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Games Of Chaos

Chapitre 15

Divers
CHAPITRE XVJEU DE RÔLE
Arrivée à mi-chemin, je m’arrête, devenant hésitante. À l’intérieur, la salle semble être remplie de monde débattant et marchandant, mais personne n’entre ou ne sort. Après tout, peut-être est-ce une sorte de réunion qui a déjà commencé. Si c’est le cas, je perdrais toute crédibilité à tenter de m’incruster en plein milieu.Pourtant, je vois un riche marchand à l’embonpoint évident me dépasser et s’approcher des gardes, suivis par deux serviteurs transportant des paniers fermés aussi gros qu’eux, sans doute contenant je ne sais quelle marchandise. Il s’arrête devant les gardes, et semble discuter avec eux. Après une minute de négociation, il fait signe à ses servants de retourner je ne sais où pour l’attendre, ce qu’ils font avec plaisir, puis l’un des gardes s’écarte quelques secondes pour le laisser passer.Rassurée, je m’approche à mon tou. Arrivée à une certaine distance, l’un d’entre eux dégaine soudainement son sabre et le tend vers moi, sans pour autant quitter sa position.- Halte là ! L’accès est restreint aux négociants de marque et au personnel du sultan ! Tu n’es ni l’un ni l’autre ! Hors d’ici !Je prends une grande respiration pour tenter de calmer la montée d’adrénaline qui vient de me prendre, avant de tenter de prendre un ton neutre :- C’est absolument faux. Je suis venue en tant que négociatrice officielle de la maison des mille et un plaisirs, et je réclame par conséquent légitimement mon droit d’entrée.Je me retiens de sourire à ce nom. La maison des mille et un plaisirs... Ça m’était venu d’un coup avec l’ambiance de la ville. Et ça semble marcher : il semble hésiter, toujours le sabre dressé.- La maison des... Jamais entendu parler... Pourtant je m’y connais.- Nous venons d’arriver dans la ville, et nous souhaiterions nous y installer, au meilleur emplacement possible.- Vous installer en ville ? Vous avez une autorisation ?- Pas encore, et c’est précisément le but de ma visite.J’y allais en improvisation totale. Ce jeu m’aurait sans doute très amusée si je n’étais pas en train de me faire menacer. Toutefois, il rengaine enfin son arme, l’air toujours méfiant.- Je vous préviens, ce genre de choses est très couteux. Vous avez de quoi négocier ?Sans rien dire, je tapote ma besace pour souligner son volume en guise de réponse. Cela semble le satisfaire : il fait un pas de côté, laissant une ouverture.- Très bien, dans ce cas je vous prie d’accepter mes excuses... Bienvenue dans la chambre des négociations royales.En le remerciant d’un signe de tête, je franchis le mur de gardes pour enfin pénétrer dans le palais.
En entrant dans la salle, je prends encore une fois une claque visuelle. La décoration de la salle regorge de détails. Non seulement les murs intérieurs sont tout aussi finement ornés et décorés que ceux des façades du bâtiment, mais ils sont couverts de grands tableaux et sculptures sur leur longueur. Le plafond situé à une hauteur démesurée donne au tout une impression d’espace renversante.Devant moi, le marchand qui m’a précédée est en train de discuter avec ceux que j’avais aperçus à travers la porte depuis l’extérieur. Bien qu’ils soient debout, je remarque à présent que la plupart des négociations ont lieux autour de tables rondes de diverses tailles, disposées un peu partout dans la pièce. Bien qu’avec des nombres de participants variés, ceux-ci sont généralement séparés en deux groupes, marchandant