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Jeux dangereux

Chapitre 7

Voyeur / Exhibition
Chapitre 7La punitionIl est déjà 11h20 et Léa ne va pas tarder. Elle était venue voir Chloé pour lui emprunter un de ses colliers et deux trois bricoles comme à son habitude. Elles adorent s’échanger toujours pleins de choses. Les deux filles en avaient profité pour boire un café et parler de tout ce qui c’était passé dans leur vie ces derniers jours. Et c’est peu dire qu’il y en avait ! Elle n’en revenait pas que ses deux amis aient couché ensemble cette nuit. Chloé lui avait omis certains détails, comme par exemple l’épisode du bar, mais avait raconté le reste de la soirée et ne s’était pas abstenue de préciser qu’il y a encore quelques heures elle était nue, en train de se faire prendre férocement par Alex à l’endroit même où Léa était assise. Cette anecdote la fit avaler de travers et lui provoqua un petit rictus mi dégoûté mi amusé, ce qui les fit beaucoup rire. Léa a une certaine pudeur vis-à-vis d’Alex. Elle, qui pourtant est de nature très curieuse et difficilement embarrassée. Ils ont une relation très complice, elle le considère d’une certaine façon comme son meilleur ami.
A son tour elle raconta son aventure avec Théo, et Chloé feignit parfaitement la surprise. Il est maintenant temps pour Léa de rentrer, elle décide alors d’aller faire un petit coucou à Alex qui dort encore histoire de l’embêter un peu avant de partir. Elle connait parfaitement la maison et traverse le couloir qui mène à la chambre de son amie, le sourire aux lèvres en vue de sa future plaisanterie. Elle tache de ne pas faire de bruit, elle veut le surprendre. Son pas est souple et maîtrise. Avant d’entrer elle jette un coup d’œil discret dans l’entrebâillement de la porte car celle-ci est entrouverte, mais le spectacle qui s’offre à elle n’est pas celui attendu. Les yeux grands ouverts, choquée, elle aperçoit Alex nu, en train de se masturber, un carnet dans une main, son sexe dans l’autre. Il a l’air captivé par sa lecture, si bien qu’il ne la remarque pas et continue sa petite affaire. Elle reste là à le regarder un moment, immobile, pendant que lui caresse tranquillement son petit bout de chair. C’est la toute première fois qu’elle le voit nu, ce qui lui produit une drôle de sensation. Elle n’a jamais envisagé Alex comme autre chose qu’un ami, un confident. Leur relation a toujours été sans ambiguïté, contrairement à celle qu’elle entretient avec Théo.
Et pourtant elle ne peut s’empêcher d’être fasciné par la scène. La douce perversion qui s’est emparée d’elle se mêle à de petits papillonnements dans le bas de son ventre. Il y a presque quelque chose d’incestueux dans ce qu’elle est en train de faire… d’immorale… On ne matte pas ses amis en train de s’astiquer le manche ! Elle n’entend plus rien autour d’elle, son attention est focalisée sur Alex. Elle est troublée, ses mains sont moites… et sans savoir pourquoi, elle sort son portable et le prend en photo. C’est à cet instant qu’il tourne la tête vers la porte et croise son regard. La panique s’empare de lui, il jette le carnet par terre et attrape un oreiller qu’il place devant ses parties intimes.  
Léa sort immédiatement de sa folie perverse, comme ramenée d’un coup à la réalité. Le choc est violent, la même brutalité que de se réveiller en pleine nuit parce qu’on est tombé du lit. Elle est terriblement gênée. Au moins autant que lui. Elle ouvre alors entièrement la porte et est soudain prise d’un fou rire nerveux. C’est toujours ainsi que son corps réagit pour se protéger d’une situation gênante ou riche en émotion. Alex, le visage rouge écarlate, plaque ses mains sur le coussin qu’il tient fermement, comme s’il pouvait s’envoler d’un instant à l’autre. C’est à ce moment que Chloé débarque, intriguée par tout ce bruit. 
