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Jeanne à l’école des sorcières

Chapitre 1

Trash
Avertissement : Cette série est immorale, violente, blasphématoire et déconseillée aux âmes sensibles. Ce chapitre contient notamment de la zoophilie/démonophilie dans la première partie, et de la scatologie extrême dans la deuxième ; vous voilà prévenu...
1) Le Seisho Kuro
Cette conne de Marie allait avoir ce qu’elle méritait. Marie était la capitaine de notre équipe de volley-ball de la fac, et pire que ça, elle se tapait mon mec. J’avais déjà les glandes d’être à ses ordres sur le terrain, alors que j’étais plus douée qu’elle, mais lorsque Fred m’annonça qu’il me quittait pour cette pouffe, j’allais le leur faire payer. Et de la pire des façons qui soit, d’abord m’occuper de Marie, et ensuite mon ex-amant.
Et j’avais un plan pour ça. J’avais récupéré un des mouchoirs de Marie trempée de sueur. J’avais écrit dessus un enchantement, l’avais trempé dans du jus de grenouille et laissé reposer une nuit à la pleine lune devant chez elle. Puis je lui ai glissé le mouchoir dans la poche de son short dans les vestiaires.
Dans deux minutes elle allait comprendre qu’elle avait fait une erreur en me piquant mon mec.
Lorsqu’elle sauta pour effectuer un smash, au lieu de frapper la balle au-dessus du filet, elle fit un bond de presque deux mètres passant elle-même au-dessus du filet. Les gens restèrent stupéfaits, pendant qu’elle retombait en se fracassant sur le sol. Ses jambes sous l’effort qu’elle avait accompli n’étaient plus que deux bouts de viande amorphe. Ses muscles avaient été tellement pressés qu’elle devrait rester en fauteuil pour quelque temps. Si elle se remettait de sa chute, ce qui vu son atterrissage qui finit en pleine tronche était loin d’être sûr.
En regardant Marie se faire emmener dehors par des ambulanciers, je me marrais intérieurement, ça lui apprendrait à me faire chier.
Le jour suivant, je plaignais pour la pauvre capitaine lors d’une réunion de l’équipe de volley, mais je prétextais une urgence familiale pour ne pas aller la voir à l’hôpital. Fred, son nouveau petit copain et mon ex, faisait la gueule. Qu’il attende deux jours, il aurait alors une bonne raison pour être dégoutté. On ne me laisse pas tomber pour une autre, et il était temps que ça se sache. Les gens ne parlaient que de son saut de deux mètres, mais déjà on trouvait que les témoins avaient exagéré, et ceux-ci devenaient moins catégoriques sur la hauteur de son saut. Des bonds de cette taille, cela semblait impossible. Évidemment ces idiots ne pouvaient pas savoir que c’était de la sorcellerie.
Ça faisait déjà deux ans que j’avais trouvé un vieux livre, le Seisho Kuro, au CDI du lycée. Ou plutôt c’est lui qui me trouva en chutant devant moi d’une étagère consacrée à la poésie étrangère. Un rayon où personne ne se rendait ou n’empruntait jamais de livres. Il tomba sur la tranche. Je l’aurais ignoré, mais la page où il était ouvert comportait une illustration d’une nonne se faisant enculer par un bouc au sexe démesuré. Je saisissais le livre et en tournait les pages, si le texte était écrit dans une langue qui m’était inconnue, il y a avait d’autres images qui se passaient de mots. Elles étaient toutes aussi grivoises, elles mettaient généralement en scène des membres du clergé en prise à des abus, mais les illustrations étaient fort variées. Dans l’une, un prêtre aspergeait de foutre ses ouailles lors d’une messe. Dans une autre, des démons empalaient des grenouilles de bénitiers sur d’immenses pieux au bout arrondi. Une troisième montrait des prêtres plaçant des hosties sur leur bite pour que les fidèles viennent les sucer. Émoustillé par toutes ces illustrations blasphématoires, je glissais le manuscrit dans mon sac et le rapportais chez moi.
Je « l’utilisais » la nuit pour la qualité de ces illustrations, mais rapidement je devenais curieuse du reste. Je voulais savoir ce qu’il pouvait bien avoir d’écrit dedans. Le texte était en un curieux mélange de japonais et de latin, mais heureusement la traduction automatique de Google n’eut pas de mal à venir à bout de ce panaché de langue. Il s’agissait d’un livre écrit par un missionnaire jésuite parti au Japon, un certain père Stéphanos Bordrigue. Il arriva au Japon en pleines persécutions anti-chrétiennes pour lesquels le shogunat Tokugawa était tristement célèbre. Les prêtres envoyés là-bas durent abjurer leur religion, et piétiner littéralement la Bible. Mais au père Bordrigue on lui demanda plus. On lui ordonna d’abord de rejeter les Saintes Écritures en déféquant dessus, puis comme humiliation suprême, on lui commanda de vénérer le diable.
