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Un inconnue découvre un paria dans sa famille

Chapitre 9

SM / Fétichisme
Un mois plus tard, une certaine Alaine nous rejoint définitivement. Cependant, elle ne peut nous accompagner en Europe pour retrouver ma sœur et sa petite famille qui s’est agrandie d’une jolie petite fille. Il parait que je suis le parrain et Sidonie la marraine. Gisèle doit aussi rester, sur les conseils du médecin. Elle souffre toujours plus souvent de maux de ventre à la faire tordre de douleur. Même les médicaments n’arrivent pas toujours à clamer ses douleurs infernales.
Je suis très inquiet. Dans l’avion, Sidonie pense que j’ai peur. J’ai peur, peur de voir partir notre Gisèle. Je sais, je me fais du mauvais sang, n’empêche que je suis et reste très inquiet malgré la présence d’Alaine près de Gisèle. Les deux femmes partagent plus que de l’amour, un lien invisible les unis plus sûr que le mariage, vous pouvez me croire. Paris enfin, un téléphone, Alaine me répond, les nouvelles ne sont ni bonnes ni mauvaises, état stationnaire dit le médecin. Paul est là avec mon neveu. Il peine à nous reconnaitre, seul le son de ma voix lui donne mon identité. C’est qu’il a grandi, le bougre. Dans son minibus, il nous emmène chez eux. Une nouvelle demeure depuis qu’il a décroché la timbale dans un ministère. Il parle même de nous rembourser l’héritage de nos parents. Je voudrais pouvoir lui dire nom, mais pour Gisèle, je me dois d’accepter. Surtout si elle doit subir une lourde intervention médicale. Il est au courant et joue avec ça, l’enfoiré. Mais bon, comme on dit, les bons comptes font les meilleurs amis.
Wow la maison, un palace sur deux étages. De quoi loger une division entière enfin presque. La petite nièce nous est présentée, mignonne comme sa mère, rien à jeter. Et mon Isabelle est toujours aussi désirable. Une autre surprise nous attend, Charles et Martine et un petit bout de chou qui ressemble bien à ses parents, rien à redire avec ses yeux bleus comme sa mère. Il va faire des ravages plus tard, à n’en pas douter.
Bref, après le coucher des enfants, dans le salon, on remet le couvert comme au bon vieux temps, chacun reprenant son rôle, Charles en toutou bien docile, mes petites épouses en dociles soubrettes. Pourtant, je n’arrive pas à prendre mon pied, je pense à Gisèle et ça me travaille. Je finis par monter me coucher, clôturant la partouze par la même occasion. C’est encore pire dans le lit, je tourne comme une hélice. Je n’en peux plus, au diable le décalage horaire, j’appelle depuis le salon. Sidonie me rejoint. Putain que ma sale gamine me manque dans ma tête. J’ai besoin de sa présence, de son réconfort. Sidonie n’a pas le mot, elle fait ce qu’elle peut et ça me calme légèrement. Alaine décroche enfin. Tout va bien qu’elle nous dit. Gisèle peut à nouveau manger normalement. Apaisé, je soulève Sidonie et la baise comme un malade une grande partie de la nuit, dans ce salon, à même le sol. On ne remonte qu’au chant du coq. Yvana dort profondément.
Église, baptême, tout ce passe à merveille, quoi que la présence de prêtre me gêne, je ne les aime pas du tout, tous des menteurs. Repas, famille, enfin celle de Paul. Isabelle me dit que mon frère est au plus mal dans sa cellule, ça ne me fait ni chaud ni froid. Puis, discrètement, elle me prend à part. Me file un chèque plié en deux très soigneusement. Elle m’embrasse tendrement, amoureusement. Je réponds à ce baiser le plus amoureusement que je peux.
Séjour raccourci à cause de l’état de santé de Gisèle. On rentre après une semaine. Nous laissons des invitations pour venir nous trouver. Dans l’avion, je ne me sens au mieux de ma forme, comme si j’avais trop mangé. Aussi, je me dirige vers les toilettes pour tenter de me soulager mon cul. Peine perdue, rien ne sort. Tout au plus un peu d’urine et encore. En sortant, une sensation de froid passe dans ma nuque. En me retournant, je me retrouve face à une des hôtesses de l’air.
