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L'héritier de Protée

Chapitre 6

Hétéro
Mais que m’arrive-t-il ?
C’est la question qui me tourne en boucle pendant qu’il me porte vers la chambre. Comment moi, respectable professeur en retraite de soixante-quinze ans, et qui n’a jamais ressenti envers la communauté gay qu’une réserve polie, comment puis-je avoir la tête qui tourne, comment puis-je être vibrante de désir à l’idée de faire l’amour avec un homme ?
Pourquoi j’éprouve des vagues de chaleur dans tout mon corps assise sur le lit en le voyant se déshabiller ? Pourquoi suis-je fascinée par sa musculature parfaite ? Pourquoi mon entrejambe est-il si humide lorsqu’il enlève son pantalon et que se dresse devant mes yeux un sexe à faire rêver tous les hommes ?
Est-ce ce corps de femme que désormais j’habite qui exerce sa dictature sur mes envies et mes désirs ? Est-ce une simple question d’hormones ? Pourquoi ai-je des frissons de la tête aux pieds lorsque à genoux derrière moi, ses mains viennent se poser sur mon ventre, sa tête glisser dans mon cou et ses lèvres se poser sur mon épaule ?
Est-ce vraiment çà qu’une femme ressent ? Ou est-ce la conjugaison de ce corps féminin et de mon esprit masculin ? Comment le savoir ? Je ne le saurai sans doute jamais. Mais ce que je sais, c’est ce que je ressens !
Je le désire avec une folle intensité. J’ai envie qu’il me prenne, qu’il me domine, qu’il me soumette !
Et j’ai peur.
J’ai peur de sa violence, de sa force, de la dictature masculine qu’il peut exercer sur mon corps si sensible, alors qu’une de ses mains voyage sur ma poitrine et que l’autre descend doucement vers ma chatte. Il a été si dur cette nuit, si viril… Presqu’un viol, qui pourtant m’a laissée ivre de plaisir.
Il est toujours à genoux sur le lit. Je me lève, me tourne. Je l’enfourche, mes bras à son cou, mes jambes autour de sa taille, sa queue au contact de ma porte d’entrée. On s’embrasse, lentement, langoureusement, bien loin de la sauvagerie de cette nuit. Je ne peux m’empêcher d’onduler du bassin, lubrifiant un peu plus son organe à chaque mouvement. Que puis-je lui apporter de plus qu’il n’ait pas connu ? J’aimerai savoir…
-    Combien de femmes as-tu baisé ? dis-je soudain.-    Combien ? Beaucoup…-    Et tu as tout connu ? Je veux dire sexuellement ?-    On peut dire ça oui.-    Alors… pourquoi tu baises avec moi, qu’est-ce que j’ai qui te motive ?-    Juste te donner de la jouissance, de te faire découvrir ton corps, de t’initier à de nouveaux plaisirs.Je bouge sur lui, j’essaie de positionner son sexe en moi par mes seuls mouvements. Mais il se dérobe à chaque fois. Le salaud. Il va me rendre dingue de désir. Oh, ces vertiges !
-    Alex, s’il te plait ! dis-je suppliante.
Avec son éternel sourire, il m’allonge sur le dos, se couche sur moi et sa queue s’introduit enfin dans mon vagin. Je m’abandonne, je le reçois, je ferme les yeux. Sa bouche parcourt tout le haut de mon corps, dispensant de-ci de-là des petits baisers sur tout ce qui est à sa portée. Il vient faire des pauses entre mes lèvres, puis les abandonnes pour aller mordiller ou agacer mes oreilles, mon, nez, mes lèvres. Il prend les piercings de mes seins entre ses dents, s’amuse à les tirer pour les faire dresser encore plus. Chacun de ses baisers me procure des frissons qui se rajoutent à ceux que me procure son sexe en moi.
Il est lourd. Il m’écrase, il me domine. Ses mouvements de bassin sont lents et profonds. Il pénètre loin en moi, ressors presque totalement avant d’exercer une nouvelle poussée, m’arrachant à chaque fois un gémissement. J’ai relevé mes jambes autour de sa taille pour qu’il aille en moi le plus loin possible. Je me crispe. Je voudrais qu’il accélère, mais il ne le fait pas. Le salaud ! Il me fait languir !
