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Folies en rut majeur

Chapitre 4

Le Bijou II

Erotique
Deux longs ruisseaux filaient le long de ses longues jambes et lui humidifiaient les chevilles. Luigi laissa la place aux mecs qui entouraient leur proie.
— Vous pouvez y aller ! Personne ne la prend sans capote… c’est clair ?— Pas de souci !
Plusieurs voix avaient laissé partir cet assentiment rassurant. Une chance que Luigi y ait pensé, ça ne lui avait pas effleuré l’esprit… avec toutes les maladies qui trainaient… c’était bien qu’il l’ait demandé. Des tas de paluches s’abattaient sur sa peau. Il y en avait partout, sur son dos, ses seins, son ventre et ses fesses étaient écartées sans ménagement. Debout, elle tremblotait sur ses guibolles, mais son cerveau enregistrait les moindres attouchements et les transformait tous en frissons pervers. Des doigts lui griffaient les épaules, d’autres tiraillaient les poils de son pubis et quand l’un d’eux, sans préparation s’enfonça dans son anus, elle criait déjà depuis plusieurs minutes. Les caresses plus ou moins tempérées par l’ardeur des uns et des autres apportaient de plus en plus de vagues à son ventre. La chatte réclamait du raide, et les autres se montraient agressifs entre eux. Certains même s’engueulaient pour être les premiers. Heureux les derniers, car en son paradis ils seraient les… plus vicieux.
Une main intrépide lui retira son cache-vue et soudain elle les vit. Une dizaine de types, des gros, des minces, des jeunes, des vieux, des maigres ayant tous en commun d’être complètement à poils. Certains la tripotaient alors que d’autres, en retrait, s’astiquaient le manche en reluquant la scène. Le plus proche lui fit courber la tête et elle dut tailler une pipe à une bite qui sentait la pisse. Elle n’avait pas le choix, mais quand bien même l’aurait-elle eu que ce qu’elle recherchait depuis quelques jours était enfin là. Alors elle se jeta comme une affamée sur la queue qui frétillait sous sa langue, un gars qu’elle ne voyait pas l’enfila sans autre forme de procès. Quand il éjacula sur l’herbe de la forêt, des mains inconnues la portèrent. Elle se retrouva mise à l’horizontale, maintenue par une nuée de loustics qui voulaient tous leur part du gâteau.
Elle était l’unique objet de toutes leurs convoitises. Sans rien lui demander, sans rien lui offrir d’autre qu’un coup de bite, ils lui passèrent tous dessus. À certains moments, ils étaient parfois deux à la monter. Elle devenait le jambon et les tranches de pain se succédaient à une vitesse vertigineuse. Par contre tous respectaient la consigne et au bout d’un long moment le latex commença à l’irriter. Elle s’en ouvrit à Luigi qui, assis dans un coin, matait avec ferveur les assauts des invités forestiers. À la fin de ce combat épique, elle n’aurait pas été capable de faire le compte des sexes qui l’avaient bourrée. Elle aurait parié sur dix. Minimum ! Mais plusieurs étaient revenus à diverses reprises et pas toujours au même endroit. Ses jambes avaient bien du mal pour la supporter quand les hostilités prirent fin.
Le voyage de retour se passa sur le siège passager, bien installée près du chauffeur. L’Italien l’avait ceint d’un plaid et elle se trouvait presque bien. Son ventre était en feu. Mais les spasmes réguliers qui revenaient à la charge, bien du temps après que les sens se soient apaisés, lui rappelaient que les vagues étaient toujours là. Ni lui ni elle ne parlèrent pendant le retour et aussitôt dans la maison, elle voulut se doucher. Il la dirigea vers la salle de bain, mais auparavant, il l’a saisi par l’épaule, l’obligeant à se retourner.
— Merci… tu as été… merveilleuse. J’ai adoré cette sortie champêtre. Nous la renouvèlerons si tu le désires, mais seulement si tu le veux… tu sais je peux te faire gagner beaucoup d’argent.— Gagner de l’argent ? Ce ne serait pas une si mauvaise idée… tu me raconteras cela après mes ablutions !
