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Ivresses exquises

Chapitre 1

Avec plusieurs hommes
Qui paie ses dettes s’enrichit !

Comment les choses ont-elles dégénéré ? Je n’en sais rien. Accro au poker, j’ai débuté cette partie hier vers vingt heures. Elle a commencé par une veine sans nom, celle des grands soirs. Cela arrive de temps à autre et les cartes sont bénies lors de ces moments-là. Dix ans déjà que je fais le tour des tables, des casinos, mais aussi de tripots glauques et sordides, parfois d’endroits agréables comme chez cet ami rencontré… je ne me souviens plus où.
Les mises sont raisonnables au début et les jetons de différentes couleurs commencent à s’entasser devant moi. Insolente chance qui se cramponne à moi, avec bonheur, je gagne et gagne encore au grand désespoir des quatre autres joueurs qui semblent être de plus en plus nerveux.
Ce qui différencie la soirée des autres soirs, ce n’est pas que je gagne, c’est que rarement dans ce genre d’endroit on rencontre des femmes. Et que la paire de seins qui se soulève sur ma poitrine au rythme des cartes qui sont bonnes ou mauvaises, attire les regards des mecs qui sont face à moi. Mais là, ce sont les donnes qui sont fabuleuses, je ne suis pas une excellente bluffeuse et mes yeux ont du mal de cacher leur joie, ou inversement leur peur du coup blanc, vide. Ils me regardent tous aussi, d’une étrange manière, chaque fois que, sans émoi, je leur annonce clairement :
— Je me couche !
Pour passer mon tour alors que je n’ai rien de bon pour suivre une mise trop importante. Mais ce soir, je suis en veine, une veine impossible à définir, elle est là, je la sens, je la retiens. Enfin elle commence à tourner vers minuit, insensiblement celui qui me fait face reprend, paquet par paquet les jetons qui s’amoncèlent devant ma place.
Il est grand, une bonne quarantaine d’années, des yeux qui ne disent rien, ne laissent pas transparaître la moindre parcelle d’émotion ! Des yeux de joueur de poker, de vrai joueur, je veux dire. Les autres suivent machinalement, sifflent quelques whiskies sans trop s’en faire et perdent gros. Je ne les ai même pas détaillés, juste prise par le jeu et ma pile de jetons qui s’amenuisent au fil des tours.
Les cartes se distribuent de nouveau et j’en redemande une. Ouf ! Un bon brelan ! Sauvée pour ce tour ? Non, l’autre avec ses yeux indifférents vient de me sortir une quinte ! Merde encore une ramasse et je dois ressortir du fric de mon sac. Ici pas de crédit, c’est la règle.
J’ai remis sur la table pour cinq mille euros de jetons, je n’en ai plus d’autres, je vais y laisser ma chemise ! Mais non, je vais me refaire ! Tous les autres se sont couchés ou ont passé. Nous sommes seuls lui et moi ! Comment il s’appelle déjà ? Antoine, disent ses potes ! La moitié de mes jetons vient sur la table, au « pot ».
Si je gagne là, j’aurai de quoi m’assurer une fin de nuit confortable ! Jouer ! C’est juste un leitmotiv, un besoin ! Je sens couler de la lave incandescente dans mes veines. Les cartes devant moi ! Deux huit et deux trois. Je réclame une carte ! Bingo encore un huit. Ma poitrine me trahit-elle ? Je tremble intérieurement. Il ne peut pas avoir mieux ! C’est un bras de fer entre lui et moi, désormais.
Merde j’ai encore perdu, comment pouvait-il avoir un brelan de quatre qui me fout mon jeu en l’air ? La chance a tourné et elle est devenue sa meilleure alliée. Bon, ne t’énerve pas Jeanne, il te reste encore de quoi faire une bonne partie ou deux ! Les cartes sont données. Je suis ! Antoine aussi. Mon ami Jean-François est le premier à lâcher le jeu. Puis, c’est un autre qui se couche. L’avant-dernier, Michel tire nerveusement sur sa cigarette et relance de mille. Je suis, Antoine en fait autant. Puis il remet encore une mise plus élevée, je joue gros.
J’ai dans les mains un carré, quatre beaux rois qui vont me faire enfin revenir la chance ! Je pousse mes jetons vers le pot et patatras, l’autre là ! Il me sort… une quinte flush ! Le pot prend la direction de la place d’Antoine.
Voilà ! Il est trois plombes du matin et je suis ratiboisée. Je n’ai même plus un sou pour finir le mois. Mais j’ai toujours l’envie de jouer, la niaque quoi ! Ils me regardent tous autour de la table. Je propose un chèque pour continuer et c’est mon ami qui me dit :
— Allons Jeanne ! Tu connais nos règles ! Juste du cash ! Rien d’autre, sauf à décider de l’enjeu pour se refaire avec celui qui a le plus gagné ! Ce soir, c’est Antoine et il ne prend pas de chèque !— Alors qu’il propose une mise, pour l’ensemble du pot et je suis partante ! Ma voiture, ma maison, enfin, ce que Monsieur Antoine voudra, je suis d’accord !— Ne dis pas de connerie, Jeanne, tu vas y laisser ta chemise ! Arrête de jouer pour ce soir, c’est la sagesse même, tu vois bien que tu risques trop gros !— Ce n’est pas à toi d’en décider Jean-François ! C’est à Antoine et pour l’instant, il n’a encore rien dit !— Vous êtes sûr que vous voulez m’entendre dire quelque chose qui pourrait fortement vous déplaire ? Parce que, la parole d’un joueur, c’est comme un contrat signé, et irrévocablement accepté par les deux parties !— Rassurez-vous jeune homme, je suis consciente des risques que je prends et les assume totalement ! Dites-moi ! Et j’accepte immédiatement devant tous les autres, je vous donne ma parole que sur une seule partie, je vous joue tout le pot !— Eh bien, puisque vous le cherchez… Alors d’accord, sur une seule fois, je vous joue… VOUS ! Si vous gagnez, le pot et tout ce que j’ai devant moi est à vous, dans le cas contraire, vous m’appartiendrez pour une nuit. Mais attention, j’aurai tous les droits sur vous, de faire de vous ce que je voudrai. Vous serez ma chose !