l’un contre l’autre. La plupart de ces négociants sont vêtus comme les riches marchands locaux, mais certains ont un physique et une tenue exotique, revendiquant leur appartenance à une autre région du monde. S’ils ont pu entrer ici, ce sont probablement des marchands étrangers. Peut-être des joueurs qui se font passer pour eux après tout, comme moi ? Je me mords la lèvre en me rappelant que mon ventre exposé fait que n’importe quel joueur éventuellement présent dans cette salle m’identifiera en un coup d’œil comme tel.Après avoir cessé de balayer du regard la salle et ses occupants, je réalise que je n’ai absolument aucune idée d’où aller pour commencer. Alors que je commence sérieusement à me demander si je ne suis pas ridicule à attendre ainsi, un homme se dirige vers moi. Il est vêtu comme un garde, mais dispose d’une coiffe plus imposante siglée du même aigle d’or que les soldats, et sa tenue est coupée net en deux couleurs : pourpre à droite, noire à gauche. Il a visiblement la quarantaine, une barbichette enroulée sur elle-même, et me regarde du même air méfiant que j’ai vu sur le visage de tous les gardes de cette ville, mais parle pourtant d’une voix douce.- Bien le bonjour, mademoiselle. Je vous souhaite la bienvenue au palais du sultan d’Imilchi. Votre visage ne m’est pas familier, est-ce là votre première visite ?Me tournant bien face à lui, et tentant de prendre une expression souriante mais pas aguicheuse - que j’ai rarement eu l’occasion d’adopter - je prends un air sûr de moi avant de lui répondre :
- Bonjour. En effet, il s’agit de ma première et non pas, je l’espère, dernière visite. Mon nom est Zahrah, et je viens en tant qu’ambassadrice de la maison de mille et un plaisirs, afin de négocier son installation dans ce quartier de cette splendide ville.Zahrah : le premier prénom oriental qui m’était venu à l’esprit. Autant ne pas révéler mon vrai nom, on ne sait jamais si les choses vont dégénérer.Il semble adopter une expression moins crispée et plus familière à mon égard. Peut-être voulait-il simplement s’assurer que ses gardes n’avaient pas commis une erreur dans leur barrage en me laissant passer. Pourtant, il insiste :- Je vois. Dans ce cas je me présente en retour : Haris, capitaine de la garde de son altesse. Il est assez peu courant de voir une femme en dirigeante de maison de plaisir. Encore plus lorsque cette femme est aussi jeune et attrayante.Il n’avait pas tort. Personne ne me prendrait au sérieux en entendant que je suis la gouvernante dans cette tenue, j’ai clairement celle d’une servante. Autant me faire passer pour l’une d’entre elles.- Je ne suis pas la propriétaire du futur établissement. Néanmoins, j’en suis la meilleure ressource. Afin que vous puissiez mieux juger par vous-même ce qu’a à offrir notre maison, son détenteur a jugé bon de m’envoyer en tant que représentante. Néanmoins, soyez assuré que j’ai les compétences et les moyens pour négocier notre venue à Imilchi.Je suis assez satisfaite de moi d’être enfin parvenue à me souvenir correctement du nom de la ville.- Je vois. Dans ce cas avez-vous un type de contrat particulier à négocier, ou dois-je vous faire appeler le trésorier du sultan, avec qui vous pourrez voir directement les offres disponibles en ville ?- En fait... Je pensais effectivement à quelque chose de spécial. Et en tant que capitaine de la garde, c’est justement avec vous que je vais pouvoir le négocier.- Dans ce cas, souhaitez-vous prendre un siège ?- Avec plaisir.
