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Jeune fille au pair, de mormone coincée à soumise

Chapitre 8

Hétéro
Chez Jean-Luc, la vie avait repris son cours. Sharon faisait désormais office de femme au foyer. Tout se passait bien mais cette situation faisait un peu jaser dans le voisinage. Tout le monde ou presque dans le quartier avait entendu parler de Jean-Luc, ce veuf qui, peu de temps après la mort de sa femme, avait soit disant séduit sa jeune fille au pair (ou avait été séduit par elle suivant la version) pour pouvoir coucher avec. Il faut dire que la bourde d’Oscar lors de sa première rentrée des classes n’avait rien arrangé. Quand la maitresse a demandé à Sharon si elle était la maman, Oscar répondit « c’est pas ma maman, c’est Sharon mais elle dort avec papa » devant tous les parents présents. Bref, un grand moment de solitude. Sharon entendait parfois un peu de tout et surtout du n’importe quoi. Par exemple, quand elle faisait ses courses, elle pouvait entendre des mégères murmurer « Regardez, vous avez vu c’est la prostituée » ou encore « Il parait qu’elle s’est fait opéré des seins pour séduire ce pauvre homme, si c’est pas malheureux ». Un jour, alors qu’elle faisait ses courses au marché, elle en a eu marre, elle est allée voir un groupe de femmes qui médisait sur son compte et qui pensait être discrète. Elle prit la main de l’une d’elle et la posa sur sa poitrine.
— Alors ? C’est des faux seins ça ?— Euh …. Non.— Et habillée comme ça j’ai l’air d’une pute ?— Euh …. Non, non plus.— Alors arrêtez de parler de choses que vous ne connaissez pas. Cet homme m’a sauvé la vie. Et on est tombé amoureux.— Mais on a rien dit.— Tu parles ! Toutes les semaines j’entends la même chose de votre part ou d’autres personnes dans votre genre. Je ne suis pas une pute. Je suis juste une ancienne mormone qui s’est émancipée. C’est le hasard qui a fait que je suis aujourd’hui avec Jean-Luc. Et si vous tenez aussi à le savoir, sa défunte femme était une amie et elle est bien morte dans un accident de la route. Je n’y suis pour rien et je ne suis pas une de ces filles qui qui cherche un homme friqué pour se faire entretenir ou encore une Escort girl des pays de l’est comme je l’ai déjà entendu.— Inutile de vous justifier.— Si c’est utile. Car partout j’entends des gens dire que j’en suis responsable et ça m’énerve. A cause de tout ça …. Je me suis fâché avec ma famille et mon père m’a renié parce que j’ai refusé le mariage forcé qu’il avait prévu pour moi avec un vieux dégoutant. Mon homme et son fils, c’est tout ce qu’il me reste alors un peu de respect, merde. Dit-elle en haussant le ton pour que tout le monde l’entende avant de partir en larme.
Son discourt avait jeté un froid sur la place du marché. Sharon est très vite reparti la larme à l’œil et avec la moitié des courses qu’elle avait prévue. Le soir, Jean-Luc voyait bien que quelque chose clochait à son retour du travail. Sharon restait muette. Au lit, à part quelques réactions de type reflexe quand Jean-Luc était en train de la prendre, elle restait assez frigide. Elle, qui habituellement savourait chaque saillie le sourire aux lèvres, perturbait voir même inquiétait son amant.
— Bon c’est quoi le problème ? demanda Jean-Luc— Rien.— Ne me ment pas. Je le vois que quelque chose ne va pas.— C’est juste ce que les gens disent sur moi.— Et ils disent quoi ?— Que je suis une pute qui a séduit un veuf, toi, pour vivre confortablement.— Alors tu m’as séduit, oui, t’es une pute, non. Faut les laisser dire. C’est surement des pétasses mal baissées et jalouses.— Oui mais au quotidien, ça devient insupportable. On se moque de moi, on rigole dans mon dos, … je ne supporterai pas ça longtemps.— Mouais …. Je vais voir ce que je peux faire.