« Tu me semble bien inquiet mon curé adoré ! »
« Oh, c’est toi ma sale gamine, faudra un jour que tu m’explique comment tu fais ça. Oui, je pense à Gisèle, ça me ronge. »
« Oui, je suis au courant. Je ne peux rien faire parce que je suis occupée ailleurs, juste sous nos pieds. Un couple de casse bonbon, tu ne peux pas savoir. Mais je te tiens au courant, je crois qu’il y a un des nôtres dans ton coin. »
« Merci, à bientôt alors ! »
« Vous désirez quelque chose monsieur ? »
« Non….merci, c’est gentil. »
Parfois, je te hais ma sale gamine. Je retourne à ma place, mon mal de ventre continue autant que ma tête pense à Gisèle. Un souffle glacial parcours l’ensemble de mon corps. Ce frisson, Sidonie le voit, de même que Yvana, elles se serrent contre moi. Je ne sais pourquoi, mais je suis persuadé que Gisèle est passée de l’autre côté. Je sens ce cœur qui faiblit lentement, il me semble le sentir s’arrêter. Je pleure pour la première fois depuis qu’on a déterré mes parents. Je pleure comme une madeleine.

À peine la douane passée, Alaine est là, le visage fermé, crispé. C’est bon, j’ai capté. Elle court vers moi, en larme. J’essaie de jouer au dur, peine perdue. Le lendemain, Alicia est là, toute de noir vêtue quand on nous amène Gisèle dans sa boite en bois. Quand ils ouvrent le cercueil, je m’effondre. Son corps glacé, c’est à peine si je peux reconnaitre ma femme. Les employés des pompes funèbres me présentent leur bon mot de condoléances. Je tente de sourire, sans y parvenir. Une vieille femme entre, me touche, c’est ma sale gamine. Elle s’assoit près de moi, me tenant par le bras.
« Nous n’avons rien pu faire, c’était déjà trop tard. Le médecin a découvert trop tard son mal. Il lui a donné de quoi tenir et ne plus souffrir, je suis venue la soutenir autant que j’ai pu. Mais je ne peux pas tout face à la mort. Son cœur a flanché quand vous étiez dans l’avion. Alaine te remettra une lettre, seulement après l’enterrement. Elle l’a promis à Gisèle sur son lit de mort. »
« Merci ma sale gamine, je te dois beaucoup après ce que tu viens de me dire. »
« Non, c’est moi qui t’en dois encore beaucoup. Toi, tu suis ton chemin. Ce que tu as fait pour moi, en me détournant de ma mission est bien au-delà d’une simple merci, crois-moi. Ici, je vous sais à l’abri. Puis-je te faire une promesse ? »
« Oui, naturellement. »
« Je vais prendre son corps, l’emmener chez nous, la ramener à la vie, une longue vie sans plus aucun problème de santé. »
Je la regarde, hébété, complètement à l’ouest. Je ne sais pas si je dois la croire. En fait si, après ce qu’elle m’a dit et fait, je dois la croire. Sa main sur le mienne, elle embrasse ma joue et s’en va en agitant sa main. Je reconnais bien là ma sale gamine avec son salut. Je me relève, me penche sur ma Gisèle, l’embrasse en lui disant qu’on se reverra. Nous allons la veiller tour à tour jusqu’au moment de la séparation définitive. Je m’installe le premier. Près de son visage, sur une vieille chaise, un peu à la Lindbergh dans son avion. Je m’assoupis certainement, car je me retrouve dans une belle prairie, devant une Gisèle toute belle, toute fraiche, toute jeune. Je le vois courir vers moi, pratiquement nue. Je sens ses bras m’enlacer, sa bouche sur le mienne ses seins contre ma poitrine. Je sens même son odeur, celle du désir. Et puis, je l’entends me dire qu’elle se sent bien dans cette verdure chatoyante. Elle danse autour de moi, joue avec une marguerite en lui retirant ses pétales. Et puis, c’est le noir complet. Je sens cette main sur mon épaule, cette bouche sur ma joue. J’ouvre un œil, il fait jour, Sidonie me tend une tasse de café.
