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Fumées

Chapitre 1

Divers
Elle se réveille en sursaut, incapable de dire l’heure qu’il est, encore à moitié endormie. La chambre ne lui est pas familière, elle passe le week-end avec des amis dans une maison de famille de l’un d’eux. Ils ont un peu bu hier soir mais sans grand excès, la journée demain sera fatigante.
Elle se réveille donc au milieu de la nuit et décide de se lever pour ne pas réveiller son compagnon qui dort toujours à ses côtés. Elle quitte la chambre et descend dans l’obscurité vers le salon où ils ont passé la soirée.
A demi endormie, c’est presque du somnambulisme, elle ne perçoit qu’en partie ce qui l’entoure et ne saurait dire pourquoi elle est venue là. La pièce est vaste et comprend plusieurs zones. Le sol en pierres bleues et le plafond voûté en briques lui donnent un je ne sais quoi d’antique. La décoration ne manque pas de goût mais s’inscrit elle aussi dans ce style un peu ancien.
Quelques braisent rougeoient encore dans l’âtre. C’est la seule source de lumière et elle aime cette ambiance diffuse. Elle est un peu plus éveillée maintenant. Elle met une petite buche sur les braises et s’installe dans un profond fauteuil.
Une douce odeur de tabac flotte dans la pièce. Pas cette odeur âpre et désagréable de vieille cigarette mais celle plus chaude et capiteuse d’une pipe. Promenant le regard, c’est seulement maintenant qu’elle remarque la silhouette d’un vieil homme sans âge, le visage creusé de rides, la mine joviale. Elle l’a rencontré à son arrivée, c’est le propriétaire des lieux. Quand son regard croise le sien, le vieil homme lui fait un clin d’œil puis reprend sa contemplation du feu en laissant s’échapper une bouffée de fumée.
Ils sont assis et regardent tous les deux les petites flammes qui montent maintenant de la buche qu’elle a jeté dans l’âtre. Parfois le vieil homme fait une série de petits ronds de fumée que la circulation d’air pousse vers elle. Elle contemple ces disques fragiles flotter vers elle en se désagrégeant. Moment étrange, silencieux, calme et plaisant, presque enivrant.
Un rond de fumée un peu plus petit ou plus concentré que les autres vient vers elle. Elle l’observe. Il perd très peu de sa substance. Avec un petit sourire, elle tend la main et le dissipe d’un petit mouvement de l’index. Un nouveau rond arrive qu’elle brise également. Le vieil homme sourit et en fait de nouveaux qu’elle brise ou qu’elle essaye de prendre dans la main.
Deux arrivent de front. D’un mouvement gracieux de pianiste, elle les brise l’un après l’autre de l’index et du majeur. Silence et amusement, de temps en temps un clin d’œil entendu mais pas de paroles. De nouveaux ronds viennent, elle s’en amuse. L’un d’eux ne se rompt pas lorsqu’elle le touche du doigt mais l’enrobe et le remonte comme une bague.
A sa grande surprise, non seulement ce rond de fumée ne se dissipe pas mais il semble lui coller au doigt et même lui tirer légèrement la main. Il résiste quand elle veut le rapprocher pour l’observer. Il fait même mieux que résister puisqu’elle doit se lever pour rejoindre sa main. Elle trouve cela étrange mais n’est pas effrayée, quelque chose dans l’atmosphère de la pièce, dans l’attitude du vieil homme, lui dit que tout va bien.
Elle observe cet anneau de fumée puis est émerveillée d’un second, plus large qui lui fait un bracelet, puis un autre. Fascinée, elle observe ses poignets dans ces deux délicats ronds de fumée. L’homme dans le fauteuil a un petit mouvement des doigts et les bracelets, entrainant ses poignets, lui font effectuer une danse légère, joyeuse. De nouveaux ronds se font bracelets de chevilles et l’entrainent dans une farandole enivrante. Ses mouvements se font plus amples, elle virevolte, elle saute, elle tourne sur elle même.