Les tortures de plus en plus atroces finirent de le convaincre, et il perdit probablement la raison lors d’une de ces séances. Il se mit alors à vénérer Satan de son plein gré. Selon ce qu’il écrivit, le Grand Bouc lui-même se présenta à lui, il conseilla le prêtre sur ce qu’il devait écrire, lui soufflant même des lignes reproduites à l’identique. Le livre contenait ainsi les abominations morales que le diable, par la plume du prêtre, avait dictées. Mais l’on trouvait aussi la description d’actes ignominieux que commit le prêtre au Japon. Des nuits orgiastiques ou les femmes perdaient la raison se livrant à des activités sexuelles avec le prêtre et des animaux.
Les bacchanales finissaient souvent dans le sang, l’une des perversions la plus détaillée, raconte que le prêtre plaçait un œuf en provenance d’une dimension infernale dans la chatte d’une des femmes puis la lui cousait. Un mois plus tard, une créature en sortait, ressemblant au mélange d’une gargantuesque limace et d’un poulpe. Cette chimère baveuse grandissait de plusieurs mètres en quelques jours, ses tentacules au nombre de trois s’affermissait eux-aussi. D’après les explications du livre et les illustrations, il les utilisait pour pénétrer et forcer l’intimité des femmes, même celle de sa génitrice. En fait, chaque trou dont disposaient ses cibles était l’objet de l’attention d’un de ses tentacules. Par le cul, un tentacule fin et annelé ressemblant à gigantesque ver de terre gluant s’introduisait profondément. Il se faufilait dans l’intestin jusqu’à ce que l’anus touche une bosse placée à la base du tentacule, cet énorme bourrelet contenait plusieurs litres d’eau. Lorsque le tentacule était suffisamment tendu et que l’excroissance touchait le trou de balle, elle se vidait de son eau à grande pression dans l’estomac. La femme subissant ce lavement évacuait alors tout le contenu de son estomac.
À ce moment entrait en jeu le deuxième tentacule. Bien plus gros et plus court que le premier, il ressemblait à une gigantesque bite. Il pénétrait la bouche qu’il remplissait entièrement. La mâchoire et la glotte subissait l’assaut du tentacule, ne laissant à la femme que la possibilité de le lécher et de l’humidifier. Lorsqu’il atteignait enfin un point de jouissance, ce qui pouvait durer plusieurs heures, il déchargeait un épais jus presque solide pendant plusieurs minutes. Remplissant ainsi l’estomac de sa victime d’une purée nourrissante aux effets euphorisants. Cette compote coupait l’appétit de la femme pour tout autre aliment, pire, elle rendait la femme accro à cette substance et l’obligeait à chercher à introduire le tentacule dans leur bouche pour la sucer et recevoir une nouvelle pitance. De la même façon qu’une oie de gavage… elle pouvait rester des journées le tentacule dans la bouche à le sucer.

Ces préparatifs servaient au troisième tentacule qui s’introduisait dans la chatte, ce tentacule semblable à une trompe d’éléphant était pourvu de petites protubérances propres à stimuler un effet de jouissance prolongé. Lorsque la victime parvenait à l’orgasme, le tentacule faisait couler un abondant liquide purulent contenant des œufs fécondés. La femme nourrie de la compote produite par le deuxième tentacule, et vidée de tout autre aliment par lavement servait de nid idéal à leurs croissances.
Les œufs se développaient vite rendant la femme bien plus grosse qu’elle n’aurait pu l’être par une grossesse normale. Son ventre rempli d’œufs, elle commençait la ponte quinze jours plus tard quand ils atteignaient la taille d’un ballon de football. Pendant ces quinze jours les seins se gorgeaient de lait augmentant leur taille d’une dizaine de centimètres quotidiennement, aux derniers jours de la gestation la pondeuse ne pouvait plus se déplacer, ses énormes nibards la déséquilibrant à chaque pas. Elle n’avait plus qu’à pondre les œufs et à rester à proximité. Quelques heures après être sorti du ventre maternel, les monstres se mettaient à éclore de leurs œufs. Ils se précipitaient alors sur les mamelles de leur génitrice, leurs tentacules se collaient aux mamelons et aspiraient férocement le lait maternel.
