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Le goût du sang

Chapitre 1

SM / Fétichisme
On avait souvent eu cette discussion, comme quoi tu étais trop gentille, incapable de faire du mal, et que je pensais que tu devais de temps en temps expérimenter un peu de méchanceté, et ne pas te laisser marcher sur les pieds. L’idée avait germé dans ton esprit. Eh bien pourquoi pas ? Si je l’exigeais si ardemment… Tu t’étais finalement décidée à faire quelques achats et à échafauder ton plan diabolique.Aussi, ce soir-là, quand une réflexion désagréable m’échappa, tu ne laissas pas passer l’occasion. Tu me fis tes yeux noirs, puis un reproche, sur un ton parfaitement sérieux. J’étais sur le point de m’excuser quand tu poursuivis en clamant que cela méritait une punition. Cela me stoppa net dans mon élan : voilà qui devenait intéressant…Tu m’ordonnas de ne pas bouger, et disparus du salon, pour y revenir quelques minutes plus tard avec une écharpe de soie noire entre les mains. Le visage toujours de marbre, tu me lias les poignets, puis me saisis par le bras et m’escortas jusqu’à la chambre à coucher. Une lumière rouge inondait la pièce. Tu m’allongeas sur le dos, plaças mes mains au-dessus de ma tête, sortis de ta table de nuit une paire de ciseaux. En fis claquer les lames une ou deux fois, t’approchas de moi, les appuyas sur mon cou. Le métal était froid, je réprimai un frisson. Puis tu descendis les lames le long de mon torse, jusqu’en bas du t-shirt, fis une entaille dedans, et le déchiras sauvagement, le laissant pendre à mes côtés. Tu arrachas sans ménagement ma ceinture, déboutonnas mon jean et m’en débarrassas. Je me retrouvai nu sur le lit, à l’exception de quelques lambeaux de tissu et de l’écharpe m’immobilisant.Je te regardai, amusé, l’œil pétillant. Ce ne fut pas de ton goût, et tu avais encore plus d’une corde à ton arc. Tu replongeas dans la table de nuit, cette fois-ci pour en ressortir un fouet à lanières de cuir. Le petit sourire disparut de mon visage, à ta grande satisfaction. Tu te plaças à mes côtés, et d’une lenteur délibérée, fis courir les lanières sur l’ensemble de mon corps. Les sensations qui m’envahirent furent très particulières : un mélange de plaisir, l’effleurement du cuir me chatouillant la peau, d’excitation, n’imaginant pas d’autre conclusion que sexuelle à ce scénario, et de peur, anticipant la douleur inconnue que cet objet incongru dans tes mains devait me faire subir. Ajoutons l’attrait de la nouveauté, bien sûr. Mes fesses se soulevèrent, de manière incontrôlée, lorsque les lanières passèrent sur mon sexe à l’érection hésitante.Me voir ainsi bondir, le regard interrogatif, et te sentir te dépasser, expérimenter, prendre le pouvoir t’excita plus que tu ne l’aurais cru. Déjà copieusement inondée, tu sentais le fluide s’écouler entre tes cuisses, le sang y battre dans ton sexe, prêt à s’emparer de tes dernières volontés. Tu t’enhardis, m’ordonnas de me retourner, me plaças à quatre pattes sur le lit. Le ballet du fouet reprit, cette fois-ci sur mon dos, mes fesses, l’arrière de mes cuisses, et sans préavis... s’abattit sur mon cul. Un cri de douleur et de surprise m’échappa, tandis qu’une décharge nerveuse parcourait tout mon corps. Le temps que mon cerveau analyse la sensation, la brûlure, la douleur, leur rémanence, tu observas le résultat de ton inspiration brutale, atterrée. De longues marques rouges marbraient ma peau. Pas de sang, non, pas avec un seul coup de fouet, mais l’effet n’en était pas invisible pour autant. L’hésitation te paralysa. N’étais-tu pas allée trop loin ? Devais-tu t’arrêter ? Continuer ?