Ne voulant pas prendre le risque qu’elle se casse à cause de ça, Jean-Luc appela un journal local qui rencontrait un franc succès dans la commune et demanda à rencontrer le responsable de la rubrique « histoire locale ». Ainsi, ils allaient pouvoir dévoiler au grand jour ce qu’ils avaient vécus, sans se lancer dans des détails scabreux et uniquement dans les grandes lignes. Jean-Luc contacta aussi l’équipe d’une émission de télé qu’il savait regardée par bon nombre de ménagère du coin. Cette émission appelée « l’histoire d’une vie » et diffusée sur une chaine publique, racontait régulièrement une tranche de vie que des citoyens lambda voulait partager. Il espérait que raconter l’histoire de Sharon, d’en faire l’héroïne d’une histoire à l’eau de rose, de la décrire sous son vrai jour devant tout le monde arrangerait les choses et ce fut le cas. Petit à petit, ceux qui colportaient les plus folles rumeurs sur elle commencèrent à lui sourire et même à lui parler de ce qu’ils avaient vu à la télé. Ça fonctionnait et Jean-Luc fut remercié de la plus douce des façons au lit comme elle savait si bien le faire.

Même si ses relations de voisinage s’étaient améliorées grâce à ça, Sharon n’était pas plus rassurée. Elle se souvenait encore d’une soirée où Jean-Luc avait été convié et où elle l’avait accompagnée. Lui dans son costume de luxe et elle dans une robe de soirée, elle a très vite pensé que son amant l’avait amené là pour la montrer comme un trophée. Cette robe ne cachait rien de ses formes et bon nombre d’homme se retournaient vers elle quand elle passait au bras de Jean-Luc. Elle espérait se tromper mais elle avait vraiment l’impression que Jean-Luc l’avait amené pour dire aux autres : « Vous avez vu ma gonzesse ? Elle est belle hein ? Elle a des gros seins et elle ne dit jamais non quand il s’agit d’écarter les cuisses pour moi ». Ça avait renforcé chez elle l’impression d’être une femme objet. Elle était sa petite amie mais elle voulait être plus. Jean-Luc ne semblant pas très pressé pour régulariser sa situation.
Elle avait beau réfléchir et le meilleur moyen qu’elle voyait à sa portée était de tomber enceinte. Chose en parfaite adéquation avec son éducation car elle avait toujours été élevée dans l’optique d’offrir sa virginité à son futur mari et donc au père de ses futurs enfants. Elle savait parfaitement que si elle faisait un petit frère à Oscar, Il n’y aurait aucun risque que Jean-Luc ne la chasse de sa vie. Seul soucis : la crème de jour. Elle savait, selon ce que Jean-Luc lui avait dit que c’était les montées de lait, soit disant accidentelles qui faisaient qu’elle ne tombait pas enceinte. Elle avait bien tenté une fois de ne plus l’utiliser mais elle déprimait sans cette sensation de plénitude de bien-être que ce produit lui prodiguait. Elle était là, assise sur une chaise avec le pot dans la main quand en bas, elle remarqua l’adresse internet du site du fabricant. Elle prit alors sa tablette pour aller y faire un tour et elle vit que cette entreprise vendait quantité de produit pour le plaisir entre adulte. Elle avait trouvé le gel anti sodomie douloureuse ainsi que les lotions pour fellations parfumées mais pas la crème de jour. Elle avait beau chercher parmi dans toute la gamme de produit proposé, elle ne trouvait pas ce qui correspondait à la référence mentionnées sur le pot. Comme le site le lui permettait, elle fit une recherche via le code barre, ce qui la mena à la rubrique « composition personnalisée ». Elle ne savait pas pourquoi mais elle avait un mauvais pressentiment. Elle valida son choix et là elle s’écria « What the fuck ! »
