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L'horoscope

Chapitre 2

SM / Fétichisme
Acte II

  Les jours qui suivent sont tous autant de fêtes pour nos sens. Je n’arrive plus à comptabiliser le nombre de fois où tu me fais l’amour. Ce n’est pas grave, l’important c’est que tu sois amoureux fou, ou que ton fantasme, enfin le nôtre, nous donne cette vigueur et la forme olympique que nous tenons matin et soir. Puis le samedi qui suit, pas de sexe au lever ; tu as préparé le petit déjeuner, et comme d’ordinaire, la liste des courses est prête. Nous trainons dans les magasins, achetant pour la semaine entière viande et légumes dont nous avons besoin. C’est seulement vers les seize-heures que tu me demandes gentiment :
— Fais-toi belle ! Nous sortons ce soir ! Avant de te vêtir, après la douche ! Viens me voir, je t’expliquerai quelques petits détails.— Ah ! Ah ! Il y a anguille sous roche ? Où m’emmènes-tu ce soir ? Dis-le-moi ! Je t’en supplie, ne me laisse pas languir ! — Chaque chose en son temps ma belle ! Tu l’as voulu, j’ai donc pris rendez-vous !
    La phrase de la diseuse d’horoscope de RTL me remonte vite fait en mémoire. Et j’en tremble.
« Les Scorpion femmes doivent se méfier d’une rencontre masculine qui pourrait bien leur apporter des désagréments chroniques ! »
    Non pas lui, pas ce soir, pas après une semaine si belle ! Mais bon, je vais sans doute quand même te suivre puisque c’est moi qui l’ai demandé. Mes jambes sont en coton, j’ai la bouche pâteuse. La peur s’insinue en moi, et les frissons qui me parcourent l’échine ne sont pas dus à une quelconque envie ! J’ai vraiment la trouille, pas le petit creux au ventre, non ! La pétoche majestueuse qui me prend dans ses bras crochus rentre partout. Celle qui me fait transpirer alors même que l’eau coule sur moi, dans la douche.
    J’ai fini mes ablutions et j’entreprends un savant maquillage. Je me sens belle, fraiche, le parfum que j’ai mis, « Opium » d’YSL embaume toute la salle de bain. Tu viens de rentrer et ta main se pose sur mon épaule. Dans le miroir, ton image s’affiche près de la mienne. Ma nudité intégrale ressort encore plus, alors que nonchalamment, tu viens effleurer un de mes seins. Je vois tes lèvres remuer, mais la glace me donne l’impression qu’aucun son ne sort de ta bouche. Puis, c’est dans mon cou que le bisou vient faire frémir ma chair tout entière.
  — Que tu es belle ! J’aimerais que tu portes une jupe ultra courte, un chemisier serré et rien d’autre que tes chaussures à talons ! Celles qui sont les plus hautes ! Il te faudra aussi bien écouter ce que je te dirai, partout où nous irons ! Peut-être devras-tu également obéir à Dominique, s’il le veut ! Es-tu toujours décidée à me faire plaisir ?— Bien sûr ! Je n’ai pas changé d’avis ! Je veux juste que tu prennes garde à ce que je n’aie pas de marques ! Du moins sur les parties visibles de mon corps ! Je veux être ta salope, mais rassure-toi ! Seulement ta salope à toi, même si tu me fais jouer avec un ou plusieurs autres, je n’appartiens qu’à toi, pour toujours !— Alors merci, merci du fond du cœur !
    Me voilà vêtue selon tes ordres ! J’ai presque l’air d’une pute, une pute de luxe, mais une pute quand même ! C’est ce que me crie mon esprit alors que je monte près de toi en voiture ! Où allons-nous ? Je m’en contrefiche puisque tu es avec moi. La seule ombre au tableau c’est que je vais revoir cet abruti qui va se faire un plaisir de me rabaisser, j’en suis bien certaine. J’ai un pincement au cœur juste au moment où nous passons devant ce fameux restaurant, celui dans lequel il m’a traité comme une chienne. Et je me fais l’effet ce soir, d’aller à l’abattoir. Mais j’y vais seulement pour toi ! Je me cherche mille excuses et je ferme les yeux pour tenter de ne plus penser à ce qui m’attend.