Merde ! J’ai mal compris, il me propose de me jouer moi ? S’il gagne, je devrai pour une nuit être son esclave en quelque sorte ? Et tous les quatre autres qui me regardent, qui attendent ma réponse ! J’ai l’air d’une conne maintenant. Si je me dégonfle, personne ne m’invitera plus à des soirées comme celle-ci ! Et puis d’un autre côté, je sens que je vais gagner, enfin je vais ramasser le pactole. La chance ne peut pas m’avoir abandonnée totalement. Les visages des autres sont tous braqués sur moi, qui me scrutent, attendant impatients, ma réponse !
— Alors c’est d’accord, une seule mise et juste entre Antoine et moi ! — Bien ! Vas-y Jean-François, puisque Madame est d’accord ! Distribue les cartes !
Je reçois cinq cartes, que j’hésite à regarder immédiatement. Je soulève délicatement le coin de chacune. Six, sept, huit, dix de trèfle et un valet de cœur. Avec un peu de chance en redemandant une carte, pour remplacer mon valet, je pourrais sortir le neuf de trèfle et alors à moi le jackpot ! Lui en face ne bronche pas, il me laisse la main et je réclame une carte, en jetant ce fichu valet ! J’ai le cœur qui bat violemment quand je découvre… un neuf de trèfle ! Sauvée, je suis sauvée ! Je sauterais bien de joie. J’imagine déjà la tête de cet Antoine quand je vais retourner ma quinte flush !
Il veut aussi une carte et sur son visage, rien ne montre qu’il est content ou non de ce qu’il vient de ramasser ! Personne autour de la table ne bronche, personne ne respire plus non plus ! Ils sont tous attentifs à ce moment de grande tension. J’en ai froid dans le dos. C’est bizarre, mais je ne me sens qu’à moitié rassurée ! Ce n’est pas encore ce soir que tu pourras jouer avec moi, mon coco ! Je suis en train de penser cela quand Jean-François se décide enfin à parler.
— Bon ! Jeanne ! C’est l’heure de vérité ! Alors il faut montrer vos jeux ! Allez c’est à toi de retourner tes cartes ma belle !
Aucun souci pour moi ! Je retourne mon jeu fièrement en annonçant,
— Quinte flush à trèfle ! Faites mieux !
Je sens comme un soulagement de la part de tous et je reste le regard fixé sur mon adversaire. Ses lèvres tremblent légèrement, alors que lentement il lève la tête vers moi.
— Désolé pour vous, mais…
Devant nous tous réunis, sur la table :
Dix, Valet, Dame, Roi et… l’As de carreau viennent de montrer leurs figures alors que de la mienne, le sang reflue à vitesse grand V. Je comprends, mais j’ai peine à le croire, il vient de sortir une Quinte royale. L’adrénaline qui remonte partout en moi me fait arriver des larmes aux yeux ! Non ! Ce n’est pas possible ! J’ai perdu et l’enjeu… c’était moi ! Mon corps, mon intégrité physique. Mon Dieu, qu’est-ce que j’ai fait ?
Mes partenaires d’un soir au jeu me regardent tous, ils veulent entendre ma réaction ! Jean-François me dévisage, et je sens la peine dans son regard. Les autres, eux, semblent vouloir que je dise un mot. Alors je rassemble mon courage, mais je n’en mène pas large.
— Bien ! J’ai perdu ! Donc comment fait-on ? Pour vous payer ma dette, je veux dire ! Comment ça se passe ?
Antoine tire de sa poche un bristol sur lequel il griffonne quelque chose. Il me tend ensuite la carte de visite et avec un léger sourire,
— Tout est écrit là-dessus. En attendant, bonne fin de nuit à tous, et à bientôt ! À demain pour vous ma chère !
Tous me regardent alors que, dépitée je ramasse mon sac et la veste du tailleur stricte que je porte. Jupe noire et chemisier rouge, une paire de bas sur des escarpins de cuir noir eux aussi, je dois leur donner envie ! Ils doivent tous s’imaginer ce qui me guette demain, et ils salivent sans doute rien que d’y songer. Dans l’entrée, mon ami Jean-François me rattrape et me saisit le bras gentiment.
— Jeanne, si demain il te prenait la mauvaise envie de ne pas honorer tes dettes, je veux juste te prévenir qu’Antoine ne plaisante jamais avec ce genre de chose ! Tu pourrais bien te retrouver dans une situation encore bien plus pénible que celle où tu serais si tu te rends à son invitation !— Rassure-toi, Jean-François, je suis clean et j’honore toujours mes engagements ! Ne crains rien pour moi, je serai à l’heure à l’endroit indiqué !— J’essaierai de faire en sorte que ce ne soit pas trop compliqué, mais une dette reste une dette et je ne peux guère t’assurer que tu ne regretteras pas cette partie !