Cette phrase lancée à la cantonade avait tout de suite accroché l’oreille à l’affut du beau Luigi. Il attendait presque impatient la sortie de la belle pour dialoguer sur le sujet, voir lui expliquer ce qu’il entendait par là. L’eau derrière la porte couvrait tous les bruits. Aline appréciait cette tiédeur bénéfique. Une eau de jouvence qui lui nettoyait les pores de la peau, qui purifiait son âme autant que son corps. Les reins moulus par la généreuse prestation qu’elle avait fournie, elle remettait simplement de l’ordre dans ses sens tenaillés, tiraillés entre la morale et la jouissance. Elle se moquait de Dieu, mais craignait le diable et il portait pour prénom Luigi ce soir encore, sans aucun doute.
Dans le miroir elle examinait avec attention son dos, ses hanches et parvenait à la conclusion que rien n’était visible. Aucune marque, pas de trace de la cravache, rien n’altérait son intégrité physique. Elle avait joui comme jamais et se sentait tellement bien que pour un peu… elle en aurait bien remis une couche, mais en mano à mano cette fois, avec le rital… pour peu qu’il en ait envie aussi. Séchée et pomponnée, elle sortit de la salle de douche nue comme Ève. Ses vêtements, elle ne se souvenait plus vraiment où il les avait déposés. La voyant surgir à poils, il réagissait immédiatement et se portait au-devant d’elle, pour la guider vers le salon.
— Tes affaires sont là ma belle ! Fringue-toi et viens t’asseoir près de moi. Tu prendras quelque chose à boire ? — Je veux bien un café ! J’arrive ! Laisse-moi juste une seconde pour…
Les mots se perdaient dans le passage de son chemisier. Sa jupe recouvrait de nouveau le bas de son corps alors qu’elle tenait à la main, slip et soutien-gorge. Elle n’avait pas jugé utile de s’encombrer d’accessoires. Il avait servi le « caoua » qui sentait rudement bon. Les Italiens étaient forts en matière d’expresso aussi.
— Alors, tu voulais me parler ? Je t’écoute !— Oui ! Tu pourrais… gagner un max de fric… tu as un beau potentiel.— Et je devrais faire quoi par exemple ? Explique-moi donc ça !— Et bien ! Tu pourrais certain soir, rencontrer des gens… aisés.— Pute quoi ! C’est bien ce que tu me proposes ! Je me laisse baiser et ils paient !— Dit crument, ça ressemble bien à ça oui !— Et au passage tu piquerais combien, toi ?— Euh… un très léger pourcentage… vingt pour cent ?— Leger ? Tu appelles cela… léger ? Et bien qu’est-ce que ce serait… s’il était lourd ?— Oui, mais je t’enverrais seulement du friqué, du plein aux as… enfin ce serait sans risque. J’ai bien compris que tu aimais t’envoyer en l’air et mes… amis seraient aux anges avec une fille comme toi. Reste le problème de ton… mari.— Tes amis, comme tu les appelles seraient donc mes clients et pour Gabriel, ça ne te concerne pas. Tu lui fais du mal et tu sauras à qui tu as vraiment à faire ! Je te promets que je ne te lâcherai jamais si tu as le malheur de lui faire ou lui dire quoi que ce soit… pour le reste je crois que si je ne cotise que pour quinze pour cent on peut s’entendre. Je chercherai un coin peinard pour… mes petites sauteries…— Tape-la ma belle. — Je préférais… une petite heure de baise non-stop… pour sceller notre accord… tu vois le genre ?— Tu n’es pas possible, tu es donc insatiable ? Salope, mais salope dans l’extra !… Allez ! Viens me lécher la gaule, tu l’as mérité ta récompense…
La partie reprit de plus belle. Il aimait le cul et Aline découvrait à chaque instant que sa sexualité avait quelques lacunes. Pourquoi ne pas apprendre d’un maitre, quand elle trouverait un. Celui-ci pour le moment donnait la pleine mesure à ses envies et il la faisait grimper aux rideaux. Elle criait tant c’était bon. Il n’y avait plus aucune difficulté pour qu’il lui prenne le con ou le petit. Elle appréciait cette autre forme de pénétration et elle en avait presque autant de plaisir. Enfin, pas tout à fait tout de même. Le plus difficile était l’intromission ! Après, elle avait en elle les ressources nécessaires pour que la jouissance fasse son petit effet. Ne plus se priver de ce qu’elle adorait, devenait un leitmotiv suffisant.