— Qu’est-ce qui vous fait autant rire ? Bien dormis Alex ? 
Elle les observe sans comprendre l’ironie de la situation. Léa n’arrive pas à parler tellement elle rit. C’est alors que Chloé voit son carnet par terre et après avoir examiné la scène en déduit ce qu’il se passe. C’est la mine sévère qu’elle se tourne vers son jeune amant de la nuit dernière.
— Alex, je peux savoir pourquoi mon journal intime de lycée n’est pas rangé à sa place ? Il y a une certaine froideur dans sa voix.— J... Je… Je suis vraiment désolé Chloé… Je ne voulais pas ! Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça !— … Attends, tu étais en train de faire quoi là ?! Pourquoi tu ris comme ça Léa ? Il faisait quoi quand tu es arrivée ?— Comment dire… il avait l’air assez… occupé, dit Léa en reprenant son calme.
Chloé réfléchit un instant, puis enchaine.
— Donc si je comprends bien, tu fouilles dans mes affaires, tu trouves un journal, tu ne te dis pas que ça fait partie de mon intimité et que s’il était caché là, c’est que je n’avais pas envie qu’on le lise, et en plus tu te branles dans mon lit ?
Alex se fait tout petit, il se sent honteux comme il ne l’a jamais été. Il ne sait vraiment pas ce qui lui a pris… C’est elle qui le rend fou… Avant il n’aurait jamais fait une chose pareille. Chloé semble vexée et très énervée. Ce qui se trouve dans ce journal n’est pas fait pour être lu. C’est sa sphère privée. Elle y a entreposé toutes ses pensées, ses aventures sans la moindre retenue. Elle se sent maintenant vulnérable et déteste ça. Elle n’aime pas perdre le contrôle, qu’on lise en elle. Et là c’est littéralement le cas. 

— Tu n’avais pas le droit… Sérieusement Alex…  — C’est vrai que ça ne te ressemble pas… renchérit Léa— Et toi je peux savoir ce que tu faisais depuis tout à l’heure ? Il t’en a fallu du temps pour réagir, ça fait au moins 5 minutes que tu es partie pour le réveiller. S’exclame Chloé.— Hein ?! Mais non… pas du tout ! Je suis entrée et je l’ai surpris comme ça. Se défend-t-elle, devenant rouge à son tour.— Attends, et tu faisais quoi avec ton portable ? Quand je t’ai vu tu le pointais vers moi ! — Quoi ? Mais non ! Je ne faisais rien.— Ton portable ? Montre, tu l’as encore dans la main. Ordonne Chloé.— Mais non ! Y’a rien à voir.
D’un geste habile Chloé lui arrache des mains. Léa tente de le récupérer mais elle la repousse et le déverrouille. Elle tombe directement sur la photo qu’elle a prise. On distingue parfaitement Alex se faisant plaisir dans son lit. 
— Ouhh… Léa, je ne te pensais pas comme ça non plus ! — Arrête… moi non plus je ne voulais pas… Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça. Excuse-moi Alex… C’était… pour rire !— Tu m’as pris en photo ?! Demande Alex, décontenancé.— Oui, et je peux te dire qu’on voit tout, répondit Chloé à la place de son amie.— Mais pourquoi ?— Je te dis que je ne sais pas ce qui m’est passé par la tête… Je vais la supprimer tout de suite. Rends-moi mon portable Chloé.— Hum… non.— Fais pas chier sérieux. Rends-le-moi !— Ecoute Alex tu m’as vraiment déçue pour le coup… Surtout après la soirée qu’on a passée. Je commençais à bien t’aimer mais là je ne sais pas si je peux te pardonner ça. — Excuse-moi… Tu as raison. J’ai vraiment honte. Moi aussi je t’aime bien et je ferai tout ce que tu veux pour me faire pardonner…— Tout ce que je veux ?— Oui vraiment.— Je t’avoue que je ne sais pas quoi te dire… Il faut que je réfléchisse. Quand on perd ma confiance c’est dur de la retrouver…— Je ne veux pas tout gâcher pour ça.— Moi non plus. On verra. En attendant je préfère que tu partes. Et Léa je veux que tu gardes la photo. Je vais même me l’envoyer tiens !— Quoi ? Mais pourquoi ? Non ! s’exclame Alex.— C’est au cas où j’ai envie de me venger. C’est bon envoyé. Tiens, je te le rends.
