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L'héritage de Franck ou Histoire de Famille.

Chapitre 14

Erotique
Charlotte avait invité Antoine chez lui en toute innocence, sans aucune arrière-pensée. C’était pour elle une proposition tout à fait honnête et logique.
Antoine, ne se faisait pas d’illusion sur les intentions de Charlotte, il savait bien qu’elle ne cherchait rien d’autre qu’être polie et son invitation était simplement amicale.
Ils discutaient de tout de rien, le temps passait sans que Charlotte ne s’en rende compte.
Antoine proposa à Charlotte un petit restaurant à proximité de chez elle, elle n’en connaissait pas.
-    Mais il est possible de commander des Pizza, ils livrent à domicile.
Charlotte commandait quelquefois le soir une pizza et proposa donc à Antoine de faire une commande. Elle lui montra la carte qu’elle avait pour le faire choisir. Elle appela ensuite le restaurant.
Ils continuèrent ensuite leur discussion en attendant la livraison de leur repas.
Antoine en appris un peu plus sur elle et sur ses goûts, elle aimait beaucoup l’art africain et il dû lui admettre ne pas beaucoup connaitre ce style d’art.
-    Je dois avouer être complétement ignorant concernant ce style d’art, il faudra me le faire découvrir.-    Avec plaisir.
Cet aveu lui avait donné un autre angle d’approche, il n’avait plus qu’à chercher un musée ou une exposition sur ce thème et il pourrait ainsi l’inviter.
Le fait d’être dans le rôle de « l’élève » aux yeux de Charlotte lui donnera un nouvel avantage, elle ne le verra plus comme un vieil homme érudit, mais une personne à qui elle fait découvrir sa passion.
Il se renseignerait bien entendu avant cette visite et s’informerait au maximum pour l’impressionner, elle y verrait alors en lui une personne qui s’intéresse aux passions des autres, ou du moins aux siennes.
Il prit avant tout l’habitude de croiser Charlotte et de l’inviter à prendre un verre ou dans un restaurant d’une grande chaine populaire.
Il ne l’invitait pas encore dans un restaurant plus chic et gastronomique, car il voulait qu’elle prenne plaisir à discuter avec lui, qu’elle s’habitue à se retrouver seule avec lui, mais il ne voulait pas l’effrayer en l’emmenant dans des endroits plus huppés, des lieux où l’on emmène plus facilement une femme que l’on veut séduire. Là il voulait se montrer « copain » avec elle.
Enfin il trouva une exposition sur l’art africain.
-    Pas ce samedi, mais le suivant il y a une exposition et je peux avoir deux places, cela te dirait qu’on y aille.-    Oui, génial, j’aimerais beaucoup.
La confiance était entre elle et lui, était maintenant suffisante, le feeling passait bien aussi et elle semblait se sentir à l’aise en sa compagnie, elle était maintenant prête, il pouvait passer l’étape suivante.
Il avait décidé que cela se passerait non pas dans son studio, mais chez sa mère.
En effet, il y avait peu de chance qu’elle s’imagine qu’il avait prémédité ce qui allait se passer, mais il éliminerait toute éventualité de doute en la ramenant le soir même chez sa mère que dans sa chambre.
Il avait dit à Marc d’inviter Chantal pour le weekend, ainsi Charlotte serait seule à la maison, mais bien entendu Antoine ferait comme s’il ne le savait pas.
Quand Marc lui confirma que Chantal serait avec lui ce fameux weekend, il ajouta que sa fille lui avait dit que de toute façon sa fille ne sera pas là le samedi après-midi, car elle devait rentrer aller à une exposition avec des copines et rentrerait certainement tard.
Elle avait dit que connaissant sa fille, le lendemain, elle ne se réveillerait certainement pas avant midi.