Lui ne se protégeait pas et cela depuis le début. Alors elle se sentit comme électrisée quand il lui gicla dans la fente sa semence épaisse. Il n’eut pas besoin de lui ordonner, ni même demander pour qu’ensuite, elle vienne nettoyer sa bite remplie de leurs liqueurs respectives. La voir ainsi en folie, lui rendit une certaine vigueur et elle eut droit à une seconde éjaculation. Bien moins abondante celle-là il était vrai. Sans sourciller, elle fit ce que jamais elle n’aurait osé faire avec Gabriel. Toute la salve que Luigi lui envoyait dans la bouche était immédiatement ingérée et elle trouvait ce nectar sinon délicieux, du moins pas si mauvais. Une jolie salope avait-il dit ? Et ce n’était que le début, elle en restait bien persuadée. Il allait voir ce qu’il allait voir !
— oooOOooo —
L’appartement s’enjolivait de jour en jour. Meublée avec gout, la chambre à coucher possédait un lit tout particulier. Celui-ci, rond possédait une sorte de petit moteur qui permettait de le faire tourner en fonction de la lumière. Aline avait craqué pour ce truc immense, au détriment d’une armoire plus profitable pour ranger ses nombreuses fringues. Mais la chambre vide, aménagée en dressing remplissait fort bien son rôle. Le salon lui, s’il ne possédait pas de cheminée, s’enorgueillissait d’un canapé qui mangeait tout un pan de mur. Le cuir fauve, choisi par la brune sentait bon le neuf. Personne n’y avait encore collé ses fesses, hormis la propriétaire des lieux, naturellement. Alors quand la sonnerie de la porte d’entrée ce soir-là tinta, Aline se trouva surprise.
Elle vint sans courir pour accueillir son visiteur. Gabriel se trouvait dans l’encadrement de la porte, un bouquet de roses fraiches à la main.
— Je suis venu visiter ton installation. Tiens ! Elles viennent de ton jardin !— Oh ! Merci ! Délicate attention ! Je les mets dans un vase ! Entre, ne reste pas sur le palier.— Je dois aussi avouer que ton absence, le vide créé par celle-ci rend la maison lugubre. Je ne savais pas où aller et nous avons tout de même partagé bien des souvenirs ! Tu es toujours ma femme… — Arrête Gaby ! Nous n’allons pas revenir sur le passé ! Il est mort et bien mort. Un jour… un jour qui sait… je reviendrai peut-être. Pour le moment j’ai besoin de vivre ma propre vie. Faire mon trou… tu comprends.— Non, mais ce n’est pas grave. L’important c’est que toi, tu saches ce dont tu as besoin. Je… me sentais trop perdu. — Tu veux prendre un verre avec moi ? — Pourquoi pas…— Et si nous allions diner tous les deux ?— Je ne pense pas que ce soit une bonne idée… tu es encore trop persuadé que je vais reprendre la vie avec toi, celle d’avant. Tu ne me voyais même plus… ou plutôt tu me retrouvais là chaque soir, boniche ou servante. Tous les inconvénients sans aucun avantage dans une existence dorée qui ne me convenait plus. Je t’ai aimé Gabriel, mais l’amour s’émousse si on ne l’arrose pas assez souvent et tu ne faisais plus rien pour me garder. Tu me croyais à toi… pour toujours ! En fait, à tes yeux j’étais là point, comme la machine à laver ou la table. Pour moi, c’était une lente agonie, une petite mort…
Son mari haussait les épaules. Elles étaient voutées, il avait pris quelques années de plus durant ces dernières semaines. Sa barbe de trois jours, le col de sa chemise douteux, tout cela faisait mal à la femme qui se trouvait près de lui. Il allait pleurer, mais se retint au dernier moment. Sentant que son trouble dérangeait plus qu’il n’arrangeait les choses, il s’abstint de prendre un verre. Il prenait congé et sa silhouette hantait déjà la jolie femme brune. Elle regardait partir cet homme, fantôme hallucinant ! Elle se disait qu’elle l’avait tant aimé pourtant. Comment la vie pouvait-elle ainsi amener les gens à se séparer ? Puis quelque part, elle eut mauvaise conscience. C’était surtout elle qui avait désiré cette séparation brutale.
