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Infidélité au travail

Chapitre 2

Rendez-vous manqué

Erotique
Cette nuit-là était agitée par ma peur d’être virée de l’équipe, mais aussi par la nervosité de donner ce petit bout de papier soigneusement découpé sur lequel je m’étais appliquée à écrire : « Thea, alias Pocahontas. 06… Faisons connaissance. Bisous. »
Trop anxieuse pour avaler quoi que ce soit, je partis au travail sans manger. Comme d’habitude, je me tenais debout face à ma copine et ses collègues sous l’abri fumeur lorsque le cariste vint saluer ses connaissances sous l’abri voisin.
A quelques mètres l’un de l’autre, nos regards se croisèrent, le sien brûlant m’enflamma. J’allais lui faire la bise. Pendant que ses douces joues s’éternisaient contre les miennes, ma main glissait le long de son bras à la recherche de la sienne. Mes doigts frôlèrent sa peau.
Surpris, il se redressa, sortant ses feuilles et son tabac à rouler de ses mains.
— Bonjour, Pocahontas, dit-il, le sourire au lèvres, ouvrant son paquet de tabac.— Pocahontas, répétai-je en souriant, amusée.— Ben oui, tu lui ressembles avec tes cheveux qui tournent comme ça autour de ton cou.
Je lui souris encore. C’était notre première conversation, mon cœur battait la chamade. Le faisceau orangé du lampadaire colorait sa peau, donnant du relief aux ridules autour de ses yeux bruns lorsqu’il me sourit. Ses mains fortes déposaient le tabac sur la feuille rouler. J’en profitai pour glisser mon bout de papier plier en six entre son pouce et son index.
— C’est quoi ? Demanda-t-il, surprit.
Mon regard gourmand suivit la pointe de sa langue qui lèchait sa feuille à rouler.
— Mon numéro, si t’as envie… murmurai-je, baissant la tête, les joues rouges, un sourire timide sur les lèvres.
« Si t’as envie ? » Me sermonnai-je. « Autant lui dire si tu veux me prendre ! »
Le cariste glissa le papier dans sa poche, d’où il sortit un briquet. Sa cigarette allumée, son regard étincelant me dévisagea. Intimidée, je cherchais un truc à dire, n’importe quoi pour ne pas l’abandonner comme une sauvage.
— Ça va pas trop dur, si tôt le matin ?

Mon esprit dépravé me traita d’abrutie, ayant décidé d’y aller doucement pour ne pas le brusquer et surtout pour savourer pleinement ce début d’aventure, mes sous-entendus me surpassaient.
— Attends, on est que mardi ! Dit-il soufflant un nuage de fumée.— C’est vrai, dis-je en souriant, amusée qu’il ne relève pas mon lapsus.
Je retournai vers ma copine qui discutait avec ses collègues. La nouvelle de mon équipe arriva peu de temps après, nous partirent en direction de notre zone de production. Le cariste obsédant mes pensées, mon cœur battait la chamade.
Comme il n’y avait aucune panne, nous pûmes commencer la production immédiatement. Afin de rester concentrée sur mon travail, je décidai d’arrêter de penser au cariste.
A la pause de sept heures, un message attendait d’être lu sur mon portable :— C’est mignon.
Le numéro était inconnu, mais je devinais qu’il s’agissait du cariste puisque je l’avais reçu quinze minutes après notre entrevue.
— Quelle relation cherches-tu ?— Celle que tes yeux et ton sourire désirent m’offrir lorsqu’ils se posent sur moi.— Wouah c’est très beau !
Un sourire étira mes lèvres, même si cela ne m’en apprenait pas plus sur ses désirs.
— Tu dois savoir que je ne suis pas seul.— Moi non plus * clin d’œil *— Comment fait-on dans ce cas ?— On reste discrets.— D’accord, pas de messages en dehors des heures de boulot.— Ok ça marche.
La pause terminée, je rangeai mon portable dans mon sac que je plaçais dans le casier et me rendis à mon poste de travail, le sourire aux lèvres.
Les deux heures suivantes passèrent rapidement, la cadence intense sur la ligne m’empêchant de penser à quoi que ce soit.
