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Justine, Jérôme, Rex et la famille.

Chapitre 19

Hétéro
Je ne suis pas resté trop longtemps à me lamenter et à pleurer sur mon sort ; j’avais mon avenir à jouer. Je repris le travail avec ardeur, puis quelques jours plus tard, alors que je mangeais au restaurant du personnel de l’hôtel, une réceptionniste vint s’asseoir en face de moi et engagea la conversation. Cette nana, Aude, était vraiment canon. Je la côtoyais en permanence : c’était elle qui me chargeait de porter les bagages et d’accompagner les clients jusqu’à leur chambre. Jusque là, nous n’avions que des échanges purement professionnels.
Elle m’avait dit être inquiète à mon sujet car j’avais l’air triste depuis peu ; je lui répondis que je ne voulais pas en parler ici, que s’était perso. Le lendemain, nous étions de repos ; elle insista pour que nous passions la journée ensemble : ainsi nous pourrions parler, si j’en avais envie. J’acceptai, et nous nous fixâmes rendez-vous dans la cour arrière de l’hôtel, réservée au personnel, livreurs... Nous irions à la plage.
Vers dix heures, nous nous sommes retrouvés dans la cour comme prévu. Elle était complètement métamorphosée : elle avait délaissé sa tenue de réceptionniste jolie mais stricte pour une tenue très décontractée, débardeur sans rien dessous, minijupe et sandales. Elle m’apparut avec son visage sans maquillage, fin et gracieux, de vraie blonde ; déjà que je la trouvais jolie, mais là, elle était magnifique. Nous nous fîmes la bise et partîmes en direction de la plage. Préférant nous éloigner, nous nous sommes installés sur la jetée rocheuse proche du port de plaisance, tout au bout de la Croisette, à l’opposé de l’hôtel.
— On va se baigner ? proposa-t-elle.— Avec plaisir.
Sans même avoir attendu ma réponse, elle était déjà en maillot de bain ; enfin, si l’on pouvait appeler ça un maillot de bain : uniquement un minuscule string. Le string, surmonté d’un petit piercing en forme de diamant brillant au soleil, cachait difficilement son intimité. Elle avait des seins magnifiques, certes pas très gros mais ronds et fiers, avec deux jolies aréoles entourant ses tétons. De dos, sa chute de reins, sa cambrure et ses fesses rondes. Je me sentais ridicule avec mon short de bain et mon érection naissante ; je m’empressai de la cacher en plongeant dans l’eau limpide et chaude de la Méditerranée.
J’ai dû nager un bon moment avant que mon handicap ne s’estompe ; Aude était ressortie et s’était allongée sur le ventre. Je sortis de l’eau à mon tour ; je pouvais admirer ses fesses et son dos encore pâle.
— Jérôme, tu veux bien me passer de la crème dans le dos, s’il te plaît ? m’a-t-elle demandé en me tendant sa bouteille d’huile bronzante au monoï.
— Si tu veux, avec plaisir. Les fesses aussi ?— Évidemment ; à moins que cela te dérange.
Tu parles que ça me dérangeait ! Je l’ai enduite d’huile dans le dos, sur les fesses. J’étais troublé et je bandais. Elle s’en aperçut quand elle se retourna.
— C’est moi qui te fais cet effet-là ? C’est flatteur ! Et toi, tu n’as pas autre chose que ce short de bain ?— Non. Pourquoi, il n’est pas bien ? lui répondis-je avec désinvolture.
Il est vrai que je me sentais ridicule à côté d’Aude, presque nue, avec mon short de bain qui me descendait presque aux genoux.
— Tu sais, les filles aiment bien voir les fesses des garçons, et j’aimerais bien te voir un peu mieux. Si tu veux, on ira en acheter un quand nous prendrons à manger. Là-bas (elle pointa son doigt), il y a un magasin d’articles de plage ; tu trouveras un truc bien, je suis certaine. Allez, viens t’asseoir et raconte-moi ce qui ne va pas. Tu as un problème de cœur ? — Oui et non...