La porte se refermait une nouvelle fois. La montagne de souvenirs qui restait dans le couloir, à l’extérieur avait des relents faisandés. Gabriel avait réussi à la mettre mal à l’aise et elle aussi fut soudain prise d’une frénésie de monde, de ne plus être seule. Elle enfila ses escarpins et elle se retrouvait rapidement dans un bistrot bruyant. C’était exactement ce qu’il lui fallait. Elle sirotait gentiment un « baby » quand son téléphone vibra dans son sac. Le vrombissement léger l’alerta et un message laconique s’affichait sur le mini écran.
— Rappelle-moi vite…
L’appel émanait de Luigi. Elle composa rapidement le numéro et la voix aux accents chanteurs fit écho à son « allo » sonore.
— Écoute ma poule, je ne te dérange pas ?— Non ! Je prends un pot en solo.— Tu n’es pas bourrée au moins ?— Pas que je sache, mais tu ne m’interpelles pas pour t’inquiéter de ma santé, je suppose.— Suppositions parfaites, comme toujours ! Non ! J’ai… ton premier client si tu es d’accord.— Mon quoi ? — Eh ! Tu ne te souviens pas de notre accord, lors de notre dernière entrevue !— Ah oui ! Et alors ?— Et bien si tu es libre je peux t’adresser un charmant Monsieur.— Le terme charmant chez toi ne cacherait-il pas un type vicieux au possible,— Non, non pas du tout ! Un type très comme il faut ! Correct, propre et surtout rempli de blé. ?— Une question avant toute chose ! Ce genre de service ça va chercher combien ?— Ça va dépendre du temps passé ! Une nuit tu peux te faire cinq mille, voire six, mais avec ma petite commission… alors tu prends ou je refile le bébé à Florence.— Bon, écoute… tu me l’envoies au bar ou je me trouve ! Nous ferons le chemin tous les deux, romantique comme promenade, non ?— Fait comme tu veux… il s’appelle Luc le type ! Tu le reconnaitras sans doute avec son pardessus en tweed et sa cravate. Il est toujours bien sapé. Il sera là dans une petite heure… tu ne picoles pas trop avant son arrivée.
La conversation s’arrêtait là. Elle rangea son portable, reprit un second whisky. Ça devrait l’aider, l’encourager. Elle pensa soudain qu’après cette soirée, elle serait une vraie pute, une qui se faisait payer pour… offrir son cul à des types. Pourvu que celui-là, le premier ne… et puis tant pis. C’était fait, alors aux orties les états d’âme. Elle buvait lentement, appréciant chaque mini-gorgée du précieux liquide ambré. Les petits plaisirs n’avaient de prix que ceux qu’on voulait bien leur donner. Un bon quart d’heure avant son rendez-vous, elle filait vers les toilettes. Son maquillage avait peut-être besoin d’un léger raccord. Le gloss nouveau faisait ressortir ses lèvres charnues. Elle se sentait finalement… pas si mal devant la glace !
Du coin de l’œil, elle observait la porte, sursautant à la moindre entrée. Avec quelques minutes de retard sur l’heure, elle voyait enfin un type assez âgé qui recherchait, dès son arrivée, quelqu’un du regard. Lorsque le gars aperçut Aline, elle savait que c’était celui avec qui elle avait rendez-vous. Il avançait résolument vers la seule et unique femme dans le bar. Louvoyant entre les tables, il restait hésitant un peu, puis il engagea la conversation.