Les abominations commises par le prêtre perverti finirent par être connues du Daimō de la région. Il envoya une troupe tout brûler, les abominations, le prêtre fou et les femmes complices de son diocèse satanique.
Mais le manuscrit contenait aussi un nombre impressionnant de sortilèges pour semer la désolation et le chaos sur le monde. Par dérision, le prêtre — ou le diable — intitula ce livre le Seisho Kuro, soit la Bible Noire en japonais. Comment arriva-t-il au C.D.I du lycée Marco Polo ? Je n’en avais pas la moindre idée.
Je ne mis pas longtemps à essayer les sortilèges inscrits. Au départ sceptique, je le fis par jeu, mais je me rendis vite compte de leur efficacité, et je me plongeais dans le livre de manière plus sérieuse. Je compris que je pouvais les utiliser pour m’offrir une vie de rêve. J’avais de meilleurs résultats au lycée (j’obtins le BAC avec mention très bien en rendant une copie blanche), je réglais mes achats avec des feuilles de papier toilette, les possibilités qu’offrait le grimoire me semblaient illimitées !
Me débarrasser de Marie était une bonne chose, je ne le regrettais pas, au contraire c’était la première fois que je l’utilisais un sortilège pour faire du mal à quelqu’un. Et j’avais trouvé ça jouissif au possible ! Maintenant je voulais humilier Fred pour m’avoir laissé tomber, et j’allais le faire de belle façon. Je savais qu’il existait un sortilège pour changer la taille d’une partie du corps… j’allais transformer sa bite en un tout petit arrosoir de quelques centimètres ! Rien que de penser à sa tête qu’il ferait quand il verrait sa bite transformée en un infinitésimal appendice j’éclatais de rire. S’il ne voulait pas de moi, alors il pouvait toujours rêver pour qu’une fille veuille de lui et de sa minuscule bistouquette !
Je rentrais chez moi le sourire aux lèvres, la tête pleine de rêves de vengeances bientôt réalisés. Quand un type me demanda une cigarette :
— J’en ai pas.— Alors vous en voulez une peut-être.
J’allais lui dire d’aller se faire foutre, mais bizarrement j’acceptais. Je portais sa cigarette à mes lèvres, il me tendit son briquet et alluma la clope.
— Merci, mais… Je ne fume pas… Oui…
Je me sentais bizarre, la cigarette m’embrouillait l’esprit. J’aurais voulu arrêter de fumer, mais je me sentais obligé de continuer, tant qu’il me regardait. Il avait des yeux profonds, qui semblaient m’attirer et annihiler ma volonté.J’avalais la fumée et commençais à perdre conscience, j’entendis comme dans un rêve :« Jeanne, tu vas me suivre, mais tu ne te rappelleras de rien de ce qui se passera à partir de mainte……nant »
Où j’étais ? Quand ? J’étais parti de l’université alors que le soleil était couché, et il était maintenant là, haut dans le ciel. Et je n’étais plus non plus dans la rue menant chez moi, mais sur une pelouse. En face de moi là où quelques secondes plus tôt il n’y avait que des murs d’immeubles, apparaissait maintenant un gigantesque bâtiment de style gothique. Le type qui m’avait offert une cigarette avait disparu, et une fille d’un peu près mon âge se tenait à mes côtés.— Bonjour, Jeanne, j’espère que tu aimes le coin. Tu vas rester ici toute ta vie.

