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L’île aux cochons

Chapitre 3

Erotique
L’île aux cochons
Auteur : Alix - Publié en janvier 2018.
Episode 3
— Ça va ! N’ayez pas peur. On ne va rien vous faire. Nous ne sommes pas des sauvages, annonça Masaru en posant les mains sur ses hanches.
Je poussais un soupir de soulagement. Il continua.
— C’est la deuxième fois que vous traitez avec Rodrigo dans notre dos. Ce n’est pas loyal ! La prochaine fois, vous traiterez avec Honesto ou moi.— Ah ! Je ne sais pas si je…
Il m’interrompit.
— J’ai dit ce que j’avais à dire. Vous ferez comme vous l’entendez !
Ils me tournèrent le dos et me laissèrent seule et désemparée.
J’allais me laver dans le lagon puis retournais à l’abri de branchages.
Trois nuits et deux jours, passèrent. La nuit, je faisais l’amour avec Fang dans les dunes et le jour, je dormais ou allais traîner sur la plage dans l’espoir d’apercevoir un navire.
L’après-midi du troisième jour, je marchais le long du lagon quand l’arôme de la viande grillée excita mes papilles et me fit saliver. Je fis mon possible pour repousser la tentation d’aller mordre dans la chair grillée. Le prix à payer était trop… Énorme.
Je somnolais sous l’abri dans la chaleur de l’après-midi. L’image du pénis du sumo hantait mes rêves. La pensée de me faire pénétrer par ce pieu m’aida à résister.
Le troisième jour, le ventre gargouillant, rejetant tout autre considération que mon désir irrépressible de mordre dans la viande grillée, j’enfilais ma chemise de nuit et pris la direction du campement.
Salivant et le cœur battant, je m’arrêtais à l’orée du camp. Les trois hommes étaient là. Je m’accroupis pour les observer. Masaru tournait la broche. Rodrigo et Honesto le regardaient en bavardant.
Masaru avait perdu du ventre depuis le naufrage, mais il était toujours aussi imposant. Son calme et sa maîtrise, m’impressionnaient. Il m’avait surprise en se montrant presque chevaleresque, n’abusant pas de la situation, comme il aurait pu le faire.
Honesto, comme Rodrigo, n’était pas si désagréable à regarder.
Ma décision était prise. Je me levais et me dirigeais vers les trois hommes. Ce fut Masaru qui me vit le premier. Il parut étonné. Ses yeux se plissèrent.
— Bonjour duchesse ! Dit-il, sans que son visage de bouddha exprime le moindre sentiment.
Ils me saluèrent tous les trois sans ironie. Ils bandaient comme des ânes.
— Bonjour ! Je leur répondis aimablement, sans essayer de cacher quoi que ce soit de mes charmes.— Vous êtes superbe comme ça ! Complimenta le sumo.— Merci Masaru. J’ai réfléchi à ce que vous m’avez dit et j’admets ne pas avoir été fair-play avec vous. Je vous prie d’accepter mes excuses.— Ah ! Et bien.. C’est comme vous voulez… Heu ! ...
Sa surprise embarrassée m’amusa. Il ne s’attendait certainement pas à une telle démarche de ma part !
— Je tiens à vous offrir un gage de ma bonne volonté afin que nous établissions des relations basées sur la confiance et le respect mutuel. J’annonçais d’une voix tremblante d’émotion.
Rougissante et les yeux baissés, je saisis la main d’un Honesto stupéfait et l’entraînais dans la cabane.
Des herbes et de feuilles formaient un matelas épais. Il n’y avait pas beaucoup de lumière. C’était mieux pour ce que je voulais faire.
J’enlevais ma chemise de nuit, me disposais à quatre pattes et tendis les fesses.
Honesto se mit à genoux contre mes fesses et, sans hésiter une seconde, enfonça son gland dans ma chatte détrempée.
— Oh ! Fis-je, surprise.
Je n’avais pas pensé à préciser les limites de mon sacrifice. Je l’avertis d’une précaution.
— Tu te retireras avant, s’il te plaît ! Je ne veux pas de bébé.— Je comprends. D’accord !
Maintenant que j’avais pris ce parti, j’étais résolue à profiter de ses effets induits. Je me détendais pour mieux apprécier les va-et-vient rapides de la queue dure dans mes chairs intimes.