— Bonjour ! Vous êtes Aline ?— Oui ! Vous êtes… l’ami de Luigi ?— C’est cela !— Alors c’est bien avec moi que vous avez rendez-vous.— Je dois reconnaitre que notre… ami commun… sait trouver de jolies femmes.— Merci.— Ne me remerciez pas. C’est moi qui devrais le faire… je vais le faire. À moins qu’un vieux beau de mon acabit ne vous convienne pas. Vous reprendrez bien un autre verre ? En ma compagnie ?
Le garçon venait de s’approcher de ce couple qui venait de se former.
— Nous prendrons donc… Pour Madame…— Un autre baby !— Et pour Monsieur ?— Soyons fous ! La même boisson que madame, s’il vous plait ! Par contre, vous pourrez nous servir à cette table-là ?
D’un doigt, il pointait une table esseulée, à l’abri des regards indiscrets. Le serveur opinait du chef, en signe d’assentiment. Alors le gars se dirigea vers la place, suivit en cela par la brune.
— Vous êtes vraiment belle ! Luigi a un gout sûr pour… vous voulez bien me dire ce que vous voulez pour… un petit moment.— … ! — Toute peine mérite salaire n’est-ce pas ?— Peine ? Vous comptez donc me faire pleurer, Monsieur…— Ah ! Pardon ! Luc, c’est Luc mon prénom. Quel goujat… impolitesse impardonnable.— C’est réparé ! Puis pour le reste on verra quand nous serons chez moi ! J’aime autant vous avertir de suite que je ne suis pas… ce que l’on pourrait appeler… une experte.— Néophyte ? C’est encore mieux… la chance m’accompagne donc ce soir ?— Je ne sais pas… vous êtes joueur ?— Non ! Juste ce qu’il faut pour aimer la vie. Par contre j’ai des passions que vous pourriez juger… perverses. Mais nous le sommes tous un peu, non ?— Sans doute, sans doute !— Allez voici nos boissons ! Trinquons donc à cette amitié toute neuve et à notre collaboration… nocturne alors !— A votre santé, Monsieur Luc !— A la bonne vôtre, Madame Aline ! Et si j’osais, je vous demanderais bien… déjà, allez-vous dire… une petite fantaisie !— Dites toujours, si c’est dans mes cordes…
Le type assis face à elle avait une allure recherchée. Un costume hors de prix qu’il portait bien, une coupe de cheveux impeccable, des pattes d’oies aux commissures des yeux. Aline estimait qu’il pouvait aisément flirter avec les soixante, soixante-cinq ans. Il avait retiré lentement ses gants de peau, jeté ceux-ci dans un chapeau qui convenait à son personnage. Une fine moustache courait sur le dessus de sa lèvre supérieure et ses iris d’un bleu azur finissaient de lui donner un air de père tranquille. Il plongea la main dans la poche intérieure de sa veste de tweed gris. Il en ressortait une boite d’environ douze centimètres sur cinq ou six de large. Il poussa celle-ci vers la brune.
— Savez-vous ce qu’est ceci ?
En disant ces mots, il chassait l’objet dans la direction d’Aline. Elle regardait l’homme, puis l’étrange étui.
— Et bien vous pouvez l’ouvrir, ça ne vous mordra pas !
Les doigts fins de la jeune femme ouvrirent alors le couvercle de l’emballage. L’intérieur la surprit. Ce que contenait l’écrin brillait de mille feux. L’étrange objet aux formes arrondies et lisses était long comme un majeur. La pointe partait en s’évasant vers une sorte d’encoche et l’autre extrémité se renflait pour se terminer par une autre matière de couleur rouge émeraude. On aurait dit que cette pierre représentait une rose. L’ensemble avait l’allure d’un bijou, d’une œuvre d’art. Elle n’avait jamais vu ce genre de truc auparavant.