Sur ces mots peu engageant, il me fait une bise et je reprends le chemin de mon « chez-moi ». Ma voiture, dans la petite cour de l’immeuble d’où je viens de sortir, puis quelques kilomètres dans des rues désertes. Me voici arrivée à mon appartement. Celui-ci meublé avec goût, m’offre une relative tranquillité. Mais c’est toujours sous la douche que je me sens le mieux. Je me coule sous une eau d’une tiédeur bienfaitrice. Le gant de crin que j’active sur ma peau, essayant de n’oublier aucun endroit de mon corps, calme un peu l’angoisse de ce soir à venir.
Je laisse mes mains, guidées par mon instinct, aller et venir sur cette peau que le crin vient de frictionner. Mes seins sont lourds et pourtant encore si fermes. Je replie la paume de chaque main, pour masser ceux-ci et j’en savoure toute la finesse. En pinçant légèrement les tétons, ils enflent immédiatement, ressortant en brun foncé sur les aréoles qui sont, elles, déjà légèrement plus sombres que les globes tendres. Les caresses auto -prodiguées, m’amènent presque à une jouissance instantanée. Pour ne pas avoir un orgasme trop rapide, je cesse d’activer mes mains sur mes seins sensibles et je les fais descendre sur mon ventre. Elles vont à la rencontre des deux cuisses que je tiens écartées, et entre lesquelles, l’eau coule en cascade. Du bout des doigts, j’effleure les poils de mon sexe qui sont fins comme du duvet et je glisse, doucement, tout doucement un index tendu sur la fente encore fermée.
À cet instant-là, ma tête est vide. Plus de cartes qui tournent au fond d’elle, plus de fumée de cigarettes, plus de visages qui scrutent mes réactions, plus rien de bas, plus rien de moche ! Il n’y a plus que l’énorme envie qui me secoue, l’immense tressaillement de tout mon corps secoué par une jouissance que je me procure seule, sous cette pluie de gouttelettes. Les longs frissons que mes mains, mes doigts allument, un à un finissent tous par se rejoindre en un seul et même feu d’artifice. Je suis anéantie par un orgasme qui m’emporte vers des rêves bleus, vers des elfes aux mille bouches, me couvrant de baisers qui me frictionnent partout. Et je suis presque heureuse de m’être donné ce plaisir solitaire.
Sous la serviette qui s’agite de long en large sur mon dos, mue par mes mains, les dernières traces humides de ma douche s’estompent totalement. Dans ma tête, les pensées de la folie de ce que j’ai fait, puis de celle plus obscure de ce qui m’attend, sont revenues instantanément, dès que j’ai coupé le mitigeur. Il ne me reste plus qu’à payer le prix fort pour être en règle avec Antoine, et ma conscience se refuse à vouloir imaginer un quelconque scénario possible. Il ne me reste plus qu’à tenter de faire un bon somme. Un petit comprimé et le miracle s’accomplit. Mon esprit s’évade, ma poitrine et mon cœur se remettent en fonction « mode calme ». Je m’endors artificiellement avec la carte de visite entre les doigts.
Monsieur Antoine DUMUSOIS, sept, avenue général de Gaulle 78 Plaisir-Grignon, une adresse, suivie de ces mots : Dix-neuf heures, sans sous-vêtements !
Je sors de ma torpeur en milieu d’après-midi, avec le soleil qui brille, bien haut dans un ciel bleu. Un café, un petit peu de farniente sur ma minuscule terrasse, et c’est l’heure de me préparer pour payer. Les quelques mots, sur le bristol d’Antoine, sont suffisamment explicites pour que j’aie quand même une vague idée de ce qui va se produire. Pas de sous-vêtements, ce n’est pas que j’en sois dérangée, c’est plus par la peur de l’inconnu, de ce qu’il pourrait me faire, voire me faire faire qui me noue les tripes tout au long de ma douche. L’endroit du rendez-vous n’est qu’à quelques kilomètres de mon lieu d’habitation, et si je ne connais pas la rue, je situe du moins la ville.
Voilà ! Une jupe portefeuille noire qui m’arrive à ras des genoux, un chemisier rouge, une paire de bas « Dim-Up » ! Non ! Pas résilles, mais avec quelques motifs, et le tableau est correct. Une coiffure impeccable, juste ce qu’il faut de fard et de maquillage pour me sentir bien, le reflet dans le miroir me dit que c’est beau ce qu’il va voir. Dernière touche à l’aide d’un bâton de rouge, puis des escarpins avec talons de six centimètres. Le creux que j’ai à l’estomac ne fait qu’amplifier et j’ai la nausée rien que de penser qu’Antoine va me posséder grâce à une partie de poker !
Sur la petite départementale qui m’emporte vers « Plaisir-Grignon », je tente de calmer la fébrilité qui me gagne de plus en plus. Mes jambes tremblotent, mes yeux me piquent, j’ai des larmes que je retiens au maximum de peur de gâcher mon maquillage. Mon GPS m’indique que j’entre dans la rue. La voix impersonnelle de la fille me dit que je suis devant la porte de mon vainqueur. Une petite maison de plain-pied de laquelle je pousse le portail qui ne grince pas. Je ne suis que tremblements, alors que d’un doigt mal assuré, j’appuie sur la sonnette de l’entrée.
