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Infidélité au travail

Chapitre 1

Rencontre

Erotique
Je suis intérimaire dans une usine sous-traitante d’une société automobile depuis le mois de juin. Une copine avait réussi les tests d’entrée en même temps que moi. Seulement, l’usine étant divisée en deux unités, nous avions été séparées pendant un mois, avec les horaires en deux-huit en décalage.
Le premier lundi de juillet, je commençais mon premier jour dans la deuxième unité, où j’avais finalement été déplacée. C’était un peu avant cinq heures, j’étais nerveuse car ma copine et ses collègues ne connaissaient pas la chef qui devait m’accueillir. D’ailleurs, ils étaient assis sur des bancs, sous l’abri fumeur, fait de tôles blanches semi-opaques. Debout, face à eux, éloignée des volutes de fumée, j’écoutais leurs conversations animées.
Soudain, un homme d’une quarantaine d’années, les cheveux grisonnants et bouclés vint saluer le groupe. Ne le connaissant pas, j’hésitais à lui faire la bise ou lui serrer la main. Le sourire aux lèvres, il prit l’initiative de me faire la bise.
Les jours suivants, lorsque nous nous croisions par hasard, son regard brun chaud s’illuminait à ma vue. Ses cheveux bouclés formaient un nuage argenté autour de son visage marqué par le temps. Pourtant, ses yeux reflétaient une jeunesse aux hormones en ébullition.
Depuis mon changement d’équipe, survenu à la mi-août, nous nous voyions uniquement peu de temps avant de commencer à travailler. Son regard et son sourire illuminaient son visage lorsqu’ils se posaient sur moi.
La semaine dernière, ses joues couvertes d’une barbe entretenue et douce restaient en contact plus longtemps que d’ordinaire contre mes joues. Son regard espiègle me captivait, embrasant mon corps.
Vendredi dernier, sa voix grave de fumeur me surprit lorsqu’il dit : « Bonjour, Pocahontas ». Je souris, amusée que ma longue tresse sur le côté lui rappelle la célèbre Princesse Indienne de Disney. Seul un père de famille pouvait avoir cette référence en me regardant. Troublée par sa voix et son regard perçant, je fis la bise rapidement à son collègue assit à côté de lui. Ils discutaient avant mon intervention impromptue. Rougissante comme une adolescente, je m’éloignai sans lui adresser un regard, sentant le sien brûlant sur mon corps.
Suite à cela, je pris la décision de lui donner mon numéro de téléphone. Pendant le week-end, j’avais fantasmé sur ma façon de lui glisser discrètement mon message dans la main en lui faisant la bise.
Ce lundi matin, j’étais debout face à ma copine et ses collègues fumeurs, comme d’habitude lorsqu’il arriva. Il salua ses connaissances, assis dans le petit abri fumeur à côté du nôtre. Pour une fois, il resta près d’eux. Déçue, je l’observais discrètement. Il ne restait qu’une frange bouclée sur son front de ses beaux cheveux coupés courts, sa barbe était rasée. Les mains enfoncées dans les poches de son pantalon de travail gris, c’était bien la première fois que je ne le voyais pas fumer.
Soudain, une nouvelle arrivée dans l’équipe la semaine précédente me rejoignit. Le cariste s’éloigna en direction de l’entrée près des vestiaires. Prétextant rejoindre la chaîne, je décidai de rentrer dans l’usine par l’entrée la plus proche. Le couloir piétonnier rejoignant celle qu’il avait empruntée, j’étais persuadée de le croiser. Cependant, la nouvelle m’accompagnant, je devrais rester discrète. Jetant un regard inquisiteur dans le couloir des vestiaires, il m’apparut désespérément vide. Les sourcils froncés, décontenancée, je me demandais où le cariste s’était volatilisé.
Ne pouvant approfondir mes recherches, je me rendis dans la zone de travail, suivie par ma collègue. Quelques minutes plus tard, tous les membres de l’équipe étaient rassemblés devant le chef qui nous apprit qu’une des fraiseuses étaient en panne depuis le week-end. Ce qui signifiait que le travail commencerait lorsque les employés de la maintenance auraient réparé la panne. En attendant nous devions ranger les postes de travail, les nettoyer, et passer le balai partout.
A la pause de dix minutes à sept heures, je partis seule à la recherche du cariste. Parcourant l’usine entière, je ne le trouvais pas.
Au retour de la pause, je discutais avec les trois collègues féminines avec lesquelles j’avais liée une amitié. Mon regard errait nerveusement sur l’usine.
A dix heures, la fraiseuse n’était toujours pas réparée. Le directeur de l’usine et les grands bureaucrates, énervés par la situation, mettaient la pression aux employés de la maintenance.
Une heure non productive c’est une somme d’argent importante dû au client, sans compter qu’il faut aussi nous les payer. Sachant cela, ils ne supportaient pas de nous voir inactifs. Cependant, la chaîne avait été dépoussiérée trois fois, le balai passé six fois dans la zone de travail, j’avais même vidé les poubelles plusieurs fois en en profitant pour aller me promener à la recherche du cariste. Ne le trouvant toujours pas, je décidai de ne plus lui donner mon numéro et de le laisser venir à moi, car c’était peut-être le destin qui voulait que cela se passe ainsi.
A dix heures, le chef de production passa dans les rangs avec une feuille de présence, renvoyant trois de nos collègues intérimaires. Inquiétés par leur départ inopiné, nous fûmes plusieurs à lui demander si nous étions sur son planning. Comme nous sommes seize, dont plusieurs nouveaux, il ne connaissait pas nos noms à tous. D’ailleurs, l’agence d’intérim nous envoie habituellement un message sur le portable le vendredi pour le lundi pour nous dire que la mission est prolongée. Cependant, plus de la moitié de l’équipe ne l’avait pas reçu, dont moi.
A onze heures, les premières planches de bord sortirent seulement, nous pouvions enfin nous mettre au travail. Les chefs nous mettaient une pression insoutenable. Il manquait des personnes sur la chaîne en plus des trois virées plus tôt. Nous avancions lentement car il fallait faire des formations sur certains postes.
Le fait que je ne puisse pas porter les planches dont je contrôlais la qualité, avant leur livraison, ralentissait la cadence de mon poste. Ma collègue, elle, aidait un autre à porter chacune.Le chef de production me demanda alors si on les portait chacune notre tour. Lui expliquant que je n’en avais pas la force à cause de mon canal carpien bouché au poignet droit, il m’a répondu que soit on est apte à son poste soit on ne l’est pas et dans ce cas, on change de place. Il me fait remarquer que sur la ligne, on ne porte pas les planches. Sauf qu’il ignore peut-être qu’on doit porter des caisses de plusieurs kilos afin de se ravitailler en composants. Je lui fais rétorque que la qualité de mon travail et ma cadence soutenue ne font pas de moi une incompétente.Faisant par de ses remontrances à mon chef d’équipe, celui-ci me dit que je suis au poste le mieux adapté à ma situation. Puis, lui et le chef de la qualité m’ont nommé à ce poste de grande responsabilité en soupçonnant que je m’y épanouirais, ce qui est le cas. 
Cependant, comme le chef de la production a les pleins pouvoirs sur l’équipe, j’avais peur d’être gentiment remerciée pour le travail accompli, mais que ma présence ne soit plus souhaitée à la fin de la semaine.L’estomac noué par la contrariété et la peur, je décidai de surpasser ma timidité le lendemain et de donner mon numéro au cariste, car c’était peut-être ma dernière chance.
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