2) Les couvents

— Quoi ?— J’exagère, t’inquiètes pas, tu vas juste y passer quelques années.— T’es qui ? Où je suis ?— Je m’appelle Carole, et ici c’est l’académie de magie. Ou plus pompeusement la Grande Académie pour les Praticiens de l’Art Sombre : la GAPAS, mais l’académie de magie c’est plus cool.— Mais je ne veux pas avoir de diplôme de magie ! Je m’en passe très bien, je veux qu’on me renvoie d’où je viens !— Ce n’est pas si simple, il se trouve qu’à l’extérieur tu as fait de la magie un peu trop voyante. Et tu as attiré l’attention des grands pontes de la sorcellerie. Eux, ils cherchent à éviter que les non-initiées apprennent que l’Art Sombre existe. Et quand –d’après ce qu’on m’a dit- tu as fait sauter une de tes rivales de plusieurs mètres au-dessus d’un filet de volley-ball, ça a fait jaser. Alors ils t’ont envoyé ici pour te mettre un peu de plomb dans le crâne.— Alors, si je comprends bien, je suis en prison.— Non. Ici c’est la GAPAS, l’académie de magie… mais c’est un peu pareil qu’une prison faut avouer. Sauf qu’en plus d’être privé de sorties, tu as des cours. Ce qu’ils veulent nous enseigner, c’est de ne pas faire n’importe quoi « à l’extérieur » pour éviter de déclencher une chasse aux sorcières.— Et toi, c’est quoi ton rôle dans tout ça ?— Moi je suis comme toi. J’ai gagné trois fois de suite au loto après avoir contacté un esprit qui m’a donné les bons numéros. Ça s’est su. Faut dire qu’ils disposent de contacts à la N.S.A. alors il suffit que quelqu’un passe un coup de fil à un ami à propos d’un évènement un peu surnaturel pour qu’ils se mettent en DEFCON4, et envoie un type enquêter. En tout cas, on m’a envoyé ici, et j’aide les nouvelles à s’intégrer.— Et y a beaucoup de sorcières ici ?— On est une centaine peut-être. Il y a un peu de tout, certaines sont nées avec un don, moi, j’ai juste fait un peu de spiritisme. D’autres ont eu une mère qui pratiquait l’Art Sombre et leur a appris quelques tours, d’autres sont de complètes autodidactes. — Et quand est-ce que je pourrais quitter l’académie ?— À la fin de chaque année, il y a des tests pour vérifier notre niveau. Savoir à quel point on sait maitriser la magie, qu’on ne se laisse pas aller à faire n’importe quoi par l’ivresse de l’Art Sombre. Mais c’est super dur ! Beaucoup de sorcières ne réussissent jamais, mais heureusement il y a plus simple si tu veux sortir.— Ah oui ? Comment ?— Intégrer un couvent. En fait tu peux être une élève ‘’normale’’, mais il est conseillé d’en intégrer un. Une sœur d’un couvent a le droit de sortir.— Sérieux ?— Ouais, mais, si elle merde dehors, et qu’elle se fait trop remarquer, c’est fini pour elle… et pour la sœur supérieure de son couvent.— Fini ?— Tu préfères ne pas savoir, crois-moi. Mais en plus de pouvoir sortir, ce sont les sœurs sup’ de chaque couvent qui choisissent comment répartir les fonds de l’académie, elles tranchent aussi en cas de différend entre élèves. Elles ont même accès à des bouquins de magie, ce qui est presque indispensable pour réussir le test de fin d’année. Elles ont même droit à des chambres isolées du dortoir principal !— Et toi tu en fais partie d’un ?— Non, je ne suis pas une sœur, et pour une bonne raison… Ces couvents sont des repères de connes. Moi et quelques autres on essaie de créer un couvent démocratique, ou les sorcières peuvent entrer sans rite chelou. Où on essaierait de faire les choses bien et passer un bon moment ici, à l’académie.— Ca à l’air cool.— Ouais, mais les couvents déjà installés nous mettent des bâtons dans les roues, surtout celles du couvent Gygès. Elles ne veulent pas partager le pouvoir évidemment. C’est galère, mais on va réussir, elles n’ont pas le droit d’empêcher la formation d’un nouveau couvent.— Et c’est quoi ces couvents au juste ?— Viens avec moi, je vais te servir de guide, puis quand on aura fini de visiter l’académie je t’amènerai à la salle d’orientation. Il y a un descriptif de chaque couvent rédigé par leur sœur supérieur.
Carole me mena dans l’académie. Je me rendais compte qu’il s’agissait moins d’une académie que d’une grande abbaye convertie en lieu d’enseignement. Il y avait trois salles réservées à l’éducation, un grand dortoir où était mon lit et mes affaires. C’est-à-dire juste mon sac de fac que j’avais avec moi quand j’avais été ensorcelé. J’eus la bonne surprise de constater qu’il n’avait pas été fouillé et que le Seisho Kuro était dedans. C’est à ce moment que je remarquais que je n’étais plus dans les mêmes vêtements que ce matin.
— Hey ! Qui m’a changé de vêtements ?!— Du calme, ne t’affole pas... Tu t’es changé toi-même quand tu étais encore sous le charme hypnotique qui t’a amené ici. Dès que tu pourras partir, ils te rendront tes vêtements dans lesquels tu étais venu.