La porte s’entrouvre sans aucun bruit ! Une voix m’invite à entrer dans un hall minuscule. Je fais un, deux, puis trois pas à l’intérieur de la maison et la porte se referme lentement, toujours sans que je perçoive un seul son. J’entends maintenant, un ronronnement qui ne me dit rien de bon et des volets roulants m’entraînent dans une obscurité totale.
— N’ayez pas peur, je vais juste vous frôler ! Détendez-vous, laissez-moi faire, ce ne sera pas long ni douloureux !
Je sens une présence dans mon dos, mais je reste tétanisée sur place alors qu’une main me touche le cou. Elle remonte sur mon visage, pas désagréable du tout, mais en fait elle n’est là que pour chercher mes yeux. Vite rejointe par une seconde, les deux s’emploient à me mettre un bandeau qui est lié derrière ma nuque. Cette formalité accomplie, les mains viennent encercler mes poignets, les tirent sans heurts dans mon dos et je sais que dans un instant mes mains seront attachées. C’est fait et je suis à la merci de celui, ou ceux qui sont là. Je suis à la limite de crier, tellement j’ai la frousse ! Je me jure à ce moment-là, de ne plus jamais jouer ! Serment d’ivrogne, et j’en suis bien consciente.
— A-t-elle respecté mes consignes ? Veux-tu vérifier ?
Cette voix, c’est celle d’Antoine. Contrairement à ce que je peux penser, elle aurait plutôt tendance à me rassurer. Une main est venue sur mes fesses, elle glisse le long de ma jupe, en cherche le fond et elle remonte sur mon bas. Elle court sur la partie de peau qui va de la bande élastique du « Dim-Up » à la fourche de mes jambes.
— Elle a des bas, et rien d’autre ! Pour le moment, j’ai sa chatte sous la main, elle est attachée, et les yeux bandés. Que dois-je faire maintenant ?— Amène-la dans la salle ! Tu lui poseras son collier et la mettras sur la croix ! Ensuite j’arriverai pour m’occuper d’elle.
J’ai du mal d’avancer tant mes jambes flageolent. Je voudrais qu’il en finisse tout de suite, mais je n’ai pas les moyens de dire quoi que ce soit. L’autre me guide en me poussant devant lui. Mais il le fait délicatement, il est précautionneux. Je marche lentement, il me tient l’épaule comme pour me rassurer.
— Arrête-toi là ! Bien ne bouge plus, je vais te mettre un collier. Lève la tête ! Allons ne fais pas ta chochotte !
Un contact frais sur mon cou et je sens qu’il sert, mais pas trop quelque chose sur le cou. Puis mes mains sont déliées et maintenues dans les siennes.
— Recule ! Recule lentement ! Là ! Voilà ! Maintenant, ne bouge plus !
Dans mon dos, le contact est rugueux, froid aussi. Mon chemisier est déboutonné, je ne sais pas par qui, puisque mes mains sont toujours dans celles du gars qui m’a pris en charge à mon arrivée. Je suis mise nue et les mains touchent mes seins. Je respire plus vite. Un de mes bras d’abord, puis l’autre, les deux sont remontés au-dessus de ma tête et des sortes de bracelets, fixés sur mes poignets, viennent les maintenir éloignés de mon corps. Il a dit en croix et j’y suis belle et bien mise ! Je ne peux rien dire tellement je suis angoissée. Merde le prix à payer est plutôt fort, à la hauteur de ce que j’ai perdu hier soir !
— C’est bien d’être venue ! Ta dette sera éteinte, mais j’en veux pour mon fric ! Je te garantis que tu ne vas plus aimer le poker pour quelque temps. Tu es donc à moi pour toute la nuit et jusqu’à midi, demain ! Dis-le haut et fort ! Que ceux qui sont présents ici entendent bien ton approbation ! Allez ! On t’écoute !— Oui ! Je suis d’accord pour être à vous jusqu’à demain douze heures. Vous me garantissez cependant que je serai quitte de ce que je vous dois ?— Pas de souci, tu sortiras d’ici sans plus rien me devoir ! Bien ! Alors que la fête commence, maintenant !
Une main, la sienne, une autre ? Quelle importance au point où j’en suis ! Une main remonte sur ma jupe, et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, voilà celle-ci qui est déboutonnée, puis retirée. La même opération que pour mes poignets est appliquée à mes chevilles. Écartelée, je suis définitivement positionnée en X.
— Ouvre la bouche ! Non ! Tu peux faire mieux que cela, ouvre-moi ces jolies lèvres.
Là encore, mes mâchoires se desserrent pour que l’on introduise dans ma bouche une boule qui me semble être de latex. Liée sur ma nuque aussi, je ne suis plus en mesure d’émettre autre chose que des grognements. Puis il ne se passe plus rien. Un long, un très long moment, je n’entends plus aucun bruit. Mais qu’est-ce que j’ai mal aux muscles des bras, des épaules, des cuisses aussi ? Je m’entends respirer et la peur me gagne, alors que je ne sais même pas pourquoi, je voudrais demander pardon, crier.
— Pitié ! Libérez-moi !
Mais ce foutu bâillon m’empêche de le faire, alors j’ai les larmes qui montent, c’est l’ouverture des grandes eaux. Soudain, dans le silence, un sifflement aigu. Je n’ai pas le temps de comprendre ce que ce bruit a de si particulier, que déjà un serpent de feu m’atteint sur une cuisse. Je voudrais pousser un hurlement, mais seul un incongru grognement sort de ma gorge. Un second coup atteint cette fois mon ventre. Il me fouette, et cela fait mal !