L’homme n’avait pas connu de femme depuis trois semaines. Ce fut rapidement expédié. Il grommela des mots que je ne compris pas, se retira de ma chatte puis se soulagea sur mes reins.
Le matelot laissa échapper un long soupir satisfait.
Résolue à aller jusqu’au bout de ma démarche, quelles que soient les difficultés, je m’allongeais sur le matelas d’herbes sèches.
— Préviens Masaru que je l’attends. Je murmurais.
Dix secondes plus tard, le corps imposant du sumo passait l’ouverture. Je me disposais le cul tendu vers lui, le front sur mes bras posés sur le matelas, prête à subir le martyr.
Sans un mot, il me renversa doucement sur le dos
— Cela vous ennuie ? Demanda t-il de sa voix grave.— Faites comme vous voulez. Répondis-je, contrariée de devoir affrontée la vision de son ventre et le poids de ce corps se vautrant sur le mien.
« Haut les cœurs ! Cela devrait aller vite ! » Pensais-je, pour me soutenir.
Il écarta mes cuisses, remonta mes genoux et regarda ma vulve humide. Il prit sa grosse queue dans une main puis la fit glisser sur ma fente avant de l’engager dans l’entrée de mon vagin. Celui-ci s’ouvrit largement, comme une fleur au printemps.
Je pinçais les lèvres d’appréhension.
Il se retira puis commença à tapoter mon clitoris gonflé de sang et si sensible, avec son gland. Les petits coups légers raisonnèrent dans mon vagin, puis dans mon ventre. De délicieuses ondes se répandaient en moi. C’était surprenant.
Masaru engagea enfin son gland dur dans ma chatte juteuse et poussa. L’anneau de chair du vagin se dilata autour de sa bite. L’image effrayante du sexe de l’actrice du film pornographique que Clara m’avait montrée, s’imposa un instant à mon esprit.
Heureusement que Honesto m’avait bien préparée !
Mais Masaru n’alla pas très profond. Il lima vers le haut, frottant un endroit sensible, juste derrière le pubis. L’effet fut prodigieux. Le plaisir m’envahit toute entière. Des petits cris aigus s’échappèrent de ma gorge.
Il remonta mes genoux de chaque côté de mes oreilles et plongea doucement en moi. Mes chairs s’écartèrent sous la poussée du formidable envahisseur.
— Oooh ! Mon Dieu !
J’avais l’impression que mon vagin gonflait de l’intérieur ! C’était à la fois doux et dur ! Cela n’avait rien de comparable avec mes récentes expériences. C’était fantastique !
— N’y vas pas trop fort Masaru ! La jeune lady est plus étroite que les grosses femmes que tu fourres habituellement, cria Honesto du dehors, à moins que ce ne fut Rodrigo.
Masaru répondit par un rire bruyant qui fit vibrer son ventre entre mes cuisses.
— Excusez-le. Murmura t-il en resserrant sa prise sur mes fesses.— Huu ! Huu ! Je haletais, émue par la grossièreté de la plaisanterie.
Masaru ne se montra pas aussi brutal que je le craignais. Il prit tout son temps, multipliant les aller et retour, suspendant sa progression afin que mon fourreau intime s’adapte aux dimensions extraordinaires de son phallus.
L’épreuve était loin d’être aussi douloureuse que je le craignais, bien au contraire.
— Ça va ? S’inquiéta t-il alors que je suffoquais de plaisir.
Je lui fus confusément reconnaissante de s’enquérir de mon état.
— Oui ! Oui ! Ça va ! Je vous remercie. Continuez, je vous prie. Pensez à vous retirer, murmurais-je.
Alors, il me baisa vraiment ! Les lourds testicules battaient contre ma vulve, augmentant encore les sensations. Lorsque le bout dur de son sublime pénis heurta le fond de mon vagin, je poussais un cri de bête. Un plaisir merveilleux irradiait dans tout mon corps.
J’imaginais le gros membre disparaître entièrement dans mon ventre.
— Oooh, mon Diiieu !
Mes gémissements s’amplifièrent sous les vagues délicieuses qui se succédaient rapidement. Un frisson délicieux parcourut ma colonne vertébrale et se propagea dans l’ensemble de mon corps, de la racine de mes cheveux aux bouts des orteils.