    Un chemin privé, puis une longue bâtisse, devant lesquels tu viens te garer tranquillement et un mécanisme automatique allume un lampadaire qui nous place en pleine lumière. J’ai du mal de voir ce qui m’entoure tant le halo lumineux est violent. Si je ne reconnais pas celui qui vient au-devant de nous, du moins sa voix est-elle, toujours un aussi mauvais souvenir.
  — Bonsoir Michel ! Bonsoir Claude ! Ravi de vous voir l’un et l’autre ! Si vous voulez bien entrer, je vais vous faire visiter !
    Ta main est venue dans la mienne et je la serre très fort. C’est incroyable comme je me sens crispée, comme cet homme-là me hérisse les poils. Il nous guide à travers une superbe maison où tout est en ordre, chaque chose à sa place et chaque place à sa chose. Puis il nous dirige vers une sorte de petit boudoir. Là, dans cette petite pièce, les murs sont tapissés de velours grenat sombre ! Une croix de bois mange presque la moitié d’un des quatre côtés de l’endroit. Un autre appareil, fait de plusieurs planches trouées ne m’inspire aucune confiance. Il est, sur certaines parties, recouvert aussi de velours rouge. Des chaines descendent du plafond reliées à celui-ci par des anneaux brillants. Mon ventre est noué de plus en plus en pensant que je vais devoir sans nul doute passer par ces engins dont j’ignore la destination. Il est clair cependant que ce sont là des instruments qui vont me faire souffrir et je reste crispée de partout.
— Alors Michel ! Que dis-tu de mon petit donjon ? Il y a de quoi passer quelques jolies petites soirées !— Je n’avais jamais songé à ce genre de jeux, mais depuis votre rencontre à Claude et toi, j’avoue que cela m’a fait bander sérieusement ! Par contre j’aimerais que tu respectes les quelques consignes dont nous avons parlé au téléphone.— Rassure-toi, il ne lui arrivera rien de fâcheux ! Pas de marque, pas de violence inutile ! Je suis respectueux des envies et des désirs de chacun ! Ceci ne doit être qu’un jeu nous apportant à tous du plaisir, et à ce titre je le considère comme tel !— Bien ! Puisque nous sommes toi et moi d’accord alors je vais prendre place sur le canapé ! À toi donc de jouer ! Je resterai un voyeur passif le plus longtemps possible, mais ce n’est pas garanti que je puisse l’être jusqu’à la fin !— Tu viens avec moi quand tu le désires ! Tu peux aussi arrêter le jeu quand tu le veux. C’est ton droit ou celui de Claude bien entendu !— Allons-y ! Tu es prête toi aussi Claude ? Pas de regret ?
    Aucun son ne sort de ma gorge nouée ! Tu t’es assis sur le divan de cuir et je reste debout, seule alors que Dominique tourne lentement autour de moi. Il est à environ un mètre de moi. Ses yeux ne quittent pas ma silhouette. Je me fais l’effet d’être la proie d’un loup qui apprécie le moment de la mise à mort !
— Baisse les yeux ! Tu vas ce soir apprendre à obéir ! Baisse les yeux !
    Comme je ne fais pas ce qu’il demande, ou pas assez rapidement, son bras se détend et une petite gifle m’atteint sur la joue. Pas très violente, mais elle me fait terriblement mal… à mon amour propre ! Je ravale les larmes qui viennent de monter instantanément ! Mais je baisse le regard.
  — Eh ! Bien ! Voilà tu commences à comprendre ! Tu vas être docile et tout se passera bien. Nous allons continuer par quelque chose d’un peu plus corsé ! Ouvre ton chemisier !
    Ma main monte vers le premier bouton de mon habit, le plus bas de tous. J’espère encore que tu vas dire non ! Mais pas un seul mot de toi et j’ouvre le chaton. Je passe au second, toujours pas de parole pour me libérer ! Puis vient le tour du suivant et là encore, juste ton silence ! C’est tellement pesant que j’entends vos deux respirations. Celle du loup qui est dans mon dos et la tienne qui te tient sur le canapé face à moi. Comme j’ai la tête baissée, je vois seulement tes jambes. J’en suis au dernier morceau de nacre blanc qui va, si je l’ouvre mettre ma poitrine nue à votre vue. Pas un seul mot, tu n’interviens pas ! Les deux pans de ma chemise sont largement ouverts. Mes deux seins sont libres, ils sont tendus dans l’espace devant vous deux.