Je tente de gesticuler, mais ils sont solides les liens qui m’entravent. Le cauchemar dure une éternité pendant laquelle je prends des coups, mais jamais où je les attends, c’est à dire jamais là où ils tombent en réalité. Mes seins ne sont pas épargnés, mes hanches et même mon visage, mais une seule fois. Je pense que comme il n’était pas appuyé, c’était juste pour me faire peur. Aussi vite que cela a commencé, tout est de nouveau calme.
Enfin plus aucun sifflement suivi de la morsure d’une lanière de cuir, juste maintenant des mains qui passent et repassent sur les endroits meurtris. Et aussi bizarre que cela puisse paraître, après leur passage, le feu est éteint. Les quelques picotements qui résistent aux caresses des doigts qui me touchent s’estompent rapidement. D’autres jouent avec mes tétons. Le bandeau m’est retiré. Et dans la lumière qui m’entoure, je compte trois hommes et Antoine.
L’un d’entre eux porte un masque vénitien, donc je ne peux savoir de qui il s’agit. Les trois autres sont pour moi de parfaits inconnus. Les cinq-là sont absolument nus et les triques qu’ils promènent en disent long sur leur désir. Je vais devoir assouvir ces quatre queues ? Non ! Cinq parce qu’un homme que je n’ai pas vu jusque-là, reste assis dans un coin. Cinq… ils sont donc cinq ? Je comprends, du coup, pourquoi Antoine me veut jusqu’à midi demain !
Il s’approche de moi. C’est un des inconnus et la queue qui reste droite me touche les cuisses. Mais pour le moment, il ne cherche pas à me prendre. Il écarte mes lèvres vaginales et il commence à lisser ma fente qu’il maintient ouverte. Un de ses doigts pénètre lentement en moi. J’ai beau creuser mon bassin vers l’arrière, je suis appuyée contre le bois de la croix ! Pas moyen d’échapper à l’intromission de ces phalanges. Elles sont profondément ancrées en moi, et il me lime doucement. Puis il fait tourner l’index ou le majeur ! Va savoir !
Un autre doigt suit le premier, et ils continuent leur manège. Mais je dois avouer qu’avec ces mouvements en moi et ma peur, le mélange est plutôt détonnant. Je cherche des images enfouies dans ma mémoire, je ne veux pas leur faire le plaisir de jouir ainsi. Pourtant, je sens déjà que mon corps n’est plus obéissant, qu’il ne m’appartient plus tout à fait ! Merde ! Je ne vais quand même pas, en prime, mouiller pour eux ! Qu’ils me possèdent c’est leur dû, c’est ma dette ! Mais que j’en jouisse serait un surplus que je refuse de leur donner ! Pourtant la condition humaine et la chair sont fragiles.
J’ai l’impression qu’un volcan est allumé dans mon bas-ventre. Je peux contrôler mon esprit, mais pas mon corps ! Et ce salaud est en train de me trahir pour de bon. Un troisième doigt est entré, puis c’est le plus petit qui vient en renfort de ses frères. Ils se trouvent enfin bloqués par l’étroitesse de ma chatte. Quand l’homme tente de faire passer aussi le dernier, je sais que je vais souffrir de cette forme de possession.
— Elle est étroite, mais comme elle mouille bien ça devrait aller ! Allez ma belle ! Prépare-toi ! Tu vas aimer le fist là ! J’en suis sûr. Ne t’inquiète pas : ça n’abîme rien, c’est souple une chatte ! Et comme la tienne pleure d’envie maintenant, tu vas aimer ça !
Non seulement il joint le geste à la parole, mais en plus j’ai honte, honte d’être ainsi à poils, attachée, à la merci de ces mecs qui vont, me baiser, sans que je ne puisse rien refuser. Sa main force le passage et j’ai la désagréable impression que, millimètre par millimètre, un monstrueux phallus me perfore le ventre. Il a mis combien de temps ? Il ne bouge plus, mais je suis entièrement remplie par sa main tendue. Je sens qu’elle bute au fond de moi. Il est plié devant mon ventre, et son autre main appuie sur mes reins.
— Ça y est Antoine ! Je suis rentré complètement ! Tu veux que je continue ou il faut que je stoppe là ?— Non ! Vas-y baise là un peu comme ça, je veux l’entendre un peu grogner, crier ! Je veux la voir jouir ! Mais ne lui fais pas mal, tout en douceur ! D’accord ! — Pour ça, pas de souci ! Tu me connais ! Il n’y aura pas de casse !
L’homme a bougé sa main en moi. Les douleurs de l’intromission se sont atténuées et je ne ressens plus que cette énorme chose entre mes jambes, au fond de mon ventre. La main tendue se referme soudain et elle débute un mouvement circulaire. Ça me rend dingue, folle. Je voudrais pouvoir bouger mes fesses, pour accompagner les gestes du bras qui me prend. Mon souffle aussi devient plus court et j’ai du mal de respirer. Si seulement ils avaient l’idée de me retirer ce foutu bâillon !
Le poing dans mon sexe se met à s’agiter d’abord lentement puis de plus en plus frénétiquement. Je ne sens même pas que d’autres mains sont maintenant sur mes seins et qu’elles tirent les tétons. Je bave sous la boule qui me cloue le bec, je cherche de l’air. Et mon bassin reste ancré à la croix alors que toutes les sensations me remontent dans tout le corps.
