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Fantasmes fantomatiques

Chapitre 5

Ultime sentence

Inceste
Un unique lit, dont le matelas était on ne pouvait moins confortable, emplissait la pièce. Une fine couverture, aussi blanche que le plus pur des voiles de mariage, le recouvrait impeccablement sans qu’aucun pli ne fût visible. Dans un coin de la pièce, des toilettes sales et crasseuses donnaient à la pièce une odeur repoussante. Une petite étagère, fixée à un mur proche du lit, soutenait quelques ouvrages en bien piteux état. Voilà tout ce que contenait la pièce dans laquelle Antoine, alias Lucien Renoirs, était enfermé par une série d’épais barreaux d’acier. Si on lui avait dit, dans sa plus tendre jeunesse, qu’il passerait un jour par la case « prison », Antoine ne l’aurait jamais cru. Et pourtant, c’était arrivé : Antoine était en prison, enfermé entre quatre murs. À travers les barreaux, il pouvait apercevoir une autre cellule similaire à la sienne. Cependant, Antoine remarqua qu’elle semblait dans un meilleur état que la sienne. Ou peut-être cette impression n’était-elle que le fruit de son imagination. La cellule gardait enfermé un homme chauve et barbu d’une taille largement supérieure à la moyenne. Ses bras, ornés çà et là de tatouages divers et variés, étaient également d’une épaisseur imposante.
-Ne jamais faire chier ce mec, se dit Antoine à lui-même en observant l’homme dans la cellule voisine.
Se sentant observé, l’homme en question tourna la tête en direction d’Antoine ; le jeune homme détourna rapidement le regard après qu’un nœud se fût formé dans sa gorge. Seuls de faibles sons parvenaient aux oreilles du nouveau détenu, principalement des coups donnés dans des barreaux d’acier, ou d’autres prisonniers faisant la conversation entre eux. Ces bruits légers amplifièrent le sentiment d’isolement qu’il ressentait. Antoine recula jusqu’à se retrouver devant son lit et s’assit. Il ramena ses genoux contre lui et posa sa tête contre ses rotules.
-Comment ai-je pu en arriver là ? chuchota-t-il comme si cela l’aiderait à trouver une solution.
C’était pourtant simple : des solutions, il n’en avait aucune. Il ne pouvait qu’attendre. Attendre que le temps passât. Attendre que le verdict tombât. Il ne se faisait pourtant pas d’idées : homicides multiples et prémédités, dont certains ayant atteint des agents des forces de l’ordre, la sentence ne pouvait être que lourde. Antoine était enfermé dans sa réflexion lorsqu’un garde, habillé des pieds à la tête de vêtements de travail bleus, frappa aux barreaux à l’aide d’une épaisse matraque menaçante.
-T’as de la visite, dit le nouvel arrivant en levant une paire de menottes jusque devant ses yeux.
Antoine se leva presque naturellement et avança jusqu’aux barreaux avant de tourner le dos au garde. Il joignit ses poignets dans son dos et attendit que le maton les lui menottât. Une fois l’opération effectuée, Antoine se retourna et quitta sa cellule lorsque le garde lui ouvrit la porte.

Antoine, assis sur une chaise, attendait la venue de celui ou celle qui désirait lui parler. Il n’eut guère à réfléchir longtemps avant de deviner de qui il s’agissait, et lorsque ladite personne arriva, il put constater qu’il ne s’était pas trompé. La jeune femme, dont les cheveux roux tombaient avec grâce dans son dos, se dirigeait vers la chaise posée de l’autre côté de la vitre de verre incassable séparant les prisonniers des visiteurs. Sarah, sa collègue de travail et amante d’un soir, s’assit sur la chaise en faisant crisser les pieds de celle-ci lorsqu’elle la fit glisser sur le sol froid de la salle de visites. Antoine et la jeune femme, presque ensemble, attrapèrent les combinés de téléphone accrochés à un mur, proches de leurs visages.
-Tu n’as que ce que tu mérites, dit tout de suite la jeune femme.
Un regard glacial accompagna ses mots violents.
-Je le sais bien, répondit Antoine en baissant les yeux. Je ne mérite aucune compassion.-Ton petit numéro de lamentation ne marchera plus sur moi, ajouta-t-elle d’un ton sec. Tu as failli m’avoir hier soir, mais c’est terminé.-Je ne joue pas de numéros, Sarah, je...-Et je devrais te croire ? lui lança-t-elle sévèrement. Je devrais croire un homme qui a tué sept personnes ?

