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L'histoire de Muriel

Chapitre 8

Lesbienne
Je prends le carton dans mes bras et je suis l’agent pour ressortir de l’Institut Médico-légal et reprendre place dans la voiture.
À l’époque la circulation est très fluide et nous sommes de retour dans le quatorzième arrondissement en une quinzaine de minutes. Je remonte en vitesse à l’appartement pour déposer le carton avec les affaires de Maman et récupérer de quoi passer la nuit à Bures. Il me faudra de toutes façons revenir demain soir pour reprendre les cours au Lycée.
Je redescend quatre à quatre les escaliers. Les deux agents m’attendent patiemment devant leur Dauphine.
— Vous êtes vraiment très gentils, leur dis-je, j’aurais pu prendre le métro.— À cette heure ci ? Il n’y a plus beaucoup de trains sur la ligne de Sceaux et il doivent être omnibus ! Il vaut mieux que nous vous y conduisions, sinon vous arriveriez là-bas vers Minuit. Ce sera plus rapide.
Je regarde ma montre, il est vingt-deux heures. Le temps a passé si vite ! La voiture file, passe la porte de Châtillon et prend la direction du Petit-Clamart, Saclay, Orsay puis enfin Bures-sur-Yvette. La Dauphine me laisse seule devant le portail que j’avais quitté quelques heures plus tôt.
Je sonne et après quelques minutes, la grille bouge, ouverte par Conakry. J’entre rapidement et Conakry referme soigneusement la grille.
— Nous toutes sommes vraiment très tristes de ce qui est arrivé, me dit-elle.— Merci, Conakry, c’est très dur, tu sais !— Je sais, la mort de mes parents est encore une blessure qui saigne en mon cœur.
J’avais oublié le destin des orphelines adoptées par ma Tante. Celle-ci nous attends sur le perron. Elle a les yeux rougis et nous nous étreignons longuement. Je ne peux retenir plus longtemps mes larmes.
— Ma pauvre petite ! Tu ne méritais pas cela. Tu as vu ta mère ? Tu as pu supporter ?— Difficilement, son visage était couvert d’ecchymoses. Il m’a fallu quelques secondes pour me rendre à l’évidence et la reconnaître. Il faudrait que je contacte mon père pour le prévenir, mais je ne sais pas comment. Et puis, il faut que je m’occupe des funérailles ! Tout çà à trois semaines des épreuves !— Pour ton Père, nous verrons comment faire. Il vous écrivait ?— Je crois, mais ma mère ne m’a jamais montré ses lettres.— Quant aux funérailles, nous allons nous en charger ensemble ! Tu n’es pas seule dans la famille, voyons !— C’est vrai, je vous remercie.— Passe au salon, nous t’avons préparé une petite collation. Ta chambre est prête à t’accueillir et Conakry y montera tes affaires.
Je m’installe à table et commence à manger. Je ne m’en étais pas aperçue mais je suis littéralement affamée.
— Il faudra que nous étudions comment tu vas pouvoir t’organiser, me dis ma Tante. J’imagine que jusqu’à la fin des examens, il vaut mieux que tu restes à l’appartement, au moins pendant la semaine.— Je le pense également. J’arriverai bien à me débrouiller toute seule.— Je n’en doute pas, mais si on peut s’arranger pour te faciliter la vie...
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