Chantal était blottie contre Marc, ils dormaient tous les deux. Ils s’étaient couchés tard, ou plutôt tôt, il devait être 4 H 00 du matin quand elle s’était mise au lit. La veille, ils avaient été dans un restaurant gastronomique, puis alors qu’ils avaient prévu de rentrer à l’hôtel, Marc aperçut une publicité pour une discothèque, la plus grande de la région si on en croyait le slogan de l’affiche. Il proposa à Chantal d’aller voir si cela était vrai. Proposer n’était pas le bon terme, en effet, Chantal lui avait dit qu’elle n’avait pas envie d’y aller, mais il ne l’avait pas écouté. Il lui avait posé la question, mais il ne lui demanda pas son avis en réalité. Ils avaient pris la voiture et il avait indiqué sur son GPS l’adresse de la boite. - Nous ne resterons pas longtemps. Lui avait-il promis. Ils s’étaient installés à une table, Marc avait été cherché les boissons et ils n’avaient presque pas dansé. La table était dans une petite alcôve et séparait deux banquettes. Ils s’étaient assis l’un à côté de l’autre et Marc avait les mains baladeuses. Il l’embrassait, la pelotait ou glissait l’une de ses mains sous sa robe. Puis prétextant un besoin naturel à satisfaire, il laissa Chantal seule. En réalité, il avait remarqué un jeunet qui les matait. Il faut dire que ses caresses n’étaient nullement délicates et quand il passait sa main sous la robe de Chantal, celle-ci remontait très haut et laissait voir les bas porte-jarretelle qu’il avait obligé Chantal à porter pour leur sortie initialement prévue d’ailleurs exclusivement gastronomique. En passant à côté du freluquet, il lui avait fait un petit clin d’œil, le godelureau répondit d’un grand sourire et interpella Marc.
- Votre dame est bien mignonne, si vous êtes partageur, je lui conterais bien fleurette aussi. Avait-il dit à l’oreille de Marc en riant. - Le partage n’est nullement un problème pour moi, je ne sais si la dame partage mon avis par contre.- Vous voulez que je lui demande ?- A vous de voir, mais si vous êtes trop direct, elle vous enverra paitre avec les autres moutons qui ont dû un jour essayer.- Si j’ai votre permission, je veux bien prendre le risque.- OK, allez-y. Marc avait abandonné Chantal pour voir la réaction de ce voyeur, mais cela dépassait ses espérances, son jeune âge n’était nullement un handicap à son aplomb. L’audacieux s’avança vers la table de Chantal, Marc s’était mis à l’écart et regardait sans être vue. - Je vois votre verre vide, je vous en offre un autre ? Dit-il en prenant le verre vide de Chantal. - Non merci, j’ai mon ami qui doit revenir d’ici quelques minutes.- Oui, je sais, c’est lui qui m’a dit que vous deviez avoir soif.- Merci… Commença-t-elle avec l’intention de confirmer son refus. Mais il ne la laissa pas finir sa phrase. - J’arrive dans deux minutes, je vous prends la même chose. Puis disparut sans attendre la réponse. Elle le vit revenir deux verres à la main, il déposa celui de Chantal devant elle et vint s’asseoir en face d’elle. Elle allait se lever pour partir. - Ne partez pas, votre ami va bientôt revenir, vous n’avez donc rien à craindre et ne vous inquiétez pas, il sait que je suis là à discuter avec vous. Elle le regarda étonnée puis chercha dans la salle après Marc. - Quentin et vous ? Lui dit-il en avançant son verre vers elle comme pour trinquer. Elle ne répondit rien et cherchez toujours Marc. - Ne vous inquiétez pas, il ne va pas tarder, il veut certainement que nous fassions un peu connaissance avant son retour. Elle jeta un œil vers lui. Il fit un grand sourire. - Voilà qui est mieux, qu’avez-vous à craindre de me donner votre prénom ?- Chantal ! Lui dit-elle en prenant un ton froid. - Enchanté Chantal ! Dit-il en levant son verre vers elle. - C’est la première fois que vous venez ? Elle ne répondit rien. - Oui, c’est certain, sinon je vous aurais déjà vu, comment ne pas se souvenir de vous quand on vous croise. Il continua son monologue pendant un petit moment puis Marc voyant qu’elle était certes restée face à lui, mais qu’elle s’était aussi enfermée dans un mutisme complet se décida de réapparaitre. - Alors, cher ami, qu’en pense-t-elle ?- Je ne sais pas, elle refuse de me parler.