— Ça vous plait ?—… !— C’est… enfin les Anglo-saxons nomment ceci… rosbub ! Et si vous n’y voyez pas d’inconvénient, j’aimerais assez que vous le portiez. Je vous rassure celui-ci est en arent massif et il n’a jamais, mais vraiment jamais été utilisé par quiconque. Je dirais même que je l’ai acheté pour votre usage exclusif, ma chère Aline.— Mais… je ne sais pas… je ne sais pas comment on utilise ce truc !— Ce n’est pas très grave. Laissez-moi donc faire voulez-vous. Venez donc un instant près de moi !
Sans trop savoir où l’autre voulait en venir, elle se leva pour venir s’asseoir près de lui. Il interrompit son geste la gardant debout, entre le siège et la table. Ensuite elle aperçut dans sa main un tube de couleur bleue foncée. Il ouvrit ce qui semblait être de la pommade incolore. Il en garda une noisette dans la main et le reste dans son emballage fut remis en place dans la poche du charmant Monsieur. Il enduisit la chose brillante sur toute la longueur et d’un mouvement souple du poignet, la main de l’homme remontât sous la lisière de la jupe. Elle ne bronchait pas. Les doigts surent de suite repousser la culotte sur un des côtés d’une cuisse. En tâtonnant, du bout de l’index, Luc vint déposer une goutte du liquide qu’il avait extrait du tube.
Lentement, le bijou s’annonça sur la rosette de la belle. Et il poussa sans vraiment lui faire mal. Le bout arrondi, commença une montée dans l’étroit canal et elle soupira. À un certain moment, elle sentit que son anus se trouvait vraiment dilaté, puis la pression retomba. L’objet était en elle et la partie renflée ne pouvait plus ressortir. L’autre lui demanda de s’asseoir et elle obéit gentiment. C’était encore un dingue, mais un doux dingue. Elle sentait la chose au fond de son fondement et tout un tas de sensations nouvelles se mirent en place. Il y eut d’abord son imagination qui lui faisait penser à ce… ce gode anal sur lequel elle était finalement assise. Puis il y eut de timides, mais véritables frissons.
— Pour marcher, les perceptions seraient meilleures si vous ne portiez pas de… de culotte, voyez-vous ! Ça vous gênerait de la retirer ?
Il demandait sans obliger. Mais ces paroles douces ne souffraient d’aucune dérogation. Elle ne comprenait pas pourquoi, mais elle se remit debout une seconde fois et sans regarder la salle, elle releva sa jupe puis fit coulisser la petite chiffonnade qui lui couvrait les fesses. Celle-ci atterrit dans son sac à main. Elle terminait son verre quand il eut encore une demande saugrenue.
— Je ne voudrais pas abuser de votre bonté. À mon âge, on se contente de petite chose, de tous petits riens. J’aimerais… voir… si vous n’y êtes pas hostile bien entendu. C’est à vous de décider…
Là encore, elle reprit la station verticale, et tourna son postérieur vers lui. Elle soulevait sa jupe quand le garçon qui passait lui fit un clin d’œil. Apparemment il n’avait rien perdu de la scène et ses yeux allaient lui sortir de la tête si elle insistait. Luc pourtant n’en avait pas fini avec ses désirs.
— Vous pourriez juste avancer d’un pas et vous pencher en avant… je pourrais mieux admirer ce derrière de reine que vous promenez en permanence. Vous êtes belle et mon… bijou donne une certaine classe à ce cul magnifique.
Ce pas qu’elle fit ne lui coutait plus rien. La honte ne la tuerait pas ou plus. Elle devait être rouge de la racine des cheveux à la base du cou. Une certaine chaleur l’avait envahi. Et une sorte de plaisir trouble la pénétrait tout entière. Elle montrait son… enfin elle montrait la rose à ce Monsieur, mais il paierait pour le reste et ça aussi serait inclus dans le prix. Après ce moment de folie, elle se remit en place près de Luc et il semblait satisfait. Leurs verres vides, ils ne leur restaient plus qu’à aller… chez elle. Le pire était à venir sans doute pour la brune. Se vendre ne lui paraissait plus aussi simple soudain, mais chose promise, chose due…
— oooOOooo —
A suivre…
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