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Le Feu de Dieppe

Chapitre 1

Erotique
Anne regarde par la fenêtre de sa chambre. Un léger vent fait bouger les rideaux. Un souffle chaud vient lui caresser la poitrine nue ruisselante de sueur. Elle se sent bien. Elle appuie sa tête contre le montant admire ce magnifique soleil qui se couche doucement sur La Manche. Elle entend la musique des vagues qui viennent s’échouer sur les galets de la plage de Dieppe. Elle n’avait jamais aussi heureuse depuis des années.Tout à ces rêveries elle n’entendit pas venir son amant viking du moment. Il se plaça derrière elle et l’enlaça de ces bras puissants. Et l’attira doucement contre lui.
De doux frissons parcourraient la colonne vertébrale d’Anne au fur et à mesure que son corps s’approchait du corps nu d’Olivier pour s’y reposer. Elle pouvait sentir l’ardeur de son amour prêt pour une nouvelle aventure de plaisir divin.Ensemble les mains entrelacées l’un contre l’autre, encore unis par leurs derniers ébats, ils assistaient à ce spectacle extraordinaire. Il n’était besoin de nul mot à ce moment !Alors que les derniers rayons disparaissaient, les mains de son amant vigoureux se mirent à nouveau à explorer son corps offert. De doux gémissements commençaient à se faire entendre. Anne ne se contrôlait plus et se mit à onduler comme les vagues. De suite l’ardeur qu’elle sentait reprit force devant la caresse de ces fesses contre lui.
La bouche d’Olivier déposait lentement une pluie de baisers sur la nuque et jouait avec le lobe de son oreille. Anne avait du mal à se retenir tellement que c’était bon. Son corps qui avait arrêté de lui répondre depuis qu’elle était entrée dans cette chambre continuait à lui faire défaut et répondait sans honte aux avances indécentes de son amant.Finalement leurs bouches se joignirent en un long, tendre baiser, pour finir dans une fougue enivrante. Anne avait l’impression de partir dans un autre monde et se laissait porter.
Olivier profitait sans l’ombre d’un remords de ce corps offert sans vergogne avec délice et amour. Il savait que ce n’était pas bien vis-à-vis de sa femme, mais à cet instant, le plaisir de ce corps retrouver était plus fort. Cette envie de partage et de communion qui avait un lointain souvenir, était là présent, il vibrait dans ces mains sous chacun de ces mouvements et ne voulait pas en perdre une miette car demain, elle serait repartie chez elle et Dieu sait quand ils se reverraient et si ils se reverraient !
Il se fit plus ardent et Anne répondit sans problème à son appel. Qu’elle était belle lorsqu’elle était dans cet état. Entre soumise et dominatrice. Elle l’excitait comme un fou. Sa bouche se fît plus gourmande, Anne se pressa plus contre lui. Il l’enlaça avec force comme pour imprimer son corps dans le sien. Elle gémit de bonheur. Elle aimait quand il se montrait puissant. Elle lui appartenait depuis le début et à jamais, elle le savait. Elle se délectait de ces moments passaient ensemble.
N’y tenant plus, il l’a pris dans ces bras et l’a porta au lit plus qu’en désordre. Il la déposa délicatement et s’allongea à côté d’elle.
Ces mains caressaient chaque parcelle de son corps afin de s’en souvenir dans les moindres recoins. Il la mangeait du regard, des mains, de baiser.
Étendue dans le lit, Anne gémissait doucement sous le regard ardent d’Olivier. Un sourire malicieux se dessinait sur sa bouche. Heureux de ces douces tortures.
Doucement il se glissa entre ces jambes, et au fur et à mesure qu’il remontait, une pluie de baiser, de caresses faisaient augmenter le plaisir d’Anne qui s’ouvrait encore un peu plus à son amant. Il arriva enfin à son petit abricot brillant de leurs derniers exploits et de son nouveau désir.
Sans l’ombre d’une hésitation il plongea vers cet appel. Il se mit à lécher doucement l’aine pour revenir vers les lèvres. Il les aspire doucement, joue avec, les mange avec délice. Il se délecte du repas ainsi offert. Anne gémit, ondule, se mord parfois la lèvre inférieure pour ne pas trop hurler de plaisir, la fenêtre étant ouverte en cette belle journée d’été !
Le corps des 2 amants ruisselaient de sueurs entre ces cuisses rondes la tête blonde de son amant s’activait avec minutie. Il n’oubliait aucune parcelle de cette chaire gorgée de plaisir. Les mains d’Anne plongèrent dans sa chevelure. Elle se cabra et ne put retenir un cri de jouissance. Olivier sourit et accentua la caresse pour la mener encore plus loin. Prise de tremblement et son corps entier se libéra de cette tension douloureusement bienfaisante. Elle voulait qu’il arrête mais Olivier continua encore un peu avant de lâcher sa proie.