Devant elle sur l’écran, il y avait une photo du pot, le même qu’elle avait dans la main, et à coté il y avait la liste des composés chimiques et molécules ainsi qu’une explication de leurs effets sur le corps. Le premier était de la prolactine. Quand elle lut que cette hormone provoquait des montés de lait, elle comprit que Jean-Luc lui avait menti, que ce n’était pas une sorte d’allergie accidentelle. Quand elle lut que cette crème contenait également les mêmes molécules contenues dans les pilules contraceptive, pour elle tout était clair. Jean-Luc lui avait servi un joli mensonge pour la motiver à utiliser cette crème, faisant d’elle une jolie poupée aux formes généreuses et sexuellement disponible. Elle qui avait idéalisé son sauveur, elle tombait de haut. Elle voulait lui faire payer ce mensonge mais comment ? Partir et le laisser seul ? Non, elle n’avait plus nulle part où aller. Lui rendre la monnaie de sa pièce ? Oui pourquoi pas mais comment ? Elle se souvenait quand même que cet homme lui avait permis de vivre enfin sa vie à elle et ça pesait dans la balance. Elle se souvenait aussi qu’il lui avait fait découvrir le sexe qu’elle a appris à apprécié d’autant plus que cet homme lui procurait autant de plaisir qu’il en prenait. Elle s’est alors mise à réfléchir pour à la fois lui faire un sale coup et profiter de cette situation qui au final était loin d’être si désagréable et à un moment elle a esquissé un sourire sournois et s’est mise à faire certaines actions sur la tablette. Ainsi Jean-Luc ne semblait pas vouloir s’engager officiellement avec elle ? Et bien après ce qu’elle avait prévu, il allait devoir se décider.
Quand Jean-Luc est rentré le soir, tout semblait normal. Sharon était en train de chantonner avec le sourire en préparant le diner quand il s’est glissé dans son dos.
— Alors que nous prépares-tu de bon, ma petite femme ?— Une recette que j’ai vue à la télé.— Ça tombe bien j’ai faim. Dit-il en lui plotant les seins.— Je sais …. Mais tu fais quoi ? Non pas ici. Oscar peut nous surprendre. Dit-elle en le sentant lui retrousser sa jupe et après avoir entendu le zip de son pantalon.— Mais non. Il est dans sa chambre et j’ai fermé la porte. Aller laisse toi faire.— Il a compris comment ouvrir sa porte je te signale. Il monte sur une chaise et hop.— Vraiment ? Dit-il avant d’entendre la voix du petit garçon qui venait de s’échapper de sa chambre.
Jean-Luc eut à peine le temps de remettre son pantalon quand Oscar est arrivé et les a vus. Il a tenté de noyer le poisson en disant « Tu vois, ta jupe est mieux comme ça. C’est moche quand elle est de travers …. Bah alors mon bonhomme, tu voulais jouer au ballon avec moi ? Aller viens on va dehors ». La soirée se passa très bien et le soir au lit, Sharon lui a sorti le grand jeu avec un striptease des plus torrides. Ensuite, elle lui a fait une longue et savoureuse fellation qui fut suivit par un cunnilingus. Alors qu’elle était allongée sur le dos, son entrejambe occupé et ses seins frénétiquement palpés par respectivement la langue et les mains de son amant, Sharon se demandait si elle avait raison de lui forcer la main …. « Oh et puis merde » s’est-elle dite. Lui, ne s’est pas gêné pour lui mentir. Alors qu’elle était dans ses pensées, elle en fut brusquement ressortie par l’arrêt de son léchage de minou et par l’introduction du membre de monsieur entre ses cuisses.
Comme à chaque fois, Sharon savourait ce moment avec le sourire. De son coté, Jean-Luc, motivé de la voir souriante et se mordillant la lèvre inférieure, ne se gênait pas pour y aller à fond, accélérer la cadence et la faire jouir. Il continua jusqu’à ejaculer dans le vagin de la demoiselle et en exprimant l’instant par un long soupir rauque. Ils se sont retrouvés alors l’un dans les bras de l’autre à s’embrasser.
