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Job d'été, jeu d'été

Chapitre 4

Hétéro
L’eau coule le long de mon dos. Je suis terriblement excitée, chaque gouttelette active sur ma peau une multitude de sensations. Ses doigts vont et viennent dans ma chatte et je gémis. Il retire presque entièrement ses doigts de ma chatte et entreprend de les y faire re-rentrer lentement, très lentement. Tellement que j’ai quasiment l’impression qu’il est immobile. Je pousse mes fesses vers lui, pour faire entrer ses doigts dans mon sexe, mais il les retire et reprend, toujours lentement, très lentement. Dès que je gigote pour enfoncer davantage ses doigts, il ressort pratiquement entièrement et reprend. Il me taquine : "Il y a quelque chose que tu veux me dire ? Me demander ?". Mais non, je n’aime pas devoir demander, alors je ne lui donnerai pas la satisfaction de répondre à cette question par l’affirmative.
Quand j’ai été "sage" suffisamment longtemps pour que ses doigts soient de nouveau entièrement dans mon sexe, il les fait bouger, dans tous les sens. Il me fouille. Quand je laisse échapper un gémissement plus important qu’un autre, il sait qu’il a trouvé un point sensible et se fait un malin plaisir de tourner autour, de venir y appuyer quelques secondes pour me chauffer, puis de le quitter. Il me fait grimper, sans me faire venir. Il me demande si je veux qu’il me prenne, je lui réponds que oui. Il me dit qu’il hésite, et que, cette fois, c’est à moi de le convaincre. Je ne suis pas bonne joueuse dans le domaine alors je lui réponds que, moi aussi, tout bien réfléchi, j’hésite. Et que peut-être que l’on devrait reporter.
Il me lâche les poignets et me dit de fermer les yeux et de m’adosser contre l’autre paroi. Je joue le jeu. J’entends le crac caractéristique d’un préservatif que l’on sort de son étui. Je devine qu’il l’enfile. Au lieu de venir me prendre, comme je m’y attendais, il s’accroupit devant moi. Sa langue, chaude, se pose sur mon clitoris puis se glisse le long de mes lèvres, au sein de mes lèvres. Au bruit, je devine qu’il se masturbe en même temps. J’ondule au rythme de ses coups de langue sur mon clitoris. Sa langue effectue des ronds autour de mon clitoris, descend vers mon sexe et le pénètre doucement, revient à mon clitoris pour des coups latéraux, retourne à mon sexe pour le lécher goulûment... Il sait y faire.
Il me lime avec deux doigts dans mon sexe et continue son œuvre sur mon clitoris, qu’il suce, qu’il aspire, qu’il mordille avec adresse.
Alors que j’approche de l’orgasme, il s’arrête et me demande de reprendre ma posture les mains en l’air, posées contre le mur, les fesses tendues vers lui. Je suis frustrée mais, persuadée qu’il va me prendre - ce dont je meurs d’envie -, je coopère. Il ne me prend pas. Pas tout de suite. Il joue avec l’eau. Il en retient une petite quantité dans ses deux paumes ouvertes et la verse sur mon corps. Excitée, cela me fait de l’effet. Il me caresse. Le dos, les hanches, les fesses. Il se baisse pour me caresser les jambes. Il me masse un peu les mollets. Il espère que je vais craquer et lui demander. Mais il n’en sera rien. Il continue son petit jeu. Je sens qu’il s’impatiente. Il caresse mon cou, mes seins, se dirige vers mon sexe et se ravise. J’entends qu’il se masturbe, de plus en plus furieusement, et, parfois, je sens son sexe, dur, prêt comme jamais, contre mes fesses. Je ne demande toujours rien.
Sans aucun signe avant-coureur, il se décide à m’empaler. Je laisse échapper un petit cri de surprise et de plaisir. Il se penche en avant pour pouvoir, d’une main, atteindre mon clitoris et le caresser tandis que, par souci d’équilibre, il pose l’autre sur le mur. Il me dit : "Tu as gagné. Tu es trop bandante et trop têtue pour que je te résiste."
Je prends vraiment mon pied et je jouis, plusieurs fois d’affilée, maintenant qu’il a totalement cessé de jouer la montre, et qu’il me prend le sexe tout en me caressant le clitoris. Une fois que mon clitoris a atteint l’orgasme, il devient trop sensible pour être touché. Il retire sa main et me caresse le dos. Je n’avais pas fait attention avant mais son sexe est d’une belle taille et il me remplit parfaitement. Cette pensée me vaut un nouvel orgasme.
L’eau devient froide, très froide. Oups, nous avons vidé le ballon d’eau chaude ! Autant pour l’écologie... Nous fuyons bien vite la douche et nous séchons. Didier veut m’entraîner dans sa chambre pour continuer mais j’ai plutôt envie du canapé. Je le fais asseoir dans le canapé. C’est le cas de le dire, l’eau froide l’a un peu refroidi. Je m’installe à genoux, au sol, et le suce jusqu’à ce que son sexe soit de nouveau parfaitement droit, ce qui ne tarde pas. Je lui demande ensuite un préservatif, l’ouvre et l’aide à le mettre. Je viens au-dessus de lui et, trempée d’excitation, je m’empale sans peine sur son sexe. Je le chevauche. Il me guide en me tenant fermement par les hanches. Parfois, ses mains tentent de s’aventurer vers mon anus. Tant qu’elles sont à distance raisonnable, je le laisse faire ; si elles s’approchent trop, je les écarte.
Il a envie de changer de position. Il veut me prendre en levrette "pour profiter de la vue de mon cul". Il me propose de nouveau le lit mais je lui propose... à même le sol. La proposition ne semble que l’exciter davantage et il me prend, à même le sol. Il écarte mes fesses pour observer mon anus. De but en blanc, il me demande :
— "Tu t’es déjà faite sodomiser ?— Oui.— Souvent ?— Assez.— Mais tu ne veux pas que je touche à ton cul ?— Non. Parce que, pour l’instant, je ne fais confiance qu’à mon chéri pour bien s’en occuper.— Eh bien, quel chanceux... Il t’a dans son lit et, en prime, il est le seul à t’enculer. Royal !"
Cette conversation l’excite beaucoup. Il pose deux doigts juste à côté de mon anus. Il ne cherche pas à aller plus loin. Ce geste m’excite tellement que je jouis de nouveau et, pour la première fois, assez bruyamment. Proche de l’orgasme à son tour, Didier me dit : "Tu sais, il est grand temps que ton copain revienne. Parce que ton cul réclame un sexe" et, ce disant, jouit.
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