Alex est désemparé.
— Bon on te laisse te rhabiller. J’ai mis tes affaires sur la chaise de mon bureau.
Les deux filles sortent de la pièce et Alex se retrouve de nouveau seul. Il a vraiment été ridicule. Il s’habille pour la deuxième fois de la matinée et rejoint Chloé dans le salon. Léa est déjà partie.
— Ecoute Chloé, c’est vraiment bête, je…— Non c’est bon Alex, je préfère vraiment que tu partes. Je t’enverrai un message.— Ok… Bonne journée alors…
Chloé ne répond pas et Alex quitte l’appartement. Il rumine ce qu’il s’est passé tout le trajet, et le restant de la journée. Pour couronner le tout, il a à peine franchi la porte d’entrée que ses parents lui font une scène car il n’a prévenu personne qu’il ne dormait pas à la maison. Ils se sont inquiétés toute la nuit. Il passe l’après-midi dans son lit à mater des séries pour ne plus penser à cet accident et ignore les appels de Théo. Il ne sait pas s’il est au courant mais pour l’instant il ne veut parler à personne. Sauf à Chloé… Mais toujours aucun message de sa part. Il se demande si elle pourra lui pardonner un jour, et ce qu’elle compte faire de cette photo. De ce qu’il a vu et lu, elle peut être bien vicieuse… Et cela le rend nerveux. Aux alentours de 19h, il reçoit enfin un message de Chloé. Son cœur s’emballe. « Salut. J’ai bien réfléchi et je suis d’accord pour essayer de te pardonner. Je ne sais pas ce que tu as pu lire dans ce carnet, mais comme tu as dû le constater ce sont des choses vraiment intimes et personnelles. Personne ne connaissait l’existence de ce journal avant, pas même Léa. Tu comprends donc ma réaction. En plus il se trouve que je t’aime bien. Je ne sais pas pourquoi mais c’est comme ça… J’ai passé une très bonne soirée hier et je ne souhaite pas tout gâcher pour cette histoire. Maintenant je suis quelque peu… rancunière ! Et très joueuse comme tu l’as surement remarqué. Et toi mon petit Alex, tu as voulu jouer avec le feu. Et pour ça je vais te punir. J’ai un défi pour toi. Si tu refuses, je ne te pardonnerais pas et notre aventure s’arrête ici. De plus, souviens-toi que j’ai une photo assez compromettante que je n’hésiterai pas à envoyer à plusieurs personnes. Tu t’es introduit dans mon intimité, je n’hésiterai pas à partager la tienne ! » Alex est à la fois rassuré et totalement paniqué. Il a commencé à cerner Chloé et il sait qu’elle ne plaisante pas. Cette fille est capable de tout. « Je t’écoute, quel est le défi… ? » répondit-il.« C’est un défi mais également un service que tu peux me rendre. Une amie de ma mère que je connais très bien est prof de modèle vivant. Demain elle a un cours avec une classe de prépa d’été dans une école d’art, sauf que son modèle vient de la lâcher. Elle n’a pas le temps d’en retrouver un par le biais d’une agence, elle a donc posté une annonce sur FB au cas où. Je lui ai répondu que j’avais quelqu’un qui pouvait la dépanner mais qu’il n’avait jamais fait ça. Je lui ai fait ta description et elle est partante. C’est un cours d’1h où tu devras faire différentes poses plus ou moins longues. Tu es prêt à relever le challenge ? »