Il est l’heure, l’heure de refermer cette boite, elle va aller à sa nouvelle et dernière adresse, boulevard des allongés, derrière l’église. Aucun prêtre, juste Sidonie, Yvana, Alaine, Alicia et moi. Pas de prière, juste sa musique préférée. Pas de mimique religieuse, juste quelques mots pour dire combien on t’aime ma chérie. Et puis, portée en terre, nous lui lançons nos dernières larmes avec une rose blanche, ses préférées. La terre recouvre ce corps que nous avons tellement aimé. Pas de croix, une pierre avec son nom, prénom et cette épitaphe : « Ici repose celle qui tout donner par amour et pour l’amour » juste ces mots encore : « Décédée dans l’amour de sa compagne à l’âge de 44 ans. » Putain que c’est jeune.
Dans la maison, ce silence me bouffe, je mets la musique de Gisèle, du bon vieux rock et à fond. Je monte dans le dressing, je hume chaque vêtement qu’elle nous a fabriqué de ses petites mains si habiles. Je me frotte de ses sous-vêtements. Je tombe sur le sol, en pleure. J’ai l’impression que je perds la boule quand cette vieille femme se dresse devant moi avec une sorte de petit nuage ou brouillard près d’elle.
« Alors ma sale gamine, on fait quoi ? »
« T’as rien à lui dire avant que je ne l’emmène chez moi ? »
« Si, qu’où qu’elle soit, elle va me manquer, qu’elle va nous manquer. Qu’on l’aime très fort, où qu’elle se trouve. Bon sang, je perds la boule, je parle à de la brume maintenant ! »
« Non mon amour, tu me parles à moi, ta sale gamine tient sa promesse. Seulement, je vais partir loin de vous avec pour seul promesse qu’on se retrouvera chez elle, notre sale gamine. »
« Gisèle ? »
Je relève la tête, mais plus personne, plus de nuage, plus rien, le néant, que nos matelas sur le sol. Seul le plafonnier bouge un peu. Au fond de moi, je sais maintenant que je vais la revoir. La seule question, c’est quand ?
La vie reprend lentement son cours. Nous répondons au courrier de condoléance à la main, chaque réponse est unique. Je me sens las comme tous autour de cette table. Une autre souffre autant que moi, Alaine. Je me sens si petit face à sa détresse. Je n’ai pas les mots pour lui dire ce que nous avons perdu. Je l’emmène dehors, près de cette barrière, cette fameuse. Je la serre contre moi, sa bouche se pose contre mon cou. Je lui chuchote que notre sale gamine est venue me voir avec Gisèle, qu’elle l’emmène chez elle la guérir et lui donner une vie nouvelle sans lui effacer sa mémoire. Nous nous embrassons. Même si elle fait semblant de me croire, mes mots ont touché son cœur. Les autres nous rejoignent, avec eux, nous formons une sorte de mêlée, bras sur les épaules de mes compagnes. Même Alicia se sent concernée, ce qui nous fait grand plaisir.
Un an passe, la vie a repris son cours. Alaine est partie vivre sous d’autres cieux. Quand ses pas la guident par chez nous, elle vient recevoir sa fessée, nous abandonner son corps. Nous n’avons plus cherché de troisième compagne. S’il doit y en avoir, elle viendra toute seule, de son propre chef. Cela étant, si je me montre sévère, c’est pour leur plaisir à elles, mes épouses. Surtout quand nous sommes en ville. Elles adorent créer l’évènement, se faire voir comme mes soumises. Tenue légère de rigueur en tout temps, collier et laisse obligatoire. Sidonie conduit, Yvana est celle qui ouvre ma portière. Elles me suivent partout, oui, partout, même au petit coin comme mes gardes du corps. Sur moi, je ne fais plus rien, ce sont elle qui me font tout.