Maintenant qui j’y prêtais attention, toutes les filles que j’avais croisées portaient le même uniforme: une jupe frisée bleue, assez courte, arrivant à mi-cuisse. La texture était légère et douce, heureusement qu’il faisait assez chaud. Comme haut, on était habillé d’une blouse blanche à manche courte et d’une cravate rouge rayée par des bandes noires. Ça allait bien avec ma chevelure rousse. Tout comme l’uniforme était à ma taille, le soutien-gorge semblait avoir été adapté à la forme de mes seins plutôt généreux. Je me demandais de quelle couleur étaient nos sous-vêtements, mais je m’abstins de le demander à Carole. Elle m’amena à un secrétariat inoccupé. Les responsables étaient vraiment peu nombreux ici… Elle en sortit un cahier en cuir d’un placard. Il était intitulé « Liste des couvents ».
— Chaque fois qu’un couvent est créé, la sœur supérieure en charge doit rédiger deux phrases pour le décrire.Je l’ouvrais à la première page où était inscrit :— Couvent des Soeurs Hospitalieres : Soeur soice la bienvenue, icy tu pourras apprendre tantost herbage et thaumaturgie. Sache que l’ame esbranlée et esmeue se perde en soy-mesme alors ne ceide point à la haine irreconciliable et aisde tes freres humains.— Attends, tu devrais passer à la fin, ça commence par les couvents du moyen-âge qui ont disparu depuis longtemps. Il n’y a que les sept derniers qui sont en activités…
Je tournais les pages, des milliers de couvents avaient disparu au fil des siècles, visiblement aucun ne durait plus de quelques années. J’arrivais à la dernière page remplie, et commençais à lire la description des couvents actuels :
1) Couvent Volupté : N’accepte que les élèves qui utilisent L’Art Sombre dans un but noble et se consacrent au bien. L’alpha de nos êtres est un cœur pur, notre oméga : la bienfaisance.
— Ça n’a pas l’air très marrant.— Carrément, à tel point qu’elles manquent toujours de membres. Mais elles quittent l’académie très vite, elles ont un sacré self-control. Et puis elles ont des sortilèges très puissants.— Vraiment ?— Oui, leur pureté décuple la puissance de leur Art. Heureusement qu’elles ne l’utilisent pas pour de mauvaises fins. En plus, elles savent se défendre, alors ne les cherche pas trop. Je regardais le couvent suivant
2) Confrérie Michaël : Accès exclusif aux hommes. Méga-teuf !
— C’est tout ? Assez lacunaire comme description.— Les hommes qui s’occupent de sorcellerie sont rares, et ce qu’ils font dans cette confrérie n’a que peu de rapport avec l’Art Sombre mais plus avec le sybaritisme. Ils organisent des beuveries, passent leur temps à draguer, organiser des fêtes, se droguer. — Je ne suis même pas surprise.— Cela dit, faut faire attention, la première chose qu’ils font quand ils repèrent une nouvelle c’est d’essayer de la faire participer à une de leur orgie. Une des nouvelles n’avait pas de défense magique assez forte et a servi d’esclave sexuelle pendant cinq à six ans avant qu’ils ne la laissent retrouver sa volonté.— Ben merde...
3) Couvent Lucifer : L’Art Sombre n’est pas nommé ainsi pour rien, et les sorcières doivent mériter leur appellation. Cruauté, supplice, vengeance et de délicieuses tortures, si c’est ce que vous souhaitez rejoignez-nous.
— Tout un programme.— Fais gaffe quand tu en croises, ce sont toutes des sadiques, toutes.— C’est pas le cas de toutes les sorcières ? Toi excepté peut-être…— Pas faux, mais, celles-ci sont pire. Elles te transformeraient en poupée gonflable vivante si elles sont de bonne humeur.— Ce n’est pas tellement pire que la confrérie Michaël— En poupée gonflable pour chiens.— Oh…— En parlant de chien, lis la suivante.
4) Couvent Minotaure : établissez le lien sacré avec la nature et la déesse Gaïa. Entrez en communion avec votre être profond et libéré vos chakras des nuisances maléfiques.
— Des hippies en fait, réagit immédiatement Carole. Cela dit, elles cultivent des plantes qui font passer le cannabis pour de la cigarette électronique. — Ça a l’air sympa.— Oui, si tu ne crains pas de te retrouver un matin changer en vache parce qu’une sœur défoncé aura voulu un verre de lait naturel. Elles sont complètement irresponsables et imprévisibles. Passe au suivant.