La seconde pause de trente minutes nous permit de discuter plus longtemps.
— J’ai envie de te sentir, dit-il.
« Me sentir, mais de quelle façon ? » Me demandai-je. « Respirer mon parfum ? Sentir ma peau contre la sienne ? Sentir la douceur de mon vagin en me caressant ou me pénétrant ? »Mon corps s’enflamma alors que j’imaginais tout cela à la fois.
— J’ai envie d’être dans tes bras et de t’embrasser, répondis-je.
Comme le temps s’égrenait sans que je ne reçoive de réponse, j’ajoutai :— J’ai aussi envie de respirer ton parfum et de sentir ta peau contre la mienne.— Humm.— Je suis libre cet après-midi, ça te dirait d’aller boire un verre ou plus ?— Je ne suis pas libre aujourd’hui, mais demain.— J’aurais adoré, mais je ne pourrais pas t’inviter chez moi. Il faudra qu’on se trouve un coin tranquille.— Non, à la sortie de treize heures. Ça sera court.— D’accord.Mon message croisa le sien :— On peut se voir demain matin avant le travail.— D’accord.
Le cariste me donna rendez-vous à l’église dans une ville voisine qui m’était inconnue. D’abord étonnée, je me demandais s’il souhaitait me faire repentir de mes péchés – à genoux à ses pieds – ou bien me prendre contre le mur extérieur. S’il s’agissait de son fantasme, je préférais qu’il s’agisse d’une église plutôt que d’un cimetière, surtout en pleine nuit. L’originalité du lieu pour un premier rendez-vous me fit sourire.
Je lui transmis une heure de rendez-vous qui me sera pratique pour ne pas éveiller les soupçons de mon mari. Cela m’obligerait à partir de chez moi un quart d’heure plus tôt, sans avoir déjeuner. C’était plus discret que d’avancer la sonnerie de mon réveil.

*******

Nerveuse à l’idée de ce rendez-vous, je n’avais pratiquement pas dormi de la nuit.
Comme d’habitude, lorsque je commençais à travailler à cinq heures du matin, mon réveil sonna à trois heures. J’embrassai mon mari, allongé à mes côtés, sortis silencieusement de la chambre en emportant mes lunettes de vue et mon portable.
Je m’habillais rapidement dans le salon à la lumière tamisée d’une lampe assez grosse disposée sur le secrétaire. J’avais choisis de porter un jean bleu marine, retenu par une ceinture noire, moulant mes fesses et mes cuisses. Le cariste pourrait passer facilement sa grosse main dans l’ouverture. D’ailleurs le sexy shorty bleu turquoise, orné de broderies blanches à l’avant et transparent à l’arrière, était lui aussi étirable. 
Mon chaton me suivit dans la salle de bain, où je me fis un brin de toilette et tressais mes cheveux. Apprêtée, je me rendis dans la cuisine où je récupérais mon sandwich dans le réfrigérateur, le mis dans mon sac.
Pendant que mon infusion aux fruits rouges refroidissait un peu, j’envoyais un message au cariste :— Coucou bien dormi ? On se retrouve à l’église en passant du côté des écoles ?— Oui. J’y suis.— Déjà ? Je pars de chez moi.
J’enfilai mon blouson, regagnai ma chambre à pas de loup. Les ronflements de mon mari me firent hésiter derrière la porte. Je l’ouvris tout de même. La faible lueur de mon portable allumé guidant mes pas dans l’obscurité, j’embrassais mon mari.
— Bonne journée, murmurai-je.— Toi aussi.— Merci. Je t’aime.— Moi aussi.
J’enfilais mes chaussures de sécurité, sortis silencieusement de la maison.
Le cœur battant, je mis le contact. La voix féminine du GPS m’indiquait l’itinéraire. Très prudente sur la route, j’arrivais à l’heure que j’avais donné au cariste. Je fis plusieurs fois le tour des environs, à la recherche de la voiture du cariste, avant de me garer sur le parking de l’école, puisque je ne la voyais pas. Quittant mon véhicule, j’empruntais le chemin pédestre menant à l’église. Guidée par la lampe de poche de mon portable, je fis le tour du monument sacré.