Émergeant de son entrejambe, Olivier remonta vers le buste d’Anne comme un félin prêt à se jeter sur sa proie. Il y déposa quelques baisers avant de parvenir à sa bouche pour l’embrasser. Sur ces lèvres encore un peu de fluide divin se trouvait dessus. Anne pas le moins dégoûtée accepta ce baiser langoureux.
Olivier s’allongea doucement sur son corps. La puissance de sa carrure parue très légère pour Anne et rassurante à la fois. Elle se sentait bien et protégée. Doucement il roula sur le côté en la tenant dans ces bras et elle se retrouva sur lui. Il fit courir ces mains le long de son dos, de ces hanches et passa tel une plume sur ces fesses qu’il attrapa à pleines mains et les malaxas.
Anne se dégagea de cette étreinte voluptueuse en se redressant, en enfonçant ces mains dans sa toison dorée. Dans un léger mouvement de hanche, elle s’empala sur sa tige ardente. Très lentement, elle la fit entrer dans sa caverne bouillante. Chaque centimètre fut un délice sans fin. Leurs gémissements sonnèrent à l’unisson. Enfin elle se cala au plus profond de son être.
Jamais perfection de l’acte n’avait été plus présent que maintenant. Ils se convenaient à la perfection. Lui en prenant sa place totale dans son être. Et elle qui le recevait avec facilité. Ils restèrent un moment ainsi soudés, Anne s’étend totalement redressée et légèrement penchée en arrière pour pouvoir prendre dans sa main, les bourses d’Olivier et jouer avec un peu provoquant un peu plus son désir.
Finalement, Anne commença à onduler doucement. Elle voulait y aller doucement afin d’aller au maximum du plaisir. Toujours lentement, elle faisait ressortir doucement sa tige pour la ré-avaler tout aussi lentement.
Leurs gémissements se faisaient de plus en plus intenses. Les mains puissantes d’Olivier vinrent emprisonner fermement les hanches d’Anne qui continuait d’onduler doucement avec délectation. La pression de ces mains l’incita à accélérer la cadence, tout en privilégiant la douceur du mouvement.
Olivier avait de plus en plus de mal à tenir et ne rêvait que d’une chose c’est de la renverser sauvagement sur le lit pour venir lui pilonner sa petite grotte. Mais c’était sans tenir compte du désir d’Anne qui voulait rester maîtresse sur ce coup-là !
Comprenant le désir de son beau Viking et les légers soubresauts de son corps, il n’était pas loin d’exploser. Avec malice, elle ralentit, et s’immobilisa. Elle se pencha vers son visage et commença à y déposer une pluie de baisers pour finir par l’embrasser voluptueusement. Ces baisers étaient divins et provoquaient chez Anne une ligne de frisson de la base de sa nuque jusqu’à ces reins. Olivier profitait de ce moment de répit pour jouer avec ces fesses et remonter doucement ces mains vers ces reins et sur une partie de son dos.
Le feulement d’Anne prouva à Olivier que ces caresses provoquaient son petit effet et attisaient son plaisir. Finalement qui allumaient l’autre dans la provocation ?
Le vent du soir un peu plus fort arrivait jusqu’au lit rafraîchissait légèrement les deux amants en feu.
Anne détacha sa bouche de celle d’Olivier, se redressa et reprit ses mouvements langoureux de bassin, tout en jouant avec différentes cadences. Elle le mettait au supplice de son désir. Olivier n’en pouvait plus. Dans une dernière accélération, Olivier crispa ces mains sur ces hanches, et dans un profond gémissement libéra son nectar de passion au fond de la douce caverne d’Anne. Encore une fois, ils avaient enfreins les convenances pour vivre un instant fugace de plaisir sans honte.
Anne n’avait pas manifesté une seule expression de jouissance car, elle avait voulu graver dans sa mémoire ce moment à tout jamais. Mais un sourire de satisfaction illumina son visage. Elle aimait le sentir l’envahir. Doucement elle allongea son buste sur son torse et ferma les yeux. Quelques larmes coulèrent, car elle savait qu’il allait devoir repartir. Il se faisait tard et elle-même repartait le lendemain.
Olivier sentit une larme tomber sur sa main qui lui caressait le visage. Entre eux pas besoin de mots. Il savait pourquoi elle pleurait. Il ne dit rien, et se leva pour aller prendre une douche. Anne resta tournée pour ne pas qu’il voie ces larmes. En entrant dans la S2B, il lança un œil au lit. Il ne pouvait se résoudre à la laisser pleurer.
Il se rallongea contre elle. Et dans un chuchotement, il l’invita à venir avec lui à la douche. Discrètement elle essuya ces larmes et le suivit. Un dernier instant même une douche avec lui c’était inespéré pour elle. Ensemble ils entrèrent dans la douche italienne.
