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Instantanés

Chapitre 2

Trash
Les lèvres soigneusement couvertes d’un rose discret embrassent le gland gonflé, puis l’avalent. Les joues délicatement maquillées se creusent, un léger bruit de succion se mêle au son de la respiration qui s’accélère. Les doigts gantés de blanc s’activent autour du pénis dressé hors du pantalon noir devant lequel elle se tient agenouillée telle une fervente toute entière dévouée à sa prière. Ses deux superbes seins aux tétons fièrement dressés ont été sortis en offrande du bustier blanc qui les étouffait depuis le début de la cérémonie. Les yeux humides levés vers son époux, la jeune mariée s’affaire consciencieusement, scellant leur union par ce tout premier acte d’amour conjugal.
Le père du marié pose la main sur l’épaule de son fils, le regard embué par l’émotion. Puis il tressaille lorsque la mère de sa toute fraîche belle-fille avale finalement son sexe. Le large chapeau blanc l’empêche de la voir à l’oeuvre, mais qu’importe, il se délecte de l’expertise de la bouche et des doigts qui prennent si grand soin de sa virilité. Madame porte un tailleur jupe mauve, sobre, mais griffé par un grand couturier et d’une indéniable élégance. Il s’ouvre sur une superbe paire de seins posée sur une guêpière d’un blanc virginal de circonstance, sans bonnets, assortie à ses bas, à ses escarpins, à ses gants et à son couvre-chef. Madame est de noble extraction, mais, plus que sa lignée, ce sont ses longs cheveux blonds, ses yeux bleu azur, ses attributs mammaires, son corps de rêve et son sens aigu de la dépravation qu’elle est fière d’avoir transmis en héritage à sa magnifique progéniture. Mademoiselle a été formée dans les écoles privées les plus huppées, les universités internationales les plus prisées, et a complété son éducation de femme du grand monde avec les personnels de maison les plus qualifiés. Madame s’assure d’ailleurs régulièrement et avec zèle de la vigueur du coup de rein de son chauffeur ou de l’agilité du coup de langue de sa femme de chambre, avec la concupiscente bienveillance de monsieur.
La mère du marié contemple avec une fierté teintée de gêne le pénis de son rejeton englouti par le beau parti qu’il vient d’épouser. Il doit à sa stricte et prude maman son éveil à la lubricité, notamment grâce à la collection de films pornographiques qu’elle dissimulait dans son dressing et dans laquelle il puisait en cachette. Elle sait également qu’il l’a souvent observée par la porte entrebâillée de la chambre parentale, occupée à combler, avec des godemichets de tailles, de formes et de couleurs diverses, les orifices délaissés par son riche entrepreneur de mari. Combien de fois s’est elle soulagée à la sauvette, prenant à peine le temps de trousser sa jupe pour engloutir ses jouets obscènes, d’ouvrir son chemisier pour pétrir sa poitrine, s’abandonnant à une jouissance d’autant plus forte qu’elle se sentait épiée. Ses cheveux bruns sont coupés en un carré bien sage. Elle porte pour le mariage une robe bustier bleue complétée par un boléro assorti. Ses plus beaux bijoux sont de sortie, et son statut de grande bourgeoise, assis par les trois rangs de perles qui ornent son cou, s’accommode mal de la fellation qu’elle a finalement daigné accorder à monsieur le comte. On ne suce pas chez les gens biens, mais ses pulsions refoulées remontent petit à petit alors qu’elle délivre du mieux qu’elle peut ses hommages buccaux au papa de la jeune mariée agenouillée à côté d’elle.
Les trois hommes alignés tournent le dos à la foule assemblée sous les hauts plafonds de l’imposante salle des mariages de l’Hôtel de Ville. Immobiles, les bras le long du corps, ils semblent se recueillir. Face à eux, la poitrine barrée par son écharpe tricolore, monsieur le maire observe la scène avec un certain embarras. Il vient d’unir les deux tourtereaux, et ne s’attendait pas, lorsqu’il les a autorisés à s’embrasser, à une telle prise en bouche ni aux congratulations familiales auxquelles il est en train d’assister. Surtout de la part de sa très distinguée première adjointe le jour où elle marie son propre fils. Il profite toutefois de la vue privilégiée dont il bénéficie. Sous leur tissu tendu, robes et jupe mettent admirablement en valeur les trois paires de fesses posées sur les talons hauts pointés vers lui. Les chevelures ondulent avec un mouvement de va et vient qu’accompagnent d’imperceptibles bruits de succion et de petits gémissements étouffés. Sa main suit en rythme les trois madones en transe, entretenant à la force du poignet la belle raideur qu’il s’est résolu à extraire de la braguette de son pantalon devenu bien trop étroit.