5) Couvent Ozymandias : La sorcellerie est à votre service pour obtenir la richesse et le pouvoir, pour se vautrer dans le métal aurifère. Maitrisez l’Art Sombre dans l’unique intérêt qu’il doit servir : le vôtre.
— Les plus snob de toutes. Des nerdettes, elles passent leur temps dans leur bouquin et rêvent de dominer le monde. Le couvent le plus chiant de tous, elles sont super pénibles.— J’imagine. Mais, il vaut mieux des pénibles que des sadiques.— Oui à part que si tu n’es pas au niveau, tu seras la première à servir de matière première pour leur expérience magique. Allez, suivant !
6) Couvent Narcisse : Devenez la plus belle, car le monde est fait pour celles qui sont admirées. Rendez les hommes fous amoureux de vous, et soyez la plus désirable.
— C’est euh… hésita Carole.— Des poufiasses ?— Voilà, elles s’entendent très bien avec la confrérie Michaël cela dit. Bon passe à la dernière, les pires.
7) Couvent Gygès : Il faut vivre dans les ombres, invisible et crainte, car l’Art Sombre est un art secret. Influencez sans être vu, contrôlé les autres sans qu’ils ne le sachent, telle doit être une sorcière.
— Des bâtardes sans conscience. Vraiment des salopes, ce sont surtout elles qui cherchent à empêcher la création de notre couvent démocratique.— Elles sont vraiment si horribles ?— Ouais, de parfaites conasses qui ne pensent qu’à elles. Un vrai gros tas de fumier, que t’as pas envie de sentir. Je foutrais leur sœur supérieure au cachot si j’en avais le pouvoir, et ce serait une faveur à lui faire…—Moi, je dis toujours qu’une conne c’est comme une crotte de chien, on peut marcher dessus, mais faut pas oublier de s’essuyer les pieds après. Pour se débarrasser de la mer…
Alors que je faisais face à Carole, je vis soudain une silhouette se détacher du mur derrière elle. Une sorcière dans un uniforme un peu différent du mien… Avec un écusson brodé dessus, un écusson avec un symbole d’anneau et où l’on pouvait lire et le mot Gygès. Était-elle là depuis le début, camouflé ? Elle posa sa main sur l’épaule de ma guide.
— Je vois que tu dis beaucoup de bien de moi.
Je vis Carole blanchir à vue d’œil.
— Tu me présentes à la nouvelle ? Continua la sorcière à l’écusson.— Jeanne, dit Carole, en se retournant, je te présente Éva, la sœur supérieure du couvent Gygès. Je… j’expliquais à Jeanne les différents couvents.— Oui, je viens justement de t’entendre parler de notre couvent. — Ah, euh c’était juste… tu sais… j’aime beaucoup ton couvent, surtout maintenant, mais avant il y avait des filles pas toujours sympa. Alors j’expliquais ça.— Oui, qu’on est un tas de fumier.— Non, écoute ce n’est pas du tout ce que…— Tu sais ce qu’il en coute, à une non-sœur, de dénigrer un des couvents de l’académie.— Je…—AKRTRA FTAGHN LAGRATRE EIDOLON
Elle fit des gestes de la main d’une rapidité et d’une virtuosité phénoménale. Elle devait avoir un entrainement intensif pour atteindre une telle précision. Alors qu’elle finissait son incantation, une grande lumière blanche m’éblouit formant une boule d’énergie devant elle.
Carole n’était pas restée inactive, elle aussi formulait un sortilège :
—ADUSTIA URTiR YOG-SOTOTH RAPTRE !
Autour d’elle une barrière de protection se formait. Mais soit elle n’eut pas le temps de la finir, soit sa barrière n’était pas à la hauteur du sortilège d’Éva. Car la boule d’énergie partit avec une vélocité ahurissante et défonça la barrière de Carole.
— Aaaaahhhh !!!
Carole cria de douleur alors que la boule lumineuse semblait s’intégrer à son corps, la laissant hébétée. Elle serait tombée par terre si je n’avais pas été là pour la soutenir.
— Carole, tu vas bien ?
Je sentais une odeur émaner d’elle, je crois que c’était une odeur de merde. Une odeur qui s’intensifiait très vite. Voulant me boucher le nez je la lâchais, elle avait heureusement repris assez de force pour tenir debout.
— Réponds-lui, ordonna Éva, elle doit vouloir savoir ce que je t’ai fait.—…. Aaaaaa ! gargouilla-t-elle.