Comme ce jour où un costume attira mon regard. Dans la boutique, pas une femme, que des hommes. Je n’ai eu qu’à montrer l’objet de mon désir et mes épouses, devant ces hommes médusés, firent le reste, me déshabillant, complètement, m’habillant lascivement. Le tout toujours accompagné de gestes gracieux autant qu’évocateur de désirs à peine voilés comme caresser ma bite, me faire bander. Dans leur robe, sans rien d’autre en dessous qu’un tout petit soutien-gorge, elles dévoilent leurs charmes à ses hommes. Si deux d’entre eux s’absentent, c’est pour revenir tout dégoulinant de transpiration, la cravate de travers.
Et puis, une sale gamine est de retour. En manque de sévices, elle vient me subir une semaine entière. Tout y passe, des tâches les plus dégradantes à mes coups de queue dans son corps en passant par les supplices les plus douloureux, peu jouissifs. Elle aime ça, surtout que je revêts ma soutane de curé défroquer, dernier vêtement fait par les douces mains de Gisèle. Cette fois, c’est contre la croix qu’elle subit ma dernière trouvaille. Un gode, mon éternel joujou dans son fondement, il ne vibrera qu’après avoir fait jouir ma sale gamine par quelques électrochocs électriques, la repoussant encore dans ses limites. Elle est au bord de l’évanouissement quand les vibrations de mon joujou envahissent son corps. Mes deux épouses s’amusent à se fouetter l’une l’autre, à tour de rôle. Ma sale gamine hurle mon nom, puis sa voix change, devient grave. Ma sale gamine commence à dire des mots que nous ne comprenons pas, dans une langue inconnue de nous. Elle ne ressemble à rien de ce que nous connaissons. En tout cas, une chose est certaine, ma sale gamine venait de jouir dans un feu d’artifice rarement aussi explosif.
Elle récupère, je vois son visage transformer, devenir plus jeune. Je fais venir mes épouses. Ma sale gamine n’est plus qu’une très jeune femme d’une petite vingtaine d’année. Son corps est entièrement différent, il ne porte plus aucun stigmate de mes punitions. Comme si un coup de gomme avait tout effacé, jusqu’à son âge. Sa voix, ma sale gamine nous parle et nous ne comprenons rien. Son sourire est moqueur devant nos têtes de déterré.
« Je suis désolée de vous avoir fait peur. En fait de sale gamine, je suis Exora, je ne viens pas de votre planète. Gisèle pourrait vous en dire davantage. Mais elle ne pouvait pas faire le voyage. On est en train d’achever sa guérison complète. Mon curé adoré, il va y avoir un autre événement. Moi et les autres, nous n’y sommes pour rien, je peux te le promettre. Nous pouvons beaucoup, certes, mais il nous est parfois impossible de prédire ce qu’un humain peut penser et agir dans la seconde. La mauvaise nouvelle est en route, cela s’est produit il y a deux heures. Comme toi, je l’apprends maintenant. C’est Paul, il est décédé. Il s’est pendu à son travail. Je suis désolée mon curé. Pour toi aussi ma belle Sidonie. »
Le téléphone sonne, c’est le frère de Paul. Tout ce que disait Exora était vrai. Je suis effondré, Sidonie et moi, enlacés, nous pleurons ce grand malheur.
« Exora, si tu en as les moyens, emporte nous chez ma sœur au plus vite. Il n’y a que toi qui puisses nous aider. »
Elle secoua lentement la tête négativement. La tête baissée, elle m’explique qu’elle ne peut pas. Par contre elle peut agir autrement. J’avais à peine reposé le combiné que le téléphone sonne à nouveau. Une voix me dit que le député nous met son avion particulier à disposition. Une bonne heure plus tard, un petit bagage à la main, nous décollions en trombe. Exora et Yvana étaient du voyage.
