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L'héritier de Protée

Chapitre 9

Hétéro
Des thermes «antiques» jouxtent le gymnase. On est en sueur de par notre combat, couvertes de poussière et de sable. Un petit bain ne sera pas de trop. Première surprise : il y a une partie pour les femmes, l’autre pour les hommes.
— Vieille tradition antique, me dit Antinea, qui date de l’époque hellénique où les femmes n’avaient aucun pouvoir dans la vie publique. Et la tradition, c’est la tradition !
Deuxième surprise : la petite piscine – ou la très grande baignoire, comme vous voudrez – est alimentée par une source chaude. Antinea m’apprend que Mikro Kea est en fait un très ancien volcan éteint mais où les manifestations géothermales sont toujours présentes. Et c’est avec délice que nous nous plongeons dans l’eau et nous décrassons mutuellement.
— J‘ai envie de te masser ! me lance soudain Antinea.— Un massage… Pourquoi pas ?
Vous imaginez sans doute qu’Antinea a une autre idée en tête, et vous imaginez bien. Deux minutes après, je suis sur le ventre, allongée sur une table de pierre, juste isolée par une serviette. Je me laisse aller. Je veux voir comment et jusqu’où elle voudra aller… Elle me verse un peu d’une huile dans le dos et commence son massage. Oh la la… et en plus c’est une experte ! Elle commence par les épaules, s’attache à étaler l’huile sur tout mon corps. Ses mains courent sur mon dos, mes hanches, mes flancs. Elle s’aventure sur les côtés de ma poitrine ; elle me fait frémir, elle me fait frissonner et soupirer.
— Tu aimes ?— Oh ouiiiiii… Ne t’arrêtes pas, c’est trop bon. Tu as des mains de déesse !— Oui, je sais, fait-elle avec un petit rire ; on me l’a déjà dit.
À présent, ses mains massent le bas de mon dos, descendent sur mes fesses. Ooooooh, l’adorable tentatrice !
— Tu es toute mouillée, me dit-elle. Tu as vite récupéré de la séance d’hier soir.— Récupéré, récupéré… Tu te rends compte ce que vous m’avez fait subir ? dis-je en riant. Faut vraiment que tu sois perverse pour avoir imaginé un truc pareil !— Oh, j’ai rien imaginé : c’était une idée d’Alex.
Hein ? Je me redresse, soudainement dégrisée.
— Comment ça, une idée d’Alex ?— Oui. Il est venu me chercher pendant que tu prenais le frais, répond-elle, surprise.
— Quoi ? Mais il m’a dit que c’était ton idée !— Mais pas du tout !— Mais… mais alors, il m’a…
On se regarde dans les yeux, aussi étonnées l’une que l’autre. Si mes années d’enseignement m’ont appris quelque chose, c’est de reconnaître quand quelqu’un me ment ou me dit la vérité. Et j’en suis sûre : Antinea est totalement sincère. Alex m’a menti.
— Oh, le salaud !— Oh, le salaud !
On se regarde. On éclate de rire. On s’est exclamées simultanément ! À présent c’est un fou-rire qui nous secoue toutes les deux. Oh, Alex, espèce de voyou ! Il me vient alors une idée. Je me penche et quoique seules, je chuchote à son oreille. Son visage se fend d’un large sourire.
— Ouiiiii ! J’adore ! Hihihi, vous êtes rigolos tous les deux. Je sens qu’on ne va pas s’ennuyer pendant votre séjour !
Nous retournons vers la grande terrasse aussi nues l’une que l’autre sans que personne n’y prête attention. Au contraire, les seuls commentaires auxquels nous avons droit sont des félicitations pour ce «magnifique combat». Et nous trouvons notre victime, Alex, en grande discussion avec Daniel le barman. Il nous regarde avec perplexité, tellement nos sourires à son égard promettent qu’il va passer un sale quart d’heure.
— Toi ! Viens avec nous ! lance Antinea d’un ton sans réplique.
Il se lève en soupirant pendant que le barman se marre. Il a dû déjà voir ce genre de scène. On lui prend chacun une main et nous l’entraînons dans l’appartement d’Antinea.