— Ah ! Ma petite Sharon … c’était vraiment bon ….comme toujours d’ailleurs.— Pour moi aussi. Dis-moi, t’as jamais eu envie d’avoir d’autres enfants ?— Oh si. Quand on s’est marié avec Cécile, je me voyais patriarche d’une famille nombreuse mais le destin a fait que moi comme elle, on a été pris par le travail et tu connais le reste.— Quand tu dis famille nombreuse ça veut dire …— Quatre ou cinq mômes— C’est encore possible tu sais.— Je sais mais à presque quarante-cinq ans je ne suis plus très sûr si je tiendrais le rythme.— De les faire ? Ah si tu tiendrais.— Non je parlais d’enchainer les couches, les biberons et tout le reste.— Ça je m’en charge. Je l’ai déjà fait pour aider mes mamans avec mes frères et sœurs.— Ah je vois où tu veux en venir. Tu veux me convaincre de t’en faire un ç’est ça ? T’as peur que les flics débarquent pour t’expulser ?— Entre autre. Mais comme tu n’as pas l’air partant pour te marier et que je n’ai pas de papier, je me disais que ça aurait été un bon moyen d’officialiser.— AH lalalala …. Bon d’accord on peut tenter le coup mais comme tu sais ce que je t’ai dit sur tes montées de lait.— Oui je sais c’est contraceptif mais c’est possible ?— Oui mais ce n’est pas facile.— Ok alors à partir de maintenant plus de sodomie … sauf quand j’ai mes règles bien sûr.— On fait comme ça.
Si Jean-Luc avait accepté c’était pour deux raisons. La première était qu’il savait que ça ne marcherait pas à cause des contraceptifs qu’elle prenait sans le savoir (enfin maintenant elle savait mais ça il l’ignorait). La deuxième raison c’était qu’en acceptant, elle serait surement plus docile pour la bagatelle, en tout cas plus docile qu’elle ne l’était déjà. Sharon, de son coté, voulait le tester. S’il était sincère, il lui changerait sa crème en s‘arrangeant pour qu’elle ne remarque rien. Ce qui n’arriva pas car elle regardait son pot de crème et c’était toujours le même avec les mêmes ingrédients. « Bon bah tu l’auras voulu mon grand » s’est-elle dite.
Ce que Jean-Luc ne savait pas c’était que Sharon avait découvert la vérité sur son petit manège. Une fois sur le site du fabricant de cette crème de jour qui n’en avait que le nom, elle entreprit de commander elle-même une autre recette personnalisée. En fait la même mais sans l’effet contraceptif tout simplement. Etant donné qu’elle l’avait payé avec son propre argent, Jean-Luc ne le remarquerait pas. En plus, comme c’est elle qui relève le courrier chaque jour, quand son colis arriverait, Jean-Luc n’en saurait rien.
Sharon commença donc son petit manège. Pour Jean-Luc ça ne changeait rien. Un jour où elle sortait de la douche, Jean-Luc entra dans la salle de bain alors qu’elle s’apprêtait à se mettre de la crème sur la poitrine. Elle l’invita alors à le faire lui-même. Jean-Luc, ravi, était dans le dos de Sharon, Les mains badigeonnées de crème massant avec zèle les seins gonflés de la demoiselle. Dans le bas de son dos, Sharon sentait l’érection de monsieur grossir de plus en plus. La crème était absorbée par la peau depuis un moment mais Jean-Luc continuait à se faire plaisir en embrassant Sharon dans le cou tout en continuant la palpation. Elle se tourna vers lui pour lui susurrer à l’oreille « Prend moi, là, sur le lavabo » avec un sourire coquin. Jean-Luc parti alors verrouiller la porte et pendant ce temps-là, Sharon se positionna toute nue, assise sur le lavabo. Jean-Luc ne perdit pas de temps à retirer son froc. Il se précipita sur elle, la souleva juste ce qu’il fallait pour l’embrocher sur son pic et la prit comme un sauvage. Il savait que ça devait être rapide car Oscar allait se réveiller.
