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Histoire sur une île imaginaire -Les Jumeaux-

Chapitre 2

la bêtise

Inceste
Tout le monde commet des erreurs. C’est un fait qu’on a pu constaté chez notre espèce à plusieurs reprises. Pour continuer à évoluer, nous nous devons d’expérimenter de nouvelles possibilités, de tenter de repousser les limites de notre champs des possibles .Victoria est assise sur cette balançoire au beau milieu de ce parc, en compagnie de sa meilleure amie de toujours : Emma.Vivi a quelque chose à confesser.« Tommy et moi on fait une bêtise. »Emma l’écoute. Elle acquiesce et hoche de la tête. Elle est toujours là pour ses amies. Elle sera toujours là pour sa meilleure amie.Alors Victoria raconta :Elle et son frère, Tommy, ont grandi ensemble depuis tout petits. Étant jumeaux, beaucoup de gens leurs attribuait des pouvoirs télépathiques immenses. Ce n’était que des croyances cependant, Ils étaient simplement très proche l’un de l’autre, le fait qu’ils ne se disputaient jamais en public amplifiait l’impression d’état de connexion entre eux deux.Les parents de Tommy et Victoria sont issue d’un milieu plutôt aisé, et les deux jumeaux n’ont jamais manqué de rien. Victoria n’en devint pas une fille gâtée pour autant. Garçon manquée depuis très petite, elle ne se reconnaît pas dans les modèles de féminité imposés par sa mère. Pas de robes, pas de bijoux, et ce n’est qu’assez récemment qu’elle se laisse pousser les cheveux. On peut dire qu’elle ne ressemble pas à son frère sur ce trait de caractère. Car Tommy est plus délicat et raffiné dans ses choix vestimentaires. A la maison, c’est Tommy qui possédait le plus de vêtements des deux jumeaux. Il passait plus de temps à soigner sa coiffure qu’elle passe de temps à choisir son prochain pantalon. On disait pour s’amuser qu’ils s’étaient trompé de corps en naissant. L’un trop efféminé, et l’autre pas assez.Leur mère avaient déjà essayé de les changer, de corriger leurs façons d’être. De faire en sorte qu’ils se comporte en « humains normaux », selon ses propres dires. Victoria fut inscrite à des cours de ballets, de cours de piano, de chant, de l’équitation même. Des activités convenables pour une fille. Tommy fut envoyé prendre des cours de boxe, de tennis, de football. Ironie du sort, c’est Victoria qui fit des pieds et des mains pour être intégrée dans l’équipe féminine de football de la ville. Elle s’était prise de passion pour ce sport depuis toute petite. Peut être séduite à l’idée de faire mieux que les garçons.Leurs père était plus souple à ce sujet. « Plus faible », selon la mère, mais du point de vue de Victoria, il était un vrai artiste qui voyait ses enfants pour ce qu’ils étaient et les acceptaient tels quels.Pas coquette du tout, elle acceptait volontiers de poser pour son père, photographe et peintre. Tommy, également passionné par la peinture réalisait des toiles en compagnie de leur père. Au grand désespoir de la mère qui ne voyait pas dans le dessin, un moyen viril de s’affirmer. Elle tolérait péniblement le métier de son mari. Heureusement qu’il touchait bien avec ses photos. Mais un fils peintre sensible, c’est trop dégradant pour le renom de leur famille !Emma sentait bien que Victoria avait un peu d’amertume en racontant cette histoire.
-Emma, elle a déchiré de belles peintures qu’il avait faite de nous, ma mère et moi, car elle jugeait cela trop hideux. Elle ne voulait pas que les gens se moquent !-Mais pourquoi cela ? Demande Emma, un peu perplexe. Ce devait être un joli cadeau, un portrait réalisé par son propre fils.-Il était jeune, son style était hésitant. Je trouvais cela un peu joli, mais c’est surtout à son air joyeux quand il m’avait présenté son œuvre. « Regarde Vivi, comme vous êtes belles. » m’avait-il dit. J’étais toute cubique, mais il était tellement fier que j’en suis devenue fan tout de même.