— Et maintenant, à nous trois ! lance-t-elle.— Tu m’as menti hier soir.— Et ce faisant, tu m’as fait du tort par ton mensonge !— Alors tu vas payer, mon coco.— Et défense de faire appel à Protée pour te remettre sur pied, ou je te change en crapaud.— En crapaud ? T’es sérieuse ? lui dis-je à voix basse.
Pauvre Alex ! Nous le jetons sur le lit et nous sautons sur lui comme des furies. Nous avons décidé de le faire jouir sans relâche jusqu’à ce qu’il demande grâce ! Il recharge en cinq minutes bien sûr, mais il ne pourra pas se laisser martyriser sans que sa queue devienne douloureuse ; et pour ça, tous les coups sont bons ! Nous empoignons sa queue et nous le branlons furieusement sans arrêt, indifférentes à ses jouissances qui se succèdent. Nous le fessons jusqu’à ce que ses jolies petites fesses virent au rouge vif. On lui pince les tétons, on les lui tord, on plante nos ongles dans sa peau en y laissant quelques traces…
Quand il tarde à jouir, on prend un malin plaisir à rajouter nos bouches. Mais on y met nos dents, on mord sa queue, on la branle dents serrées. On gobe ses boules et on resserre les dents en un simulacre de castration, ne relâchant notre pression que quand Alex se raidit d’un début de douleur. Ou alors on lui enfonce deux ou trois doigts entre les fesses. Mais on ne peut s’empêcher nous aussi de prendre un peu de plaisir ! Alors on s’empale sur sa belle queue, côté chatte, côté cul, toujours à un rythme d’enfer. On écrase nos chattes sur sa bouche jusqu’à suffocation, le forçant à nous lécher toujours plus vite et toujours plus fort.
Malgré mes bonnes résolutions, j’ai été prise par surprise par deux ou trois jouissances. Pareil pour Antinea. Faut dire qu’on s’est laissé emporter à se caresser un peu, aussi. Mais Alex n’en peut plus ! Il capitule…
— A… arrêtez, pitié, j’ai la bite en feu. Je ferai ce que vous voudrez, mais par pitié arrêtez ça.
Nous cessons la torture. On est à genoux sur le lit, tout sourire, ravies d’être arrivées à nos fins.
— Mmm… qu’en penses-tu, Antinea ?— Je suis d’avis qu’on l’écorche vif !— C’est un peu trop gentil… Et si on lui laissait une chance ?— Tu penses à quoi ?
Je fais semblant de lui murmurer à l’oreille. Évidemment, notre plan est arrêté depuis un moment.
— Eh bien c’est d’accord, reprend Antinea. Alex, pour te faire pardonner, tu vas être notre serviteur ce midi. Tu nous serviras les plats, les boissons, prêt à répondre à chacun de nos désirs. Tu es d’accord ?
Alex est surpris. Il ne pesait pas s’en tirer à si bon compte.
— Eh bien c’est d’accord, je vous suis.— Attends, mon coco : tu n’as pas la tenue adéquate…
Quand nous regagnons la terrasse, c’est un fou-rire qui s’empare de l’assistance. On a habillé Alex avec une tunique à l’antique semi transparente, et rien dessous. On l’a affublé d’une couronne de fleurs. On lui a passé un rouge à lèvres criard au possible et mis un collier de toutou autour du cou avec une belle médaille dorée. Du fond de teint assez vif sur les pommettes complète le tableau. Plus ridicule que ça, tu meurs ! Et bien évidemment, on se fiche de lui.
— Il n’est pas joli, notre petit éphèbe ?— Tu es vraiment habile pour tresser une couronne, Antinea. Qu’est-ce qu’il est beau !— Et la tunique lui va si bien… Comme elle est mignonne !— Vous êtes deux garces ! Vous me paierez ça… fait-il en soupirant.
Mais dès la fin du repas, nous levons la punition. On s’est vengées, Alex a fait amende honorable, on a pardonné, c’est de l’histoire ancienne. Enfin, j’espère…
En début d’après-midi, Antinea reprend sa tenue de pilote, et avec l’hélicoptère nous emmène à Athènes. Elle a quelqu’un à aller chercher et elle brûle de nous présenter. Elle nous laisse devant un magasin de fringues dans une galerie marchande proche de l’aéroport, histoire de remplacer le maillot de bain qu’elle a pulvérisé le matin, avec entre mes mains une carte de crédit au nom de Monsieur Kostia.
