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l'initiation de Clairette

Chapitre 1

Erotique
Dans ce titre l’article « de » est ambiguë, qui initie ou qui est initié ? Le lecteur vérifiera qu’on peut sortir de l’ambiguïté par le fantasme… pour votre plus grand plaisir, du moins je l’espère…
Cette histoire s’est déroulée au milieu des années soixante. J’allais sur mes dix-sept ans. Vous comprendrez en la lisant qu’elle soit restée intact dans ma mémoire.Je vivais dans un gros bourg du midi moins le quart où mes parents exerçaient, la profession d’épicier à raison de soixante-dix heures par semaine pour chacun d’eux. Ma sœur ainée aidait ma mère au magasin et mon petit frère - le fils préféré –accompagnait mon père dans ses tournées à la campagne.Peu motivé par le commerce, je trainais mon ennui entre les cageots de légumes et les boites de conserves. Un jour ma mère s’en lamente auprès de JP -qu’on prononçait Jypy, son prénom était Jean-Pierre. Il était son grossiste en fruit et légume. On l’appelait Jypy parce qu’après la guerre, il c’était fait offrir une jeep de l’armée US. Jusqu’à ce qu’elle manque de le tuer en effectuant une casquette ! La légende veut que la Jeep ait plus tué de soldat que la guerre ! En tout cas, c’est avec elle qu’il a séduit Clairette. Jypy est expéditeur de fruits et légumes. Il les achète aux paysans et, après les avoir conditionné, il les livres aux commissionnaires ou aux grandes surfaces. . Il est spécialisé dans la ratte, cette petite pomme de terre ferme si difficile à éplucher que l’on fait sauter avec une andouillette. Ainsi que dans la cerise et dans une moindre mesure, la pêche. En hiver il fait beaucoup dans la châtaigne. Justement, il cherche un compagnon de route. Il s’agit surtout de le tenir éveillé pendant les longues nuits au volant de son 5 tonnes Berliet. Ça me plait bien. Il propose que je dorme chez lui pour ne pas déranger ma famille lors des départs nocturnes. C’est que tous les deux jours, il nous faut quitter l’entrepôt à 3 h 30 du matin ! Nous descendons vers la vallée du Rhône. Après une soixantaine de kilomètre tortueux, nous empruntons la nationale 7 jusqu’à Lyon.Nous atteignons le marché-gare de Perrache vers 7 h. Pendant que les commis déchargent le camion nous nous enfilons un copieux casse-croute et reprenons immédiatement la 7 en direction du marché aux fruits de Tain. Après avoir chargé quelques lots, nous reprenons la vallée dans l’autre sens. Toute la journée se succèdent les marchés où les paysans viennent proposer leurs récoltes. Gorgé de cagettes jusqu’à la bâche, le Berliet gémit sous les quatre tonnes de surcharge. Nous franchissons péniblement les 20 km qui nous séparent de l’entrepôt où Clairette l’épouse de Jypy et son équipe nous attendent pour conditionner les lots. Après le souper, Jypy et moi, gagnerons notre lit écrasés de fatigue. Le patron ne sera que pleinement rassuré qu’à 3h30 quand il percevra dans un demi-sommeil, le démarrage du Berliet qu’Edmond le chauffeur conduira à son tour à Lyon. Dès 7h, Jypy et moi, sautons dans la 404 pour rejoindre Edmond sur le premier marché du coté de Tain. Le lendemain, ce sera à notre tour de nous lever avant l’aurore. Le cycle reprendra six jours sur sept pendant les deux mois de la saison des cerises. Mais il faut que je vous parle de Clairette, la femme de Jean Pierre alias JYPY.C’est une belle jeune femme de trente-cinq ans. Grande, mince, sportive, elle fut championne de basket, de longs cheveux châtains clairs. Sa voie est douce, suave, à la Fanny Ardant provoque des émois chez l’ado que je suis. Elle conduit d’une main ferme mais souriante l’équipe qui conditionne les produits. Puis, une