Je suis un pantin qui les amuse. Je suis une pute qu’ils vont baiser. Contre ma cuisse, une queue se frotte. En moi, un poing tourne et retourne. Mes seins sont triturés, les tétons tirés comme des élastiques. Et d’un geste brusque, brutal, l’avant-bras qui me tringle sort violemment de mon minou. Ça m’arrache un soupir énorme, ça me laisse un vide terrible. C’est à cet instant qu’enfin la boule qui obstrue ma bouche est retirée. Et je geins à plein poumon, je crie tout mon content. Alors que les doigts passent de mon sexe à ma bouche ouverte.
— Lèche ! Lèche salope ! Allez ! Allez suce ! Suce ta mouille ! Tu vois comme tu as juté sur ma patte qui t’a besogné ? J’aime penser que je vais t’enfiler, que ma grosse bite va ramoner ton joli petit cul ! J’adore savoir que tous nous allons te mettre, t’enculer aussi à tour de rôle et même peut-être ensemble. Quel pied qui nous attend ! Quel cul d’enfer tu as ma cochonne ! Comment que tu vas gueuler, on va t’entendre jusqu’à Versailles, je te le dis… moi ! Vive le poker !
L’impression qu’il me manque quelque chose, le vide laissé par la sortie de cette main qui me remplissait, c’est presque intolérable. Je veux crier pour qu’ils me prennent, qu’ils me mettent ! J’ai chaud, j’ai froid ! Je me sens mal, j’ai envie d’être prise, j’ai besoin d’être baisée. Ils ont réussi, mon ventre réclame sa dose de bite, la venue d’une bonne et belle queue ! Les voilà qui me délient et je me rends compte que j’ai mal partout, mais je m’en moque. Je ne suis plus qu’une immense envie, je ne suis plus rien d’autre que cette salope qui veut se faire baiser. Je suis prête à sucer, à branler n’importe lequel d’entre eux, pourvu qu’ils me donnent de la queue !
Ils sont tous assis et je suis au milieu d’eux.
— C’est bien ! Mets-toi à quatre pattes ! Vas-y rampe un peu devant nous. Tiens ! Lèche cette belle sucette ! — Celle-là aussi ! Regarde, elle est là ! Aussi pour toi !— Et la mienne alors ! Elle ne compte pas pour des prunes !
Je vais d’un sexe à l’autre, juste le temps d’une entrée dans ma bouche et ils me poussent à passer au suivant. Ce petit manège dure un long moment. Et je n’ai que la bouche ouverte. De temps en temps, l’un d’entre eux me flatte la croupe pendant que j’astique celui qui me fait face. Ce ne sont pas de vraies fellations, juste des allers et retours dans ma bouche dont ils se servent comme garage à bites. Et l’envie ne me quitte plus, elle est là, nichée au plus profond de mon esprit. C’est lui qui commande maintenant les actes abjects que j’exécute malgré la honte qui persiste à revenir au grand galop. Mais mon besoin de sexe est plus fort que tout. Il me fait faire ce que normalement je devrais refuser.
Je reçois quelques petites tapes sur les fesses et de temps en temps, un doigt s’enfonce dans mon con béant. Je sens que le long de mes cuisses, la trace de mes envies est visible par ces chiens en rut. Jean-François est le premier à craquer. Il m’attire à lui en me prenant par les oreilles et enfonce sa verge plus profondément dans ma bouche, j’ai le menton qui lui touche les boules et je perds mon souffle. Je salive abondamment sur la hampe de cette trique raide. Derrière moi, une bouche est arrivée sur le haut de mes reins. Une langue baveuse descend dans la raie de mes fesses et elle titille mon anus ainsi découvert.
Alors que la bête de mon vainqueur se trouve totalement engagée dans ma gorge, les deux autres m’empoignent chacun une main. La langue continue de fouiller ma rosette qui se laisse gentiment faire. J’ai maintenant une bite dans la bouche, une langue dans le cul et deux dards bien tendus dans les mains. J’essaie de coordonner mes mouvements pour que tout le monde y trouve son compte. Mais j’ai beaucoup de mal à faire toutes les choses en même temps. Puis le bouquet change de place et c’est une autre queue qui vient remplacer celle de Jean-François entre mes lèvres. Les autres aussi se déploient différemment.
Pour moi, cela ne change rien, je continue de sucer, de branler et de me laisser léchouiller le cul. J’en réclame de plus en plus, je suis une harpie, une dépravée qui ne demande plus rien d’autre que l’immense partouze, un grand gang-bang dont je suis la seule offrande. Lequel des quatre s’est couché le premier ? Je n’en saurai jamais rien ! Je me suis vite retrouvée sur celui-là et la bite qui me pénètre est belle et bonne. Les autres applaudissent, ils boivent un verre ! J’ai soif ! Je voudrais boire, moi aussi !
Qui me tend un verre ? Le liquide est costaud, sans doute un whisky, mais j’ai trop soif, je le laisse couler dans ma gorge. C’est fort, c’est acre, mais c’est bon. J’ai droit aussi à des claques sur les fesses que je remue sous leurs nez. Et voilà que l’un d’eux à une idée ! Il prend son verre à demi vide, il met sa bite dedans et je le vois qui urine un peu dans le fond d’alcool. Il me présente cela et je tourne la tête ! Alors ils m’attrapent par les poignets, me désarçonnent de mon chevaucheur, et je suis couchée sur la moquette. Les jambes et les bras bloqués par les solides gaillards, ma tête se trouve maintenue, coincée par les cuisses de celui qui a gardé son masque vénitien. Celui-là, de deux doigts, me pince le nez.