Qu’est-ce qui m’arrivait ?
Tout mon être frémit de la formidable jouissance qui m’emporta au septième ciel.
L’orgasme fut si fort que j’entrais dans une sorte de transe. Rien n’avait plus d’importance que ce pieu de chair qui me défonçait si radicalement.
Le corps saisit de convulsions, cuisses grandes ouvertes, le bassin allant au-devant de la grosse bitte, je râlais, bavais et pissais à jets saccadés, le visage cramoisi et les seins congestionnés.
Son sperme brûlant inonda mon ventre dans une succession de jets puissants qui me remplirent la chatte.
Le sumo poussa des grognements satisfaits en s’effondrant sur moi. Je me sentis mourir. Son jus était si abondant qu’il déborda autour de sa bite et coula entre mes fesses.
— Oh ! Putain que c’est bon ! Depuis le temps que j’en rêvais, duchesse ! Grogna Masaru, avant de rouler lourdement sur le côté.
Je pus recommencer à respirer.
Masaru avait joui en moi. Il n’avait pas dû entendre mon avertissement ou l’avait oublié dans le feu de l’action. Tant pis ! Au point où j’en étais ! Si je devais tomber enceinte, c’était probablement déjà fait avec Fang.
Je perçus une ombre dans l’ouverture de la cabane. On releva mes cuisses en les écartant. Un corps s’étendit sur mon ventre. Une bite entra dans mon cul et me bourra. Rodrigo ! J’étais si jouissive que je ne tardais pas à gémir de plaisir.
Je pris plaisir à cet enculage sauvage et ne m’en cachais pas. Mes cris raisonnèrent sur la voûte rocheuse. Je n’avais plus à me préoccuper de ma réputation. À part mon mari, tous les hommes de l’île m’avaient baisée.
Lorsque je sortis de la cabane, les jambes flageolantes, Masaru me tendit un morceau de viande grillée dans une feuille de palme et Honesto me donna à boire de l’eau fraîche.
Je mangeais la viande et bus en regardant les matelots. Ils avaient l’air satisfait. Je profitais de leurs bonnes dispositions.
— J’aimerais rapporter un peu de viande à mon mari et à Fang. Cela leur ferait du bien.
Masaru fit un signe d’assentiment.
— Vous êtes une bonne épouse. Revenez quand vous voulez. Il y aura toujours assez de viande pour tout le monde.— Merci ! Dites-moi ! Comment avez-vous allumé ce feu ?— On a trouvé les débris du canot dans les rochers. Il y avait un briquet dans le coffre, lança Rodrigo.
Masaru prépara des braises dans une coque de noix de coco. Je l’embrassais sur ses bajoues en caressant ses bourses avec reconnaissance. Cela me fit un drôle d’effet de sentir les lourds testicules pesés dans ma main. J’éprouvais une sorte d’allégresse instinctive d’appartenir au mâle le plus puissant de l’île !
Sur le chemin du retour vers l’abri, ma chemise de nuit à la main, le ventre, la chatte et le cul pleins, je cherchais comment expliquer la soudaine générosité de l’équipage à mon mari.
Fang souffla sur les braises et les premières flammes apparurent. J’applaudis, espérant détourner Edouard de sa méditation. Il avait écouté mon histoire, mais ne semblait pas convaincu.
— Ils vous ont donnée tout ça, comme ça, juste pour vos beaux yeux ? Lança t-il, l’air soupçonneux.
Il continua, matois.
— Il m’a bien semblé entendre des cris, tout à l’heure, dans cette direction.
Je baissais les yeux, le visage cramoisi.
— Je n’ai jamais su mentir. J’ai effectivement payé de ma personne, si vous voyez ce que je veux dire.— Ils vous ont violée ? S’insurgea t-il aussitôt, se dressant sur ses pieds, près à en découdre.— Mais non ! Ils sont triés sur le volet comme vous l’avez dit. C’était plutôt un échange de bons procédés.— Avec tous les trois !
