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Le gynécologue

Chapitre 3

Avec plusieurs hommes
L’INTERVENTION

Line se présente à l’heure dite. Vingt fois au cours de la journée et de la précédente, taraudée par le remord, elle a failli téléphoner qu’elle renonçait, vingt fois elle a reposé le combiné, terrifiée à la pensée mettre un bébé au monde à peine sortie de l’enfance. Non, elle a pris la bonne décision, la seule possible dans son cas. Oui elle voudra des enfants, oui, elle sera heureuse d’être mère, mais pas tout de suite, pas avant d’avoir goûté à la vie ! Elle a le sentiment d’avoir franchi une porte sans retour lorsqu’elle se retrouve dans le hall de l’hôpital.
Il n’y a pas foule, encore moins que deux jours auparavant. Comme l’avant-veille elle grimpe lentement par l’escalier, dérisoire tentative de retarder l’échéance. Les deux médecins l’attendent dans le bureau. Jean-Paul se lève à son arrivée et la conduit à un fauteuil. Sa blouse s’écarte dans le mouvement, Line est surprise de ne pas voir de pantalon. Serait-il nu dessous ? Cela la fait rougir. — Pas trop stressée ? demande-t-il, évitant les banalités sur la santé. Line lui est reconnaissante de tenir compte de sa nervosité. — Oh si ! — J’espère que vous avez suivi nos instructions, intervient Désiré. — Oui, j’ai presque rien mangé à midi et pas du tout depuis… Et j’ai une de ces soifs ! — Cela passera dès nous aurons posé une perfusion, affirme Jean-Paul. Vous avez prévu de rester toute la nuit n’est-ce pas ? Où sont vos affaires ? — Euh… Fallait en apporter ? — Ce n’est pas grave, on vous prêtera une blouse. Désiré se lève à son tour. Lui non plus ne porte pas de pantalon. Est-ce pour des exigences d’hygiène en vu de la prochaine opération ? — Bon ! dit-il, il est temps de commencer la préparation. — Comme… comme avant hier ? — Vous ne voulez pas ? — Oh si !… Euh… C’est vous qui savez ce qui est le mieux pour moi. — Alors déshabillez-vous. Line ôte ses vêtements qu’elle plie sur le fauteuil. — Je me mets sur le lit ? demande-t-elle, une fois nue. — Euh… oui, oui ! acquiesce Jean-Paul sortant de la rêverie où l’avait plongé le strip-tease de la jeune fille.
Désiré l’aide à enfiler les pieds dans les étriers. C’est lui qui se charge aujourd’hui de la partie digitale de la préparation. Il promène la main sur le ventre, les cuisses, le mont de Venus de la jeune fille avant de tenter l’introduction du majeur. De son coté Jean-Paul caresse les seins et triture les tétins qu’il fait gonfler entre ses doigts. Line gémit doucement. Ces attouchements presque chastes lui font du bien. Elle les attendait. Sa respiration s’assagit.
— Oui, là, encourage Désiré, décontractez-vous. Elle frémit lorsqu’il enfonce le doigt, puis un autre dans le vagin couvert de rosée. — Aaah ! Jean-Paul sans abandonner les seins, sort un sexe raide de dessous la blouse et le présente à la main de Line qui se referme dessus. Elle est satisfaite d’avoir deviné que les médecins sont à poils sous leur blouse. — Aaah !… Ouiii ! murmure-t-elle quand le pouce de Désiré tourne sur le clitoris. Elle serre d’un mouvement convulsif la hampe qu’elle masturbe doucement. Jean-Paul se dégage. Il prend la place du médecin noir entre les cuisses écartées et promène le gland sur les lèvres du sexe étalé. — Aaah !… Ouii !… Viens !… Aaaah ! La jeune fille attire le médecin qui s’enfonce dans la chatte dégoulinante. Pendant que son collègue ahane sur la jeune fille, Désiré prépare la perfusion. Il fixe le bras sur un support prévu à cet effet et pique la veine. Line au bord de la jouissance ne se rend même pas compte qu’un tuyau de plastique relie son bras à un flacon de sérum. Jean-Paul qui alterne les pénétrations lentes et rapides, la conduit à l’orgasme, ce qu’il n’avait pas obtenu l’avant-veille. — Aaah !… Oui !… Aah !… Oui !… Ouii !… Ouiii !… Ouuuiiii !
Avec la satisfaction du devoir accompli, Jean-Paul éjacule dans un ultime grognement. — Arrggghh !… A ton tour… Aah !