Mon amant n’étant pas en vue, je lui envoyais un message :— Je suis devant l’église, où es-tu ?
Comme je ne recevais aucune réponse, je décidai de l’attendre près d’un monument aux morts éclairé par la lumière glauque d’un lampadaire. Les bombes qui entouraient la stèle me donnèrent la chair de poule.
Après dix minutes d’attente, je décidai d’appeler le cariste. Surprise de tomber sur sa messagerie personnalisée, j’appris qu’il se prénommait Fabrice. J’allais raccroché, mais sa voix grave me captivait. Son intonation lente et morne me faisait sourire. Je l’imaginais s’être enregistré après avoir bu un bon whisky. Je raccrochais avant que le bip ne retentisse.
Confuse, je supposais que Fabrice commençait peut-être avant moi, mais dans ce cas, il aurait pu me dire que l’heure ne lui convenait pas. Ou alors, il était partit parce qu’il en avait marre de m’attendre et m’avait raccroché au nez.
Je retournais à ma voiture en décidant de me rendre à l’usine.« J’attendrais d’avoir de ses nouvelles par message. S’il ne m’en envoie pas, c’est qu’il a changé d’avis. »Décidai-je.
Contrariée et déçue, je me garais sur le parking de l’usine. Je rejoignis ma copine au coin fumeur, discutais avec elle et ses collègues.
Soudain, la sonnerie de mon portable retentit. Le numéro de Fabrice affiché à l’écran, je m’éloignais rapidement pour décrocher.
— Je suis à l’église où es-tu ?— Je ne t’ai pas trouvé. Je t’ai attendu dix minutes devant et je suis partie.— J’ai dû couper mon réseau pour ne pas éveiller l’attention de ma femme.
Désorientée, mes sourcils se froncèrent.
— Je viens d’arriver à l’église, tu es où ?— A l’usine.— Ah. Retrouve-moi dans la petite cour à l’arrière, du côté des livraisons. Il n’y a personne à cette heure-ci.— D’accord.
Je partis aussitôt en direction du lieu de rendez-vous. Me faufilant discrètement par la porte donnant sur la petite cour, je fus surprise de découvrir un employé en train de fumer à cet endroit. J’attendais patiemment en silence.
Mes pensées se bousculaient. Si Fabrice m’avait menti c’était qu’il doutait, partagé entre le bien et le mal. Il m’obsédait tellement que je n’avais pensé qu’à moi et à mon désir. C’était un homme marié et fidèle jusqu’à maintenant, je n’avais pas le droit de le tenter de la sorte.
Soudain, Fabrice apparut, visiblement déçu par la présence de l’intrus, il le salua et commença à discuter avec lui.
— Bonjour, m’adressa-t-il, les yeux brillants.— Salut, dis-je, lui faisant la bise.— Il fait bon ce matin, dit-il en roulant sa cigarette.— Oui, ça fait du bien, répondis-je.
L’intrus nous laissa en tête à tête. Fabrice se rapprocha aussitôt de moi, plantant ses lèvres sur les miennes. Surprise, mes yeux s’écarquillèrent. Sa langue s’engouffra dans ma bouche, caressant la mienne.
D’abord stupéfaite par ce baiser déterminé et inattendu, je me laissais allée dans ses bras. Ses cheveux bouclés étaient incroyablement doux dans sa nuque. Tout comme sa langue qui s’agitait contre la mienne. J’avais du mal à suivre son rythme et son mouvement désordonné.
Fabrice se sépara soudainement de moi, le souffle court et les yeux brillants d’excitation. Portant sa cigarette aux lèvres, il aspira une bouffée. Le bout rougeoyant illumina faiblement son beau visage et son regard incandescent.
J’étais complètement perdue par les événements.
— Je n’ai pas compris ce qu’il s’est passé tout à l’heure, dis-je.— Tu m’as réveillé. J’ai eu peur que ma femme se doute de quelque chose parce qu’elle est sensible et ressent les choses. Si elle avait vu les deux derniers messages, j’étais mort.— Mais hier, je t’ai dis par message à quelle heure je serais à l’église avant de quitter l’usine.— Je l’ai vu trop tard, je ne pouvais pas te répondre.— Ah d’accord.