Ainsi, Sharon se faisait sauter deux fois par jour. Une fois le soir, et une fois le matin soit au réveil, soit après la douche, voir même sous la douche. A plusieurs reprises, Jean-Luc s’est fait réveiller par Sharon qui, profitant de l’effet Pinocchio du matin, s’était empalé sur lui. Il n’avait rien à faire. Elle faisait déjà tout, toutes seule. Il ne lui restait plus qu’à profiter de la vue de sa poitrine se ballotant devant ses yeux avant qu’il ne se décide à y mettre les mains.
Jean-Luc était ravi car, à ses yeux, Sharon était parfaite. Elle était sexuellement disponible et presque entièrement soumise. Il ignorait que tout cela avait un but. Si Sharon agissait ainsi, c’était déjà parce qu’elle aimait ça mais aussi elle voulait tomber enceinte pour s’assurer de rester dans cette maison. Sharon s’aperçut qu’il lui fallait la jouer fine. Un jour, totalement par hasard, elle a surpris Jean-Luc qui fouillait dans la petite poubelle des toilettes où elle jetait ses protections periodiques. Il s’assurait qu’elle avait toujours ses règles. Quand elle l’a vu elle s’est souvenue de ce qu’une de ses amies avait fait. Tombée enceinte par accident, cette fille avait usé d’un mélange de vin et de ketchup (pour la couleur et la texture) pour simuler le sang. Ainsi elle avait simulé ses règles auprès de sa famille et préparer sa fuite avec le père de son enfant et ainsi échapper à la colère de sa famille. Quand, quelques semaines plus tard, Sharon s’est rendu compte qu’elle avait du retard, elle utilisa cette astuce. Jean-Luc constatant un tampon souillé dans la poubelle, il lâcha l’affaire.
Ça y était ! Sharon était enceinte. Maintenant que faire ? Le dire de suite au futur papa ? « Non je vais plutôt attendre que le délai légal pour un avortement soit passé, on ne sait jamais » s’est-elle dite. Elle ne voulait prendre aucun risque. Elle constata que l’anniversaire du futur papa tombait peu de temps après la fin de ce délai. Elle ignorait comment il allait réagir à ce cadeau surprise mais elle n’avait plus le choix.
Le soir de l’anniversaire de Jean-Luc, Sharon avait fait un gâteau. Ils fêtaient ça en famille à trois. Lors de la distribution des cadeaux Jean-Luc eut droit à un dessin approximatif de son fils accompagné du traditionnel collier de nouille et d’un cendrier en argile. Quand Jean-Luc déballa la petite boite de Sharon il reconnut de suite un test de grossesse. Il resta figé durant quelques secondes devant ce résultat positif et répondit à son fils qui demandait ce que c’était que c’était un objet pour adulte trop compliqué pour des enfants. C’est une fois Oscar couché que Jean-Luc voulu parler avec Sharon.
— C’est quoi ça ?— Bah tu le vois non ? Tu vas être papa.— Mais comment c’est possible ?— Bah vu qu’on couche ensemble sans protection depuis … le début, Il fallait s’y attendre non ?— C’est impossible. — Et pourquoi ça ?— Parce que ….
Jean-Luc se rendait compte qu’il était sur le point de se trahir et il s’arrêta net. Sharon était là, devant lui, à attendre une réponse. Il ne savait plus quelle excuse trouver d’autant qu’il voyait dans son regard une lueur qui semblait dire « Je sais tout alors maintenant tu vas te mettre à table ». Du coup c’est Sharon qui a mis les poings sur les « I ».