Antoine ne sut que répondre. Il se contenta de baisser la tête, incapable de se confronter au regard assassin de la jeune femme rousse.
-Je t’aimais vraiment, poursuivit la jeune femme dans un sanglot. Je t’aimais, mais il a fallu que tu gâches tout ! Tu ne pouvais pas être un humain normal avec une petite de vie normale, il fallait que tu sois un putain de psychopathe ! hurla-t-elle en laissant libre cours à ses larmes.
Bien qu’il sentît que la femme qui lui parlait pleurait, le prisonnier ne put se résoudre à la regarder.
-J’étais prêt à commencer une nouvelle vie avec toi, tu sais ? marmonna-t-elle à travers le combiné. J’aurais été prête à fonder une famille. J’aurais été prête à te donner tout l’amour que je pouvais te donner. Et toi, tu me poignardes dans le dos !
Sarah dut s’arrêter un court instant afin de reprendre son calme ; tout le monde dans la pièce les fixait du regard.
-En tout cas, c’est la dernière fois que je te vois, Lucien, ou Antoine, ou je ne sais quel putain d’autre nom tu pourrais porter.
Sarah se prépara à se lever, mais elle fut retenue par une phrase prononcée par la voix, à peine audible, de son interlocuteur.
-Pourquoi avoir décidé d’appeler la police ? demanda Antoine en regardant enfin la jeune femme dans les yeux.-Je n’ai jamais appelé la police, répondit-elle simplement en reposant le combiné sur son socle d’origine.
Elle lança un dernier regard assassin avant de se lever brutalement de sa chaise et de quitter la pièce d’un pas bruyant et meurtris.

De retour dans sa cellule, Antoine, assis sur son lit, posa sa tête contre ses genoux qu’il avait ramenés contre lui. Il n’arrivait pas à croire que tous les espoirs qu’il avait ressentis en se confiant à Sarah s’étaient subitement évaporés. Incapable d’accepter la cruelle réalité, il serra les poings au point de se planter les ongles dans la paume de sa main.
-Tu ne peux t’en prendre qu’à toi, entendit-il.
Il leva la tête et desserra les mains dont les paumes étaient désormais marquées de cinq traces rougeâtres proches du saignement. Salomé, ou du moins son fantôme, était adossée contre un mur de la cellule, à quelques pas des toilettes malodorantes d’Antoine. Ses yeux bleus le dévisageaient impitoyablement, et un rictus trahissait la jouissance qu’elle ressentait en voyant son frère dans cet état déplorable.
-Je ne suis pas d’humeur à t’entendre de foutre de ma gueule, gronda le jeune homme en plongeant derechef son visage contre ses genoux.
Salomé lui lança un regard amusé.
-Je comptais ôter la malédiction et te permettre à nouveau de te vider les couilles, dit-elle d’un ton dédaigneux, mais je n’ai plus tellement envie.
Antoine releva subitement la tête, mais il ne dit rien. Sa sœur ne voulait qu’une chose : elle voulait voir son assassin la supplier. Le jeune homme le savait pertinemment, et il se jura de ne jamais lui donner ce plaisir sadique.
-Tout ça parce que tu ne pouvais pas te contenter uniquement de moi, soupira Salomé.-Ça va peut-être te surprendre, mais j’ai une vie, répondit amèrement Antoine. Et dans la vie, on ne peut pas ne batifoler qu’avec des fantômes.
Salomé, autrefois adossée contre un mur, se redressa et avança dangereusement vers son grand-frère. Ses yeux, semblant lancer des éclairs de rage, le fixaient avec une haine incommensurable.
-Tu oses me parler d’avoir une vie ! hurla-t-elle. Tu oses me parler d’avoir une vie alors que tu as pris la mienne ! Si tu ne m’avais pas tuée, si tu n’avais pas été aussi stupide, rien de toute cela ne serait arrivé !
Antoine ne savait quoi répondre à cela. C’était vrai, il avait tué sa sœur, il ne pouvait le nier. De ce fait, méritait-il de vivre ?
-Eh, connard !
Antoine fut extirpé de ses rêveries par la voix qu’il venait d’entendre. Un garde, matraque en main, attendait devant les barreaux de sa cellule.
-Bouge ton cul ! lui intima-t-il en sortant les menottes qu’il gardait accrochées à la ceinture de son pantalon bleu.
Antoine, qui venait de s’apercevoir que le fantôme de sa sœur s’était volatilisé, obéit et, après s’être levé, se laissa menotter comme précédemment avant de sortir de sa cellule.