Fabrice jeta son mégot, m’embrassa langoureusement, ses mains malaxant mes seins par-dessus mon pull en polaire. Je glissais ma main sous les différentes couches de ses vêtements. Mes doigts rencontrèrent la peau douce et tendre de ses poignées d’amour.
Fabrice mit fin au baiser, mais garda mes petites mains fines dans les siennes. Elles étaient épaisses et sèches, des mains de travailleur manuel.
— C’est plus compliqué pour moi que pour toi apparemment. Ma femme ne travaille pas, je n’ai pas beaucoup de liberté comparer à toi.— Oui, mon mari travaille, ça facilite les choses.— La situation est trop ambiguë pour moi.— Tu regrettes ?— Pour le moment, il n’y a rien a regretté, il ne s’est rien passé.
Je l’embrassais sensuellement, empoignant la veste de son bleu de travail.
— C’est la première fois pour moi, je ne suis pas habitué à cette situation.— Je vais te dévergonder, dis-je avec un sourire espiègle.— Je vois que ce ne sont pas tes premières heures de vol.
La jolie tournure de sa remarque me fit sourire.
— C’est vrai, mais ça fait un moment que je n’ai pas eu d’amant. La première fois, j’ai beaucoup culpabilisé même si c’était bien.
Son regard perçant me dévisageant, je continuais :— On n’est pas là pour se prendre la tête. Si un jour, tu me dis que tu souhaites arrêter notre relation parce que c’est trop compliqué, je comprendrais. Chacun reprendra son chemin comme avant, on ne se fera pas la gueule pour autant.
Le regard de Fabrice s’assombrit. Visiblement déçu par mes paroles franches, il dit :— J’avais dis qu’on s’enverrait des messages seulement pendant les heures de travail. J’ai trop peur que ma femme tombe dessus. J’ai un enfant, je n’ai pas l’âge de tout perdre pour des conneries.— Arrêtes, tu n’es pas vieux, répondis-je d’une voix sensuellement douce, avant de l’embrasser langoureusement.
Il était assez mûr pour moi. J’avais lu qu’à partir de quarante ans, les hommes avaient une libido en ébullition, ainsi que de l’expérience sexuelle. Ils étaient aussi plus tendres et sensuels.Tandis que sa langue caressait sensuellement la mienne, sa main droite empoigna ma fesse gauche. Un gémissement excité franchit mes lèvres.
— Tu as des enfants ? Demanda-t-il.— Oui, trois.— Alors, tu comprends ce que je veux dire.— Oui.
Fabrice m’embrassa encore, glissant sa main sous mon t-shirt.
— Oh tu as la main fraîche ! M’exclamai-je, surprise, en sentant ma peau frissonner.— Humm tu as de beaux seins, ils me plaisent beaucoup.— Ah oui ? Demandai-je sensuellement.
« Comment peut-il deviner cela juste en les massant ? »Fabrice les caressait exactement comme j’aimais me le faire. Une douce chaleur enflammait mes sens.
— Tu m’excites, murmurai-je.— Je le suis aussi. C’est vraiment dommage d’avoir raté ce rendez-vous, j’en avais vraiment très envie.— Moi aussi.
Fabrice m’embrassa langoureusement me serrant contre lui.Le regard incendiaire, il me demanda l’heure. Il ne nous restait plus que deux minutes à passer ensemble.
— Si je ne t’avais pas donné mon numéro, est-ce que tu m’aurais donné le tien ? Demandai-je par curiosité.— Non, je n’en aurais pas été capable.
Mes yeux s’écarquillèrent de surprise.
— J’ai été vraiment très surpris que tu le fasses.
Je souris, amusée et fière de moi.
— Tu serais resté à me regarder comme ça, sans faire le premier pas ?— Oui.— Ça aurait été vraiment dommage.
Un grand sourire étirant ses lèvres fines, il me redemanda l’heure.
— Attends, un dernier baiser pour la journée, dis-je en l’embrassant une dernière fois.
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