Je n’ai d’autre choix que d’ouvrir la bouche pour respirer et le verre est sur le bord de mes lèvres.
— Bois ! C’est un ordre ! N’oublie pas ! Tu dois faire tout ce que je veux, jusqu’à midi ! et il n’est que huit heures du matin. Nous avons encore quelques heures devant nous !
Vaincue, je dois avaler cette répugnante mixture, sous les applaudissements des mecs qui m’ont lâché. Je déglutis avec peine, le liquide âcre et malgré les hauts le cœur qui me submergent, je vide le verre. Mais ce n’est pas suffisant, l’homme masqué prend position au-dessus de moi, se met à genoux, ma tête entre ses cuisses. Il pousse sa verge à demi molle dans ma bouche et je dois lécher cette limace ? Mais il ne veut bien sûr, pas la faire grossir, ce qui serait incompatible avec ce qu’il désire.
Je comprends trop tard, ce qui m’attend. Alors que le nœud mou de celui-là est dans mon bec, il finit sa mixtion et il sent bien que je tente de me redresser, pour échapper au jet qui commence à couler lentement dans ma gorge. Il serre les genoux et je suis maintenue dans la position adéquate. Me voilà devenue pissotière pour un type inconnu. Puis la partie reprend, baise et encore baise, je suis mise de partout. Chacun de mes orifices est visité, occupé, puis remis en circuit pour un autre membre de l’équipe.
Ils me prennent à tour de rôle dans toutes les positions et le pire de l’histoire c’est que je suis devenue une bête de cul, une folle de sexe. C’est moi qui ose réclamer, plus vite, plus fort, j’en veux à un tel point que leur queue ne débande même plus. Antoine m’a allongée sur lui, mais je suis sur le dos et il enfonce pour la énième fois sa bite toujours raide dans mon coquillage qui s’adapte à toutes ces belles queues. Je vois l’homme au masque se baisser, écarter le plus possible mes deux jambes qu’il tient bien relevées.
Dans l’espace qu’il vient de libérer, alors qu’Antoine laboure tranquillement mon anus qui est tant sollicité, qu’il ne se referme pas entre chaque enculage, l’homme qui me fait face maintenant, approche son gros membre de ma chatte. D’une simple poussée, alors que mon cul est toujours occupé, voilà la mentule qui entre en moi. Sans aucune hésitation, ma gaine souple de femme laisse passer cette chose qui écarte les lèvres, qui se laisse ouvrir comme un abricot bien mûr.
J’ai juste le temps de lâcher un soupir que déjà je suis enconnée jusqu’aux couilles de l’homme. Puis l’autre dans mon derrière s’arrête et attend que celui qui me lime fasse quelques allers et retours, avant de synchroniser ses mouvements sur ceux de l’homme au masque. C’est une chose tellement surprenante que d’avoir pour moi ces deux membres qui me possèdent que j’en perds toute raison. Je me mets à hurler, mais de plaisir cette fois…
Les assauts répétés des deux hommes qui me prennent, me forcent à crier sans arrêt. Alors comme pour calmer mes braillements, un troisième se poste devant nos trois têtes. Il se met à demi à genoux, juste les jambes fléchies. Sa verge vient cogner sur ma bouche légèrement entrouverte, laissant échapper des flots de gémissements. Le gland rose qui se trouve juste à la bonne hauteur est happé par celle-ci, gourmandise plaisante que je me mets en devoir de suçoter. Dans mes reins, je sens aller et venir le mat qui me lime profondément, avec de grands coups de bassin du propriétaire de la bite.
Je ressens le tressaillement étrange de ce pieu et je sais, confusément que la laitance de l’homme va me gicler à l’intérieur. Loin de m’effrayer, cette arrivée pressentie me donne une envie folle de ruer, de me faire défoncer, de garder le plus au fond possible cette liqueur qui vient par petits jets chauds. Il a soupiré et s’est entièrement vidé les couilles, ses mouvements sont moins violents, ses mains sur mes hanches plus relâchées.
Et son engin molli rapidement, alors il sort et c’est juste un déchirement pour moi de sentir encore une fois ce vide qui m’étreint. Mais l’attente est de courte durée. Celui à qui je fais une pipe s’esquive d’entre mes lèvres. Aussitôt remplacé par celui qui est depuis le début, en retrait, voyeur sans doute. Les deux orifices sont de nouveau investis, simultanément, et la cavalcade reprend de plus belle.
— Putain ! Qu’elle est bonne ! Je le savais que c’était une « chaudasse » ! Nous avons bien fait de la faire payer de cette façon ! Tu te rends compte ! Se laisser tringler par deux queues en même temps et en sucer une autre ? Qui aurait cru cela de cette salope qui nous snobe chaque fois qu’on joue au poker ? Son trou du cul ! Une vraie bénédiction... bien ouvert, assez étroit et maintenant bien huilé par le foutre que tu viens d’y laisser ! Allez les gars ! Nous avons encore deux bonnes heures pour la baiser en long, en large et en travers, cette salope !— C’est vrai que c’est chaud, elle suce comme une reine, il n’y a rien à redire ! Et sa chatte mes amis, tiens ! Elle va me faire jouir ! Oh ! Oui ! Oh ! Ça y est, je sens que ça vient, oh ! Oui ! Oui ! Là ! Voilà ! Je décharge là ! Là ! Oh oui !
