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Instantanés

Chapitre 1

Trash
Guidé par la main de son propriétaire, le gland rouge et gonflé entre en contact avec l’abricot charnu légèrement humide. Il marque un court temps d’arrêt, puis pousse, s’enfonce légèrement. Fait encore une pause. Presse à nouveau. Puis entre, comme gobé par les lèvres qui cèdent et se décident à l’accueillir. Les doigts s’écartent et laissent l’énorme sexe s’engouffrer à son tour, lentement mais sûrement. Les cuisses de la femme s’écartent sous la pression de celles de l’homme qui s’avance dans son intimité. Le pantalon gris glisse contre les bas noirs. Le murmure du tissu accompagne celui des respirations qui s’accélèrent. Calé au creux de l’entrejambe, l’homme se retire puis donne un petit coup de rein, espérant aller plus loin encore, trouvant un surplus de plaisir dans cet à-coup. Il va et vient à quelques reprises, haletant. Ses muscles se contractent, tout son corps se tend. Son gland, extrait in extremis, étend au rythme de ses spasmes un flot de sperme blanc et visqueux sur la vulve qui se referme. Englués l’un contre l’autre, les deux sexes semblent reprendre leurs esprits. Mais il faut laisser sa place. Les doigts de l’homme égouttent le pénis qui se recroqueville, et l’aident à réintégrer le pantalon gris. Il se retire.
Le sperme gluant coule lentement sur la peau duveteuse fraîchement épilée. Il trouve un chemin le long des replis, se laissant descendre vers la table en bois clair sur laquelle il vient nourrir à grosses gouttes une flaque blanchâtre qui s’étale entre les fesses nues de la femme.
Un autre sexe masculin s’approche, fièrement dressé hors de la braguette d’un nouveau pantalon de costume, noir celui-là, et durci par de longues minutes de masturbation. Il se pose dans un premier temps sur le haut de la cuisse de son hôte, puis se glisse en frémissant sous la jupe noire troussée autour de sa taille. La main de l’homme rappelle sa virilité à l’ordre et lui intime de descendre vers son objectif. Nouvelle pénétration. Nouvelle extase. Nouvelles giclées spasmodiques. Le troisième homme, lui, s’attarde dans l’accueillant vagin. Ses doigts se hasardent sur le chemisier blanc, l’effleurent délicatement, puis écartent la veste du tailleur noir à la recherche d’une stimulation supplémentaire. Sous sa paume qui coure avec légèreté sur la poitrine de la femme, il sent les tétons dressés pointer à travers le doux tissu. Son coeur s’emballe, une vague d’émotion le submerge et il se retire dans un frisson. Elle jouit avec lui, mêlant les sécrétions de son vagin satisfait à celles dont il vient de l’asperger.
La veste ouverte encadre ses seins presque nus que des mains fébriles ont fini par délivrer. Elle aime ce soutien-gorge aux demi-bonnets de dentelle blanche. Ils laissent ses aréoles libres et offertes dans une indécence des plus élégantes. Son mari apprécie particulièrement ces dessous de marque qu’elle aime porter dans les grandes occasions. Elle aime ses explosions de plaisirs, récompenses étalées sur sa poitrine tendue à moitié dénudée, comme celle que vient de lui offrir cet énième sexe affamé à peine extrait de ses lèvres dégoulinantes. Elle sent en frémissant le trait de liquide visqueux descendre sous son chemisier, telle une goutte de sueur après l’effort. Les yeux fermés, la bouche entrouverte, elle jouit encore une fois alors qu’un nouveau pénis s’approche. Dressé hors d’un nouveau pantalon de costume, au bord de l’orgasme, il est prêt à contribuer comme ses prédécesseurs à l’inondation de son entrejambe béant, à l’hommage visqueux rendu à ses seins ou, plus maladroitement, à l’ajout de quelques zébrures blanches sur son tailleur de grand couturier.
Le feu d’artifice d’éjaculations se termine sur un constat : ces assemblées manquent de présence féminine, de douces lèvres rouges et de cyprine, se dit-elle. Puis elle se laisse tomber sur le confortable fauteuil en cuir d’où elle a coutume de dominer la salle de réunion.
Le calme revient peu à peu, les battements de son coeur ralentissent et cessent petit à petit de résonner contre ses tempes. Elle ouvre les yeux. Du bord de la longue et massive table, l’imposante flaque blanchâtre se déverse sur la moquette en paquets qui s’étirent en chutant dans un silence à peine troublé par ce goutte-à-goutte poisseux et par le craquement du cuir des fauteuils que réintègrent les hommes en costume. Son entrejambe souillé continue de se répandre sur le siège, des filets de sperme convergent entre ses seins exposés hors du chemisier ouvert. Son élégant tailleur devra passer au pressing... Elle jouit tout de même une dernière fois, devant l’assemblée silencieuse tournée vers elle.
Le secrétaire du conseil d’administration annonce enfin que madame est reconduite dans son mandat de présidente directrice générale à l’unanimité des suffrages exprimés. A l’unanimité des bulletins introduits dans son urne, se dit-elle en souriant.
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