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Garde ma fille

Chapitre 8

Lesbienne
Garde ma fille 8
Je ne vois pas papa qui arrive en courant ; il a entendu mes hurlements. Je suis prête à me jeter à l’eau, ce qui ne servirait à rien, si ce n’est à me noyer également. Mais je ne pense pas à ça à cet instant ; je vois Virginie au bord de l’épuisement. Là, un autre plouf, une gerbe d’eau : papa nage vers elle. Il passe son bras sous ses épaules et revient vers la berge, puis il soulève Virginie qui s’agrippe aux herbes et se tire hors de l’eau. Papa nage plus loin où il a pied et remonte à son tour.
Je tombe à genoux, en sanglots ; impossible de m’arrêter de pleurer. Maman arrive à son tour et met une grande serviette sur les épaules de Virginie, qui tremble comme une feuille. Je suis tétanisée, ne pouvant faire un seul geste. Je vois comme dans un brouillard papa revenir vers nous ; il parle à Virginie. Je n’entends même pas ce qu’il dit, je viens de m’évanouir.

J’ouvre les yeux ; je suis dans mon lit. Ils sont là tous les trois ; ils me regardent. Maman me tient la main.
— Ne bouge pas, ma chérie, le médecin arrive. J’ai eu si peur…
Virginie s’approche ; elle aussi me prend la main.
— Ça va ? Tu nous as fait peur, tu sais. — Que s’est-il passé ?— Tu t’es évanouie ; ça fait plus d’une heure que tu es comme ça.
Le médecin arrive sur ces entrefaites ; après m’avoir auscultée, il se tourne vers maman :
— Ce n’est rien : un malaise sans gravité. Il lui faut du repos et qu’elle mange normalement. Les régimes, ce n’est pas bon pour la santé.— Je ne fais pas de régime, Docteur ; mais c’est vrai que seule, je ne mange pas beaucoup : je ne sais pas cuisiner et je n’ai pas envie de le faire.— Il faudra vous y mettre, Mademoiselle ; vous faites un peu d’anémie, et ce n’est pas bon.
Le médecin parti, Virginie reste avec moi, me tenant la main.