Il semblait effrayé et contrarié, à cette perspective. Je réalisais qu’effectivement, il pouvait sembler beaucoup à un Lord, que trois roturiers, furent-ils des marins exotiques, baisent, tour à tour, sa jeune épouse. Pour ménager sa susceptibilité aristocratique, je minimisais ma performance.
— Il n’y en avait qu’un au campement, le rassurais-je.— Lequel ? Pas le garde du corps, j’espère ! Lança t-il d’un air effaré.— Non ! Juste le mécano.— Ah, le petit Rodrigo ! En tout cas, vous n’avez pas l’air traumatisé.— Je vous choque ?— Probablement pas autant que vous, lorsque vous avez découvert mon secret. Rassurez-vous, je ne vais pas jouer au mari outragé. J’ai trop faim ! Ajouta t-il en faisant une drôle de mimique.
Il mordit dans le morceau de viande qu’il tenait dans la main et mâcha sans ajouter un mot. Soulagée de m’en tirer à si bon compte, je jetais quelques branches dans le feu provoquant une gerbe d’étincelles.
La nuit était tombée. Mon mari et Fang étaient rassasiés pour la première fois depuis le naufrage. Le feu crépitait et répandait sa chaleur bienfaisante sur nos corps nus.
— Vous m’avez sauvé la vie. Je commençais à défaillir, avoua Edouard en prenant ma main et en la portant à ses lèvres. Vous êtes surprenante, ma chère !— J’ai fait ce qu’il fallait, je répondis en serrant sa main.— C’est ce que je voulais dire, darling. Regardez Fang comme il a l’air heureux.
L’adolescent se tenait debout près du feu et souriait en nous regardant. Les flammes éclairaient son corps d’éphèbe, mettant en valeur sa musculature et la courbe de ses fesses.
— Il est beau comme un dieu, non ? Murmura mon mari, songeur.— Je trouve aussi. Je répondis sur le même ton.— Vous avez bien mérité un dessert, dit-il, en prenant un air matois.— À quoi pensez-vous, my Lord.
Edouard et moi, caressions les bourses et la bite de notre amant couché sur le lit de feuilles sèches. Tour à tour, nous prenions son pénis en bouche et le sucions. Le garçon souriait visiblement heureux de notre bonne entente et des attentions que nous avions pour lui.
Lorsque le sperme chaud jaillit de sa source, nous le partageâmes avec gourmandise, en riant comme des enfants.
— Enfilez-vous sur sa belle bite, darling !— Qu’il soit fait selon votre désir, my Lord, répondis-je, comprenant ce qu’il avait en tête.
L’idée de me faire baiser à la vue de mon mari m’excitait au plus haut point.
Je l’embrassais sur les lèvres et allais m’accroupir sans pudeur sur le ventre de l’adolescent. Je saisis sa bite dans ma main et l’introduisis dans mon vagin. M’exhiber aussi crûment dans la lumière dansante des flammes du foyer, stimulait mes sens.
Je m’empalais sur la queue dure et me laissais glisser de tout mon poids. Une fois bien installée, je me couchais sur le torse lisse de mon jeune amant et tendais mes fesses vers mon mari afin qu’il puisse jouir du spectacle.
Mon mari n’allait-il pas me trouver trop délurée ?
Je ne jouis pas comme avec Masaru, mais l’amour et la tendresse avaient aussi leur charme.
Le lendemain, je laissais Edouard et Fang partirent ramasser les coquillages qu’ils cuiraient ensuite dans le feu.
Libérée de mes angoisses de viols, je marchais d’un pas léger vers le campement des matelots, vêtue de cette chemise de mousseline qui leur plaisait tant.
Honesto et Masaru m’accueillirent avec des cris de joie. Leur pénis se relevait rapidement en signe de bienvenue. Vivre nu assurait la sincérité visible du désir des hommes. Je souris de satisfaction et embrassais les deux matelots sur les joues. Ils me caressèrent les seins et les fesses, je pris leur queue dure dans mes mains et les branlais doucement.
Je ne demandais pas où était Rodrigo.
Ils m’offrirent un beau morceau de viande grillée que je mangeais avec appétit en songeant à la suite. Contrairement à ce que j’avais raconté à mon naïf mari, il m’était impossible de m’offrir à l’un sans m’offrir à l’autre. Cela occasionnerait des conflits inutiles, et puis, pourquoi le cacher, j’y avais pris goût.