Je le regarde suppliante, je l’implore, Alex par pitié ! Mais il n’en a cure. Alors je me déchaine ! Je rugis, je gronde, je deviens tigresse, je lui mords les lèvres et je vole mon plaisir qui me secoue de longues secondes accompagné d’un gémissement sauvage.
Il se retire, se redresse, se met à genoux tout en se caressant. Il me regarde presque sévèrement. Et moi, j’en veux encore.-    Alex, reviens, j’ai encore envie.-    Non, dit-il fermement. Tu devais me laisser faire. Si tu veux que je continue, tu vas devoir me mériter.Je perds toute dignité. Je me mets à quatre pattes face à lui, je pose ma tête sur son torse, mes bras autour de sa taille. Je le veux, je le veux, je le veux ! Et je me rebelle… Je vais le violer !
Il y a son sexe dressé à ma portée. Je l’empoigne brusquement. Je me jette littéralement sur lui. Ma bouche s’ouvre et je le prends d’entrée au fond de ma gorge. J’ai une légère nausée, et je m’en fiche ! Une fois de plus je me dis «mais qu’est-ce qu’il m’arrive ?». Je n’ai jamais pratiqué la moindre fellation, sauf sur moi-même l’autre jour. Je suis stupéfaite de cette pulsion qui m’a précipitée ainsi sur son sexe. Mais tant pis. Puisque femme je suis, alors femme je serai, avec les options !
Jouant de mes muscles, je le bascule sur le dos sans lâcher son membre. Je le suce avec avidité, profondément, puis légèrement. Je joue de ma langue sur son gland, lèche la tige sur toute sa longueur, prend ses bourses dans ma bouche, puis revient sur son sexe. Je l’engloutis, le met au fond de ma gorge, je force pour qu’il me pénètre encore plus loin.
Alex se laisse faire. Je sens sa respiration s’intensifier, il laisse échapper quelques soupirs. Il bouge, se tourne sur le côté, il se déplace progressivement vers mon entrejambe. Il me bascule sur le côté, doucement mais fermement. Sa tête vient au contact de mes cuisses qui s’ouvrent au premier contact. Sa bouche vient se coller à mon vagin, sa langue s’insinue entre les lèvres, joue avec mon bouton.
A présent, c’est moi qui gémis. Je sens à nouveau les prémices de la jouissance. J’accélère instinctivement mes mouvements de tète sur sa queue. C’est à peine si je me rends compte qu’il frémit, qu’il se raidit. Un liquide chaud envahit soudain ma bouche. J’en avale par reflexe, mais pas tout, d’autant que ma jouissance me surprend à ce moment-là. L’excédent de sa semence se répand sur mon visage, s’écoule de ma bouche. Je m’écarte brusquement, anéantie.
-    Oh punaise, quelle jouissance, c’était dingue !-    Tu plaisantes ? dit-il en s’allongeant à côté de moi. Je ne t’ai presque rien fait. Je crois que ton «modèle» est plutôt hypersensible.-    Hypersensible ? Tu ne te rends pas compte de la taille de ton engin. Je voudrai t’y voir si tu avais un truc pareil entre les cuisses !-    Si ne n’est que ça ! Invoque Protée, çà peut s’arranger…-    Hein ?-    Mais oui. Tiens regarde…
Il prononce quelque mot dans une langue inconnue, proche du grec. Peut-être sa langue ancestrale ? J’ai juste compris qu’il invoque Protée. Je le vois pousser un soupir, les yeux fermés. Il vient de se faire subir une transformation, mais quoi ? Il bascule sur le dos, écarte les jambes.-    Tiens regarde…
Stupéfaite, la bouche ouverte, les yeux ronds, voilà comment je découvre son entrejambe. Ses bourses ont disparu ! A la place, sous le sexe dressé se trouve à présent… un vagin ! Il s’est métamorphosé en… un hermaphrodite !-    J’y crois pas…-    A toi maintenant.-    Hein ? A moi ? Comment ça ?