— J’ai eu peur quand je t’ai vu tomber ; je ne savais que faire… — J’ai eu peur également : je ne suis pas une bonne nageuse. Heureusement que tu as crié et que ton père est venu ! — Je suis désolée, je ne pouvais t’aider.— Je sais ; j’ai eu très peur quand tu t’es évanouie. Nous ne savions que faire tous les trois. Ton père t’a portée jusqu’ici, je paniquais. — Ça va aller ; je vais me lever, ça va mieux.— Pas question : tu te reposes ! Ta mère est allée chercher ton repas ; tu restes au lit.
Je déjeune au lit comme une malade, alors que je me sens parfaitement bien. Mais ni maman ni elle n’acceptent que je me lève ; d’ailleurs, Virginie reste déjeuner avec moi.
Après déjeuner, je me lève malgré ses protestations : je ne vais pas passer mes vacances au lit, et j’ai envie de sortir et de prendre l’air.
Cette fois, si nous longeons le bord de l’étang, c’est à l’écart de la berge. Nous marchons dans le sous-bois ; elle a passé son bras autour de ma taille. Elle découvre la forêt avec émerveillement. C’est pareil pour moi : chaque saison ici est un nouveau paysage.
— Tu vois, c’est un endroit comme celui-ci que j’aimerai habiter.— J’aime y venir me ressourcer, mais je ne pourrais y vivre à l’année : l’hiver, c’est triste. — Ce doit être merveilleux quand il y a de la neige.— Oui ; mais quand il y a de la neige, le chemin est impraticable : il n’y a que le 4x4 de papa qui peut sortir, alors les journées sont longues. — Moi, ça me dirait bien, emmitouflée dans un grand pull en laine, nue dessous, devant la cheminée…— Nue dessous ? Pourquoi nue ?— Parce que j’aime bien sentir le contact de la laine, et que c’est plus sensuel. — Papa apprécierait sûrement ; mais je ne pense pas que maman, elle, accepterait ! — Bien sûr, si tes parents sont là, je m’abstiendrais de faire quoi que ce soit d’aussi osé. — Bien sûr, si tu es seule, là oui ; je ferais sûrement comme toi.— Pourquoi seule ? Ici, l’idéal c’est d’être deux. Je ne pourrais pas vivre seule ici ; mais à deux, oui.
Comme ses paroles sont sibyllines, je préfère détourner la conversation. Je ne sais pas si elle s’adresse à moi ou si c’est en général. Je préfère penser que c’est en général. Nous retournons bras dessus, bras dessous, nous émerveillant chaque fois qu’un écureuil ou d’autres animaux de la forêt traversent notre route.
Avant le dîner, je lui propose de sortir le soir : il y a une boîte de nuit non loin de là. Elle accepte. Nous nous préparons, et juste après dîner nous sortons.La boîte est assez jeune ; j’ai la surprise qu’on ne me demande rien à l’entrée. Je suppose que c’est parce que je suis avec Virginie. La personne à l’entrée me dévisage un peu, hésite un instant mais finalement applique le tampon sur mon poignet.
La musique est forte, encore heureux… Il y a un grand panneau « défense de fumer » ; il n’y a pas noté « défense de boire » : les bouteilles de whisky, de Coca et de jus d’orange meublent les tables. Virginie se déhanche déjà sur la piste ; j’hésite un peu avant de la rejoindre. Deux hommes, vingt-cinq, trente ans s’approchent et dansent avec nous. En fait, pas avec nous car ils ne s’occupent que d’elle : je suis transparente. Ils la serrent de près, sans même s’occuper de mon existence.
Ils l’invitent à boire un verre ; je suis le mouvement. Le plus balaise des deux lui sert un whisky-Coca ; il prend un verre, le remplit de jus d’orange et me le tend. Ils sont l’un d’un côté de Virginie, l’autre de l’autre, et moi je suis seule de l’autre côté de la table. Je ne touche même pas au verre ; je me lève et pars sur la piste. Je danse seule, deux minutes avant que Virginie ne me rejoigne.Elle se penche à mon oreille :
— Lâcheuse… Ils sont lourds, ces deux mecs ; collants comme du papier tue-mouches !— Il ne fallait pas accepter d’aller boire un verre avec eux.— Je pensais que ce serait plus facile de nous en débarrasser ; j’ai eu tort. Tu sais ce qu’ils m’ont proposé ? De coucher avec les deux. Ils sont débiles ! — Où sont-ils ?— Partis chercher ailleurs : ils ont fui comme des lapins quand je leur ai dit que nous étions lesbiennes et que tu es ma copine. — Tu as dis ça ? — Je n’avais pas d’autres moyens de m’en débarrasser ; excuse-moi.— Ce n’est pas grave ; au moins, ils nous ficheront la paix.
Nous éclatons de rire ; c’est vrai que nous ne les revoyons plus de la soirée. Mais comme deux méchantes filles, nous allons profiter de leur bouteille. Je n’ai pas l’habitude de boire, et un whisky-Coca, ça me rend pompette.
Virginie est obligée de conduire pour rentrer. Elle en a bu deux, elle : un avec les mecs et un avec moi, mais ça ne se voit pas. En arrivant, j’ai un peu de mal à sortir de la voiture ; elle est obligée de me soutenir pour entrer. Je m’affale sur le lit, la tête me tourne.
Elle vient jusqu’à moi, m’aide à retirer mon haut, dégrafe ma jupe, la retire. Elle enlève mes bottines et mes leggins ; me voilà en string sur le lit. Elle allonge mes jambes en les soulevant car elles sont encore hors du lit. Je sursaute quand elle passe ses doigts sous l’élastique du string pour le retirer. La bouche pâteuse, je lui dis vouloir le garder mais elle me l’enlève quand même.
Je la regarde se mettre nue, faire le tour du lit et se coucher à côté de moi. Elle éteint la lumière.
— Bonne nuit, ivrogne ! Quelle calamité de boire comme ça…
Elle éclate de rire.
— Méchante ! Je ne suis vraiment pas bien, j’ai la tête qui tourne.— Tu veux prendre une douche ? Ça te dessaoulera.— Non, le lit tourne. Je vais…
Trop tard : je n’ai pas le temps de me lever, juste de me pencher hors du lit, de vomir et de glisser jusqu’au sol, dans mon vomi. Elle se précipite, me soulève sous les bras, me soutient jusqu’à la salle de bain. Elle fait couler l’eau et entre avec moi sous la douche. Elle s’assure que je tiens debout seule, prend une serviette et va essuyer le vomi. Elle revient, prend le gel douche sur le lavabo et me lave. Elle me sèche, me reconduit au lit, me met sous la couette et se couche à côté de moi.
— Ça va mieux ?— Oui, merci. Tu es sympa de m’aider comme ça. — Tu n’aurais pas dû boire si tu ne supportes pas, idiote ! — Je m’excuse ; je n’ai pas l’habitude, je suis désolée. — Mais non… Allons, ce n’est pas grave : une bonne nuit de sommeil et tout rentrera dans l’ordre.
Elle éteint. J’ai envie de me blottir contre elle mais je n’ose pas. Je sens sa chaleur, là à quelques centimètres. J’ai encore la sensation de ses mains sur mon corps nu. Ma vulve se transforme tout à coup en un torrent ; je sens suinter la cyprine entre mes cuisses, que j’essaie de serrer le plus possible. Je vais tacher les draps en coulant comme ça… Je ne peux retirer de mon esprit cette sensation de caresse ; et plus j’y pense, plus je mouille. Je passe ma main sur ma vulve : mes doigts sont dégoulinants. Je ne peux rester comme ça. Je me lève dans le noir ; je tiens debout : le fait d’avoir vomi et la douche m’ont dessoûlée.
— Où vas-tu ? Tu as encore envie de vomir ?— Non, non. Je vais juste aux toilettes.— Tu veux que je vienne ?— Ça ira, merci.
Assise sur la cuvette, ma main va directement entre mes cuisses. Mes doigts tournent sur mon clitoris, s’enfoncent dans mon vagin. Je rejette la tête en arrière et me donne du plaisir ; il faut que j’évacue l’envie de lui sauter dessus. La porte s’ouvre ; elle me regarde, regarde surtout ma main entre mes cuisses.
— Oh ! Pardon… Je t’ai entendue gémir ; je pensais que ça n’allait pas.
Elle referme la porte avec précipitation. La surprise passée, j’éclate de rire ; je me rends compte que je risque de réveiller mes parents et me calme aussitôt. J’essuie mon sexe avec du papier, m’essuie entre les fesses mouillées de cyprine. Je vais jusqu’à la salle de bain, me lave sur le bidet et retourne au lit.
Elle est tournée vers le mur ; je sais qu’elle ne dort pas. Je me couche et éteins.
— Je m’excuse…— De quoi ?— Je pensais que tu étais malade. — Ce n’est pas grave ; bonne nuit.— Bonne nuit, Milène. Je… Bonne nuit.
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