Rassasiée, je m’allongeais sur le dos, cuisses ouvertes, laissant les deux hommes décider lequel me baiserait en premier.
Honesto se coucha sur mon ventre et me pénétra sans manière.
C’était excitant de me faire baiser en plein jour sous les yeux brillants de Masaru, assis à côté de moi. Je regardais sa belle queue dressée vers le ciel. Je savais que bientôt, elle défoncerait ma petite chatte que Honesto préparait de si bon cœur.
J’allongeais la main et caressais les douces et lourdes bourses du sumo jusqu’à ce que Honesto m’inonde le ventre de son sperme.
Masaru profita de la place toute chaude. Prenant garde de ne pas m’écraser sous son poids, il s’enfonça bien profond dans mon vagin juteux et me baisa avec une surprenante énergie. Après le deuxième orgasme, j’entrais en transe.
— Baise-moi plus fort ! Défonce-moi la chatte avec ta belle queue ! Je criais.
Je restais pantelante, cuisses ouvertes, comme le Mongol m’avait laissée. Mon vagin palpitant formait un gros trou parfaitement rond d’où s’écoulait un flot de grumeaux blanchâtres.
Honesto s’allongea sur moi et me baisa une seconde fois. Je l’accueillis avec enthousiasme.
Masaru ne voulut pas être en reste. Cette fois, je perdis conscience tellement c’était fort !
Je rentrais les jambes écartées avec l’impression d’avoir encore une bite dans la chatte.
Je retrouvais Edouard et Fang à côté du feu et leur donnais la viande que j’avais gagné si plaisamment. Mon mari ne me posa aucune question. J’appréciais sa discrétion et son intelligence. Notre survie dépendait de nos facultés d’adaptation.
Je pris quelques coquillages ouverts sur la braise et me régalais.
Nous sommes allés tous les trois sur la plage admirer le soleil couchant.
— Demain, nous pourrions aller faire un tour de l’autre côté de l’île voir si on ne trouve pas quelque chose d’intéressant ? Je leur proposais.— C’est une bonne idée, répondit Fang, dévoilant un instant sa nature aventureuse.— Allez-y tous les deux. Je dois reprendre plus de force avant de tenter l’escalade. Je vous envie, darling, vous êtes radieuse.
Je baissais les yeux en rougissant. L’épanouissement physique et moral que je ressentais se voyait tant que cela !
Fang ouvrait le chemin. Plus nous montions sur le volcan, plus les cocotiers se faisaient rares. Moins de deux heures après notre départ, nous sommes arrivés sur une sorte de plateau recouvert d’une plante courte et drue.
Toute l’île s’étendait à nos pieds. Les mille nuances des bleus et des verts marins se déclinaient jusqu’à l’horizon. C’était magnifique. Nous aperçûmes quelques îlots proches. Des oiseaux blancs volaient aux alentours.
J’étais bouleversée par tant de splendeurs. Nue sur le tapis d’herbes rases, je pris conscience de la primauté absolue de la Nature sur notre existence et tout le reste. Jamais, je n’avais ressenti une telle émotion.
Fang beau comme Apollon, se tenait debout, à côté de moi. J’eus l’envie soudaine de prendre son beau pénis dans la bouche. Je m’agenouillais devant lui.
Il se laissa sucer avec nonchalance. Sa main caressa mes cheveux blonds. J’appréciais qu’il se montre aussi tendre. Son sperme jaillit dans ma bouche. J’en savourais la texture et le goût, puis l’avalais sans en perdre une goutte.
Quand il me coucha sur le dos, je relevais les cuisses pour l’accueillir. C’était bon de le sentir glisser en moi. Il me fit l’amour sans hâte, comme si nous avions l’éternité devant nous. Je n’avais plus honte d’être la femme sensuelle que j’étais. J’étais vivante et j’aimais la vie. J’avais le sentiment d’un moment unique dans un lieu unique. Il était mon Adam et j’étais son Eve. L’idée m’enchanta. À ce moment là, je sus ce qu’était le bonheur.
Le soleil était chaud quand nous sommes redescendus sur l’autre versant du volcan.