Tu n’eus pas le temps de prendre une décision. Je me retournai brusquement, les mains libres -l’écharpe n’était vraiment pas nouée assez fermement-, te basculai sur le dos. Profitant de ton apathie, je t’arrachai tous tes vêtements, puis enserrai tes poignets de l’écharpe, d’un nœud inviolable, et me penchai sur toi. A un souffle de ton oreille, je te murmurai "à mon tour, maintenant", tandis que mes ongles griffaient tes seins, sous ton hoquet de surprise. Mes dents se refermèrent sur ta lèvre inférieure, et ne desserrèrent leur étreinte qu’une fois le goût du sang bien réel. Je le laissai imprégner ta langue, ta bouche, avant de te relever, et de te placer à genoux, face au mur, les mains en appui dessus. La conscience de ta situation te saisit : rendue aveugle par la position, attachée, à la merci de ma volonté et des instruments que tu avais toi-même apportés. Tu te sentis assaillie d’une peur légitime, et il fallait bien l’avouer, d’une excitation folle.Un nouveau murmure parvint jusqu’à ton cerveau : "alors comme ça, tu veux du SM ?" Silence. La question n’exigeait pas de réponse. Tu m’entendis me déplacer, ouvrir ma propre table de nuit, en retirer des objets. Ton imagination et l’appréhension prirent le dessus sur la raison : qu’avais-je choisi ? Des menottes ? Des pinces à seins ? Un godemiché ? Des images sado-maso se mirent à déferler dans ton esprit : des baillons de soumission, des masques en cuir, des harnais. Que faire ? Me demander d’arrêter ? Mais arrêter quoi ? Je n’avais encore rien fait, ou presque, il n’y avait pas urgence ; autant découvrir ce que j’avais en tête.Un long frisson te ramena à la réalité. Une caresse à la limite du supplice te parcourait le corps. Tu baissas le regard et aperçus une fraction de seconde, avant qu’il ne disparaisse entre tes cuisses, l’objet du délit : un plumeau. Mon objectif était clair : je voulais chacun de tes nerfs en feu, je voulais te stimuler comme jamais. Je passai partout : sur la plante de tes pieds, tes cuisses, ta taille, tes aisselles, ta nuque, et bien sûr, tes fesses, ta vulve, tes seins, tes tétons s’étaient merveilleusement dressés. Fièrement relevés, ils exprimaient ton désir grandissant. Je les titillai du pouce et de l’index, les pinçai. Ils te représentaient parfaitement : à fleur de peau, ultra-sensibles, à la limite de la douleur, prêts à exploser. Le contact de mes doigts irradia dans tout ton torse.J’abandonnai tes seins pour attaquer la phase suivante. Je passai un doigt dans le sillon de tes fesses, et tu sentis une douce chaleur t’envahir alors que je lubrifiai généreusement ton anus avec un gel, le massant assez pour le sentir se relâcher, puis se contracter violemment en un mécanisme de défense involontaire, car ton esprit t’échappait à nouveau : sodomie brutale ? Godemiché surdimensionné ? Improvisation à base de légumes ?Tu ne me vis pas approcher le chapelet de boules anales, tu pris juste conscience de l’entrée de la première sphère. Froide, lisse, métallique, petite. Elle entra facilement, et ton anus l’aspira, l’emprisonna, refermant derrière elle son barrage de muscles. Je poussai et la peau souple et plissée se tendit pour épouser la forme de la deuxième boule, un peu plus grosse. Lentement, j’insistai, et comme pour la première, la mâchoire s’entrouvrit momentanément. Tu étais dorénavant cent pour cent concentrée, focalisée, sur ton cul. Il s’ouvrit, inexorablement, régulièrement, pour laisser entrer une bonne partie du chapelet. Envoyant chaque fois une décharge exquise dans ton dos.Je fis une pause avant les deux dernières sphères, les plus grosses. Comparables à la circonférence de mon sexe, elles promettaient une lutte plus acharnée. Le chapelet reprit sa glisse en avant. La vue que j’avais était tout simplement délicieuse : je vis ton anus résister, puis se dilater généreusement et engloutir le métal, se contracter, geôlier forcé. La dernière boule t’arracha un cri de plaisir. Tu te sentais maintenant remplie, relâchée, prête. Mais prête pour quoi ?