Antoine était ravi, déjà, Chantal ne serait pas là, mais en plus, Charlotte ne lui avait pas dit que c’était avec lui qu’elle serait. Cette petite cachoterie signifiait qu’elle n’était peut-être pas aussi naïve qu’elle en avait l’air et qu’elle se doutait de ses intentions. Si tel était le cas, cela ne semblait pas la contrarier.
Le jour J, Chantal était déjà partie avec Marc quand Antoine vint la chercher chez elle. Elle avait une petite robe jambe nue et des escarpins ouverts avec un petit talon.
-    Tu veux boire quelque chose avant de partir ?-    Non merci.
Elle enfila une veste et suivi Antoine jusqu’à sa voiture.
En s’asseyant sa robe remonta légèrement, rien d’inconvenant, mais cela permettait de mieux découvrir ses jambes qui étaient magnifiques.
Antoine jeta un petit coup d’œil discret, puis lui fit un sourire.
L’exposition n’était pas trop mal, même si l’art africain n’était pas trop le truc d’Antoine, il ne le fit pas voir.
Bien au contraire, il s’était documenté avant et se montra assez instruit sur ce sujet, ce qui impressionna beaucoup Charlotte.
Après la visite, ils  visitèrent le musée attenant à l’exposition, une balade que finalement les amena jusqu’à l’heure du Diner.
-    Je me suis permis de réserver un restaurant à proximité de chez toi.
Il avait cette fois choisi un véritable gastronomique.
Elle avait déjà été dans ce style de restaurant avec ses parents avant la mort de son père mais c’était la première fois qu’elle se retrouvait seule, en tête-à-tête avec un homme et même si celui-ci aurait pu être son grand-père et était un ami en qui elle avait toute confiance, elle fut quand-même troublée par la situation.
-    Tu aimes le champagne ?-    Oui mais…-    Ce sera champagne pour nous deux…
Charlotte n’avait osé contredire Antoine quand celui-ci commanda du champagne pour l’apéritif. Il demanda ensuite, pour le repas une demi-bouteille de rouge. Il prit un vin de Loire, moins agressif pour un palais non expérimenté.
Il ne prit qu’une demi-bouteille car il ne voulait pas lui donner l’impression de vouloir la saouler. Une coupe de champagne et un verre de vin, cela devrait permettre de la débrider suffisamment sans la rendre malade.
A la fin du repas, en sortant du repas, Charlotte remercia Antoine.
-    C’était vraiment bon, je me suis régalé -    C’est le but.
Dit-il en souriant.
Il ouvrit ensuite la portière pour charlotte et la referma quand celle-ci fut installée.
Il fallait maintenant qu’elle l’invite à prendre un dernier verre, c’était la partie la plus délicate, car comment se faire inviter ?
Il avait pour cela pris dans son sac à main son téléphone portable quand elle était partie cherchée sa veste et si elle ne l’invitait pas spontanément, il reviendrait quelques minutes après pour lui dire qu’elle avait laissé son portable dans la voiture.
Il se gara dans l’allée devant chez elle, ouvrit sa portière et sortit du véhicule pour ouvrir la porte de Charlotte, mais celle-ci ne l’avait pas attendu et était sortie en même temps que lui. Elle se dirigeait vers la porte d’entrée, sans rien dire il la suivit.
Elle prit ses clés pour ouvrir.
-    Tu veux prendre un pousse-café ?
Lui dit-elle.
-    Ma mère a gardé un vieux cognac, mais nous n’en buvons jamais…
Il vit aucune malice dans les yeux de Charlotte, son invitation était sincère et sans arrière-pensée, il l’avait invité à dîner, elle pouvait bien lui offrir un digestif.
Il accepta sans se faire prier.
Installé confortablement dans le canapé du salon, il regardait Charlotte poser un verre à cognac sur la petite table.
-    Tu ne vas pas me laisser boire seule ?-    Je n’en ai jamais bu et je ne saurais certainement pas l’apprécier. Mon père disait tout le temps que ce cognac n’était pas pour n’importe qui, c’était le meilleur de tous et il serait dommage de le servir à quelqu’un qui ne saura pas l’apprécier à sa juste valeur.-    Je suis d’accord que tout le monde ne mérite pas ce Cognac, mais par contre, pour découvrir ce style d’alcool il est parfait… et je suis certain que ton père t’en jugerait digne.