L’homme sous moi, s’enfonce davantage dans cette caverne qu’il veut asperger de son sperme et les giclées que je sens contre le fond de mon ventre, me donnent des sensations bizarres. Je commence moi aussi à partir, alors que celui qui se démène dans mon anus, émoustillé par les paroles de son compère, se retient de justesse de me larguer son foutre dans le trou de balle. En maintenant ma tête dans l’alignement de la tige raide qui me lime la bouche, je n’ai guère de répit pour sucer correctement.
Les spasmes de mon ventre débutent d’abord au fond de ma caboche, montent rapidement à leur paroxysme pour descendre et ils viennent éclater en mille bulles au bas de ce ventre qui se laisse outrager. Le premier spasme ne me permet plus de savoir quand je bascule sur le côté, entraînant le cavalier qui m’encule, laissant aussi partir celui qui vient de se finir dans ma chatte. Elle, elle est en feu et m’enflamme les sens, je dois hurler encore, enfin j’ai l’impression dans mon crane que le bruit de mes cris résonne partout dans la maison.
Se cramponnant à mes hanches, l’autre continue sa besogne, enfonçant de plus belle sa bite dans mon anus qui accepte son passage. Les parois de cette gaine peu usitée d’ordinaire sont assouplies par les nombreux aller et retour qui depuis le début de la nuit sont venus occuper les lieux. Maintenant, c’est une langue râpeuse qui vient de revenir sur les lèvres de ma foufoune, laper de haut en bas, pour mieux remonter sur le sillon largement ouvert. Au deuxième passage de cette lécheuse, je pose mes mains sur les cheveux que je trouve entre mes cuisses, alors que je suis allongée sur le côté.
Je presse fort sur la tête qui appartient à je ne sais lequel, juste pour l’inviter à aller encore plus délicatement au centre de cette fleur qui coule du mile de l’homme qui vient d’en sortir et de ma mouille. Les deux sont mélangés, il ne peut pas n’en prendre qu’une partie, je désire qu’il boive à cette source, les liqueurs que mon corps rejette sont le signe d’un abandon total. À cet instant, la queue raide dans ma bouche se raidit, secouée par quelques soubresauts et c’est un flot de liquide épais, chaud, âcre aussi qui coule dans ma gorge. J’avale avec presque délectation ce sperme qui n’arrête plus de couler ! L’homme qui m’éjacule dans le bec tremble de partout et c’est reparti pour un nouvel orgasme qu’il provoque en moi.
J’ai joui encore une, deux, dix fois ? Il arrive un moment où je ne peux plus compter. Je peux juste dire que c’est fabuleux, je ne suis plus qu’une immense pile électrique qui se trémousse dès qu’on la touche. Et ils en profitent largement. Mon corps répond à la moindre sollicitation, ne veut plus obéir aux ordres de mon cerveau ! Je suis tétanisée par ces mains qui persistent à me frôler, me caresser, je suis une vague sur laquelle, les bites viennent surfer ! C’est une vraie révélation ! Je ne savais même pas que ce genre de chose pouvait exister.
Comment moi, si prude, si pudibonde, pour une partie de cartes, puis-je être devenue cette chienne qui se débat, non pas pour échapper aux queues qui la désirent, mais pour en avoir toujours plus. Mais la bataille s’achève aussi faute de combattants. L’un après l’autre, après sans doute avoir pris du plaisir à plusieurs reprises, les sexes ont beaucoup de mal à durcir de nouveau. Ils redeviennent ces pauvres petites choses molles qui pendent lamentablement entre les cuisses de ces hommes pourtant si fiers de leur virilité.
Il reste bien quelques mains pour venir accompagner une langue sur ma poitrine offerte. Mon corps, mon ventre sont toujours embrasés, volcan en éruption que le feu des lances trop lasses de ces pompiers éreintés, ne pourra venir éteindre. Alors c’est ma main à moi qui prend le relais, pour un dernier spasme, un ultime orgasme qui m’emporte vers des jeux de cartes virtuels, vers des rois et des reines des quatre couleurs. C’est à cet instant-là que je me dis que perdre une partie de poker peut aussi être profitable et que désormais, même cette peur-là ne saura plus me perturber.
Là-bas, dans le lointain, des cloches sonnent, le glas de mes amours tranquilles sans doute et le début de ceux plus inquiétants de rencontres multiples qui ces cinq-là viennent de m’ouvrir. Je pourrais aussi, alors que je me relève en chancelant, tirer le masque de l’inconnu qui comme les quatre autres, s’enfonce dans une torpeur proche du sommeil. Mais à quoi bon retirer la part de mystère que celui-là veut conserver ? Je regroupe mes vêtements, me dirige vers la porte, et alors que j’entrouvre cette dernière, une voix s’élève du groupe de dormeurs.
— Merci, tu as été divine. C’est quand tu veux ! Pour une autre partie de carte, ou du même jeu que celui de cette nuit. En attendant ! Merci pour nous tous !
La porte se referme sur d’autres mots, que je n’entends plus, sur des illusions perdues, mais je ne suis pas déçue. Je crois que je viens d’ouvrir d’autres horizons, d’autres espaces à ma vie, et je m’en réjouis vraiment…
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