… Désiré. Celui-ci bouscule son collègue qui met trop de temps à se dégager et s’enfonce dans l’orifice encore béant. — Mmmh ! gémit Line quand la grosse verge écarte les chairs élastiques. Le doux frottement recommence, le plaisir augmente à chaque aller et venue du manchon qui distend son ventre. Line résiste vaillamment aux coups de boutoirs infligés. Désiré accélère la cadence. — Hé ! tempère Jean-Paul, prends ton temps, je ne suis pas prêt. L’anesthésiste se calme. Son collègue se lave les mains. — Voilà, tu peux y aller, indique-t-il après avoir enfilé des gants chirurgicaux. Désiré reprend ses coups de rein. La pauvre Line se sait plus où elle en est tant la grosseur qui la laboure lui ôte toute volonté. Elle n’est plus qu’un trou béant qu’un sexe comble. De son bras libre, elle tape l’épaule de son pourfendeur. Jean-Paul contrôle la fixation de l’autre bras, ouf ! Il tient bien. Il prépare le spéculum de grande taille, celui qui avait fait si peur à la jeune fille et attend que Désiré termine sa chevauchée. A l’intensité des gémissements proférés cela ne saurait durer. Là… oui… c’est fini. Désiré se dégage. Il titube un peu. Ce n’est pas le moment de flancher. Vite se laver les mains pendant que Jean-Paul présente le spéculum. Préparée comme elle est, elle ne le sentira pas entrer pense celui-ci. Effectivement, Line n’exhale qu’un faible gémissement. Elle est rompue. Les orgasmes qui se sont succédé l’ont exténuée. Elle ne réagit pas quand Jean-Paul la couvre d’un drap stérile et que Désiré branche les sondes de l’électrocardiogramme et installe le masque respiratoire…
Il fait sombre lorsqu’elle se réveille. Où est-elle ? Elle ne reconnaît pas le bureau du médecin. Elle essaye de bouger, un bras est attaché. L’autre est libre. Il tâtonne, touche quelque chose qui se balade au bout d’un fil. Une porte s’ouvre, la lumière du couloir éclaire faiblement la pièce ? Désiré se penche. — Oh ! Vous êtes réveillée ! Line essaye de parler mais n’y arrive pas tant sa bouche est sèche. — Ne tentez pas de parler, faites juste signe. Avez-vous mal ? Line secoue la tête négativement. — Tant mieux, vous réagissez bien. Je vais vous injecter un sédatif qui vous fera dormir jusqu’au matin. Laissez-vous emporter par vos rêves. La jeune fille n’a pas le temps de sourire avant de sombrer dans un sommeil profond…
C’est Jean-Paul qui est à son chevet quand elle ouvre les paupières. Elle se sent bien, aucune douleur. Elle n’a pas soif, juste la bouche sèche. Elle passe la langue sur les lèvres. — Buvez un peu cela vous fera du bien, s’empresse-t-il en présentant un gobelet de plastique à moitié rempli d’eau. Line arrive à déglutir. Aah ! Ça va mieux. Elle sourit à son médecin. — Vous avez passé une bonne nuit ? Bien. Vous allez pouvoir rentrer chez vous, juste un dernier examen pour contrôler que tout va bien. Levez-vous. Elle est tout étonnée d’être en blouse et de ne plus avoir de perfusion. Quand l’ont-ils enlevée ? Un petit éblouissement… elle se cramponne à Jean-Paul qui l’emmène à petits pas jusqu’à son bureau. Il l’allonge sur la table d’examen. Elle place les pieds dans les étriers avant qu’il ne lui demande. — Mettez… Ah ! Je vois que vous m’avez devancé. Je vous remercie. Avec des gestes doux il tamponne l’orifice du vagin, introduit une sonde de faible diamètre qui chatouille la jeune fille. — Bon… Pas de saignements… tout semble parfait. Vous pouvez vous rhabiller et rentrer chez vous.
Line retrouve bien pliées toutes ses affaires. Jean-Paul lui donne une ordonnance. — Mettez une serviette hygiénique comme si vous aviez vos règles, conseille-t-il. Venez dans une semaine pour un dernier examen, samedi soir sept heures par exemple. — Un dernier ? demande-t-elle mutine. Il soupire. — Que voulez-vous, tout à une fin… D’ici là, abstinence sexuelle, je compte sur vous. — Oui docteur. — Bon. Ah j’y pense, avez-vous de l’argent sur vous ? — Euh… oui, un peu. — Suffisamment pour prendre un taxi ? Ce serait plus prudent que de prendre le métro. — Euh… je crois. Elle contrôle son porte-monnaie. — Dix… vingt… quarante euros…— Je pense que ce sera suffisant. Bon, ben, nous pouvons nous quitter. — Euh… le médecin anesthésiste n’est pas là ? — Désiré, non, il est rentré chez lui. Je lui ferai part de vos salutations. — Euh…— Que voulez-vous demander ? — Est-ce qu’il sera là samedi prochain ? — Je lui transmettrai le message, sourit-il. Cela m’étonnerait qu’il ne se libère pas. Jean-Paul la conduit à la porte. — Docteur, je ne vous dois rien ? — Vous êtes dans un hôpital public, mademoiselle, les soins sont gratuits…
Line se retrouve dans le hall. En ce dimanche matin il s’anime avec les visiteurs des malades. Elle n’avait pas envie de gaspiller son argent en taxi mais les quelques pas qu’elle a franchi depuis le cabinet de Jean-Paul l’ont fatiguée. Pas question de prendre le métro. Ah ! Oui ! Marjorie et sa petite voiture. Elle téléphone à sa cousine qui a le permis et lui demande de venir la chercher à l’hôpital. Marjorie accepte avec empressement. Elle pourra questionner Line sans témoin pendant le trajet…
A suivre…
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