Elle ne chercha pas à répondre et alla chercher un deuxième verre.
Ne connaissant pas les doses à mettre, elle mit trop de cognac dans les verres.
Antoine ne lui en fit pas la remarque.
Elle donna un verre à Antoine et prit le sien.
-    A l’art africain !
Dit Antoine en levant  son verre. Charlotte l’imita sans répondre. Elle prit ensuite une bonne gorgée de Cognac, comme si elle buvait un verre de coca.
Bien entendu elle s’étrangla.
-    C’est fort…
Dit-elle entre deux toux.
-    Oui, le cognac ne se boit pas comme un soda, cela se déguste.
Il prit le verre et fit tourner doucement son contenu.
-    D’abord le chauffer un peu, essais !
Elle l’imita.
-    Puis prendre une petite gorgée.
Là encore elle  fit comme lui. Cette fois elle ne s’étouffa plus.
-    Voilà qui est mieux.-    Mais cela reste fort.-    Oui, mais comment trouves-tu le goût ?-    Ça pique.-    Ça pique, cela m’étonnerait, il est merveilleux ce cognac.-    Je voulais dire « ça brûle »-    Un peu au début peut-être, mais tu verras tu t’habitueras.-    Essaie une nouvelle fois.
Elle prit une nouvelle gorgée et ne voulant pas paraitre trop niaise acquiesça les propos d’Antoine.
-    Oui c’est déjà mieux.
Il ne put s’empêcher de sourire.  Ils parlèrent ensuite un peu de tout de rien en sirotant leur Cognac.
Quand le verre d’Antoine fut vide, elle lui en proposa un autre.
Elle ne cherchait pas à les saouler, mais ne faisait qu’appliquer une règle de politesse que lui avait apprise sa mère. Celle-ci lui disait qu’il fallait toujours proposer un autre verre quand un invité avait un verre vide… mais Chantal, à l’époque où elle disait cela à Charlotte, elle parlait de limonade ou autre sirop à l’eau et non de cognac.
Antoine accepta.
-    Laisse, je vais servir.
Il prit la bouteille et s’avança vers Charlotte.
-    Vide ton verre que je puisse le remplir.
Lui dit-il en rigolant
-    Cela va faire trop…
Dit-elle en vidant d’une traite ce qui lui restait.
Elle toussa une nouvelle fois, Antoine attendit qu’elle fût calmée puis lui versa une dose plus raisonnable pour un Cognac puis se servit une dose équivalente.
Charlotte commençait à rire pour un rien, Antoine tenait mieux l’alcool qu’elle.
-    As-tu des petits trucs à grignoter, cela aide à faire passer l’alcool.
Lui demanda-t-il en se levant pour aller les chercher.
-    Oui, mais je vais y aller.
Elle se leva à son tour et trébucha.
-    Oh là, ça tourne !
Antoine la rattrapa avant qu’elle ne se retrouve à terre.
Elle était maintenant dans ses bras et elle riait.
Il la conduisit jusqu’au canapé et l’installa confortablement. 
Elle avait ses deux bras autour du cou d’Antoine et semblait ne pas vouloir le lâcher. Elle rigolait bruyamment.
-    Chut, tu vas réveiller ta mère…-    Elle n’est pas là…
Dit-elle en prenant un ton sérieux et en le regardant droit dans les yeux avant d’éclater une nouvelle fois de rire.
Il positionna bien le coussin sous sa tête, elle le tenait toujours par le cou.
Leur tête était maintenant à quelques centimètres l’une de l’autre, il la regarda dans les yeux. Elle ria à nouveau puis devint sérieuse.
Il s’approcha d’elle et posa un baiser sur sa bouche.
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