fois le camion rechargé, chacun regagne ses pénates. Josette la femme de ménage les siennes après avoir dressé la table. Nous soupons à huit heures. Jypy va se coucher presque tout de suite son journal à la main. — Ne traine pas petit, me dit-il en posant un baiser sur le front de son épouse.Clairette et moi restons un moment devant la TV. Au premier bâillement Clairette sonne l’heure de la douche alors qu’on entend déjà les ronflements de son mari.Elle m’apostrophe à la sortie de la salle de bain :— Un peu rapide cette douche ! Tu t’es bien lavé partout ?— Oui, ça va essayais-je de balbutier.Surpris par son interpellation autant que sa tenue. Elle s’est enveloppée dans un court peignoir de satin rose pâle qui me laisse admirer ses longues jambes ! — Bon, allez ! au lit ! Je te réveille à trois heures. Me dit-elle en ouvrant la porte de la chambre d’amis.Bouleversé par cette apparition, je tarde à trouver le sommeil. En proie à un insatiable tourment, je tourne dans le lit jusqu’à frotter ma pinne sur les draps. Ces mouvements convulsifs ne font qu’attiser le feu. Ah les cuisses de Clairette, longue, fines colorées et cette poitrine simplement voilée d’où pointe deux bourgeons. La main sur ma queue durcie, je suis emporté par un retentissant orgasme dont mon pyjama fait les frais… Je retombe épuisé dans une béatitude inconnue jusqu’à ce jour.Dix seconde plus tard, Clairette fait irruption dans la chambre ! — Tu as crié… Quelque chose ne va pas ? M’efforçant de cachet mon trouble… et mon méfait je marmonne :— Non, j’ai dû rêver.— Bon.
Puis après un instant elle ajoute :— Je vais dormir avec toi. Jypy ronfle tellement fort. C’est insupportable ! Elle pose un baiser sur mon front. Je perçois un instant fugitif, sous un voile de nuisette, la vertigineuse vallée des merveilles et les deux boutons légèrement dressées. Elle s’installe à mes côté. . Mon petit instrument se mit immédiatement au garde à vous. Pourvu qu’elle ne le remarque pas. Et que les reliefs de ma pollution nocturne n’agacent pas ses narines. — Tu ne ronfle pas, j’espère !— Eh… Non, je ne crois pas !— Allez dodo… conclu-t-elle en se retournantLe marchand de sable m’emporta dans un rêve délicieux : Clairette avait dénoué son peignoir. Elle me baisait la poitrine. — Cà sent fort ! Tu ne t’es pas bien douché, je vais te laver. Elle pose ses lèvres cerise sur mon torse. Je subis une décharge électrique. Je tendis désespérément les mains vers les tétons qui reculèrent d’autant. J’essaie de me lever pour les atteindre. C’est alors que le baiser de Claire qui m’avait si voluptueusement endormi me réveillait voluptueusement.— Il est trois heures ! Clairette en bonne épouse coupait sa nuit pour préparer le petit déjeuner de ses hommes. Je m’assois dans le lit. Elle me chuchote à l’oreille :— Inutile de raconter à Pierrot – c’est ainsi qu’elle le nommait- que j’ai dormis avec toi… Tu es d’accord ?— Bien sûr, je ne dirai rien… A personne.Elle me gratifia d’un baiser sur les lèvres ! Le souvenir de cette « chaude » nuit me plongea toute la journée dans le trouble et la perplexité. Je forçais ma mémoire à revivre chaque image, à retrouver les odeurs. Le rêve et la réalité se confondait ? Les interrogations me submergeaient. Viendra-t-elle dormir avec moi ce soir ? Mais, tout cela n’était peut-être qu’un rêve ?Jypy me sortis brutalement de ma torpeur.— Parle-moi, je m’endors ! Dans ce cas-là je me mettais à chanter tout le répertoire des chanteurs à textes : Brel, Ferrat, Ferré et même Brassens et quelques tubes de l’été. Mais le cœur n’y était pas, je me trompais, je perdais le fil. Ah Clairette…. « Elle était si jolie que je n’osais baiser » — Ce n’ai pas « baisé » idiot !