Décidément, je suis vraiment blonde. Mais la surprise m’a littéralement clouée sur place.-    Tu veux te venger ? me dit-il d’un air coquin. Alors tu as deux solutions : reprendre les traits masculins, ceux de Cyrille par exemple, ou devenir hermaphrodite à ton tourLe choix tourbillonne dans ma tête, je ne réfléchis plus sereinement. C’est presque d’instinct que je me décide.-    Protée dis-je, fais de moi une hermaphrodite… avec une queue comme celle d’Alex !
A nouveau, je ressens ce frisson habituel dans mon bas-ventre. Sous mes yeux étonnés, en deux ou trois secondes, je vois mon clitoris se métamorphoser en un pénis en érection de belle taille. Je reste un petit moment à le contempler stupidement, jusqu’à ce qu’Alex se décide à me ramener sur terre. Il s’avance, prend cette queue toute nouvelle en bouche et entame une fellation dans les règles.
Je retrouve cette sensation presque oubliée par le temps. Mais une autre se rajoute, les crispations de mon vagin devenu invisible et qui manifeste lui aussi le plaisir ressenti par de nouvelles émissions liquides. Et l’addition des deux stimuli multiplie le ressenti… et ce n’est pas une erreur de calcul ! Très rapidement, je ressens la montée d’une jouissance… qu’Alex interrompt sans prévenir. Il se met sur le dos, écarte les jambes, dévoile sa… chatte déjà bien humide.-    A toi. Montre-moi de quoi tu es capable !
Il me provoque… Si j’ai eu une hésitation, elle est balayée. Je suis vexée. Je me positionne sur lui et le pénètre d’un seul coup. Oh misère ! Il y a une éternité que je n’ai pas ressenti çà ! Quel bonheur... J’entame les allers et retour, submergée par les sensations prodiguées par mes deux sexes. Alex a fermé les yeux, il se branle en même temps que je le pénètre. Pour me rejoindre sans doute ? Parce que j’ai pris de l’avance sur lui ! Et je ralentis le rythme, j’essaie de me retenir, de lui laisser le temps.
Il me rejoint. Je sens son vagin se contracter, il accélère sa masturbation. Et les jets partent soudain avec force. Son sperme jaillit, se répand sur son torse, son cou son visage. Oooooooh ! C’est mon tour ! Une double jouissance me secoue, je me vide en lui et j’émets simultanément un jet de liquide venu de mon vagin. Je m’écroule sur lui. Je halète, je l’embrasse, j’ai encore envie !
-    C’est dingue… Alex, je ne débande pas ???-    C’est normal, répond-t-il en riant. Tu as demandé une queue comme la mienne ? Donc, tu recharges aussi vite que moi.Je roule sur le dos. Je ne peux m’empêcher de caresser ma chatte d’une main, tout en branlant mon sexe. Et je ne sais plus ce que je veux ! Le reprendre ? Ou me soumettre à nouveau à ses désirs ? Mais il a une autre idée en tête.-    Attend, tu vas voir. Laisse-moi faire.
Il vient se mettre au-dessus de moi, me tournant le dos, son vagin au contact de ma queue. Son vagin ! Punaise, je n’arrive pas à m’y faire… Il s’empale, me faisant pénétrer profondément dans sa chatte, puis il bascule vers l’avant, et je sens soudain sa queue au contact de ma chatte. Non ??? Il ne va pas faire ça ??? Eh bien si… Continuant à basculer vers l’avant, je sens sa queue me pénétrer à son tour, loin, toujours plus loin m’arrachant des râles de plaisir.
Comme je le découvrirai plus tard, et ceux des lecteurs qui l’ont pratiqué peuvent confirmer, pénétrer un partenaire homme ou femme pendant qu’un autre vous sodomise procure des sensations intenses bien au-delà d’un simple rapport. Mais alors dans le vagin, tellement plus sensible que l’anus,  pour un hermaphrodite c’est indescriptible ! Et de plus, je vois ses fesses onduler, les muscles de son dos qui jouent, mon sexe qui glisse sans effort dans sa chatte au gré de ses va et vient, j’en peux plus !