« Posé devant une classe ? Mais comment ? Nu ?! Je n’ai jamais fait ça moi ! »« Ça je te laisserai le découvrir là-bas ;) »« Tu ne peux pas me demander ça Chloé… »« Ça restera entre toi et la classe. Et puis c’est un contexte particulier ! C’est de l’art. Ils ont l’habitude tu sais. Alors que ta photo elle, ferait beaucoup plus de dégâts. »Alex continue de supplier Chloé une partie de la soirée mais elle ne cède pas. Il est pris au piège et ne peut rien y faire. Il demande à Léa de l’aider à convaincre son amie d’abandonner cette idée, mais celle-ci lui fait comprendre qu’elle ne peut rien faire. Quand Chloé à quelque chose en tête, il est difficile, voire impossible de la faire changer d’avis. Il passe une nuit horrible, à se retourner dans son lit. En se réveillant le lendemain, il ne sait toujours pas s’il sera capable de réaliser ce putain de défi. Le rendez-vous est à 13h45 à l’école. Le cours à 14h.La matinée passe très rapidement. Vers 10h Chloé lui envoie un message afin de lui communiquer l’adresse de l’établissement et lui rappeler que maintenant il est trop tard pour faire marche arrière. L’amie de sa mère l’attend et compte sur sa présence. Alex se résigne donc et accepte son sort. Après tout ce n’est qu’une fois, et personne ne le connait. Le trac l’empêche cependant d’avaler son petit déjeuner. Il prend une bonne douche, s’habille puis prend la route vers l’école qui se trouve sur Paris. De ce qu’il a compris il s’agit d’un stage d’été pour de futurs premières années. Donc plus ou moins des gens de son âge. L’angoisse !
Une fois arrivé, il pénètre dans l’établissement la boule au ventre et vient se présenter à l’accueil. On lui indique que le cours se déroulera au dernier étage, et qu’il peut aller se préparer car la séance va bientôt commencer. Le règlement se fera en fin de séance. Il était tellement focalisé sur ce qu’il allait devoir faire que ce détail ne lui avait même pas effleuré l’esprit. Au moins il se fera un peu d’argent ! Il prend les escaliers. Chaque marche semble le rapprocher un peu plus de sa sentence. Une fois là-haut il entre dans la salle. Il y trouve une vingtaine d’étudiants. Pour la grande majorité se sont des filles, entre 18 et 22 ans. Assises sur de petit tabouret en boit, un carton à dessin posé sur un tréteau. Il n’a pas le temps de parler que déjà une femme d’environ 50 ans l’interpelle et vient vers lui.
— Vous êtes en retard jeune homme. Bon, heureusement que vous êtes là quand même, vous me sauvez d’un beau pétrin. Venez, suivez-moi.
Il entend murmurer sur son passage : « C’est lui le modèle ? Il est vachement jeune on dirait qu’il a notre âge ! », « Ouhh, pour une fois qu’on ne se tape pas un vieux ! ». Elle le mène à une petite pièce au fond de la classe, à l’abri des élèves.
— Alex c’est ça ? Moi c’est Sylvia, je suis celle qui va animer le cours. Chloé m’a dit que vous n’aviez encore jamais posé, donc on va faire des pauses relativement simple. Et j’aviserai en fonction de comment vous vous en sortez. Pas trop stressé ?— Heu… Si un peu.— Haha, ça va bien se passer ne vous inquiétez pas. Déshabille vous ici et prenez ce peignoir. Vous l’enlèverez une fois sur l’estrade.
Alex sent son pouls s’accélérer. Il n’est pas prêt pour ça !
— Vous avez deux minutes, dépêchez-vous, nous sommes déjà en retard.