— Les manches aussi ! Tu peux le retirer entièrement !
    Ce n’est pas le plus facile à faire. Mes doigts tremblent en défaisant les derniers liens de la protection de tissu de mon torse. Un à un, je sors mes bras de leur gaine douce et dans la lumière, je suis dénudée jusqu’à la ceinture.
— Tu vois que ce n’est pas si compliqué que cela ! Je t’avais promis que nous nous reverrions et que c’est toi qui ramperais à mes pieds ! À genoux maintenant ! Vite à genoux !
    L’ordre est lâché brutalement et docilement, je me mets dans la position demandée. Il avance lentement vers moi. Je vois le bas de son pantalon devant moi.
  — Bien ! Maintenant tu poses ton front sur le sol ! Je veux te voir me lécher les chaussures ! Exécution immédiate ! Tu fais moins la fière ! Hein ! Tu vois ! Nous allons faire de toi une trainée !
J’incline mon visage et mon front touche la moquette grise. Il avance son pied et sa godasse est sous ma bouche. Je l’embrasse comme il me le demande. Mon dieu comme c’est difficile, j’ai envie de pleurer. Non pas de ce que je fais ! Mais de ce que tu laisses faire…
— Avec la langue ! Montre-nous que tu es une bonne chienne ! Allez lape ! La semelle aussi petite pute !
    Là encore, comble de l’abjection, je fais ce qu’il me dit de faire ! Mais pourquoi ? Quel mécanisme dans mon crâne me pousse à agir ainsi ? J’ai beau me dire que je t’aime, je n’arrive pas à comprendre pourquoi j’agis de la sorte ! Mon amour pour toi n’explique pas tout. Le loup est reparti, enfin je ne le vois plus près de moi. Il fait encore un tour, se poste derrière. Je ne le vois pas, je sens seulement sa présence dans mon dos. De la pointe de son pied, il vient de retrousser ma jupe sur mes fesses.
— Joli cul, elle doit être bonne aussi ! Tu la prends par derrière aussi Michel ?— Oui, de temps en temps !— Elle apprécie, ou c’est juste pour te faire plaisir ?— Non, je crois qu’elle prend son pied dans cette forme de sexe également !— Mon vieux ! Tu es tombé sur une perle rare ! Pas de regret ? Je peux continuer ou tu préfères en rester là ? — Nous sommes là pour la voir être soumise, alors tant que ce n’est pas elle qui t’arrête, vas-y, fais ce que tu veux !— Ce que je veux, tu es certain de cela ?— Mais oui, puisque je te le dis !— D’accord alors, c’est reparti !

-oooOOooo-

Je t’en veux ! Tu aurais pu d’une seule parole faire cesser ce petit jeu ! Mais non, tu préfères me laisser l’entière responsabilité de ce qui va maintenant se passer. Je t’en veux !
— Bien ! Lève-toi ! Debout !
    Je me remets difficilement sur mes jambes. Il a pris mon menton, m’oblige à mettre ma tête en arrière et son autre main se frotte contre mes seins. Il attrape les tétons, les serre un peu, mais sans vraiment les pincer. Je tremble de partout ! Quelle humiliation pour moi ! Et toi qui te complais sans doute dans cette vision de ton épouse malmenée par ce type ! Il a mis quelque chose dans mes cheveux mi-longs et il les tire en arrière. Que fait-il maintenant ? Il a lâché mes seins, mes cheveux et mon menton. Il me tient par les poignets sur lesquels il serre des bracelets de cuirs noirs. Ensuite, il me rabat les bras dans le dos et me voilà attachée. À nouveau, il est passé derrière moi. Ma tête est projetée en arrière et il tire sur mes cheveux. Quand il retire ses mains, je ne peux plus ramener ma caboche vers le bas, elle est maintenue dans une position inconfortable par mes cheveux qui sont eux aussi liés aux bracelets de mes poignets.