Emma, en voyant le visage de sa meilleure amie s’illuminer d’un sourire léger et nostalgique, se dit qu’ils ont de la chance d’être là, l’un pour l’autre. Victoria continua son récit.Tommy en plus de la peinture, trouva un autre moyen de s’exprimer : la danse.Il aime tellement danser, c’est fou le nombre de chaussure qu’il possède ! Pire qu’une fille. Emma ria . Oui, elle avait constaté le nombre de chaussure qu’il essayait en magasin. Et le nombre incroyable qu’il ramenait du magasin.Mais pour sa mère c’était trop. Pas question ! Il ne danserait pas. Ce sera la boxe, pas la danse ! Il était tellement triste. Il aimait sa mère, il ferait tout pour elle. Mais lorsque celle-ci lui ordonna d’abandonner ce qui compte le plus pour lui, il ne pouvait pas. Ce fût au dessus de lui. Il lui aurait suffi de mentir, d’y aller sans qu’elle le sache. C’est facile, pour les enfants de prétendre aller à des cours du soir , et puis d’aller faire la fête jusqu’à pas d’heure. Mais non, Tommy respectait trop sa mère pour lui mentir ou lui désobéir. Alors, il lui demanda, lui supplia de venir assister à une représentation de la troupe. Papa, maman et puis Victoria étaient invités.
Victoria se leva et mima quelques gestes. Des pas de danse contemporaines, avec des mouvements souples et élancés. Quelques chose d’abstrait. Mais tandis qu’Emma observe son amie effectuer ces petits pas de danse, elle l’écoute également commenter sa gestuelle.
-Je n’aime pas la danse en générale tu sais. Mais quand je l’ai vu, je l’ai trouvé magnifique tu sais ? Il était maquillé de façon ridicule, mais il était le plus beau sur scène. Il nous as vu, et papa et moi on lui a fait signe. Il nous a sourit et s’est mis à danser. C’était beau putain.
J’étais heureuse. Pour lui, pour moi, pour ma mère et mon père. C’était comme le jour où mon père est venu à un de mes entraînements. Ça nous rends toujours fier de savoir qu’il vienne regarder ce qu’on fait. Alors j’étais heureuse que mon frère jumeaux pouvait enfin faire de même. Emma et Victoria rient. Ses gestes devenaient de plus en plus aléatoires et ridicules. Elle se rassoit sur la petite planche de la balançoire.A la fin du spectacle, la famille applaudissait. Tout comme eux, les gens s’étaient levés pour les applaudir. Mais même s’ils ne l’avaient pas fait, elle se serait levée pour son frère. Son père aussi, il souriait, fier. Elle ne l’avait pas rêvé ce visage plein de fierté. Lorsque Victoria se tourna vers sa mère, elle la vit assise, scrutant la salle du regard, sans prêter attention à son fils sur la planche qui saluait le public. Un frisson lui parcourra l’échine. Elle connaît ce regard.
— Ma mère avait détesté. Tu sais, je ne comprend rien à l’art, mais je crois que ma mère ne comprend rien à la vie. Tomtom adorait ce qu’il faisait, ça se voyait. Mais pour ma mère, il fallait que ce soit respectable, bien pour que les autres puissent vous congratuler ! Alors ce petit théâtre n’était pas assez bien fréquenté, respectable. Les gens allaient se moquer d’eux. Ce n’était jamais assez bien pour elle. Elle avait interdit à mon frère d’y retourner. Il était tellement dévasté dans la voiture. Et puis mon père s’est fait engueulé pour nous avoir appuyé. Il nous encourageait, et ma mère trouvait que ce n’était pas la « bonne chose » à faire. J’étais écœurée, et terrifiée quand ils se sont disputés dans la voiture. Je ne savais pas quoi faire. j’ai pleuré un peu.
Emma absorbe le choc. Elle se retient de verser une larme. Fille unique, sans père, elle trouve que c’est tragique de voir des familles se déchirer ainsi. Elle espère que la suite sera moins dure, sinon elle fond en larme.
— Tommy a essayé de se suicider.
Emma eu un tressaillement.
-Quelques fois, j’ai l’impression que je peux ressentir ce qu’il ressent. Quand il est joyeux, je deviens contente à mon tour. Et cette nuit, j’ai senti que j’étais seule. Comme si j’allais le perdre. Qu’il allait partir.