— Tu voulais dire quelques choses ? Me dire pourquoi je ne pouvais pas tomber enceinte comme toutes les femmes ?— C’est que …..— Laisse-moi deviner. Tu te demandes comment c’est possible avec la crème de jour et ses effets contraceptifs, c’est ça ?— Je ne comprends pas de quoi tu parles. Dit-il en ravalant sa salive.— Mais si tu sais très bien. Je parle de cette crème soit disant de jour pour la peau en réalité « spéciale gros seins » que tu me fournis. Celle qui contient aussi les mêmes composés que les pilules. Vois-tu, je sais me servir d’un ordinateur et me fournir une crème avec l’adresse du fabricant sur le pot a été une erreur. Dit-elle alors avec un sourire plein d’assurance.— Je vois. Dit alors Jean-Luc avec un sourire résigné et le regard fuyant.— Il m’a suffi d’aller sur le site et de commander la même recette mais sans l’effet pilule. J’ai été surprise de constater que la crème que tu me donnes était une « commande personnalisée ». C’était donc un acte volontaire de ta part.— Bravo. Je savais que tu étais intelligente. J’aurais dû me méfier. Dit-il alors, reconnaissant sa défaite en l’applaudissant.— Tu ne semblais pas disposé à me donner ce que je voulais. J’avais l’impression d’être là pour ton plaisir égoïste et rien d’autre.— Alors oui, si j’ai agi comme ça c’était pour mon plaisir mais aussi pour le tien car toi aussi tu en profites.— Ça c’est vrai. Tu m’as fait découvrir le sexe et j’aime ça.— Il y a un point sur lequel tu te trompes. C’est vrai que je l’ai fait pour m’amuser, satisfaire des fantasmes, … Mais contrairement à ce que tu sembles penser, Je ne l’ai pas fait pour te jeter comme un mouchoir en papier quand je me serais lassé de toi. A terme, j’avais bien l’intention de te le faire ce gamin …. Mais plus tard. Tu croyais vraiment que je me serais donné autant de mal pour me débarrasser de toi ? Lui dit-il en se rapprochant et en posant sa main sur le ventre de Sharon.— C’est vrai ?— Mais oui c’est vrai. Tu me plais vraiment. Tu es belle, jeune, intelligente…. Enfin bref tu as tout ce qu’il faut pour un homme. J’ai juste voulu en profiter pour retrouver certains plaisirs qui me manquaient. Ça a aussi permis de t’émanciper de ton père et ça je sais que tu as apprécié.— C’est vrai et rien que pour ça merci.— ….. Donc ? ….. Maintenant que tu sais ….. Tu comptes faire quoi ? T’en aller ?— Tu rigoles j’espère ? Non je vais rester. Je suis bien ici. Mais tu vas m’aider à régulariser ma situation. On va se marier.— Tu sais que je ne suis pas pour. Je peux t’aider à obtenir des papiers mais je préférai un Pacs …. En tout cas pour l’instant.— Ok, Si tu veux.— Dis-moi … t’es enceinte de combien ? quatre ? Six semaines ?— Presque quinze en fait.— Quinze ? Et c’est maintenant que tu le dis ? ….. Ah Ok j’ai compris. Tu avais peur que je ne t’oblige à avorter c’est ça ? Sache que, je ne l’aurais jamais fait, ce n’est pas mon genre. Mais dis-moi, comment ça se fait ? J’ai vu des tampons usagés le mois derniers dans la poubelle.— Parce qu’en plus tu fouilles dans les poubelles ? C’est du propre …. Arrête de faire cette tête, je plaisante. En fait je le savais que tu surveillais. Tu sais rien ne ressemble plus à un liquide rouge qu’un autre liquide rouge. — OK j’ai compris. Tu m’as mené en bateau en fait ?— Un peu comme toi non. Regarde, pour faire du faux sang, je prends de la sauce tomate, un peu de vin et ….— Ne me dis pas que tu utilises cette bouteille ?— Si pourquoi ?— Mais c’est une bouteille millésimée. Elle m’a couté une blinde. Je la gardais pour une grande occasion et …. Oh et puis merde, j’ai rien dit …. Ou plutôt si, c’est le moment de la boire du coup.— Pas moi.— Euh oui pas toi …. Bon bah il ne reste plus qu’à fêter ça. Que dirais tu pour ce soir d’un petit jeu ? Comme de devenir …. Mon esclave sexuelle ? lui proposa-t-il avec un sourire coquin— Oui mon maitre. Répondit-elle en signe d’acceptation de sa part.— Bien ! Comme tu portes l’enfant de ton maitre, tu dois te nourrir correctement. <Zip> A genou et ouvres la bouche.— Oui maitre je vais me désaltérer de votre nectar. Répondit-elle avant de s’exécuter avec le sourire.
