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L'héritage de Franck ou Histoire de Famille.

Chapitre 3

Erotique
L’appartement de Marc est au 3eme étage, Chantal attendait devant la porte de l’ascenseur quand un individu un peu « bizarre » arriva. Il devait avoir la cinquantaine, en jean avec une parka défraichie, il ne semblait pas respirer une hygiène irréprochable. C’était pourtant un immeuble de grand standing, un lieu où l’on ne s’attend pas à voir ce style de personnage.
Quand la porte s’ouvrit, elle hésita à prendre le même ascenseur que lui. Mais que pouvait-elle prétexter pour ne pas monter. Finalement, quand la porte s’est refermée, ils étaient tous les 2 à l’intérieur.
Si l’odeur était désagréable, c’était surtout celle d’une eau de toilette certainement bon marché et incontestablement trop dosée. Il déshabillait du regard Chantal sans se soucier qu’elle ne pouvait faire autrement que le remarquer. Elle n’avait pourtant pas mis une tenue provocante, ni même sexy.
Elle avait un tailleur jupe, qui lui arrivait un peu au-dessus du genou. Un chemisier blanc sous sa veste, des collants beiges et des chaussures assorties. Elle faisait plus femme d’affaire que pin-up d’un calendrier pour routier.
Pourtant, le regard de cet individu semblait indiquer le contraire.
Elle fut rassurée en arrivant au 3eme étage. Il la laissa sortir en s’écartant un peu. Elle avait peur qu’il ne l’oblige à un quelconque contact, mais il fut assez galant homme pour sortir de l’ascenseur afin de lui faciliter le passage.
Cependant, elle ne fut rassurée que lorsqu’elle le vît reprendre place dans la cabine.
En sonnant à la porte de l’appartement de Marc, elle se demandait encore ce qu’elle venait faire.
Elle avait choisi une tenue « stricte » et de « travail», car elle voulait le persuader qu’elle ne venait que pour terminer les dossiers qu’ils n’avaient pu terminer la veille.
Elle voulait le persuader et se persuader, mais au fond d’elle-même, elle n’était pas vraiment dupe.
-    Eh bien, ma belle, on dirait que tu viens au bureau ?-    Il me semble qu’il nous reste quelques dossiers à voir !-    Oui, mais quand même… enfin, t’es pas mal quand même… même un p’tit côté excitant… surtout si ta lingerie dessous est coquine.
Chantal piqua un far, mais ne put s’empêcher de se remémorer ce qu’elle portait comme sous-vêtement. Elle avait opté pour de la dentelle, un soutien-gorge « corbeille » et un shorty assorti.