Je m’emparai du fouet et le présentai à tes yeux. Ils s’écarquillèrent de terreur. Le sang battait follement dans tes tempes. Inondée, tu dégoulinais entre les cuisses. Ton anus palpitait sans interruption autour du chapelet, l’enveloppait, le suçait. Tes tétons pointaient furieusement. Ta peau sensibilisée par le plumeau ne semblait plus pouvoir accepter le moindre contact. Et je te montrais le fouet ? Tu entrouvris la bouche, sur le point de demander grâce. J’y glissai deux doigts et par réflexe tu les avalas goulûment, les limas de tout ton désir. Tes dents s’y plantèrent de surprise quand le bout des lanières se posa doucement sur ta nuque. Je retirai lentement mes doigts, tandis que le cuir glissait dans ton dos, et qu’un râle t’échappait. Ta peau s’enflamma à ce contact. Le fouet stoppa sa course folle au creux de tes reins, ne laissant guère de doute sur sa destination finale.Après un court frottement, le contact avec ta peau disparut. L’évidence te frappa : le fouet venait de prendre son élan. Tout ton être se prépara à la morsure du cuir sur tes fesses, à cette douleur que tu supposais indicible, insoutenable, intolérable. Tel un skieur visualisant sa descente, et préparant son corps en un ultime entrainement, ton cerveau simula le coup de fouet, anticipant les signaux redoutés qu’il allait recevoir. D’un mouvement sec du poignet, j’abaissai le manche, et le bout des lanières atteignit la vitesse du son, produisant le claquement sonore attendu. Tous tes muscles se contractèrent violemment, en un réflexe défensif. En vain, car le fouet avait claqué dans le vide. Un frisson monumental traversa ton dos, et alors que ton cerveau commandait un relâchement général, comprenant l’inutilité de la contraction, des spasmes envahirent tout ton corps, suivis d’un orgasme fulgurant, incontrôlable, produit de ton excitation, de tes contractions puissantes sur le chapelet, de tes nerfs à fleur de peau, de ta peur infondée.
Tu commençais à peine à comprendre ce qui venait de se passer lorsqu’un second claquement te prit complètement par surprise, et telle une réplique de séisme, provoqua un second frisson, tout aussi terrible, tout aussi orgasmique, accompagné d’un cri de frayeur et de jouissance. Les ongles griffant le mur, le souffle court, tu tentas de recouvrer tes esprits, pas encore certaine de ce qui venait de t’arriver. C’est alors que je saisis la corde du chapelet, et qu’impitoyablement, je tirai dessus. Une à une, les boules se frayèrent un chemin, forçant ton anus, pour ressortir de leur prison délicieuse. Chaque sphère passait plus facilement que la précédente, transformant la sensation en plaisir ; un plaisir indescriptible, plus fort à chaque libération, chaque relâchement de tes sphincters, qui déclenchait une rafale d’électricité de tes fesses à ta nuque ; un plaisir inattendu, inconnu, inarrêtable. La dernière boule t’acheva, et un troisième orgasme, anal celui-ci, t’arracha ce hurlement de bête que j’espérais tant. Il te laissa pantelante, épuisée par la salve d’extases.
Je savourai la vue, de tes fesses, de ton anus magnifiquement dilaté. Je me collai à toi, et baladai mon gland de ton cul à ton clitoris, en passant par ton con. "Mets-la moi !", me supplias-tu. "Avec plaisir, mais où ?", demandai-je innocemment. À peine une hésitation, et tu répondis "Dans mon cul, putain !!!". Je m’enfonçai jusqu’au fond… de ton vagin. Car tu ne devais pas retrouver le contrôle. "Noooooon ! Aaaaaaaahhhhh…". Ton cri de supplique se transforma en râle d’extase, alors que je limai furieusement ton sexe inondé, que le mien, gonflé comme rarement, écartelait sans effort. Tu n’étais plus que plaisir, tu ne demandais qu’à jouir, encore, oui encore, mais avec moi cette fois-ci, et tu explosas, bouquet final du feu d’artifice, te lâchant complètement, frappant le mur, hurlant, toute raison vaincue.
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