    Maintenant, il me fait tourner sur moi-même la tête en extension, c’est étrange comme sensation. Je sens qu’il fourrage après ma ceinture, enfin après la fermeture qui retient ma jupe. Il a vite trouvé l’ouverture et je sens le long de mes cuisses glisser le tissu de cette pièce d’habillement. Je suis nue totalement et vous devez vous rincer l’œil, vous deux. Je ne suis pas confortablement installée, mon regard ne peut se poser qu’à la hauteur de mon visage. Je te vois par intermittence, alors que je tourne sur moi-même, entrainée en cela par la main du loup. Un collier arrive autour de mon cou. Il est serré, trop… je manque d’étouffer, mais l’autre n’en a cure.
— Avance en levant les pieds ! Oui voilà ! Tiens Michel, tu veux bien récupérer sa jupe ? Une belle femme, félicitations ! Tu as bon goût ! Nous verrons si elle est aussi bonne que belle ! Une petite balade ! Ça te dit Michel ? Nous allons aller promener notre toutou ! Il y a un grand parc public à deux kilomètres d’ici ! Tu as dû le longer en venant chez moi ! Il n’est que vingt et une heures, il y aura sans doute encore quelques touristes. J’aimerais qu’elle soit promenée en laisse ! C’est d’accord ?— Ben ! Je n’avais pas pensé à cela ! Mais bon ! Essayons ! Allons-y !
    Je n’en crois pas mes oreilles, tu veux que ce mec me promène en laisse comme une chienne ? Et vous allez m’emmener dans un parc avec des gens ? Non ! Je ne veux pas ! Je veux le hurler, mais pas un son ne sort de ma bouche ! Pourquoi est-ce que je ne dis rien ? Pourquoi aussi cette situation que me dégoute me donne-t-elle des frissons bizarres ? J’ai même l’impression que je mouille de savoir que vous allez me le faire faire ! Et l’autre-là qui me glisse sa main entre les cuisses !
— Tiens ! Regarde, je ne mens pas ! Elle est toute trempée ! Elle en jouit presque de savoir ce que nous allons faire ! C’est une bonne ! Je suis sûr qu’avec une éducation sérieuse, tu en feras une merveilleuse soumise.
    Il vient de me mettre une sorte de cape assez vaporeuse. Elle est en mousseline noire transparente, reliée à deux anneaux sertis sur le collier. Un mousqueton sur lequel est assujettie une laisse et me voilà emmenée dans une camionnette, comme un animal. Le pire de cette histoire, c’est que je ne fais pas un seul geste pour me défendre. Je suis, docile et servile, comme tu me l’as demandé alors que nous étions à la maison. Je me dis que ce spectacle doit te donner envie. Est-ce que tu bandes de me voir ainsi harnachée ? Dominique a attaché la ceinture de sécurité en travers de mon ventre nu. Le véhicule utilitaire démarre doucement, sans secousse. C’est vrai que le parc n’est pas loin ! Tout au plus cinq minutes de route ! Et me voici extirpée de la voiture.
    Le loup a pris la laisse en main et il me traine derrière lui. Je marche dans ses pas. Pour le moment l’air frais du soir court sur ma peau, levant du même coup cette sorte de cape qui n’est retenue que par deux anneaux. Nous marchons tous les trois, moi les mains toujours liées dans le dos et vous deux, côte à côte. Devant nous, au détour d’un petit chemin, un jeune couple qui s’embrasse. C’est donc des amoureux ? Trop occupés par le baiser qu’ils se donnent, aucun des deux ne remarque notre étrange équipage qui passe près d’eux.
    Maintenant, j’aperçois un peu plus loin sur un banc, un homme d’âge mûr. Lui, il me voit arriver, les seins à l’air et là, le corps entièrement dénudé. J’ai l’impression qu’il va exploser, que ces yeux vont sortir de leurs orbites ? Il se casse le cou pour tenter de voir mieux.
    — Arrête-toi là ! Laisse ce gentil Monsieur admirer ton joli cul ! Elle est belle n’est-ce pas ? C’est une belle pouliche, qu’en dites-vous ?  — Heueu ! Je ne sais pas quoi vous dire ! Elle aime ça ? Ou bien vous l’obligez ? En tout cas, voilà une croupe où il doit faire bon naviguer ! Vous avez de la chance d’avoir une pareille femme pour vous deux !  — La chance, ça se provoque ! Alors, soyez un peu plus hardi. Vous voulez un souvenir ? Approchez ! Allons, approchez-vous de la Dame ! Vous avez envie de toucher ? Ne vous gênez surtout pas !  — À genoux toi ! Allons mets-toi à genoux ! Tu es là pour nous servir, nous obéir !