Nous avons suivi une ravine et des sentiers à peine visibles que les animaux avaient tracés. La jungle n’était pas très épaisse, mais nous procurait de l’ombre. La progression était facile. Arrivés sur la plage, nous nous sommes baignés dans le lagon.
Etendus sur le sable noir et chaud, à l’ombre d’un cocotier, nous venions de faire l’amour quand un grondement se fit entendre, d’abord sourd puis d’une formidable puissance. Un avion passa au-dessus de nous.
Nous nous sommes levés et avons agité nos bras en courant nus sur la plage. L’avion dû apercevoir la fumée du campement des matelots, car après un second passage, il s’éloigna en basculant d’une aile sur l’autre.
Nous avons rejoint Edouard le plus vite possible. Il nous ouvrit les bras dès qu’il nous aperçut. Masaru, Honesto et Rodrigo étaient déjà là. Tout le monde poussait des cris de joie, se congratulait et parlait en même temps.
Le soir même, un gros avion parachuta des tentes, des vêtements, de la nourriture, des jus de fruits, de l’alcool, des bougies et quelques autres choses. Il y avait également un message des autorités précisant que les familles étaient prévenues et qu’un bateau arriverait dès le lendemain, en fin de matinée.
Nous avons essayé les vêtements puis nous avons mangé et bu jusqu’à l’ivresse autour d’un grand feu de joie.
Les matelots se levèrent et commencèrent à danser autour des flammes en tapant en rythme sur des objets sonores. C’était bizarre de les voir habillés. C’était comme s’ils n’étaient déjà plus les mêmes personnes.
Mon mari se pencha vers moi.
— C’est notre dernière nuit sur l’île. Demain, nous rejoindrons la civilisation. Me permettez-vous de vous priver de Fang ?— J’ai moi-même quelques projets. Demain est un autre jour. Rien ne sera jamais plus comme avant, my Lord.— J’en ai conscience, darling et cela ne m’inquiète pas. Je vous aime telle que vous êtes, vivantes et magnifiques.— Je vous aime aussi. Si vous entendez des cris, cette nuit, ne venez surtout pas à mon secours. Je murmurais en baissant les yeux, les joues rouges.
Edouard sourit et m’embrassa sur le front. Il alla retrouver Fang. Il échangèrent quelques mots, me firent des petits signes puis partirent vers les dunes.
Me voyant seule, Masaru vint s’asseoir à côté de moi. Il portait un short et un maillot coloré, assez voyant.
— Vous avez pensé à demain, duchesse ?— Qu’est-ce que tu veux dire ? Je demandais en prenant sa main.— Les autorités, les journalistes, tout le monde va nous poser des questions. Ils attendront des réponses.— Tu as raison. Ils ne comprendraient pas ce que nous avons vécu et saliraient notre histoire. Cela ne doit pas arriver.— Je voulais être sûr que vous pensiez la même chose que moi.
Il appela Rodrigo et Honesto.
— Mes amis ! Demain, vous allez retrouver vos familles. Tout le monde voudra savoir comment nous avons survécu. Ils attendent une belle histoire. Nous ne devrons pas les décevoir. Si nous sommes malins, nous aurons la gloire et les récompenses. Si nous sommes idiots, nous n’aurons que des ennuis.
Je hochais la tête pour montrer mon accord et pris la parole à mon tour.
— Nous sommes des naufragés courageux qui avons survécu dans des conditions difficiles grâce à notre courage et à notre solidarité sans faille. Le reste sera notre secret et devra rester sur l’île.
Rodrigo et Honesto étaient loin d’être stupides. Ils acquiescèrent de la tête.
— Mes héros ! Il nous reste encore une nuit ! Je proclamais en enlevant les vêtements qui me brûlaient la peau.
Nue, je courus vers la plage en riant.
— Le premier qui m’attrape ! …
Aussitôt, les trois hommes abandonnèrent leur short et leur chemise pour se lancer à ma poursuite en poussant des hurlements de sauvages. Ils bandaient comme des satyres.
Demain, je redeviendrais une aristocrate respectée et eux, des matelots courageux, mais ce soir, je voulais n’être que la femelle de ces mâles en rut.
Ma chatte s’épanouit comme une fleur quand Honesto, plus rapide que ses compagnons, plongea sa queue dedans.