Nous nous dirigeons tous deux vers une petite table dans un coin de la salle, disposant de deux sièges. Durant les quelques secondes de marche, je tente de rapidement préparer un plan dans ma tête. J’ai de l’argent, mais il vaut mieux l’économiser autant que possible. Autant vendre ce que je vends le mieux : mon charme et du sexe. Ne suis-je pas une prostituée après tout ?Il s’assoit confortablement sur l’un des épais sièges rembourrés de cuir présent à la table. Je fais de même avec celui en face du sien, ondulant tout doucement mon bassin, afin de poser très délicatement mes larges fesses sur ce fauteuil, qui me va parfaitement bien malgré ma taille de hanche. Sans doute a-t-il été conçu pour accueillir les riches marchands et leur graisse habituelle, mais il reste très confortable pour les muscles de mes fesses. En m’asseyant, je savoure une fois de plus le confort de mon nouveau fessier. Le ressentir à chaque fois que je m’assieds est un argument en soi pour me convaincre que j’ai bien fait de le grossir.Il croise les bras et se tient droit. Pour ma part, je laisse mes bras posés sur la table et m’avachis un peu, étendant au maximum mes jambes sous la table. S’il m’effleure par accident, ce sera maintenant de sa faute. Il prend enfin la parole :- Je vous écoute. Quel genre d’arrangement souhaiteriez-vous avec la garde ?- Eh bien voilà. Vos hommes vont bien régulièrement dans des établissements tels que le nôtre ?- Certainement pas. Ils sont voués à leur fonction et rien ne pourrait les en détourner.Un serviteur nous interrompt pour poser sur la table une théière blanche, ainsi que deux petites coupes, qu’il remplit sous nos yeux avant de nous en tendre chacun une. Il repose la théière sur la table, puis repart, nous laissant avec nos tasses fumantes entre les mains.Un peu sonnée par cet échec, je tente tout de même de rebondir :- Ce n’était pas une question, plus une information. Si vous n’étiez pas au courant, je suis navrée de vous l’apprendre ainsi, mais c’est pourtant une chose que nous avons pu constater depuis le peu de temps que nous sommes en ville.J’ignore totalement si c’est vrai ou pas. D’un côté, je vois mal des soldats monter la garde toute la journée ne pas avoir besoin de détente le soir. Mais en même temps, Julia avait bien dit que ces gardes-là étaient bien supérieurs à ceux que j’avais rencontrés ailleurs, donc tout était possible.- Si ce que vous dites est vrai, c’est alors un réel problème... Merci de me l’avoir rapporté néanmoins, je vais devoir sur le champ chercher une solution.- En fait, je pense que je peux vous présenter une solution de pair avec ce problème. C’est précisément l’arrangement dont je vous parle.Je sens quelque chose m’effleurer les jambes, signe qu’il vient de décroiser les siennes, signe qu’il est à présent à l’écoute. Parfait. C’est le moment d’être convaincante. Je prends une lente gorgée de thé à la menthe avant de commencer.
- Voici notre proposition : plutôt que de laisser vos gardes dépenser leurs soldes et leurs temps dans des maisons de plaisir de basse qualité, voire clandestines, ce qui, admettez-le, nuit considérablement à votre image et à celle du sultan, laissez-les faire de façon officielle. Nous disposons d’assez de filles pour satisfaire régulièrement - mais modérément, cela va sans dire - l’intégralité de votre garde. Ainsi, ils seront parfaitement consacrés à leurs tâches durant leurs services, et en parallèle, vous mettrez fin à ce manège incessant vous décrédibilisant auprès de la populace. Mais pour cela, nous avons besoin d’un emplacement près de la caserne.En partant du principe que la caserne ne doit pas se trouver dans un quartier pauvre, étant donné la volonté de toujours vouloir étaler sa puissance que l’on retrouve sur les décorations de chaque bâtiment, ça devrait passer.Il passe sa main dans sa petite barbe, faisant mine de réfléchir, ce qu’il fait à voix haute :- C’est malin... Et intéressant... Néanmoins je tiens à vous prévenir sur deux points : le premier, c’est que si je peux vous arranger votre arrivée, je n’ai aucun pouvoir sur les impôts. Vous devrez donc voir avec les trésoriers les taxes que vous leurs devez et les régler.Je hoche la tête, étant là seulement pour les droits d’implantation, et prends une autre gorgée pendant qu’il continue.