Dominique tire sur la laisse et je plie les jambes ! Me voilà à genoux sur le chemin sablonneux. Pas agréable du tout sous les genoux cette matière !
  — Sortez votre sexe et mettez-lui dans la bouche ! Ne soyez pas timide ! Allons, faites-vous plaisir ! Nous vous le demandons ! Dépêchez-vous sinon nous cherchons quelqu’un d’autre !— Oh ! Alors si c’est un ordre ! Je l’exécute avec plaisir !
    Le vieux a sorti son pénis devant ma bouche. J’ai l’impression qu’il pue la pisse ! Il promène cette chose semi-molle sur mes lèvres ! Je ne bouge absolument pas. Je ne veux pas faire une pipe à ce pépé ! Le loup donne un coup sec sur la laisse ! Résultat : comme une pute j’ouvre le bec ! Le vieillard en profite et sa bite entre dans ma bouche. Il tremble, je le sens, il soupire. Heureux sans doute de la bonne fortune qui l’a fait venir dans ce parc ce soir. J’entrevois des ombres qui se faufilent partout entre les arbres du parc. Sommes-nous dans un endroit fréquenté par les voyeurs ? Il y en a de plus en plus partout des lieux comme celui-ci ! L’obscurité favorise l’anonymat et certains me touchent du bout des doigts. Ni toi ni l’autre ne les empêchez de le faire.
    Alors certains s’enhardissent au point de me tripoter les fesses, de s’aventurer plus loin encore et j’ai bien vite, en plus de la bite dans la bouche, une main inconnue au cul. Combien sont-ils à me tripoter, je n’en sais rien ? Bien trop absorbée par la pipe que je taille au petit vieux ! L’un d’entre eux me fait coulisser un doigt dans le trou du cul alors que ma chatte est, elle, remplie par d’autres phalanges que je ne vois pas ! Enfin, quand il sent que son sperme arrive, le pépé se retire et Dominique repousse les assaillants qui pensaient déjà pouvoir s’offrir ma croupe dans ce parc !
    Personne n’essuie mon visage éclaboussé par le foutre du papy heureux d’avoir pu, encore une fois se faire sucer par une belle femme. Ça va lui faire des souvenirs ! Je suis de nouveau entrainée, dans le sillage des deux mâles qui maintenant sont potes pour la vie. Je ne sais pas où nous allons, mais je n’ai d’autre choix que celui de marcher au bout de ma laisse. Nous retrouvons une nouvelle fois le couple d’amants qui nous dévisage. Dans le regard de la fille, je lis une certaine frayeur, à moins que ce ne soit de l’envie. Si tu savais ma belle ! Ce que le mot amour veut dire ! Ce que cela implique comme don de soi, et celui que je fais en ce moment pour lui, celui que j’aime, saura-t-il en être reconnaissant ? Vous m’avez remis sur mon siège dans la camionnette.

-oooOOooo-

    La maison devant laquelle nous sommes désormais n’est pas celle où toi et moi sommes garés. Une grande maison, toute en longueur où beaucoup de fenêtres sont encore allumées. Des marches qui me mènent dans une salle enfumée où des hommes jouent au babyfoot ou aux cartes. Combien sont-ils ? Huit, neuf, difficile de m’en rendre compte tant je n’ose poser mes regards sur eux. Mais dès que je suis arrivée, les bruits cessent et tous attendent quelque chose. La table immense où quelques-uns tapent le carton est bien vite débarrassée puis je suis allongée par je ne sais combien de bras sur ce lit improvisé. Dominique parlemente dans un coin avec un des occupants des lieux. Je n’entends rien des tractations, mais je sais qu’elles ont trait à ma présence ici !
Mes mains sont maintenant déliées de derrière mon dos, mais c’est pour mieux les refixées par le biais de bracelets et de cordelettes après les pieds de la table. Je devrais plutôt parler d’autel du sacrifice, je comprends bien que c’est de cela qu’il s’agit. Tous les hommes qui me regardent sont attirés par mon arrivée. Les yeux étrangement brillants et ils se préparent pour l’offrande. Seulement, celle qui leur est jetée en pâture, c’est bel et bien moi.