Après qu’ils m’aient tous passé dessus, chacun comme il l’entendait, ivre de plaisir, je me laissais emporter par le sabbat.
Impudique au milieu des diables aux corps illuminés par les flammes du foyer, je dansais lascivement aux rythmes des percussions improvisées.
Nue, libre et affamée de stupre, j’offrais mes fesses, ma chatte et mes seins, aux caresses obscènes que j’appréciais tant.
Soudain, Rodrigo et Honesto me prirent par les bras et les jambes, me soulevèrent comme une plume et me menèrent devant le superbe Masaru.
Celui-ci attendait assis sur un rocher comme un roi sur son trône. Ils ouvrirent mes jambes et présentèrent ma vulve dégoulinante de jus au pénis dressé droit sous le ventre de l’imposant bouddha.
Masaru souriait, visiblement amusé par la façon dont ses compagnons m’offraient à son désir. Il pressa et caressa mes mamelons avec ses larges mains pendant que les matelots empalaient lentement ma chatte dilatée sur son magnifique pieu de chair.
J’étais l’offrande enthousiaste de cette cérémonie primitive. Les deux officiants m’enfilaient sans faiblir par d’amples mouvements de va-et-vient. Ma chatte glissait comme un anneau sur un doigt mouillé. Je me tortillais en criant mon plaisir sans retenue jusqu’à ce que le roi Masaru, n’y tenant plus, saisisse mes hanches pour me bourrer sauvagement.
Un foudroyant orgasme m’emporta dans les étoiles.
Les hommes me défonçaient, jouissaient, se reposaient et recommençaient, l’un après l’autre ou à deux, bien profonds dans ma chatte et mon cul. C’était fantastique.
Je montrais plus d’enthousiasme et d’appétit qu’une guenon Bonobo en chaleur.
Mon dernier souvenir fut la décharge de foutre, chaud et goûteux, dans ma bouche d’un Masaru épuisé, vaincu par la douceur de mes lèvres autour de son gland et les caresses de mes deux mains entourant son magnifique membre.
— Réveillez-vous, darling !
Je repris lentement conscience. Il faisait grand jour. J’eus un instant de panique en voyant les yeux effarés de mon mari. C’était affreux, nous avions fait naufrage ! Puis, je réalisais que c’était le jour de notre sauvetage.
Heureuse, j’embrassais Edouard sur les lèvres.
— Merci pour cette merveilleuse croisière, mon chéri.— C’est maman qu’il faudra remercier ! Répondit-il en riant.
Un an plus tard.
— Fang a réussi ses examens ! Il va se marier, l’année prochaine dès qu’il aura son diplôme ! M’annonça fièrement Edouard en me montrant une enveloppe aux timbres colorés.— Je suis contente pour lui. Répondis-je, sincèrement.— Qui est ce Fang ? Demanda la mère d’Edouard sans cesser de contempler les jumeaux aux visages d’une finesse aristocratique, qui gigotaient dans leur berceau.
La duchesse douairière n’attendait pas vraiment de réponse. C’est à peine si elle avait tiqué en voyant l’immense Masaru officier dans la cuisine.
Elle ne semblait pas troublée, non plus, par la peau légèrement mat et les yeux noirs des deux bébés emmaillotés que seuls leurs cheveux différenciaient. Blonds et bouclés pour la fille, bruns et lisses pour le garçon.
« Le garçon ressemble à son grand-père. » Pensa la douairière lady, émue aux larmes.
Une émotion teintée d’une once de doux remords malgré les années. Elle se souvenait comme si c’était hier de ce superbe matin de printemps passé avec Omar, un beau et moustachu pakistanais. Le ténébreux jardinier l’avait prise pour la première fois dans la serre, sur un établi de bois.
Elle frissonnait délicieusement à chaque fois qu’elle y pensait.
Le soir même, par précaution, elle rejoignait son vieux mari dans sa chambre. Le duc mit près d’un mois à s’en remettre.
Laissant son noble époux à sa collection de papillons, elle retrouva son vigoureux amants chaque jour ou presque, pendant plusieurs mois. Un matin, alors que son ventre prenait de belles proportions, le beau jardinier avait disparu et n’avait plus jamais donné de nouvelles.
Edouard était né de cette folie.
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