- Et la seconde, c’est que naturellement, vous comprendrez que je ne peux signer un accord avant d’avoir vu par moi-même ce que j’achète, c’est la base de tout commerce... Par conséquent, j’ai besoin d’une démonstration.Je ne dois surtout pas entrer sur ce terrain-là. Je fronce les sourcils pour prendre un air offensée.- Vous n’espérez pas que tout notre établissement va vous offrir une nuit de nos service sans garantie en retour ?- Pas tout, non... Voilà ce que je vous propose : réglons ça entre élites. Vous dites être la meilleure des filles de l’établissement, et je suis le plus haut placé ainsi que le plus habile des hommes de la garde. Par conséquent...Je souris avant qu’il ne continue. Je m’apprête même à accepter avant qu’il ne finisse, mais il termine le premier :- Testons ce que vous avez de mieux à offrir, cette nuit, au palais. Venez avec vos meilleures apprenties, je vous attendrai avec mon équipe d’élite, les six meilleurs hommes de ma petite armée. Voyons si vous parviendrez à nous satisfaire, et si c’est le cas, vous aurez votre accord.Il se dépêche de boire à son tour pour cacher son sourire naissant.- Ce compromis m’a l’air honnête... Très bien, j’accepte.Il repose sa coupe et me tend la main droite, que je serre avec vigueur. Puis nous nous relevons, et il ne peut à présent cacher son sourire pervers.- Venez avec votre équipe au crépuscule, à cette même entrée. Je vous laisse choisir le nombre de filles que vous estimerez être suffisant. Vous vous servirez d’un mot de passe pour convaincre les gardes de ce soir de vous laisser entrer. Disons... "La fleur est plus belle humide", et ils vous laisseront passer.En acquiesçant d’un léger hochement de la tête, je fais demi-tour, laissant le soldat avec qui j’ai négociée mon entrée s’écarter de nouveau pour me laisser sortir. Je m’éloigne du palais, rejoignant la foule de la grande rue, fière de moi.
Après une minute de marche, je me stoppe net, réalisant que ce que je viens de faire n’a servi strictement à rien.J’étais entrée pour récolter des informations. Au lieu de cela, je viens de m’engager à une promesse que je ne pourrai de toutes façons pas tenir, puisque je ne dispose d’aucune fille pour m’aider. Je m’étais tellement pris au jeu que j’en avais complètement oublié ma mission, et négocié comme si je disposais vraiment ce que j’ai marchandé !Déjà sur le point de rendez-vous, je ne sais plus si j’ai hâte de retrouver mes complices pour savoir ce que leurs chasses aux informations ont donné, si c’est pour leur avouer à quel point je me suis mise dans le pétrin avec la mienne...Pourtant je vois Julia qui s’avance déjà, l’air visiblement un peu dépitée. Sa grande taille la rend visible de loin dans une foule. Avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, elle s’avance à ma hauteur et lance :- Saleté de PNJs... Impossible d’obtenir quoi que ce soit sans payer... J’ai dû dépenser presque tout ce qui me restait pour quelques informations, j’espère que ça valait la peine. Tu as eu plus de chance ?- Euh...- Non, attendons d’être tous réunis, ça évitera de devoir tout répéter. Où est le chaton ?Je regarde autour de moi, sans trace de Lilith à l’horizon. Pourtant, avec son armure noire, elle est elle aussi assez simple à repérer dans ce décor plein de couleurs claires. Du moins tant qu’elle ne tente pas de se dissimuler.Après quelques minutes d’attente, elle finit tout de même par nous rejoindre, l’air un peu affolée.- Je suis là miaou ! Désolée du retard... Ces gardes sont plus habiles que je ne le croyais... Ils ont failli m’attraper.Julia pose une main sur son arme, comme sentant venir un danger.- Tu t’es fait repérer ?- Non... Enfin presque, ils savent que quelqu’un est entré, mais j’ai réussi à m’échapper avant qu’ils ne voient mon visage.La guerrière semble se calmer. Elle m’a vraiment fait peur avec son ton presque menaçant. Je ne sais pas si elle s’apprêtait à sortir son arme pour nous défendre ou pour attaquer Lilith. Pour calmer l’ambiance, je finis par suggérer :- Bon... On rejoint Tarik au marché ?- Pourquoi miaou ? On s’est donné rendez-vous ce soir, rien ne presse...- Euh... En fait si... Mais je vous expliquerai que on sera réunis, d’accord ?Après un instant d’hésitation, elles finissent par accepter d’un signe de la tête. Nous repartons donc par le chemin que nous avons pris pour revenir au marché. Une bonne heure de marche en prévision. Ça me laissera peut-être le temps de trouver un moyen de leur annoncer la mauvaise nouvelle.
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