Ce fut dans une petite salle uniquement composée d’une table d’acier et de quatre chaises disposées de part et d’autre de cette dernière qu’Antoine fut emmené. Le garde lui intima de s’asseoir, ce qu’il fit. Le maton, qui avait démenotté le prisonnier, s’adossa contre un mur avant de commencer à jouer à tapoter sa main gauche avec sa matraque. Antoine regardait les incessants mouvements oscillatoires de l’objet avant d’entendre une porte s’ouvrir. Il tourna la tête en direction de l’entrée de la petite salle dans laquelle il était installé et put observer deux nouveaux visages. Le premier, il ne le connaissait pas. Chauve, il s’assit sur une chaise placée du côté opposé à celle sur laquelle le jeune homme était installé. Une longue moustache noire lui donnait un air légèrement amusant, mais le regard qu’il lança au prisonnier refroidit inéluctablement ce dernier. D’après le badge accroché sur un uniforme de police, au niveau de l’épaule, le jeune homme sentit qu’il s’agissait du « méchant flic ». Le deuxième homme, beaucoup plus discret, s’assit sur la chaise voisine à celle du premier homme. Le « gentil flic », pensa alors Antoine. Cependant, en observant les cheveux noirs et grisonnants du second homme, sa peau rasée à la perfection, ses yeux marron et son double-menton, il reconnut le second invité : Alain Sora, le père d’Antoine et de Salomé.
-Je ne pense pas avoir besoin de faire les présentations, dit le premier homme, un capitaine de police.
Antoine, totalement désemparé par cette très désagréable surprise, ne put que se mordre la lèvre. Cela faisait un an qu’il avait disparu, et à aucun moment il ne s’était soucié du mal qu’il avait pu faire à l’homme lui faisant face.
-Tu dois te demander comment nous t’avons retrouvé, Antoine Sora, entama le policier.
Le concerné se devait d’admettre qu’il n’en avait aucune idée. Il avait d’abord pensé que c’était à cause de Sarah qui aurait appelé la police, mais elle lui avait avoué ne pas l’avoir fait. Aurait-elle menti ? Toutefois, elle n’avait aucune raison de le faire : Antoine ne pouvait pas lui faire le moindre mal.
-Nous avons toujours su que tu étais vivant, entama le policier. Pour tout te dire, c’est grâce aux cadavres que l’on a retrouvés sur place. Pourquoi Salomé serait-elle morte juste à côté de la sortie de secours ? Et surtout, pourquoi avait-elle reçu un coup de couteau à la cuisse ? Nous n’avons pas mis longtemps avant de deviner que tu avais échangé ton dossier avec l’un des hommes morts pendant l’explosion.
Antoine plongea ses yeux dans ceux du policier, plus pour se dérober à ceux de son père que pour défier l’homme à la moustache.
-D’ailleurs, je dois te féliciter pour ce coup de maître. C’est uniquement grâce à cet échange de fichiers que nous ne pouvions pas te retrouver. Seulement, tu as commis une erreurs il y a à peine quelques jours.
Tout ouïe, Antoine attendit patiemment que le capitaine lui expliquât la maladresse qui l’avait trahi.
-Vois-tu, il y a de cela plusieurs jours, un homme a porté plainte parce qu’un homme a éjaculé dans la ruelle, à côté de son restaurant. Une rapide analyse ADN de la police locale a donné un résultat très intéressant. C’est le nom de Denis Montachou qui est apparu sur les écrans. Seulement, Denis Montachou habitait dans ta ville natale, du moins jusqu’à ce qu’il disparaisse mystérieusement. Il n’avait aucun véhicule et avait une jambe en piteux état. Autrement dit, impossible pour lui d’aller si loin. Nous avons ensuite remarqué que l’un des cadavres brûlés dans l’explosion de l’hôtel avait également une jambe mal en point. C’est là que nous avons eu une intuition. Et si le nom de Denis Montachou était apparu parce qu’il était la personne avec qui tu avait échangé tous tes dossiers ?
Antoine, totalement désemparé par le fait que ce fût son premier rapport sexuel avec le fantôme de sa sœur qui l’avait trahi, ne savait que dire. Il se contenta d’écouter le policier finir son histoire.
-Nous nous sommes donc rendus ici, puis nous avons entamé les recherches. Et c’est en montrant une photo de toi avant que tu ne te teignes les cheveux à un barman local que nous avons retrouvé ta trace. La suite, tu la connais. Je suis certain que tu pourrais t’amuser à démonter toute cette théorie en nous disant que nous n’avons aucune preuve formelle que tu es bien Antoine Sora, c’est pourquoi nous avons fait venir ton père.
Le policer se tourna vers Alain Sora. Ce dernier, les poings fermés sur la table en acier, était resté silencieux durant tout l’interrogatoire. Ses yeux, perdus dans le vide, tremblaient dans leurs orbites.
-Monsieur, pouvez-vous nous confirmer qu’il s’agit bien de votre fils ?
Le père d’Antoine leva la tête et posa son regard sur le visage de son fils. Pendant un court instant, ce dernier put voir, à travers les iris marron de son paternel, un immense vide. Un vide qu’Antoine avait créé à cause de ses actions passées.
-Mon fils est mort, capitaine, répondit Alain d’un ton faible. Mais cet homme, il est le portrait craché de celui que j’ai perdu.
Plusieurs larmes naquirent dans les yeux du père d’Antoine tandis qu’il frappa du poing la table en acier sur laquelle ses coudes reposaient.
-C’est lui qui a tué ma fille et mon fils ! hurla-t-il avant de se lever brusquement de sa chaise pour se ruer sur Antoine.
Ce dernier, incapable de réagir, reçut un violent coup au visage qui le fit tomber à la renverse. La chaise sur laquelle il était assis tomba avec lui dans un puissant bruit de métal. Le dos endolori par sa chute, Antoine grimaça lorsqu’il commença à se relever. Il fut toutefois plaqué au sol par le genou de son père venu le frapper en plein thorax. Puis ce furent quatre coups de poings qui frappèrent le visage du jeune homme avant que le garde venu chercher le prisonnier ne les séparât. Alain, dont le visage trahissait une haine absolue envers son fils, hurlait à ce que l’on le lâchât. Au lieu de cela, le garde sortit de la salle d’interrogatoire en compagnie de l’ancien père de famille.