Lorsque la vendeuse voit le petit rectangle de plastique, elle devient tout miel et se met en quatre pour accéder à mes demandes. C’est donc chargée de plusieurs paquets (oups !) que nous quittons la boutique au moment où Antinea revient accompagnée d’une jeune femme à peu près du même âge.
— Christine, je te présente ma sœur… enfin, ma demi-sœur : Vanessa.— Ravie de faire votre connaissance, Christine.— …— Euh… Christine ?— En… enchantée…
Je suis tétanisée ! Cette fille est une pure beauté ! Une immortelle, sans le moindre doute. Plastique parfaite, cheveux blonds tirant légèrement vers le roux, les hanches légèrement callipyges, tailleur gris avec une jupe s’arrêtant au genou : l’image idéale de la femme d’affaires. Elle me fait penser à une célèbre blonde qu’on voyait dans un jeu télévisé, mais puissance dix. Les deux sœurs nous précèdent et Alex me regarde avec perplexité.
— Ça ne va pas, Christine ?— Oui... Non... Je sais plus…
En fait, j’ai pris comme une décharge d’adrénaline. Quand je suis en présence d’un immortel, je commence à percevoir de subtiles différences dans ce que je ressens, comme si chacun avait une «signature énergétique» qui lui est propre. C’est ainsi que le ressenti face à Kostia est différent de celui d’Hélène, d’Antinea ou d’Alex. Mais là, devant cette femme, c’est un torrent de sensations qui m’a submergée ; et quand je dis torrent, je devrais dire raz-de-marée. J’ai envie de baiser avec elle, là, maintenant, tout de suite !
— Ça peut s’arranger Christine, mais pas tout de suite si vous voulez bien, me fait Vanessa avec un clin d’œil.
Oh noooon ! Elle aussi est télépathe ! Je ne sais plus ou me mettre… Et les deux sœurs partent d’un énorme éclat de rire.
— Mets tes phéromones à zéro, Vanessa : Christine y est très sensible.
Nous survolons à présent la mer vers Mikro Kea. Pendant qu’elles devisent de choses et d’autres, Alex me présente ce nouveau personnage. Vanessa est donc l’une des filles de Kostia, mais elles n’ont pas la même mère. Elle travaille avec son oncle Paolo – un des frères de Kostia – dans une énorme société d’import-export où elle s’occupe plus particulièrement des négociations commerciales. Elle est redoutable sur ce plan et obtient toujours les meilleures conditions possibles.
Seul travers, elle adore pousser ses phéromones de manière à faire perdre leurs moyens à ses adversaires, qu’ils soient masculins ou féminins. Tu m’étonnes ! Avec des arguments pareils, c’est facile. Heureusement qu’elle les a mis à zéro, parce moi j’étais à deux doigts de craquer. Et d’ailleurs, j’ai craqué. Je n’ai pu m’empêcher de plonger ma main dans mon short, et je suis en train de me masturber copieusement sans m’en rendre compte depuis plusieurs minutes ! Évidemment, Alex n’a rien perdu de mon manège et se marre doucement.
— Ben quoi ? Ses phéromones sont à zéro ? Eh bien les miennes ne sont pas encore retombées ! D’ailleurs à ce que je vois, les tiennes non plus.
Alex a une énorme bosse sous son short.
— Punaise, j’en peux plus…
D’un coup sec, je lui baisse son short et éjecte son membre sur lequel je me jette. Je l’avale d’un coup sur toute sa longueur avec des bruits de succion particulièrement bruyants. Les deux filles n’ont rien perdu de la scène et éclatent de rire.
— Eh bien, Christine, tu aurais pu attendre un peu qu’on se soit posés !— Vous n’avez qu’à – gloup – attendre – gloup – votre tour – gloup ! Et puis c’est la faute – gloup – à ta sœur ! Mmmmmmm…
Malgré son rire, Antinea parvient à se poser sans casse. Et je vais mieux. Je suis apaisée. J’ai joui, et mon estomac a eu sa rasade de sperme.
— Pfiou ! S’envoyer en l’air en plein ciel, c’est divin !
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