— Je me trompe. J’ai oublié les paroles…— On l’entend toute la journée. Moi je crois que tu as l’amour en tête !— Non, Bafouillais-je— Je suis cuit, soupira-t-il. Il faut pourtant être à l’entrepôt pour 7 h. Tant pis ! Tu prends le manche. Tu passes par St Julien. Tu roules doucement, ça devrait aller. Je reprendrai le volant avant le carrefour de la nationale ! Tu ne devrais pas rencontrer les perdreaux, mais fais gaffe. Si tu les croises, tu ne les regardes pas. Tu continus ta route. S’y ils sifflent tu t’arrêtes un peu plus loin. J’aurai bien le temps de sauter sur le volant ! — Ne dit rien à Clairette, elle me tuerait !— Ne t’inquiète pas. Je sais tenir ma langue.Un secret partout balle au centre !— Tu es un bon petit, tu conduis bien. Couvrant illico le diesel de ses ronflements. En ce temps-là, au fond de l’Ardèche sauvage, peu de chance de rencontrer la maréchaussée. Mon père m’avait appris à conduire son tube dans les tournées sur les chemins de campagne. Jypy m’avait testé avec sa 404 puis il m’avait appris à conduire le Berliet. Tout d’abord lors des manœuvres sur les parkings de foires puis sur les petites routes qui reliaient les fermes. Redoutable mais efficace écolage qu’arpenter ces chemins étroits, bordés de profonds ravins. Descente au frein moteur, double débrayage, évaluation précise du gabarit n’avaient plus de secrets pour moi. C’était une autre époque où mon père roulait ses cigarettes en conduisant, ou personnes n’avait de ceinture mais où on trouvait banal de relever chaque année 17.000 morts sur les routes… Autres temps ! Aujourd’hui une telle conduite vous mènerai tout droit en prison.J’étais grand et costaud. J’étais fier. Mais, au contraire de mes parents, Pierrot et Claire me font confiance. On me considère comme un adulte. J’étais devenu un homme. Enfin presque car j’étais presque puceau. Il me restait un cap à franchir. Clairette allait s’en charger… Mais, au volant, pas question de penser aux jambes de Clairette ! « Si tu veux vivre longtemps, fais attention à ton volant » comme le chantait Francis Lemarque. J’arrêtais le camion à la carrière à cinq cent mètre du croisement. Jypy émergea— J’ai fait semblant de dormir… - tu parles, il a scié tout le bois de la forêt de Paillés, me dis-je - Tu conduis bien. Nous atteignons l’entrepôt sans encombre. Après le repas, je couru saluer mes parents puis je retournais fébrile chez mes hôtes. Clairette regardait inter villes alors que Jypy déjà au lit, avait repris sa coupe de bois où il l’avait laissé. — Il ronfle que c’est terrible. Je dors de plus en plus souvent dans l’autre chambre. Ça t’ennui pas si je viens avec toi? Prévint Clairette en me tendant une madeleine.— Oh non, pas du tout répondis-je empressé. Voulait-elle justifier son attitude quelque peu équivoque ? — Tu passes à la salle de bain ?Je me déshabille fébrilement et mon zizi se met aussitôt à grandir. C’est alors que la porte s’ouvre sur ma Clairette découverte de son mini peignoir de satin et d’une combinaison transparente ! . — Je viens vérifier si te frotte bien. Hier, tu sentais le bouc.— Mais non… C’est que…. Bafouillais-je « le rouge au front et le savon à la main » cachant mon moineau. — Tu n’as pas trouvé le savon ? M’interrogea-t-elle dans un sourire mutin et sans plus de façon, elle s’en empare. Elle entreprend de me récurer. Elle commence par la figure, suivent les bras et le torse. Où va-t-elle s’arrêter ?Tu es beau ! Tues fort. Ça te fait combien ? Bientôt dix-sept ! Oh misère ! Elle retire doucement mes mains. Le visage un peu rosie, elle s’exclame :— Quel bel outil ! Ajouta-t-elle en écartant mes doigts. Magnifique ! Il n’y a pas que pour les études