Au matin, en Europe, nous atterrissions. Le frère de Paul était là avec un minibus. Nous ne nous étions vu qu’une fois, lors du baptême de ma nièce, il y a un an. On avait fraternisé, apparemment, Paul l’avait mis au parfum sur nous et nos mœurs étranges, brrr. Dans la maison de ma sœur, c’est le silence. Quand elle s’avance vers moi, c’est à peine si je la reconnais. Elle nous enlace, Sidonie et moi. Devant le cercueil, c’est encore pire. Ma sœur tombe à genou en pleure. Dans ses pleurs, je descelle de la colère. Je dirais même une certaine haine envers celui qui fut son époux. Se reprenant, elle nous entraine dehors, à l’écart de la famille de Paul.
« Ce con, il avait effectué des malversations avec son chef. Son chef a été pris et a dénoncé Paul. Ce con a tué son chef avant de se pendre. En fait, il nous a ruinés. On n’a plus rien. »
« Si, tu nous a nous et tu vas venir vivre avec nous, à la Martinique, avec les gosses »
Elle me regarde, regarde Sidonie qui acquiesce. Isabelle nous serre dans ses bras. Je lui promets de tout faire pour oublier cette sale histoire. Derrière nous, Exora, ma belle sale gamine arrive en compagnie d’Yvana. Exora pose ses mains sur les épaules d’Isabelle, ferme ses yeux. Isabelle semble se détendre quelque peu.
Deux semaines après, sans rien d’autres que leurs maigres bagages, nous les emmenons avec nous, tous les trois. Les enfants sont trop heureux de prendre l’avion.
Chez nous, il faut faire avec ces enfants. On ne peut pas jouer comme avant. La solution vient d’Exora.
« Je vous emmène chez moi. Cette fois, mon beau curé, c’est moi qui dicte. Demain, dans l’après-midi, je vous veux ici, derrière la maison. Vous n’emportez que vos souvenirs, rien d’autre. Par souvenir, je parle de photos, d’objets que vous considérez comme précieux. Nul besoin d’argent, de valeur si ce n’est vos bijoux. Pas besoin de vêtement, je vous donnerais tout sur place. »
Si elle pouvait nous en dire davantage. La seule certitude, c’est que nous allons retrouver Gisèle qui, d’après Exora, prépare notre venue dans une maison en forme de cathédrale dédiée au sexe sous toutes ses formes.
Le lendemain, nous sommes tous derrière la maison. Le soleil brille, il faut chaud, juste ce qu’il faut. Pour tout bagage, nous prenons ce qui nous semble le plus précieux à nos yeux. Ma sale gamine porte une toge, une sorte de grand poncho qui ne couvre que le devant et l’arrière de son corps et tenu par un cordon, du genre qui tenait nos rideaux, du temps de mes parents.
Soudain, une petite lueur très vive apparait au-dessus de nos têtes. Exora nous regroupe et une sorte de bulle transparente se forme tout autour de nous. À peine la bulle refermée que nous quittons le sol. En quelques minutes, nous quittons l’atmosphère terrestre. Nous voilà dans l’espace. Les enfants ne montrent aucune peur, au contraire de nous, les adultes. Derrière la lune, une immense forme sombre se découpe dans le noir étoilé de l’univers. Une porte illuminée s’ouvre, la bulle pénètre, la porte se ferme, la bulle disparait.
« Dans six mois terrestre, vous serez sur ma planète. Mon curé adoré. Si tu devais choisir un âge pour vivre éternellement, tu aurais quel âge en sachant que tu gardes toute ta tête avec tout ce qu’elle contient. Enfin, sauf si tu veux oublier quelque chose, alors ? »
« Trente ans, la pleine force de l’âge. Oublier, oui, notre frère et tout le mal qu’il a fait. »
« Toi, Isabelle ? »
« Je désire que moi et mes enfants, nous ayons vingt ans, oublier mon mari, mon frère, ce qu’ils ont fait de mal. Ne plus vivre que pour lui, ton curé adoré avec mes grands enfants. »
« Je peux, même maintenant. Serre-toi contre tes petits et regarde les bien, ils vont avoir ton âge dans un petit moment. »
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