Au milieu d’une vrille, sa robe de nuit se soulève, lui passe par dessus la tête et retombe au sol. Entrainée par le mouvement, elle met un moment à se rendre compte qu’elle nue à l’exception de sa petite culotte. Elle a cette réaction instinctive de se cacher les seins avec les mains mais les bracelets de fumée lui refusent ce geste et lui maintiennent fermement les bras éloignés du corps.
Dans son fauteuil l’homme semble à peine faire attention à elle. L’éclat dans son regard n’est plus le même cependant. Il tire toujours régulièrement sur sa pipe en écume, produisant une vaste nappe de fumée d’où s’échappent de petit disques qui volent à sa rencontre, l’entourent, lui parcourent la peau causant une série de petits frissons comme si une main la caressait et puis ils éclatent rompant le contact et la laissant sur sa faim.
Elle n’a plus aucune liberté de mouvement. Elle ne parvient même pas à avoir l’envie de crier. Son regard reste fixé sur celui de l’homme à la pipe. Elle le fixe sans réellement le voir, son attention est sans cesse détournée par les vagues de caresses brûlantes qui se succèdent sur sa poitrine et sur ses jambes. Chaque nouveau disque qui se dirige vers elle porte la promesse d’un fragment d’extase.

Elle a chaud, très chaud, elle sent son corps qui se couvre de sueur, des perles se forment qui lui glissent le long du dos. Deux ronds de fumée, doux et fermes embrassent maintenant l’extrémité de ses seins sur les quels ils se referment en un étreinte douloureuse qui la fait frissonner plus encore. Eux aussi obéissent à la volonté de l’étrange inconnu. Ils tirent, soulèvent, rapprochent ou écartent ses tétons durcis par l’excitation.
L’excitation, le mot vient seulement d’atteindre sa conscience. Elle devrait être terrifiée de ce qui lui arrive mais être là, totalement nue maintenant que sa culotte vient de lui être arrachée, dans ce salon antique éclairé par la seule lumière dansante des flammes dans l’âtre, être totalement bloquée et offerte à la volonté lubrique de cet être qui la regarde dans l’ombre, tout cela éveille en elle les échos d’une excitation et d’un plaisir animal.
Elle contemple la transformation de ce qu’elle avait pris pour un vieux petit bonhomme. Dans le demi brouillard de l’excès de stimulations qu’elle subit, elle voit sa peau s’assombrir, certaines rides disparaître et d’autres se creuser. Deux bosses se dessinent sur le haut de son front, de petites cornes en sortent. Une barbe épaisse lui couvre maintenant le menton. Même le nez semble avoir pris de l’ampleur. Le regard ne change pas. Ces yeux d’un brun profond brillent d’un feu diabolique et sont entourés de petites rides rieuses.
Il se redresse. Elle devrait être surprise, ou effrayée, de ce torse sombre et musclé qui se prolonge par des jambes poilues qui ne sont définitivement pas humaines. Elle devrait être effrayée mais son regard est maintenant rivé sur le phallus palpitant qui se dresse entre ces deux colonnes de poils. Tout son corps répond à la vue de cet organe fascinant. Elle sent son sexe se contracter par anticipation, la salive vient plus abondante, même son petit trou palpite. Elle ne peut détacher son regard de ce sexe dont, contre toute sa raison, elle veut être pénétrée.
Les caresses redoublent sur ses membres immobilisés, ses seins frémissent au moindre contact. Elle sent ses bras qui la forcent à se pencher en avant très bas. Son bassin est retenu en hauteur. Elle est presque pliée à angle droit quand la peau chaude de la main du faune lui touche la joue et d’une caresse sur le menton lui intime l’ordre de relever la tête.
Elle embrasse le gland qui se présente à elle comme elle le ferait d’une bouche, faisant courir le bout de sa lange sur cette peau fine, tendue et bouillante. Elle en parcourt toute la surface, s’émerveillant de sa taille, s’attardant sur l’ouverture qu’elle chatouille longtemps avant de sentir une main se poser à l’arrière de son crane. D’une poussée douce et ferme à la fois, elle est forcée d’écarter ses lèvres et d’ouvrir très grand la bouche pour recevoir ce sceptre de chair qui s’enfonce si loin en elle qu’elle en a des hauts le cœur. Lentement ce sexe commence des aller retours dans sa bouche. Il lui prend le visage et la force à le sucer, longtemps, profondément, jusqu’à la nausée.