Bon bah la situation était claire maintenant. Quelque part ça a enlevé un poids à Jean-Luc. Il n’y avait plus de mensonge. Ils se sont alors lancés dans un jeu de rôle dont il avait l’habitude et qui dura toute la nuit. Le lendemain, Ils annoncèrent la nouvelle à Oscar. Au début heureux, il fut jaloux après sachant car le bébé aurait une maman et pas lui. Sharon accepta alors qu’il l’appelle maman mais à condition qu’il n’oublie pas Cécile. Quand les beaux-parents de Jean-Luc ont appris la nouvelle ils étaient contents pour eux. Sachant les tensions qu’il y avait désormais entre Sharon et son père, ils acceptèrent avec plaisir le rôle de grands parents de substitution. Quand Jean-Luc et son beau-père se sont isolés, ils ont discuté d’un peu de tout mais le sujet a forcément dérivé sur sa nouvelle vie avec Sharon. Georges ne s’est pas dérangé pour lui dire « t’as voulu jouer au plus malin et finalement c’est elle qui t’as battu. Même jeunes, les femmes ne sont pas si naïves que ça ». Durant cette discussion, Jean-Luc évoqua alors son rêve de famille nombreuse. Il faut dire que le « ça je m’en charge » de Sharon n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd.
Plusieurs années ont passé. Dans la maison de Jean-Luc, des travaux étaient en cours pour une extension à la maison. Oscar jouait avec sa petite sœur et chacun avait sa chambre. Les travaux, c’était pour la nouvelle grossesse de Sharon car à l’échographie : Surprise, des jumeaux ! Donc, il fallait prévoir des chambres supplémentaires. Concernant Sharon, elle eut l’agréable surprise de voir arriver certains de ses frères et sœur pour quelques jours, leur père ayant accepté que les filles partent si les garçons les surveillent. La communication s’étant peu à peu amélioré (sauf avec le père), quand ils prévoyaient un voyage du style pèlerinage au Vatican, Saint Jacques de Compostelle, Lourdes ou tout autre lieu religieux en Europe, ils faisaient une escale à Paris (sans le dire au paternel). Sharon était contente de les revoir car un vent de révolte commençait à souffler là-bas : à savoir que les filles voulaient choisir elles-mêmes leur maris et que les garçons ce sont bien rendu compte que si toutes les filles de la région sont partagées entre quelques vieux cochons amateur de chair fraiche, il ne resterait rien pour eux à part le plaisir solitaire …. Ou encore le plaisir entre homme mais ça personne n’osait envisager la possibilité.
Que ce soit Sharon ou Jean-Luc, rien de ce qu’il s’est passé entre eux n’était prévu. Tous les ans avec Oscar, ils se recueillaient sur la tombe de Cécile. Bien sûr, tout le monde se serait passé de son décès mais ce malheur avait permis à chacun de réaliser ses rêves : Émancipation pour Sharon et une folle passion sexuelle, famille nombreuse matinée d’un soupçon de domination pour Jean-Luc. Même Oscar s’était trouvé une nouvelle maman et les beaux-parents de Jean-Luc une nouvelle fille adoptive. Personne ne peut dire de quoi l’avenir sera fait mais en tout cas ça démarre bien pour eux.
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