Suite à l’incident survenu avec son père, Antoine avait été ramené dans sa cellule. Jamais il n’avait vu l’homme qui l’avait élevé dans un pareil état. Le jeune homme, assis sur son lit, se remémorait le visage de son paternel lorsqu’il lui sauta dessus. Seules une rage et une tristesse immenses avaient déformé les traits de son visage. Puis il se rappela des mots que son père avait prononcés : « mon fils est mort ». Durant toute cette année de cavale, jamais Antoine ne s’était demandé comment se portait son père. Il n’avait pas imaginé que ses actes avaient pu tant l’affecter.
-C’est ce qu’on appelle payer les conséquences de ses actes, frérot, chantonna une voix.
Sa sœur, de nouveau adossée contre le mur en face de son lit, le regardait avec une joie indescriptible. Un large sourire partait de ses lèvres pour remonter jusqu’à ses oreilles masquées par de longs cheveux bruns.
-Tu ne pensais quand même pas pouvoir me tuer sans avoir à payer quoi que ce soit ? se moqua-t-elle en s’approchant de son jumeau. Toi qui te pensais si intelligent, tu te rends enfin compte que tu t’es trop surestimé.
Lorsque le fantôme de Salomé ne se trouvât plus qu’à quelques centimètres du visage de son frère, elle s’agenouilla et posa ses mains au niveau de l’entrejambe d’Antoine.
-C’est pas tout ça, mais moi aussi, j’ai envie de me venger, sifflota-t-elle en dézippant la braguette du pantalon d’Antoine.
Le membre du jeune homme, pendant dans le vide tellement il était mou, prit aussitôt l’air libre lorsque la sœur de son propriétaire eut déshabillé ce dernier.
-Tu oses pendre mollement devant moi ! lui lança-t-elle d’un air vexé. J’en aurais presque envie de te mordre un bon coup, pour t’apprendre les bonnes manières.
Antoine ne réagissait pas. Il ne pouvait que regarder sa sœur, mais à aucun moment le besoin de lui répondre ne se fit ressentir.
-Et maintenant, tu m’ignores, souffla-t-elle. Tu l’auras voulu, je n’aurai aucune pitié.
Salomé, de sa main droite, enferma le sexe de son frère entre ses doigts et entama un mouvement oscillant et vertical. Si, dans les premières secondes, Antoine sembla ne pas réagir, son sexe prit bientôt de l’ampleur jusqu’à pointer vers le ciel.
-Vitesse supérieure ! s’enthousiasma la sœur tandis que sa main s’agitait toujours sur le tige de son frère. Inutile de te plaindre, je ne m’arrêterai pas.
Sa main lâcha le bâton de chair et de sang d’Antoine avant d’en approcher son visage. La respiration de Salomé caressa le membre d’Antoine qui, incapable de se retenir, frissonna. Puis, sans crier gare, Salomé goba le pénis de son frère avant d’entamer une fellation féroce. Si son frère, bien qu’il refusât de l’admettre, commença par apprécier cette vengeance, il changea rapidement d’avis lorsqu’une violente douleur se réveilla dans son entrejambe : la malédiction du fantôme ne s’était pas estompée.
-Salomé, arrête ! J’ai l’impression que mes couilles vont exploser !
Antoine tenta de repousser le visage de sa sœur, mais sans surprise sa main passa au travers de son crâne sans qu’aucune sensation ne se fît ressentir. Antoine comprit alors ce que Salomé voulait dire par « vengeance ». Il s’attendait alors à être torturé de la sorte pendant des heures, mais, à sa grande surprise, Salomé ôta son pénis de sa bouche. Un long filet de bave demeura tandis que son visage s’éloigna, jusqu’à ce qu’il cédât pour s’écraser sur le menton de la jeune femme.