Le marié, béat, commence à trembler. Ses genoux flageolent. Sa respiration déjà rapide devient haletante. Il ferme les yeux et entrouvre les lèvres. Sa dulcinée, qui guettait ce moment d’extase, se recule légèrement et relâche le gland prêt à exploser. La main gantée accélère son mouvement masturbatoire jusqu’au moment de grâce, orientant vers sa bouche les jets de sperme qui giclent par saccades. Son avant-bras libre passe sous ses deux plantureux seins, les soulevant tels un plateau destiné à recevoir les trainées blanchâtres des dernières convulsions du sexe épuisé, et les épaisses gouttes essorées par les doigts experts redevenus doux et attentionnés.
Madame la belle-mère du marié ne tarde pas à recevoir à son tour la poisseuse et volumineuse récompense de ses efforts. Toujours à genou, elle s’empresse d’étreindre sa fille, ne pouvant retenir une larme de bonheur mêlé de fierté maternel. Les deux poitrines nues et souillées se pressent l’une contre l’autre. Le tendre baiser sur ses lèvres humides se transforme en prise de bouche goulue, les langues frénétiques assurant le mélange des précieuses semences du père et du fils. Des coulées de sperme s’échappent par moment, s’étalant sur leurs mentons luisants, puis s’étirent avant de tomber lentement sur leurs seins gluants.
la maman du marié obtient elle aussi enfin satisfaction, le comte emplissant sa bouche jusqu’ici vierge de toute éjaculation. Sa belle-fille se tourne vers elle, saisit son visage entre ses mains et, sans lui laisser le temps de reprendre ses esprits, l’embrasse à pleine bouche récupérant par la même occasion sa part de jus paternel. La première adjointe, non contente de célébrer sa première fellation, fait aussi sa première expérience lesbienne. L’excitation a depuis longtemps étouffé sa honte, et elle ne prête aucune attention aux tâches qui s’accumulent sur son bustier, les seins de la jeune épouse étalant leur récolte sur le satin bleu. De toute façon, une noble giclée blanche avait déjà zébré la superbe robe de façon indélébile.
Sa trique d’édile au garde à vous, monsieur le maire s’avance. La mariée est encore agenouillée, maintenant tournée vers lui et le portrait présidentiel accroché au mur. Elle a ramassé son bouquet aux tons pastels dont les fleurs sont maintenues par les boucles d’un joli ruban, et le presse à deux mains contre sa poitrine, entre ses deux seins maculés. Son époux se tient à ses côtés, debout, la main posée sur son épaule. Derrière eux,debouts également, les deux pères ont retrouvé la tenue et la dignité que leurs épouses semblent avoir définitivement perdues. Les deux femmes s’entredévorent dans un interminable baiser obscène et dégoulinant. Leurs mains incontrôlables ont troussé la jupe mauve et la robe bleue, offrant au regard de l’assistance éberluée les paires de fesses qu’elles pétrissent fébrilement.
Tel un peintre achevant son oeuvre, monsieur le maire fait jaillir les dernières touches de blanc de son pinceau, aspergeant la mariée sous les applaudissements qui résonnent entre les boiseries de la salle. Il attribue ses premières giclées au visage de la jeune fille dont la bouche insatiable, grande ouverte, savoure cette nouvelle livraison de sperme. La poitrine reçoit également sa part de l’ultime bénédiction, ainsi que le bouquet qui sera lancé tout à l’heure dans la foule des invitées. L’heureuse gagnante de ce trophée aux pétales laqués de jouissance sera certainement mariée dans l’année, comme le veut la tradition, et peut-être honorée dans l’instant ?
A peine remis de cette émouvante cérémonie, monsieur le maire conclue d’une voix enjouée et un brin paternaliste : "Avec tous mes voeux de bonheur et de prospérité " !
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