Je crie ! Je hurle ! Je me cambre violemment, tellement que je l’éjecte littéralement. Ma queue achève de se vider sur mon torse. Tout tourne, ma vue se brouille. Je pose ma main sur ma chatte pour calmer ses frémissements, je roule sur le ventre. Je suis au bord de l’évanouissement. Je jette sur lui un regard de mourante. Du sperme s’écoule de sa chatte. Il me regarde presque sévèrement. -    Ce n’est pas ce que j’attendais de toi, dit-il. Je n’ai pas fini. Tu me dois une compensation.
Il pose fermement une de ses mains sur mes fesses, un doigt inquisiteur s’insinue dans ma raie, cherche et trouve mon anus, et appuie. J’ai peur. Je devrai protester, mais je n’ai plus la force de lui résister. Il vient s’agenouiller derrière moi, me prend par la taille et me soulève comme une plume, à genoux, en appui sur mes bras. Pas la peine d’être devineresse pour deviner ce qui va se passer !
-    Alex, s’il te plait pitié, je… je suis vierge du cul.Mensonge pieux si je tiens compte de mon essai de l’autre soir avec le concombre ! Sa réponse me laisse pantoise. Il laisse échapper un petit sifflement.-    Toi peut-être. Mais ton modèle, surement pas !Je n’ai pas le temps de réagir à cette nouvelle inattendue. Déjà, il se met en position et d’une seule poussée continue, il pénètre mon anus de toute sa longueur en quelques secondes. Et je laisse échapper un cri autant de surprise que de douleur. Il reste ainsi quelques secondes pendant lesquelles je reste tétanisée, les yeux exorbités, la bouche ouverte, la respiration coupée. Puis il se retire lentement, presque en totalité déchainant un orage de sensations. Il revient brutalement d’un seul coup, puis à nouveau se retire lentement et continue ainsi augmentant progressivement sa cadence.
Je n’en peux déjà plus. Mais je suis épuisée de tout ce qui a précédé et Alex impitoyable refuse de faire le nécessaire pour me faire jouir à nouveau. Soudain, il abandonne mon anus pour plonger dans ma chatte, me faisant crier à nouveau. Mais il n’y reste que quelques secondes et replonge entre mes fesses. Il continue ainsi de plus en plus violement, alternant les pénétrations anales et vaginales, son bas ventre claquant à chaque fois contre mes fesses. Il me fait durer le salaud !
Mon vagin, mon anus, tout est en feu. Mes bras tremblent. La tète me tourne. Je voudrai que çà s’arrête, mais il n’en a cure. Je l’entends marmonner quelque chose, j’ai juste compris «Protée».  Il est en train de me baiser coté chatte et je sens son pouce appuyer sur mon anus. Je réagis brutalement quand il l’insère en moi, c’est trop sensible ! Mais… mais… ses mains sont posées sur mes hanches de chaque côté ? Avec quoi peut-il ?...
Faisant un suprême effort sur moi-même, je me redresse comme je peux et regarde derrière moi. Non ??? Ce n’est pas possible ! Il s’est fait pousser une deuxième queue et m’inflige une double pénétration !
C’est plus que je ne peux supporter. J’attrape ma queue avec une de mes mains et me masturbe frénétiquement. Au même moment, je sens deux jets brulants me remplir mes orifices déclenchant –enfin !- ma propre jouissance, une triple jouissance ! Je hurle à me faire entendre de toute la ville, je râle, j’ai frappé un mur, je suis tombé dans de l’huile bouillante, je sais plus… Je m’écroule.
J’ai du tourner de l’œil. Je reprends lentement conscience, couchée sur le côté. Je sens des écoulements se faire entre mes fesses, entre mes jambes. Ma queue encore tremblante laisse échapper un filet de liquide. Alex est allongé à côté de moi avec son sourire habituel. Il me fait des petits bisous tendres sur les joues, dans le cou, sur mes épaules, mon front. Ses mains caressent tendrement mon corps. Oh l’enfoiré !-    Tu m’avais promis d’être très doux, lui dis-je d’une voie d’agonisante-    Je t’ai menti.
Il m’embrasse tendrement sur les lèvres. Avant que je sombre à nouveau, j’ai juste le temps de me dire qu’il me paiera çà.Ah oui ; et penser à changer les draps, parce que là…Coupez.
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