Alors Victoria raconta le reste de l’histoire. Une histoire qui glaça le sang d’ Emma. Elle écouta comment Victoria s’était levé dans la nuit pour rejoindre la chambre de son frère. Elle écarquilla les yeux lorsqu’elle entendit que Victoria surprit son frère suspendu dans les airs. Les pieds qui se balançaient dans le vide. Son cou était attaché par une cravate au chandelier. Il la fixait, comme s’il était un fantôme qui la fixait depuis l’au delà. Victoria eut si peur. Elle avait crié, hurlé. Parce qu’elle ne savait pas ce qu’il fallait faire. Parce qu’elle pouvait frapper tout les garçons de la maternelle ou de la primaire qui embêtaient son frère. Mais qu’elle ne savait pas quoi faire si c’était son frère lui même qui décidait de mettre fin à sa vie. Emma fixait le sol. Elle ne voulait pas regarder autre chose que le sol pendant que Vivi expliquait comment son père fut arrivé le premier dans la chambre. Elle ne parvint pas à retenir ses larmes quand Vivi racontait à quel point elle ne savait pas quoi faire et comment elle s’agrippait au corps de son frère. Leur mère s’était effondrée et hurlait le prénom de son fils : Thomas. Vivi préférait dire Tommy depuis tout petit. C’était le nom de son ours en peluche. Son unique ours en peluche.
-Pèr… Papa nous as dit d’appeler les secours, mais mère et moi, on ne faisait que pleurer. On servait à rien. Mon frère allait mourir et on servait à rien. Il m’a secoué et m’a dit que je devais le faire pour lui. Pour mon frère, j’ai composé le numéro et j’ai tellement pleuré au téléphone que je comprends pas comment ils ont comprit comment venir chez nous. Papa a fait des trucs de secours avec du bouche à bouche je crois. Je crois que ça a sauvé la vie à mon frère, je ne suis pas sur.
Emma sèche ses larmes discrètement. Victoria également. Elles éclatent de rire nerveusement en admirant leurs faciès respectivement rougies et leurs yeux humides.
-Les secouristes nous ont dit que grâce au sang froid de mon père, mon frère a réussi à s’en sortir vivant. Moi je n’ai rien pu faire. J’étais totalement inutile…-Non !-M, si j’ai servi à rien !
Emma, se lève et clame : « Attend! Comment as tu su qu’il fallait le voir ?Sans toi, personne n’aurait su qu’il avait besoin de quelqu’un. Les gens seraient arrivés trop tard. C’est grâce à toi si il est encore vivant.»Victoria réfléchit. Il y a eu comme un pré-sentiment. Dans un rêve à moitié réveillé. Son frère lui disait adieu. Mais elle ne voulait pas qu’il parte. Alors elle a couru pour le rattraper. Et finalement, elle s’est réveillée dans sa chambre. La suite, Emma l’a déjà entendu.Emma prit le temps de réfléchir pour ensuite prendre les mains de Victoria dans les siennes.
-Peut être qu’il y a un lien fort qui vous unit. Peut être que non, et là, ça veut dire que tu tiens à lui et que c’est cet amour lui a sauvé la vie. Tu n’as pas été inutile. Tu lui as sauvé la vie. Grâce à ton amour.
Emma commence à expliquer comment Vivi et TomTom pourront encore se revoir, grâce à internet, grâce à des petits jobs qui vont les aider à lui rendre visite pendant les vacances, les week-ends. Elle continue d’élaborer des plans, espérant ainsi redonner le sourire à Victoria.Victoria écoute silencieuse mais ne peut s’empêcher de révéler la terrible vérité qui lui pèse.
— Emma, s’il te plaît. Ce n’est pas ça. Pas uniquement ça… Tommy et moi, on a couché ensembles.
Emma s’arrête. Le temps de comprendre.
Elle rougit… Pas à l’aise avec ces histoires là. Elle réalise qu’il s’agit d’une histoire d’amour concernant sa meilleure amie. Avec le frère jumeaux de sa meilleure amie.Victoria regarde le vide. Son monde à elle est vide.
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