    L’un d’entre eux s’avance, il a déjà le pantalon à mi-cuisse. Son sexe circoncis est tendu et il ne cherche pas à me prendre ! Non ! Ce qui l’intéresse c’est ma bouche ! Il approche un engin énorme de mes lèvres et j’ai bien saisi ce qu’il désire. Alors par bravade, j’ouvre largement les lèvres. La bite démesurément grosse entre avec peine entre mes mâchoires. Mais une fois qu’elle y a trouvé sa place, elle commence un mouvement de côté et elle me lime de plus en plus vite. Je dois à plusieurs reprises avoir des hauts le cœur conséquents et l’individu retire sa bite pour que je puisse reprendre mon souffle. Ma salive s’étire en longs filaments qui vont du sexe à mes lèvres et la bête furieuse revient.
    Les autres encouragent celui qu’ils appellent Salim en frappant dans leurs mains. Les choses pour lui sont vite réglées et un flot de sperme m’atteint le visage alors qu’avec un cri de fauve, il se retire rapidement de ma bouche. C’est maintenant un autre qui lui vient lentement de l’autre bout de la table. Il m’écarte les jambes sans ménagement et comme ma nudité n’est masquée par rien du tout, il a accès à mon sexe. D’abord, il débute par un glissement de ses doigts le long de ma fente. Puis, il en introduit un dans la blessure de femme qu’il vient d’ouvrir. L’intromission n’est pas vraiment agréable, plutôt surprenante ! Le doigt se contente de deux allers et retours et il pointe avec sa queue le trou qu’il pense avoir suffisamment préparé.
  — Attends Ali ! Attends, tu mets d’abord une capote ! Tu peux la baiser c’est d’accord, mais avec une capote !— Je n’en ai pas mon ami ! Tu en as toi ? Donne-moi s’en une ! — Non, je ne fournis rien ! Tu n’en as pas, tu ne baises, pas c’est aussi simple que cela ! C’est nos accords avec Belkacem !
    Je lui serais presque reconnaissante d’y avoir songé. Et je saisis que je vais être grimpée par tous ceux qui sont ici, pour peu qu’ils possèdent un préservatif ! Celui qui pour le moment n’en a pas, se recule et c’est un autre qui, lui a déjà mis un en place, qui vient entre mes jambes. Mes fesses sont juste sur le bord de la table et il m’empoigne par les chevilles, me les relève, s’installe en moi et commence de me limer. Je ne sens grand-chose, le préservatif et surtout la rapidité avec laquelle il a poussé un soupir. Celui-là est un éjaculateur précoce et je prierais presque pour qu’ils le soient tous ce soir.
  C’est ensuite un défilé et ils me prennent l’un après l’autre. De temps en temps, l’un d’entre eux se hasarde à me tripoter l’anus, mais là encore, il essuie un refus catégorique de ce Dominique qui ne veut pas que je sois sodomisée. La tournante s’affole et ils sont de plus en plus nombreux à attendre leur tour. Sans doute ceux qui étaient dans leur chambre, avertis par les autres sont venus rejoindre la salle, pour se mêler aux convives d’un repas exceptionnel.
    Pendant de longues minutes, je suis branchée par des bites de toutes tailles, grosses, petites, noires, beurs, longues, courtes, toutes sont différentes, mais toutes habillées de latex pour ma sécurité. Dire que j’ai ressenti le grand frisson serait mentir, j’ai juste eu quelques prémices d’une envie naissante, mais elle est vite retombée alors qu’ils sortent et rentrent au rythme d’un toutes les deux minutes environ. Je ne peux pas non plus dire que je ne mouille pas du tout, la situation est quand même suffisamment érotique pour que mon cerveau envoie des signaux enflammés à mon ventre qui se trouve rempli par ces bites en folie.
    Puis il n’y a plus de participants, bien que tous soient encore là autour de la table. C’est le loup qui me détache, tire sur ma laisse qui est restée accrochée à mon collier et je me trouve à quatre pattes sur la table. Mon cul en l’air est à la vue de tous. Ma chatte n’est pas vraiment en feu, mais je sens quand même quelques picotements qui laissent supposer que je pourrais bien avoir une montée de plaisir. Il réclame un gant de toilette et de l’eau. Pendant de longues minutes, alors que ma tête est sur la table, que mes bras sont de nouveaux attachés aux pieds de celle-ci, il me lave le cul. Il prend un soin tout particulier à cette toilette impromptue. L’éponge ou le gant descend bien bas, remonte entre mes fesses et plusieurs fois il me savonne, du sexe au trou de balle. Ensuite, il prend un temps infini pour me rincer les deux orifices.