Tout ce temps, son corps est soumis aux caresses de dizaines de mains invisibles. Elle est au delà du désir, dans un état d’envie pure. Sa bouche est envahie d’un membre plus long et bien plus large que ce qu’elle a connu, sa chaleur est différente aussi, plus élevée, brûlante à moins que ce ne soit son imagination qui lui donne cette impression. Elle a peur qu’il ne jouisse là et en même temps elle ne peut se retenir de le serrer de ses lèvres, de l’aiguillonner de la langue.
Elle est dans un état second, consciente uniquement de son corps, des sensations qu’il lui procure et de cette chose énorme et bouillante qui vient de lui quitter la bouche et qui déjà se présente à l’entrée de son vagin. Des doigts épais, griffus, la prennent à la taille pendant que la verge brulante s’introduit en elle. La friction, la résistance de son propre sexe à cette invasion si importante, lui procurent un premier orgasme. Par delà ses propres tremblements, elle le sent s’enfoncer plus encore en elle jusqu’à atteindre des zones qu’elle pensait impossible.
Ses jambes se font faibles. Il l’autorise à se mettre à genoux puis à quatre pattes sans jamais sortir d’elle. Jamais elle n’a été si comblée par un morceau de chair. Elle sent le faune peser sur elle, son souffle chaud s’approcher de sa nuque, ses mains puissantes affermir leur prise sur ses reins et son bassin poilu venir buter contre ses fesses. Au delà de l’impossible de la situation, elle devrait hurler d’horreur et à la place elle se cambre plus encore pour ressentir au maximum les va et viens puissants qu’il imprime en elle.
Trop de stimulations. Ses seins sont toujours l’objet des attentions de ces choses de fumée qui la torturent si bien. Son clitoris commence lui aussi à être pincé, tiré, écrasé, caressé. L’imposante verge lui ravage le sexe et la caresse de poils de son partenaire dans le creux de ses fesses lui donne une furieuse envie d’être prise par là aussi.
Le rythme dans son sexe ne cesse d’augmenter. Elle doit certainement crier ou grogner mais elle ne s’en rend même plus compte. Elle n’est plus que le réceptacle docile du plaisir qu’il lui donne. Les yeux complètement révulsés, elle s’écroule dans un dernier assaut, plus fort encore que les précédents et elle jouit encore et encore alors qu’en elle une liqueur brûlante se répand par saccades.
« Ce soir tu étais la fiancée de la fumée. Demain tu reviendras à moi et je te ferai l’épouse du feu. Tu n’as encore rien connu des plaisirs que je te donnerai. »
Tremblante, couverte de sueur, c’est sur ces mots qu’elle ouvre les yeux. Elle est dans son lit, allongée près de son compagnon qui dort toujours. Incrédule, elle ne saurait dire si elle a rêvé où si cela s’est réellement passé. Même la douleur qu’elle ressent en elle, qu’elle connaît bien, ne peut la renseigner que sur une chose, elle a été pénétrée. Sans doute un rêve plus réaliste que d’autres se dit-elle en essayant de se rendormir.
Plus tard, entrant dans le salon au petit matin, tout semble normal, rien ne porte les traces de ses aventures de la nuit. A table, elle rejoint ses amis qui déjeunent. Il y a de petits sourires entendus, des regards en coin, l’un d’eux la regarde, elle se sent rougir, il n’y a pas de raisons pourtant. Une culotte est posée devant elle. La culotte qu’elle portait cette nuit.
« J’ai trouvé ceci près de la cheminée, je pense que certain ce sont bien amusés cette nuit ». Eclat de rire général. Elle devient écarlate. Elle est proche de mourir de honte et en même temps elle se sent prise d’une bouffée immense d’excitation.Elle est en feu à nouveau. C’est certain, ce soir elle connaîtra les noces du faune.
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