-Ce n’est pas à moi qu’il faut demander d’arrêter, grand frère, rit Salomé en se levant.
Antoine la regarda sans comprendre le sens de ses mots.
-Réfléchis un petit peu, Antoine, ajouta Salomé en levant les yeux au ciel. Penses-tu vraiment que je sois la vraie Salomé ?
Elle laissa son frère réfléchir, bien que la réponse fût évidente. Pendant qu’Antoine tentait de mettre ses idées au clair, la jeune femme en profita pour se déshabiller totalement. Ce fut alors une faible poitrine et un pubis rasé qui croisèrent le regard du jeune homme.
-Salomé est morte, Antoine. Je ne suis qu’une illusion de ton esprit. Si tu penses que c’est le fantôme de ta sœur qui t’a lancé cette malédiction, alors laisse-moi te dire que tu te trompes. Tu t’es lancé cette malédiction tout seul, et la personne qui est actuellement en train de te torturer n’est autre que toi-même.
Lorsqu’elle sentit que l’esprit de son frère était désormais totalement embrouillé, elle lui attrapa les jambes, le fit s’allonger sur le côté et leva sa jambe gauche dans les airs. Elle approcha alors son bassin de celui de son frère et, lorsque le membre de ce dernier entra en contact avec sa grotte, elle le laissa la pénétrer en poussant un petit cri d’extase. Antoine, quant à lui, poussa un cri de douleur lorsque sa sœur entama un rapide va-et-vient.
-Dans cette position, j’ai l’impression que c’est moi qui te baise, frérot. Tu ne peux pas savoir à quel point je prends mon pied.
Salomé riait aux éclats tandis qu’Antoine souffrait le martyr. Il ne pouvait que regarder sa sœur bouger et sentir son sexe frotter contre les parois internes du fantôme. La pression exercée au niveau de son orifice devenait de plus en plus puissante, si bien que le jeune homme ne put retenir plus longtemps ses cris de douleur. Il sentit alors la souffrance se répandre dans tout son corps. Bientôt, sa tête devint douloureuse au point où il manqua de s’évanouir.
-Arrête !!! hurla Antoine tandis que la douleur le tiraillait de toute part.
Pour toute réponse, Salomé accéléra la cadence de ses coups de rein. Antoine ne put s’empêcher de se tortiller de douleur en poussant un nouveau hurlement.
-Qu’est-ce qui se passe, ici ?! cria le garde en frappant aux barreaux de a cellule.
Lorsqu’il vit le corps d’Antoine bouger de lui-même, le garde eut le réflexe d’ouvrir la cellule afin d’observer ce qui se passait. Lorsqu’il vit les parties d’Antoine, en plein érection, se mouvoir dans le vide, le garde recula jusqu’à se trouver contre le mur gris et froid de la cellule.
-Qu’est-ce que c’est que cette merde ?!
Antoine, de son côté, peinait à rester conscient tant la douleur était atroce. Il avait l’impression que ses parties génitales pouvaient exploser à tout moment. Puis, lorsque la douleur atteignit un seuil intolérable, le jeune homme s’évanouit. Son corps cessa alors tout mouvement surnaturel. Le garde, voyant cela, ne sut quoi penser. Voyant que le prisonnier ne bougeait pas d’un iota, il vérifia son pouls et ne trouva rien ; Antoine était mort.
 
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