    Un dernier passage avec une serviette sèche celle-là et je sens le cercle des voyeurs qui se resserre autour de celui qui me touche les deux demi-globes maintenant ! Ils attendent quoi ? Le clou du spectacle ? Le bouquet final ? J’ai entendu un bruit bizarre ! Un chuintement pas très loin, mais ma position inconfortable au possible, m’interdit de voir ce qui se trame dans mon dos. Ta main est venue dans la mienne. C’est bizarre ça ! Que soudain, tu viennes ainsi me caresser les doigts ! Est-ce que cela signifie que je dois m’attendre au pire ? Merde ! Que se passe-t-il ? Contre mon anus, je sens quelque chose de dur ? Ce n’est pas un sexe, j’en suis sûre ! L’engin qui est contre mon œillet s’emploie à pénétrer le petit trou. Une pression constante sur les muscles de ce dernier, et ils cèdent sous l’assaut de je ne sais quoi !
    L’impression que l’on m’arrache le cul, que je suis blessée et mon cri éclate dans cette pièce où tous regardent ce qui m’arrive. Le truc que le loup m’enfile est énorme, il me dilate lentement le canal étroit et je n’ai pas d’autre choix que de hurler encore plus fort. Mais mon souffle est coupé par l’entrée, centimètre par centimètre dans mon fion de quelque chose qui me dilate comme je ne l’ai jamais été. Et en plus, il me semble que cette pénétration n’en finit plus, qu’elle ne s’arrêtera jamais. Mais je ne suis pas encore au bout de mes peines. Si ce qui m’entre dans le trou du cul est long, cela ne semble pas suffisant à ce con qui m’encule avec un gode ou autre chose ! Il ne bouge plus, arrivé au fond, ou simple pause ?
    Je sais rapidement pourquoi il a stoppé son élan ! Dans ma chatte encore ouverte par toutes les pénétrations des hommes présents, il vient aussi de commencer à faire entrer un truc. Celui-là est aussi gros que ce que j’ai dans les fesses. Mais là c’est plus élastique, moins serré ! Et en bougeant ma tête, je peux enfin me rendre compte qu’il m’enfonce tranquillement un énorme concombre dans la foufoune. Ce légume est gainé par du latex, une capote qui est totalement distendue par le diamètre de la cucurbitacée.
    Voilà, je suis farcie par deux légumes et toi, tu me tiens par la main. Cela ne m’empêche nullement de hurler à la mort dès qu’il débute des mouvements, surtout avec celui qui est dans mon fondement. Puis petit à petit, la douleur est remplacée par une certaine douceur. Celle-ci fait place ensuite à une chaleur bienveillante et je suis de plus en plus humide. Autour de la table de part et d’autre de mon corps, des dizaines de mecs nus se branlent. Cette image me fait réagir et mon ventre explose sous l’envie qui l’étreint. Je ne suis plus rien d’autre qu’une salope qui se vautre dans la luxure et la jouissance. Dominique arrête les mouvements du concombre dans mon cul, mais c’est pour mieux mettre l’accent sur ceux de ma chatte.
    Je pars vers une jouissance abyssale, je ne peux plus contrôler ce corps qui frémit de partout et soudain, l’autre arrache l’objet qui me donne ce bonheur. Le vide, cette sensation d’abandon, cet arrachement, cette frustration en plein milieu de mon envie, me fait hurler de désespoir. Il est monstrueux ! Il est sadique ! Ce n’est pas que de désirs que je me tords, mes mouvements sont tous axés vers ce besoin d’être possédée, d’être prise ! Je veux de la queue, de la bite, j’en ai besoin, c’est presque vital même ! Les cris, les grognements que je pousse sont ceux d’une salope privée de ce qui lui fait le plus envie, d’une bonne grosse guiche raide !