Il respire un grand coup puis retire ses chaussures et le reste de ses vêtements. Il se retrouve vite en caleçon. Trop vite à son goût… Mais les minutes passent et il n’a pas le temps de réfléchir. Une fois nu, il enfile le peignoir, et c’est le cœur battant la chamade qu’il sort de sa cachette et s’avance vers la salle. Il passe devant tous les élèves en baissant la tête pour ne pas croiser leur regard et lance un coup d’œil en direction de Silvia, qui lui indique de monter sur une estrade aménagée à cet effet. Elle lui fait également un petit sourire d’encouragement. Il monte sur l’installation en tachant de ne pas trébucher, et se retourne face à l’ensemble de la classe. Les étudiants sont assis mais ne s’intéressent pas encore à lui, ils parlent entre eux. La salle baigne dans un brouhaha qui ne le met pas à l’aise du tout. Cela lui rappelle le lycée. Non pas qu’il ait un mauvais souvenir de cette époque, mais ça reste un moment dans une vie où la peur du regard des autres, des moqueries ou simplement du jugement est assez forte.
Son ventre gargouille. Il aurait dû déjeuner ce matin. Un vertige le prend d’un coup, sa tête tourne, sa vue se brouille, sa respiration s’accélère. Il ne se sent pas bien. Que fait-il là ? Comment a-t-il fait pour en arriver là ? Hier encore il n’aurait jamais pensé faire une chose aussi folle, lui qui est plutôt de nature pudique. Pourquoi avoir accepté ? Il n’en sait rien. Un bruit métallique le ramène soudain à la réalité. Sylvia vient de taper avec une tige en métal sur un recoin de l’estrade afin d’inviter tout le monde à se taire. Le cours va commencer. 
— Vous pouvez retirer le peignoir Alex, dit Sylvia avec une pointe d’impatience dans la voix. 
Le silence se fait. Les yeux des jeunes étudiants sont alors rivés sur lui. Ils ont tous un crayon à la main, et attendent sagement. Mais Alex ne bouge pas. Il bloque. Son corps ne répond plus.
— Alex ? Insiste-t-elle.— Heu, oui oui pardon !
Il inspire profondément, ferme les yeux et retire doucement le dernier rempart à sa nudité. Sylvia tend la main afin de récupérer l’habit, et le pose plus loin. Ça y est, il est nu. Par reflexe, ses mains se sont placés devant son sexe.
— Non pas de ça ici, enlevez vos mains s’il vous plait. Nous commencerons par une pose simple afin que tout le monde s’habitue à vos proportions. Mettez-vous de face, les mains sur les hanches. 5 minutes, ça ira ?— Heu, oui je crois…
Alex retire ses mains et les placent comme Sylvia lui a indiqué, dévoilant enfin le reste de son intimité au public. Il sent ses joues s’enflammer comme jamais. Sa tête doit avoir pris la couleur d’une belle tomate bien mûre. L’impression lui est très désagréable. Les élèves le scrutent sous tous les angles. Certains ont un petit sourire aux lèvres. D’autre paraissent légèrement gênés. De ce qu’il a compris, la plupart d’entre eux sont des débutants, peu ou pas habitués à ce genre d’exercice. Néanmoins, il aperçoit quelques-uns d’entre eux au premier rang qui sont plus concentrés. Ils l’analysent en détails, prennent des mesures. Ce qui est sûr c’est que tous les regards sont posés sur lui. C’est quelque chose de très étrange, d’être la seule personne nue dans une pièce d’environ 25 personnes, où toute l’intention est portée sur vous et votre anatomie. Se savoir observé dans les moindres détails. L’adrénaline qui habite Alex le fait bouillonner de l’intérieur, si bien qu’il ne sait pas rendu compte tout de suite qu’il ne fait pas très chaud dans la pièce.
Instinctivement il ne peut s’empêcher de jeter un coup d’œil à son membre, qui lui confirme la faible température de la salle. Son sexe est en effet tout rétracté et d’une taille presque ridicule. Quelque centimètre tout au plus. Il a honte. C’est idiot, il n’a rien à prouver à personne. Mais quand même… Sylvia est en train d’aider une élève à construire son dessin, elle aussi le scrute avec intensité. Il a l’impression qu’elle s’arrête sur son entre-jambe quand soudain elle relève les yeux vers lui et dit :
— Oh pardon, vous avez peut-être froid ? Il est vrai que cette salle conserve la fraicheur, même en été. Je vais vous chercher le radiateur qu’on utilise habituellement.