Elle était incapable de prononcer un mot, pire quand elle ouvrit la bouche pour répondre un énorme étron en sorti. Il tomba mollement, éclaboussant de merde ses souliers et ses chaussettes blanches. À peine avait-elle dégueulé ce premier étron qu’un second commençait à sortir, celui-ci dégoulina de sa bouche coula le long de son menton s’émiettant sur sa blouse blanche. Éva se détourna un moment du spectacle de Carole se chiant dessus par la bouche pour me parler.
— Tu vois Jeanne, quand on dit de la merde, il ne faut pas s’étonner de finir par en lâcher.— Mais elle ne va pas rester comme ça ?— Non, enfin… elle ne va pas rester comme ça éternellement... Ce n’est que pour quelques mois… cinq ou six, mais ce n’est pas aussi grave que ça en a l’air. Elle va juste puer la merde et en dire. À moins qu’elle ne se trouve aux W.C. sur une cuvette remplie d’excréments d’autres personnes. Dans ce cas-là seulement elle arrêtera de puer et pourra ouvrir la bouche sans sortir une autre merde.
En une minute Carole avait déjà un gros tas de matière fécale devant elle. Ses pieds s’enfonçaient dans le fumier. Et un filet d’excrément lui coulait sur la blouse. Elle finit par se plaquer la main sur la bouche ne supportant plus de dégorger autant de merde. Je préférais ne pas imaginer ce qu’elle ressentit lorsqu’elle dut avaler un paquet de caca pour pouvoir fermer la bouche. Éva voyant le spectacle se terminer poursuivit sa vindicte:
— Je suis sûr que régner sur un trône de merde te fera du bien, tu commençais vraiment à péter plus haut que son cul si tu veux mon avis.
C’en était trop, je ne pus m’empêcher de m’opposer à elle. Comment pouvait-elle infliger un châtiment aussi cruel juste pour quelques paroles en l’air ?!
— Mais c’est immonde ! Vous n’avez pas le droit de faire ça !— Bien sûr que si, Jeanne… Je suis la sœur supérieure du couvent Gygès, et j’ai le droit de châtier à ma convenance ceux et celles qui attaquent mon couvent. Et j’ai aussi le droit de châtier celles qui prennent la défense de mes ennemies.
Je fermais vite fait ma gueule. Après tout je connaissais Carole que depuis une demi-heure, je ne lui devais rien.
—D’ailleurs, tu la conseillais sur la façon de traiter une conne comme moi, non ? Que j’étais une merde qu’il fallait bien essuyer après avoir marché dessus ?—Non, mais… je ne parlais pas toi ! Je ne visais personne en particulier, je disais ça de manière générale…—Manque de pot, la générale c’est moi. Alors maintenant tu vas faire ce que je dis. Où tu te retrouveras dans le même état que ta copine.—D’accord ! Pas besoin de s’énerver, on peut s’entendre…—Alors tu vas essuyer la merde de la conne comme tu l’as expliqué tout à l’heure.
Sans plus attendre, Éva me prit la tête et commença à la guider contre la blouse de Carole. Je me retrouvais le visage contre ses excréments. Éva avait une telle puissance dans les bras, que je n’avais aucun moyen de me soustraire à ses mains. Elle devait déborder de puissance magique pour avoir une telle emprise.
—Allez ! Essuie ! Lèche ! Que ce soit propre, où tu veux que je t’y force par un sort ?
Mon nez était déjà couvert de merde, je préférais obéir plutôt que de me retrouver à devoir chier par la bouche. Je tirais la langue léchant la merde qu’avait dégueulée Carole. Le goût était infect, je me forçais à ne pas vomir, je sentais mes papilles se révulser à mesure que ma langue rapportait des immondices dans ma bouche. Éva me dirigeait la tête retraçant le parcours des merdes qui s’étaient déposées et avaient séché sur la blouse devenu brunâtre par la quantité de crottes que Carole avait recrachée. Des petits morceaux de caca s’engouffraient dans ma gorge, je voulais boire un grand verre d’eau pour purifier ma bouche, mais je n’avais d’autre droit que d’avaler la dégoutante diarrhée liquide.
Éva arriva au menton, lui aussi couvert d’une couche nauséabonde d’excrément. Elle me frotta la frimousse contre, faisant passer les déjections du visage de Carole au mien. J’avais la tronche tapissée de déjections quand elle passa à la suite.