que tu es en avance ! Raison de plus pour bien le nettoyer. Surtout à ton âge… Poursuit-elle lourde de sens.Elle lave ma verge, le visage tout rouge, la langue un peu sortie comme une petite fille appliquée sur son dessin. Elle n’oublie pas de retrousser le prépuce et de passer sur les petites roubignolles. J’ai une vue plongeante sur sa poitrine. Mon sexe va éclater. Oh que c’est bon. Je serre les dents et ne peut retenir de longs soupirs. Il faut faire quelque chose, ça va partir. Je pousse des petits couinements de moins en moins contrôlés. Elle met un doigt sur ses lèvres : Chut… Bien qu’il ne soit pas nécessaire de tendre l’oreille s’assurer du sommeil de Jypy.— Il fait chaud… Remarque-t-elle en ouvrant un peu son peignoir. Que les montagnes sont belles…. Deux outres pendantes se dévoilent ainsi que la vallée pleine de promesse. Je peux même apercevoir nombril.Notre père qui êtes aux cieux, merci d’avoir créé cette merveille mais tout compte fait, restez-y. Laissez-moi profiter de ce chef-d’œuvre ! Ses seins offerts, ronds fermes, bien écartés avec leurs fraises bien écloses. Ses hanches aux courbes parfaites et au milieu, on devine le petit nid tout noir, soyeux, luisant ! Mon sexe est tellement tendu qu’il me fait mal.Je mets les mains sur ses épaules et fait incidemment remonter la fine liquette. Oh ! Ma mia ! La fièvre monte ! Je contemple dans le miroir ses adorables fesses sans défaut et au milieu, un petit trou plissé, foncé. Alors là, à ma grande confusion, je pousse un feulement de fauve – j’exagère un peu - et ne peut retenir une giclée qui lui inonde la poitrine. — Et bien toi ! Belle saillie ! Au moins celle là n’ira pas sur le lit ! Ajoute-elle à ma grande confusion.— C’est parti tout seul…— A ton âge, c’est normal mais je vais t’apprendre à te retenir…Elle termine par le rituel du lavement des pieds.— Je peux te laver ? Mendiais-je.— As-tu déjà lavé une fille ? — Oui, avec ma sœur, mon petit frère quand ma mère était occupé.. Je fis un signe de dépit.— C’est un bon préliminaire. Avec une fille, il faut prendre son temps. C’est fragile, Sensible, il faut y aller doucement. Le peignoir quitta les épaules. Elle posa le savon dans ma main qu’elle conduisit sur sa peau. J’étale le savon. Au touché de sa peau, je reçu comme une décharge électrique. Elle prit mes deux mains et me fit épouser ses seins. Ce fut à son tour d’émettre des gémissements. J’étais fier de la voir réagir sous mes doigts. En proie à de fortes convulsions, elle s’accrocha à mes épaules. — Oh, c’est bon… Tout doux… C’est bien. Tu le fais bien… Elle se mordit les lèvres. — Continue dit elle en en me forçant la langue dans ma bouche. Ma main droite descendit sur son ventre n’osant s’aventurer plus bas. Aussitôt ses cuisses s’écartèrent comme une invitation à savonner une touffe faite de plis et les replis. Tant de découverte en une fois ! — Oh, tu es doux… Voilà, comme ça, je parts, je parts…Accroché à mon cou, elle fut prise de frissons et de gros tremblements. Me mordant l’épaule, elle retomba dans un long couinement étouffé.— Tu es jeune. Tu es beau… C’est terrible… Ce n’est pas raisonnable… . Tu te lève à six heure ! Il faut dormir. Elle reprit ses esprits, écoutant rassurée les ronflements de son époux.— Je veux … — Encore ? Tu es jeune mais il ne faut pas abuser !Devant mes yeux de cocker.— Bon, Je vais te soulager.Quelques va et viens suffire pour que monte en moi un bien-être extraordinaire qui éclaboussa sur le ventre de ma maîtresse. — Magnifique. On se sèche…Nous nous frictionnons vigoureusement puis elle m’entraina vers la chambre d’amis.— Cette fois dodo.
A suivre…
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