Il entend quelques rires étouffés. La remarque le met encore plus mal qu’il ne l’était. Sylvia va vers le fond de la classe et ramène un petit radiateur électrique sur roulette, qu’elle branche et positionne au plus près d’Alex.
— Là, comme ça, ce sera mieux. Bon, on change de pose. On va faire un dos. Retournez-vous s’il vous plait, et prenez une autre posture.
Alex fait du mieux qu’il peut en changeant d’appuis et la position de ses bras. Il n’est plus face aux élèves et se sent un peu mieux. Mais ça reste étrange. Il se demande ce qu’ils peuvent bien penser. Cette fois la pose dure un peu plus longtemps, environs 10 minutes. Il commence à avoir un peu mal aux jambes. L’exercice est physiquement plus dur qu’il ne l’aurait cru.
— Ok c’est bon. Une nouvelle pose, de face.
Il s’exécute et fait de nouveau front aux étudiants. Le malaise revient. De nouveau il se sent épié. Il l’avait déjà remarqué tout à l’heure mais les élèves sont à 90% des filles. Peut-être est-ce lié au fait que ce soit pour intégrer une filière artistique. Il les regarde à son tour. Ils sont concentrés pour la plupart. Les crayons écorchent le papier avec frénésie. Mais son cœur semble s’arrêter quand soudain son regard se pose sur un visage familier. Emilie. Une fille qu’il connaît du lycée. Ils ont été dans la même classe deux fois de suite, en première puis en terminale. Ils ne sont pas très proche, mais de bonne relation. Et ce n’est pas tout, à côté d’elle se trouve Morgane. Il ne la connaît pas bien mais l’a déjà vue plusieurs fois en compagnie d’Emilie, toujours au lycée. Alex panique. Elles n’ont pas l’air très appliqué dans leur dessin et se rendent vite compte qu’Alex les a enfin remarquées. Un grand sourire se dessine sur leur bouche, elles se regardent et font un terrible effort pour ne pas éclater de rire.
Alex ne sait plus où se mettre. Il a envie de disparaître. Les deux filles le fixent d’un regard légèrement moqueur et Emilie lui fait un signe discret de la main pour le saluer. Il voit qu’elle ne peut empêcher ses yeux de revenir sans cesse sur son sexe. Il lit dans l’expression de son visage un air désolé. Cette vision le perturbe beaucoup, et crée en lui ce qu’il avait redouté toute la nuit. La pire chose qui pouvait lui arriver durant ce stupide défi que lui avait lancé Chloé. Il refusait d’y penser depuis le début de la séance, mais il a soudainement perdu sa concentration et se laisse emporter par l’émotion. Il commence à sentir son membre durcir, et tout va très vite. Il passe de la petite chose frigorifiée de tout à l’heure à une demi molle, puis à un membre fièrement tendu vers le plafond de la classe. Les élèves s’arrêtent de dessiner pour la plupart, une nouvelle vague de rire étouffé lui parvient. Émilie et Morgane le regardent avec des yeux ronds et pouffent une seconde fois.
— Silence s’il vous plaît ! Ce sont des choses qui arrivent. Bon… Cela risque néanmoins de fausser la pose. Et notre jeune modèle n’a pas l’air décidé à relâcher la pression… (rire général). Nous allons donc faire un nouvel exercice. Je veux un gros plan de son pénis. Temps de la pose estimé à 5 minutes, voire plus si notre ami tient le coup. Un sexe en érection est une partie de l’anatomie intéressante à dessiner et il est rare qu’un modèle se mette dans cet état donc profitez-en ! Et je veux du relief. Je rappelle pour les demoiselles du fond qui ne font que glapir depuis tout à l’heure que je ramasse tous les dessins en fin de séance et qu’ils seront notés. 