    À quel moment ta main a-t-elle quitté la mienne ? Aucune idée, je ne m’en suis pas aperçue ! Mais quand le loup me remet le gros cornichon dans le con, je me trémousse d’aise, c’est moi qui rue comme une nymphomane, sur cette chose qui me dilate exagérément les parois intimes. Les hommes autour de moi se mettent à frapper dans leurs mains et ils entament un chant ! Une vraie chanson que je ne connais pas ? Comme psalmodiant, ils battent en mesure la cadence de mes ruades ! Et dans cette folie qui nous gagne tous, la peau de mes fesses devient celle d’un tambour ! Des mains viennent battre le cuir de celle-ci rythmant les applaudissements, marquant la mesure de la prière chantée devant l’autel improvisé, sur lequel je suis la sacrifiée du moment !
    Enfin tout se calme et après cette phénoménale jouissance qui m’a emportée, des mains, des tas de bras m’ont porté, juste pour me retourner. Je suis mise bien à plat, sur le dos, les bras étendus le long du corps. J’ai les yeux ouverts et j’assiste à la masturbation générale. Une forêt de sexes bruns, noirs et quelques un blancs, sont branlés au-dessus de mon corps. Les premières gouttes de sève me touchent au niveau d’un sein ! Ensuite, c’est un déchainement de foutre qui englue mon corps à l’exception de mon visage, de ma tête. Un a un, voire plusieurs simultanément, tous se vident de cette semence qui atterrit sur moi. Je suis maculée de cette marée blanche que des mains, et celles-là je les reconnais, étendent partout sur moi, comme pour m’en faire un bain qui me colle à la peau. C’est toi, Michel qui finit par enduire mon ventre, ma poitrine, enfin toutes les parties qui sont visibles, à partir du cou. Ensuite, vous me laissez là, sans broncher, et les occupants des lieux restent tous à me regarder, mais plus personne ne parle, plus personne ne me touche.
    Remise sur mes pieds, n’ayant de nouveau pour tout vêtement que la cape avec laquelle je suis arrivée, me voici ramenée vers la camionnette. Une haie d’hommes me fait une escorte jusqu’à la porte et chacun d’entre eux, me dépose un baiser sur le front, en guise de remerciement. La soirée se termine chez ce Dominique, mais lui ne me fait plus rien, et je peux avec délectation, prendre une douche qui élimine autant sur mon corps que dans mon esprit, toutes les salissures que vous avez pu y déposer. C’est ensuite l’heure du retour, sans un mot, mortifiée sur mon siège, je ne dis mot.Toi et moi, nous évitons de parler, gêner sans doute par ce qui est arrivé, peur d’affronter les regards de l’autre, du moins en ce qui me concerne. Je me dis que je suis une fieffée salope et que tu viens de révéler la cochonne qui sommeille en moi.
Quand rompant le silence, tu me demandes :
— Tu veux que nous en parlions, de ce qui vient de se passer ce soir ? Je suis fier de toi ma petite caille ! J’ai adoré te voir jouir ainsi, j’aime que tu sois soumise et j’espère bien que nous continuerons ce genre de petits jeux. Ton plaisir a été infini, je l’ai vu ? Le mien ? N’en parlons pas, c’est le top du top ! Surtout quand toutes ces bites t’ont crachées dessus.— Oui, j’ai aimé ! Mais quelle honte d’être promenée devant les gens, nue sans pouvoir dire quoi que ce soit ! Et le pauvre petit pépère qui a pris tant de plaisir à se faire sucer ! Ça ne t’a donc rien fait de voir ton épouse bafouée, se faire brancher pas des noirs, des blacks et je ne sais qui encore ? Et puis, c’est aussi définitif, je n’aime pas ce Dominique, alors si un jour… et il me parait encore bien lointain celui-là ! Et bien nous devions renouveler cette… disons… expérience, il ne doit plus être question de ce loup, ce prédateur, je ne l’aime décidément pas.— Mais il en sera fait selon tes désirs ma chérie !— Nous verrons ! Nous verrons ! Un jour qui sait ! Pourquoi n’inverserions-nous pas les rôles ?
    Dans ma tête, juste un instant, comme un clin d’œil, une petite phrase vient tourner, sans doute pour me narguer !
« Les Scorpion femmes doivent se méfier d’une rencontre masculine qui pourrait bien leur apporter des désagréments chroniques ! »
Fin
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