- C’est vrai ? S’étonna faussement Marc en se tournant vers Chantal. - Tu le connais ? Lui demanda-t-elle sans répondre à sa question. - Non, enfin pas encore…- Il me dit que c’est toi…- Tu en as du culot toi… S’offusqua par jeu Marc en se tournant cette fois vers Quentin. Ils plaisantèrent ainsi pendant un moment, puis parlèrent de Chantal comme si elle n’était pas là. L’un vantait sa beauté, l’autre ses qualités au lit… Le temps passait et Quentin était toujours face à Chantal, Marc avait quant à lui repris sa place à Côté d’elle et laissait souvent trainer sa main sur les seins de sa compagne ou sous sa robe. Au départ, elle avait tenté de l’en empêcher, mais devant sa pugnacité, elle se résigna et le laissa faire. Quelquefois, Quentin commentait et cela mettait Chantal mal à l’aise. - Bon, ce n’est pas le tout, mais je pense qu’il est temps pour nous de quitter cette boite. Finit par dire Marc en regardant Chantal. Il se leva et Chantal, un peu soulagée l’imita. Mais cela fut de courte durée, car Marc se tourna ensuite vers Quentin. - Tu vas rester là jusqu’à plus d’heure ?- Oui, tu as raison, je vous suis… Arrivé à la voiture, il proposa à Quentin de monter côté passager puis ouvrit la portière arrière et invita Chantal à s’y installer. Celle-ci était de plus en plus surprise, mais ne chercha pas à en savoir plus, elle savait que quand Marc avait décidé quelque chose, c’était impossible de le faire changer d’avis, mais elle savait aussi que si elle était gentille avec lui, il ne l’obligerait pas à faire quoi que ce soit qu’elle ne veuille pas faire… alors, tant qu’il ne lui demandait pas de coucher avec cet autre mec ni à faire des trucs pervers avec eux, elle le laissait dans son délire. - Il serait toujours temps de lui opposer un refus s’il voulait aller trop loin. Pensait-elle naïvement. Il démarra et s’arrêta quelques kilomètres plus loin, après avoir emprunté un petit chemin de terre et s’être garé à l’abri des regards. Il descendit de voiture et vint s’installer à l’arrière. - Tu vas voir petit, regarde et prend des notes. Dit-il en riant. Chantal était un peu rassuré, il n’allait pas vouloir qu’elle fasse des trucs avec Quentin, il voulait simplement qu’il les regarde. Elle n’aimait pas trop ça, mais c’était un moindre mal. Il commença à l’embrasser, à la caresser et rapidement il enleva sa culotte. Elle avait du mal à se libérer, elle n’avait jamais fait cela devant un autre homme et n’était pas vraiment à l’aise. - Je peux toucher ? Demanda Quentin. - Non ! Dit-elle sèchement. - Mais tu es bien méchante avec notre ami, il te complimente, te trouve bien et aimerais te remercier à sa manière et toi tu l’envoies balader ? Dit-il en la grondant. - Oui, mais comme un gentilhomme et pas comme un « mort de faim ».- Il va de soi. Marc embrassa à pleine bouche Chantal pendant que Quentin se contorsionna sur son siège pour s’approcher d’elle. Sa main glissa sur sa jambe et remonta doucement vers sa chatte nue. Marc cessa son baiser pour l’embrasser dans le cou. Chantal voulut crier son mécontentement, mais laissa finalement échapper un léger gémissement qui exprimait tout le contraire de ce que son esprit lui dictait. Marc comprit le malaise, les sensations paradoxales qu’elle ressentait. Son éducation, pas celle qu’il avait entrepris de lui faire, celle d’avant, lui barrait la route d’un plaisir que son corps voulait découvrir. - Abandonne-toi, oublie tout… tu verras, ce ne sera que mieux… Quentin continua un peu sa caresse, finalement, elle écarta un peu les jambes, enfin, autant qu’elle pouvait le faire dans cet endroit exigu. Puis Marc fit un petit signe à l’audacieux que celui-ci compris sans problème. Il arrêta sa caresse et sortit de la voiture pour venir les rejoindre à l’arrière. Elle était maintenant entre les deux coquins, Marc la déshabilla. Effeuillage peu évident à faire, car au départ, Chantal était un peu réticente, mais sous les encouragements de Marc, elle se laissa finalement faire. Mais l’endroit n’était pas large et cela ne fut quand même pas chose aisée. Ils s’occupaient tous les deux d’elle, Marc se colla au plus près de la portière, il avait sorti son engin de son pantalon, elle était maintenant à quatre pattes et le suçait. Quentin était derrière elle et lui fit une feuille de rose. Chantal s’était maintenant libérée de toute crainte et se laissait glisser doucement vers le plaisir et l’orgasme, mais Marc ne voulant pas qu’elle jouisse trop vite, ni se laissé aller dans sa bouche arrêta ce jeu et sortit de la voiture pour se mettre à l’avant. - A toi Quentin de nous montrer ce que tu vaux… Dit-il une fois installé sur le siège avant. Quentin embrassa Chantal, ils étaient, tant bien que mal, allongé sur la banquette arrière, son pantalon et son caleçon étaient descendus jusqu’à ses cheville. Il se positionna comme il pouvait sur Chantal, l’embrassa et d’un coup de rein la pénétra.