Elle chassa immédiatement cette pensée et entra sans répondre.
-    J’ai été cherché quelques petits fours à la pâtisserie du coin, heureusement elle est ouverte le dimanche. Tu veux du thé ou du café ?-    Du thé.
Ils passèrent dans le salon, elle s’est assise dans le fauteuil pour éviter qu’il ne vienne s’asseoir à côté d’elle.
-    Allez, je vais t’imiter, va pour 2 thés…
Après s’être assis sur le canapé, il prît la tasse et avança son bras comme pour la donner à Chantal. Elle dût se lever pour le prendre. Il recula un peu sa main et tapota sur le coussin du canapé.
-    Viens là, ce sera plus sympa.-    Non je suis venu ici pour travailler les dossiers restants.-    Justement, ce sera mieux… et pour l’instant nous n’en sommes qu’à prendre un thé.
Il ramena la tasse de Chantal près de lui, elle chercha à la prendre, mais involontairement le bouscula.
-    Aie, ça brûle !
Il venait de renverser de l’eau bouillante sur la jambe. Il posa la tasse et écarta le tissu du pantalon pour éviter qu’il ne touche la peau.
-    Désolée !
Lui dit-elle embarrassée.
Il lui demanda d’aller chercher une serviette dans la salle de bain.
Quand elle est revenue, il était assis sur le canapé, en caleçon.
-    Ça brûle, frotte vite.
Lui dit-il en exagérant sa douleur. 
Sans réfléchir, elle se mit à genoux devant lui et commença à frotter sa jambe. 
-    Humm, cela fait du bien…
Dit-il en s’affalant complétement sur le dossier du canapé.  Elle s’arrêta net, en comprenant que cela n’était qu’un prétexte pour qu’elle se rapproche de lui.  -    Ne t’arrête pas, cela fait vraiment du bien…
Sa main pris la main de Chantal pour la maintenir sur sa jambe. 
-    Regarde, si tu ne me crois pas.
De la tête, il montra son entrecuisse et elle pouvait voir sans problème qu’il bandait. Il tenait toujours la main de Chantal et la guida vers son caleçon, pour bien lui faire sentir la bosse qui commençait à naitre.
Elle résista un peu.
-    De quoi as-tu peur ? elle ne te plait pas ma queue ?
Chantal était choquée par le geste et les mots de Marc, Elle n’avait que très rarement touché le sexe de Franck et il n’employait jamais de mot cru, même aux moments les plus chauds de leur intimité.
Elle était choquée, mais repensait aussi à ce sexe qui était entrée en elle la veille et à la tentative de Marc pour qu’elle lui fasse une fellation. Elle avait résisté, elle n’avait jamais sucé Franck, mais l’aurait peut-être fait s’il lui avait demandé… mais Marc, non, elle ne le voulait pas.
En repensant à la veille, sa résistance faiblissait et sa main se retrouva sur le caleçon de Marc.
-    Tu la sens ?
Elle ne répondait rien et n’était pas heureuse de la tournure des évènements.
Mais pourquoi était-elle venue chez lui ?
Elle prétextait à Marc, comme à elle-même que c’était pour terminer d’étudier les dossiers en cours, mais elle devait admettre que ce n’était pas la seule raison, que ce n’était pas la vraie raison… ces dossiers n’avaient rien d’urgents et ils pouvaient les revoir ensemble quand elle repasserait au bureau.
Il força la main de Chantal à caresser son sexe de plus en plus dur. Il fit ensuite glisser cette main dans son caleçon.
-    Prend ma tige bien raide.
Elle ne fit rien, il continua à masser son sexe avec la main de Chantal…
-    Allez, je t’en prie…
Elle était perdue et semblait résignée à le laisser guider sa main, mais il la lâcha en la laissant dans son caleçon.
-    Prend là comme tu prendrais une raquette de tennis.
Dit-il.
Elle trouva la comparaison tellement absurde qu’elle ne put s’empêcher de rire.
La main de Marc se posa sur la joue de Chantal, puis caressa doucement ses lèvres et les força à s’entrouvrir.
-    Laisse-toi aller et prend là.
Lui dit-il à voix basse.
Elle soupira d’énervement, mais ses doigts entourèrent la tige de son sexe comme il le lui avait demandé.
-    Voilà t’es content ?-    Oh que oui… ta peau est si douce, je sens que cela va être une agréable masturbation…
Il se positionna plus confortablement dans le canapé.
-    Allez, tu as fait le plus dur… maintenant, branle-moi !
Elle resta immobile, mais le sexe de Marc toujours dans sa main.
-    Tu ne vas pas me faire croire que tu ne sais pas comment faire ? Franck ne t’a jamais appris ? il était encore plus niais que je ne le pensais, dirait-on.
Dit-il sur un ton ironique
-    Il n’était pas niais !
Dit-elle en colère.
-    Et bien montre-moi comment tu le branlais alors ?
En réalité, si elle avait déjà, bien entendu, joué un peu avec le sexe de son mari, cela n’avait été fait qu’en de rares occasions et elle ne l’avait jamais vraiment branlé.
Ne voulant pas salir la mémoire de Franck en avouant à Marc qu’il n’avait jamais vraiment fait cela, elle commença une petite et lente masturbation de Marc. Sa caresse était maladroite et délicate.
-    Voilà un bon début…
Lui dit-il pour l’encourager, mais comme il s’en doutait, elle en avait encore beaucoup à apprendre et ce n’était pas pour lui déplaire.
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