouais, autre temps, autre mœurs. Bon, faut que je te laisse, il y en a une qui doit m’attendre, sa fille. »

« Laisse, c’est pour moi, vieux. À la prochaine. »

Je le quitte d’un signe de la main. Dans ma voiture, j’écoute ces vieux tubes à la mode, ceux de notre jeunesse. Devant mon immeuble, je regarde le cinquième, appuyé sur ma bagnole. Je relève mon courrier, rien de spécial et je monte. Je la trouve dans ma chambre, vidant ses valises dans un coin de mes armoires. Ce qu’elle est belle en sous-vêtement. Pourtant, bien que je puisse, je ne lui saute pas dessus. 

« Bonsoir, le facteur est venu avec un recommandé, j’ai signé en me faisant passer pour ta fille. Il est sur le frigo. Oh, je sors vite faire une petite course, OK ? »

« Tu fais comme chez toi, ma douce, comme chez toi. Je l’ai. »

La porte d’entrée se referme, je découvre le recommandé. Il vient du Chili, d’un notaire. Je l’ouvre en sachant que Sybile vivait dans ce pays. C’est une demande d’information sur mon identité et dans ma langue, le français. Il apparaît que Sybile m’a couchée sur son testament avec sa fille. La lettre me demande de communiquer l’adresse d’un notaire ici, dans mon bled. Je remplis le formulaire attenant. Il me faut encore le faire certifier par les autorités, un détour par le contrôle des habitant suffira, et le renvoyer sans tarder. Caroline rentre quand je termine de remplir ce formulaire. 

« C’est au sujet de maman ? »

« Oui, et elle savait où je vivais à en croire cette lettre, mais comment ? »

« Par un ami de mon père, il travaillait ici à l’ambassade du Chili et sachant que maman vouloir te retrouver, elle lui avait demandé de te retrouver, ce qu’il a fait. Malheureusement, le cancer est passé par là avant qu’elle ne puisse rentrer. »

On se prend dans les bras et le désir né, l’envie vient, se propage et on se couche sur le canapé, elle sur moi, nous baisons comme des dingues. Nous jouissons ensemble, d’une même voix. Puis, elle se couche en travers de mes cuisses et je la fesse comme je fessais sa mère, avec amour. Elle en veut des plus fortes, qu’à ça ne tienne, je fesse plus fort et plus fort si elle en veut des plus forte encore. Son cul est divinement rouge. Je le soulève, l’embrasse, je glisse un doigt dans son anus, elle gémit de bonheur. J’insiste avec deux doigts, Caroline m’invite à la sodomiser. Mes cuisses giflent ses fesses, ma queue va et vient avec toute la puissance que je peux donner. Elle jouit me disant que c’est bon et elle ajoute cette très courte phrase qui me met sur le toit : « Je t’aime mon bourreau des cœurs ! » je jouis dans ce cul si mignon, je me vide de tout, même de mes forces. Je la retourne, lui colle ma bouche sur la sienne. C’est plus fort que moi, j’emprisonne ses bras dans son dos en lui intiment l’ordre de ne plus jamais me quitter. Son sourire est fantastique, il est...non, décidément, les mots me manquent ou il me faut en inventer de nouveaux. Notre fougue nous reprend, je retrouve cette énergie perdue, on baise comme des porcs, y pas de mots plus sale pour dire ce que nous faisons sur ce canapé. Je sais que nous avons joui l’un de l’autre, je sais que je l’ai épuisée, je sais que je ne pouvais plus, je sais que je ne connais pas la suite jusqu’à ce que mon réveil ne sonne, j’étais dans mon lit, près d’une jeune femme merveilleuse, amoureuse autant qu’on peut l’être et que je l’étais aussi. 

Je la retrouvais le soir venu, sensuelle à souhait, divine créature enfantée par la plus divine femme que je connus avant cette jeune femme. Elle me fit une des spécialités de son pays, je ne me souviens jamais du nom de ce plat, mais c’est bon, d’enfer même. On parle de Sybile, on lit ses cahiers, on baise, je l’attache, la fesse, la fais jouir et putain que j’aime la voir, l’entendre exploser de bonheur, hurler son orgasme dans mes oreilles toujours avides de ces cris de plaisirs. Heure après heure, je me retrouve mes seize piges. Elle se fait chienne, elle se fait soumise, elle se fait lascive, jouisseuse, elle me plait et j’en suis raide dingue depuis qu’elle arrivée dans ma vie. 

On n’a pas encore tout lu, bah, ça fait quoi, le 17 avril 2017 qu’elle est près de moi et c’est de la folie pure. Et ça, c’est bien réel ! Pourtant, pendant un jour ou deux, je me suis cru mort, au paradis. Non, tout ça est bien réel, je ne rêve pas, ce corps assit sur mes cuisses me le prouve quand j’écris ces quelques lignes. Peut-être que nous y mettrons une suite. À voir ce gracieux visage illuminé de bonheur, oui, il aura une suite, la question, c’est quand, allez savoir. 

Pourvu que ça dur et longtemps !

P.S.: OK, tout ne semble pas dans l’ordre, mais c’est l’émotion qui écrit, ma tête peine un peu, elle est ailleurs.
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