—Comme il me semble, mes chères petites merdes, que vous êtes bonnes amies ; je crois qu’il est temps de passer aux choses sérieuses… Vous allez vous embrasser goulument et longuement. Me montrer comme vous vous appréciez.—Non ! Je…
Éva ne me laissa pas finir, elle plaqua ma bouche contre celle de Carole. Impuissante à nous opposer à la sœur supérieure du couvent, j’ouvris la bouche comme le fit ma camarade. Immédiatement je sentis un flux de merde sortir de sa bouche pour entrer dans la mienne. Les étrons s’écoulaient dans ma bouche, sur ma langue et passaient directement à l’œsophage. Un torrent ininterrompu de merde répugnante me traversait. Au bout d’une trentaine de secondes, je sentais l’abondant flot merde tomber dans mon estomac et commencer à s’y accumuler.
Je me sentais littéralement me remplir de merde. Comme si je servais de cuvette de chiotte pendant qu’un chieur atteint de courante évacuait le contenu de son intestin sans jamais s’arrêter. Éva continuait à nous plaquer les visages l’une contre l’autre, plusieurs minutes passèrent sans que l’ingestion de fumier ne cesse une seconde, mon ventre commençait à saturer et gonflait à mesure que la montagne de déjections s’empilait. Il commença même à se rebeller, je sentis mon anus agir lui aussi contre ma volonté, s’ouvrir sur un formidable pet, et se mettre à se vider du trop-plein. Ce n’était plus que mon intérieur qui était un sac à merde, ma culotte se remplissait aussi. Du caca me collait contre les fesses et coulait sur mes jambes.
Mon corps n’était plus qu’un long tuyau plein de merde, un fleuve charriant non pas de l’eau, mais des matières fécales. En amont ma bouche tenait lieu de source intarissable, en aval mon trou du cul servait d’estuaire vers l’océan : ma culotte, qui commençait à déborder. Une minute de déferlement de matière putride suffit à la faire céder. Ma culotte sous la surcharge de poids, glissa d’un coup le long de mes jambes, s’écrasant par terre dans un énorme « splash ! » Mon anus ne fit que peu de cas de la perte de mon sous-vêtement, il continuait à éjecter sans discontinuer ses abominables saletés.
Ce fut presque une chance, car je pense qu’Éva m’aurait laissé avaler la merde jusqu’à ce que mon ventre éclate. Mais risquant de se faire toucher par les excréments projetés par mon cul, elle relâcha la pression sur ma tête, et je pus me décoller des lèvres de Carole. La bouche encore ouverte elle me gratifia de belles bouses crachées à mon visage avant de serrer les dents et d’avaler, elle aussi, une partie de ce qui m’était destiné.
— Ça suffit comme ça… Éva s’interrompit en se bouchant le nez. Carole, tu commences vraiment à puer, tu gênes. Il est temps que tu partes t’asseoir sur tes chiottes, on se revoit dans six mois… D’accord ?
Carole partit en courant vers l’intérieur du bâtiment, probablement vers un cabinet de toilette. Par une fenêtre du secrétariat, je voyais les élèves à sa proximité s’écarter d’elle en se pinçant le nez. Beaucoup l’insultèrent ou se moquèrent quand elle passait devant eux. J’eus ma première démonstration que même les sorcières n’appartenant pas à un couvent ne formaient pas une communauté des plus charitables.
— Et toi, Jeanne, tu sais que tu es vraiment un gros tas de merde ? Et c’est même pas une insulte, c’est une description. Mais il y a peut-être de l’espoir pour toi. En fait, j’espère que tu ne penses pas rester avec les sous-merdes comme Carole, et que tu rejoindras un couvent.J’étais incapable de parler, continuant à évacuer ma diarrhée et à digérer le trop-plein qui restait dans mes boyaux.
—Enfin je te laisse réfléchir. Et tu ferais mieux de commencer par aller aux toilettes et te laver ou tu te feras dévorer par les mouches. Je ne t’indique pas le chemin, ce serait de mauvais goût. Envoyer un tas de merde aux toilettes, c’est comme sortir un poisson de l’eau pour le laver.
Elle partit en riant. Enfin, je crois, car au bout de trois mètres elle sembla se fondre dans le décor et je la perdais de vue, elle était peut-être encore là, à me guetter et espérer que je commette un faux pas. Ce qu’elle m’avait fait n’était peut-être qu’un avant-goût de ce qu’elle me réservait. Elle attendait que, comme Carole, je dise une méchanceté sur elle ou sur son couvent pour m’infliger une malédiction bien pire encore.
Le corps couvert de merde, et n’étant plus qu’une citerne d’excrément à vidanger, ce n’était pourtant pas la honte ou le dégout qui dominait mes sentiments à ce moment : c’était la trouille.
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