Il attira Anne contre lui alors que l’eau commença à couler. Il prit son menton dans sa main et remonta vers lui son visage. Maintenant larmes et eau se mêlaient, impossible de distinguer quoi que ce soit. Il attira son visage vers lui et l’embrassa. Il aimait ce petit bout de femme, et il allait devoir la laisser repartir dans son petit village de Vienne et lui repartir auprès de sa femme qu’il aimait également. Il ne voulait faire souffrir personne et à cet instant, il avait un sentiment de culpabilité.
Sentiment qui disparut au fur et à mesure qu’il l’embrassait. Le désir de son corps revenait et n’y tenant plus, il lui emprisonna la taille, la souleva et la plaqua contre le mur. Elle s’accrocha à sa nuque et enserra sa taille. Le baiser de son amant avait réveillé ce feu que lui seul savait allumer.
Il allait pouvoir son envie de brute. Il l’a pénétra avec force, lui arrachant un cri de surprise et de plaisir et se mit à la pilonner tel un animal en rut ! Anne se pliait à cet assaut sauvage avec délice. Elle laissa faire son amant pour la dernière fois. Et c’est dans un hurlement de plaisir que les 2 amants se libérèrent de leur jouissance respective. Il la reposa doucement et avec une infinie douceur, il finit de s’occuper d’elle en la savonnant et la rinçant.
Il se rhabilla, elle l’aida à serrer la boucle de sa ceinture en silence. Il l’embrassa une dernière fois. Chacun se regarda comme pour immortaliser cet instant. Puis il sortit de la chambre. Le pas était hésitant, il avait envie de faire demi-tour, mais c’était impossible.
Arrivé devant l’ascenseur, son doigt tremblait le temps qu’il appuie sur le bouton d’appel. Les portes s’ouvrirent et juste avant d’entrer, il regarda le couloir en direction de la chambre. Il espérait qu’elle s’ouvre, mais elle resta fermée. À la fois déçu et heureux, il entra dans l’ascenseur.
Anne de son côté se faisait violence pour ne pas se lancer à sa poursuite. Elle laissa échapper quelques larmes et enfila une robe légère sur sa totale nudité et alla jusqu’au balcon. Elle le vit sortir de l’hôtel et se diriger vers son Duster blanc. Au moment d’ouvrir la porte, il se retourna et leva les yeux. Elle était là penchée à la balustrade.
Le vent faisait voler ces cheveux et dansait sa robe. Elle était belle. Il ne pouvait distinguer son visage mais il le savait triste. Il lui fit un signe de la main, et monta dans sa voiture. Il sortit de sa place de parking et disparu dans Dieppe.
Anne resta encore un petit moment sur le balcon pour profiter de la fraîcheur de la nuit. Finalement, elle retourna dans sa chambre, le visage en pleure, elle rangea ces affaires pour être prête à reprendre le train demain matin. Tant pis pour le dîner, elle n’avait pas faim. Elle refit un peu le lit, et se coucha directement, et laissa libre cours à sa peine.
Olivier lui arriva sans encombre chez lui. Il lui envoya un SMS pour lui dire. Elle lui répondit directement, et le rassura sur le fait que tout allait bien. Mensonge bien sûr, auquel il ne crut pas, mais il devait faire avec. Sa femme ayant entendu la voiture sortie à son avance.
Il finit par sortir de sa voiture, et repris le cours normal de sa vie. Il aida sa femme à faire la vaisselle après qu’il ait mangé un encas, s’installa dans son canapé et regarda la télé. Il pensait à Anne par moment seule dans sa chambre à l’hôtel. De temps en temps, il faisait un SMS discrètement comme avant, pour s’assurer qu’elle ne déprimait pas trop. Entre deux larmes, elle lui répondait comme avant.
Ils s’endormirent tardivement, lui légèrement moins inquiet pour Anne et elle, moins angoissée de l’avoir perdu. Car elle pensait et craignait qu’il ne s’éloigne d’elle.
A 8h30, Anne monta dans son train, le cœur certes triste, mais également heureuse et rassurée. Durant le trajet, ils échangeaient quelques messages comme si rien ne s’était passé. Heureuse de retrouver ces enfants, elle oublia un peu son Viking.
Ce ne fut que le soir venu qu’il se fît rappeler à son souvenir. Ils échangèrent quelques SMS chauds. Ce n’est que 2 mois plus tard, qu’ils commencèrent à évoquer cette journée intense ! Et contre toute attente, c’est Olivier qui proposa qu’un jour, ils remettent ça, car il avait bien aimait. Toutefois, il ne se sentait pas près dans l’immédiat. Anne trop heureuse, accepta et promis d’attendre qu’il soit prêt.
C’est complètement comblée qu’elle s’endormît ce soir-là, sans peur, sans crainte, car même si l’homme qu’elle aimait et qui avait sa vie avec sa femme et ces enfants, ne l’avait pas évincé de sa vie pour autant.Fin
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