Alex n’en revient pas ! Mais n’ose rien dire. C’est ainsi que l’attention de tout le monde se porte sur son entrejambe. Sylvia continue de faire le tour des étudiants afin de les aiguiller. De son œil avisé elle passe de l’ébauche de l’élève au modèle.
— Non, ta base est trop large, observe mieux, conseille la professeure à une élève.
Elle s’avance vers Alex et à l’aide d’une tige de métal, pointe sa bite. La touche même. Le contact froid la fait se contracter encore plus.
— De ce que j’ai vu jusqu’à maintenant vous ne parvenez pas à retranscrire les bonnes proportions. Le dessin c’est avant tout de l’observation. N’hésitez pas à vous lever et vous rapprocher un instant afin de mieux percevoir votre sujet. Je parle principalement pour les gens du fond, qui sont peut-être un peu loin.
Le dernier rang se lève alors et s’avance vers l’estrade. Ils se placent devant Alex qui n’ose pas baisser la tête pour les regarder. Mais du coin de l’œil il voit qu’Emilie est juste en face de lui, à 30 ou 40 centimètres de son engin. Elle est si prête qu’il pourrait presque sentir son souffle sur son sexe bandé.
— Visualisez la courbure du membre, son épaisseur, sa taille, la forme du gland, la façon dont tombent ses testicules. L’une est plus haute que l’autre par exemple.— Ah oui… on se rend plus compte vu d’ici, s’exclame Emelie, aussi arrogante que dans ses souvenirs.— Ne soyez pas impertinente Emilie. Reprenez vos places. Je veux tous vous voir avec vos crayons dans la main et prendre des mesures. C’est un sexe non circoncis de taille moyenne, que ce soit en taille ou en épaisseur. Il est de forme régulière, mais penche très légèrement sur la gauche. Observez, mesurez, dessinez !
Ils retournent ensuite à leur tabouret, laissant la place à d’autres élèves, et ainsi de suite.
— Mais madame, on ne distingue pas bien le gland, commente une élève du deuxième rang.— C’est vrai qu’il serait plus intéressant de le voir intégralement. Ne bougez pas Alex.
Et sans qu’Alex n’ait le temps de réagir Sylvia approche sa main de son sexe et à l’aide de son index et de son pouce décalotte le peu de peau qui cache le reste de son gland. Le bout de ses doigts est glacé. Électrisant. Il est dans un tel état émotionnel depuis le début de la séance que le contact inattendu de Sylvia sur son membre est très intense. Un plaisir soudain remonte le long de sa verge tel un écho. Alex panique, il connaît très bien cette sensation. Pas maintenant se dit-il… Mais il ne peut plus rien faire, la machine est lancée. Sa bite se met à trembler toute seule. Il ferme les yeux et sent de puissants jets de sperme s’échapper de son membre. Son sexe se contracte par intermittence et fait jaillir sa semence à trois ou quatre reprises.Il rouvre un œil, puis un deuxième. Les bouches sont grandes ouvertes et on peut lire la stupéfaction sur les visages des élèves. Personne n’ose parler. Pas même Sylvia. Pire encore, il s’aperçoit que le premier rang a été touché. Une jeune fille assise en face de lui a reçu un jet de sperme sur le visage et dans les cheveux. Elle reste bête un moment avant de réagir et de crier « Ahhhh ! mais c’est dégueulasse !! ». Elle se lève et s’enfuit aux toilettes. Le scénario ne peut pas être pire. Il est passé par toute les étapes qu’il redoutait avant de venir. Un sexe ridiculement petit, se mettre à bander devant une classe entière, et rencontrer des gens qu’il connaît. Mais il n’avait jamais imaginé éjaculer de façon aussi précoce, tel un puceau adolescent à ses premiers émois sexuels Et encore moins sur une élève… A suivre…
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