Alors que Chantal venait de s’envoyer en l’air avec Alain, Charlotte vivait le parfait amour avec Antoine. Il avait pris sa petite fleur et avait réussi ainsi sa quête. Il devait maintenant remercier Marc pour lui avoir offert cette belle expérience. Charlotte s’était finalement offerte à lui assez facilement et non seulement elle ne semblait pas regretter ce qu’ils avaient fait, mais elle en voulait encore et avait non seulement envie de lui, mais aussi et surtout de tout faire pour lui faire plaisir. Il prendrait le temps qu’il faut, mais il n’avait aucun doute, il arriverait à assurer la deuxième partie du contrat qu’il avait passé avec Marc ; lui offrir charlotte. Chantal ne se reconnaissait plus, elle venait de s’offrir à un homme qu’elle connaissait à peine et n’avait finalement pas de véritable remord. Quand elle regardait Alain, surtout quand il était nu face à elle, elle le trouvait moche et nullement attirant, pourtant, quand elle se trouvait dans ses bras, elle fondait et se découvrait un appétit sexuel comme jamais elle n’avait connu. Déjà Marc lui avait fait découvrir cette partie cachée d’elle-même et prenait véritable plaisir à être sa chose, mais Alain avait décuplé cette envie… Franck avait caché à sa femme et à sa fille son homosexualité et avait laissé croire à son épouse que mari et femme ne devait pas être extravagant dans leur rapport conjugaux. Elle l’avait suivi dans cette voie et ils avaient éduqué leur fille avec ce style de précepte. Sa mort avait finalement libéré et sa femme et sa fille. Sa femme enchaînait maintenant autant les joutes sexuelles que les partenaires et sa fille venait de se faire déflorer par un homme qui aurait pu être son grand-père. Antoine avait apprécié Charlotte car il la savait naïve et vierge. Maintenant qu’elle ne l’était plus, elle avait perdu un peu d’attrait. Il la trouvait toujours aussi belle, sa peau douce, ses petits seins fermes et son cul arrondi était agréable à regarder, bien entendu, mais le frisson d’une première fois avait disparu. Elle avait bien entendu encore beaucoup à apprendre et énormément de choses à découvrir, mais il savait que si Marc n’apportait pas la même attention à la virginité d’une femme, il savait qu’il aimait forger une femme et être une sorte de professeur. Antoine était en quelque sorte un aventurier qui aimait découvrir de nouvelles terres et Marc, un paysan qui aimait les défricher. Et puis, s’il s’était amusé à la séduire, si l’idée de continuer à la dévergonder n’était finalement pas pour lui déplaire, une promesse est une promesse et il avait promis Charlotte à Marc, il devait donc la lui offrir. Antoine continuait bien entendu à voir Charlotte, il entretenait la flamme et attisait sa dépendance. Il fallait qu’elle soit entièrement sous son emprise pour qu’il puisse ensuite la conduire à son insu et surtout sans qu’elle s’y oppose, vers Marc. Il prenait son temps car il voulait que ce soit une démarche volontaire de sa part, même s’il ne savait pas encore, s’il allait la conduire dans les bras de Marc sans qu’elle ne devine ce qu’il faisait, ou s’il allait faire en sorte qu’elle s’offre d’elle-même à Marc pour lui faire plaisir à lui. L’idée de lui demander de faire du gringue à Marc sans qu’elle sache que Marc est son complice n’était finalement pas pour lui déplaire… il faudrait qu’il trouve comment l’amener à faire cela. Chantal ne savait, quant à elle, plus vraiment ce qu’elle devait faire ? Allait-elle tout raconter à Marc ? Elle s’était posée la question, puis s’était dit qu’il n’était pas son mari, qu’elle n’avait rien à lui dire et que de toute façon elle était certaine que lui, il ne lui était pas fidèle et il n’hésitait pas à l’offrir à un autre devant ses yeux. Alors pourquoi ne pourrait-elle pas le faire aussi avec un autre, mais pas devant lui ? Quand elle était sortie de l’appartement d’Alain, elle avait sa décision était prise, elle ne dirait rien à Marc. La décision était ferme et certaine, pourtant elle vacilla quelque peu quand son téléphone sonna. Elle s’apprêtait a monté dans sa voiture, elle regarda l’origine de l’appel et quand elle vit que c’était Marc elle prit peur. Avait-il vu sa voiture ? L’avait-il vu sortir de l’immeuble ? Comment aurait-il pu savoir ce qu’elle venait de faire ? Alain, qui avait depuis longtemps deviné la nature de la relation entre elle et Marc, avait-il téléphoné à son voisin pour tout lui raconter ? - Allo Malgré ses doutes, sa peur, elle avait décroché. - C’est Marc, j’ai envie de toi… là maintenant.- Mais tu sais l’heure qu’il est ? Quand il lui a donné l’heure, elle fut étonnée qu’il soit si tard.
- Allez, ne te fait pas prier vient. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle n’arrivait pas à dire « non » à Marc, comment allait-elle faire ? Elle ne pouvait pas refermer sa voiture, se diriger vers l’immeuble, prendre l’ascenseur jusqu’à l’appartement de Marc… il devinerait alors qu’elle était dans le coin et sachant que son voisin la draguait, il aurait vite fait le rapprochement. - OK, j’arrive. Elle s’est installée dans sa voiture, a allumé son autoradio pour écouter un peu de musique en attendant le temps qu’il faut pour venir de chez elle jusqu’à l’immeuble. Quand le délai fut passé, elle est sortie de la voiture. Elle attendait l’ascenseur en repensant ce qu’elle venait de faire cette nuit, mais quand la porte de la cabine s’ouvrir, elle tomba nez-à-nez avec Alain. - Tu es encore là ? Tu as oublié quelque chose ?- Euh, non, non… Elle était toute gênée et n’osait pas dire qu’elle se rendait chez Marc, mais Alain l’a compris rapidement. - Tu n’en as pas eu assez ? Lui dit-il en riant. - Non euh, si… enfin ce n’est pas ce que tu crois.- Ce que je crois ? Chantal ne savait plus ce qu’elle devait dire, cela avait l’air de beaucoup amuser Alain. - Je vais faire une course, j’en ai pour une petite heure. Et toi ? Tu restes combien de temps chez ton ami ?- Euh… je ne sais pas.- Eh bien, quand tu en auras fini avec lui… Il éclata de rire. - Ou plutôt, quand il en aura fini avec toi, revient me voir. Elle monta dans la cabine, mais il empêcha la porte de se fermer. - Promis ?- Je ne sais pas !- Promis ? Je ne blague pas et si je ne suis pas revenu, tu m’attends devant la porte.- Je ne sais pas…- Tu as intérêt et si tu tardes trop je viens sonner chez ton ami pour lui demander quand il te libère…- Non, ne fait pas cela… Il éclata de rire, mais Chantal avait comme la désagréable impression qu’il était sérieux et qu’il le ferait sans problème. Elle n’avait nullement envie d’associer Marc à cette folie, elle n’avait pas vraiment peur qu’il prenne mal la chose, mais plutôt qu’il le prenne trop bien et surtout que cela lui donne de nouvelles idées… - Promis Finit-elle par dire. Alain s’approcha d’elle et l’embrassa avec gourmandise. Comme il ne bloquait plus la porte, celle-ci se referma et l’ascenseur commença à monter. Quand il arriva à l’étage de l’appartement de Marc, la porte s’ouvrit, Alain libéra les lèvres de Chantal et la laissa sortir. - Merci et à tout à l’heure. Lui dit-il en tapant sur son cul.