Je ne sais ni comment, ni pourquoi, je lui ai tout raconté, ou presque. Assise, ses jambes repliées contre sa poitrine et le menton posé sur ses genoux, elle m’écoutait sans rien dire puis, arrivé au bout de mon récit, elle me dit :
— Eh ben dis donc, toi et ta sœur, vous êtes deux sacrés numéros !— Excuse-moi, je n’aurais pas du te raconter cela ; je vais te laisser.— Pas question : maintenant que tu m’as excitée, j’ai envie de faire l’amour, et tu vas me satisfaire, autrement je te fais un vilain chantage.— Bah, c’est que...— Tu aimes le cul ? Ça tombe bien : moi aussi. Allez, debout ! On casse la croûte et on trouve un endroit ; j’ai grave envie de baiser. Tu vas voir, je vais te requinquer...
Nous nous sommes rhabillés ; à Cannes, il est interdit de se promener torse nu ou en maillot en ville sous peine d’amende. En chemin, nous avons encore parlé et je lui ai dit que j’avais un studio. Alors nous sommes montés dans mon studio de vingt-cinq mètres carrés. J’avais à peine ouvert la porte qu’elle était entièrement nue ! Une fois à l’intérieur, elle me descendit mon caleçon en poussant un « Waouh... » admiratif en découvrant la taille de mon sexe.
— Alors toi, je ne vais pas te lâcher de sitôt !
Nous avons fait l’amour comme des fous. Elle a joui plusieurs fois, et moi aussi. Puis nous sommes restés allongés côte à côte, les yeux dans les yeux, sans un mot, à nous caresser tendrement. Cet après-midi avait un goût sucré ; j’étais envahi par une sensation étrange : je n’arrivais pas à détacher mon regard du sien, elle m’hypnotisait. Puis nous avons mangé, nus, puis nous nous sommes douchés, avons fait l’amour sous la douche. Puis, recouchés, nous avons refait l’amour. J’étais épuisé, et nous avons dormi jusqu’au lendemain.
J’ai appelé Justine pour lui faire partager mon bonheur. Je lui ai tout expliqué en détail ; elle était heureuse pour moi. Elle m’expliqua alors que Michel avait trouvé du boulot à Paris et qu’ils partageaient le même appartement ; tout allait bien, elle était heureuse. Au fond de moi, j’étais content pour elle ; et si je faisais pareil ?
Deux jours plus tard, alors qu’Aude et moi déjeunions ensemble au restaurant de l’hôtel, habituellement hardi je me surpris à lui demander timidement si elle voulait bien venir habiter avec moi. J’ai vu son visage s’illuminer. Je lui pris la main ; elle tremblait. Puis, après un long moment, elle me répondit :
— Je veux bien essayer, mais je ne te garantis rien. Ne fais pas de plans sur la comète : je tiens à mon indépendance.
Trois jours plus tard nous allâmes chercher ses affaires ; elle logeait dans une chambre chez l’habitant. Deux sacs chacun, et l’affaire était bouclée.
Les semaines passèrent ; le temps fit son œuvre. Nous nous rapprochions de plus en plus ; je nageais dans un bonheur cotonneux. Au travail, nous avions acquis une complicité et une efficacité à toute épreuve ; le concierge de l’hôtel (le chef, en quelque sorte) s’en était aperçu et nous avait félicités.
Un jour nous fûmes convoqués tous les deux chez le directeur, M. Philippe. En général, quand un employé est convoqué chez le directeur, ça sent mauvais... Fébriles, nous sommes montés, accompagnés par le concierge. Arrivés dans le bureau du directeur, il nous déclara :
— Mademoiselle Aude et vous, Monsieur Jérôme, si je vous ai convoqués, c’est parce que monsieur Alain m’a parlé de vous.
Il fit une pause en nous scrutant méticuleusement. Aude et moi nous sommes regardés, interrogatifs. Honnêtement, je n’étais pas tranquille ; j’avais les mains moites. Il reprit :
— Tout d’abord, il semblerait que vous êtes en couple, ça se voit. Est-ce exact ?
Là, pas question de mentir ! Nous avons donc avoué.
— Bien. C’est une situation que je ne cautionne pas, car si l’un de vous part, je perds les deux. Mais...
Il nous fit tout un discours sur les relations d’un couple vis à vis des clients, et blablabla... mais le côté positif, c’est que nous étions tous deux embauchés en CDI. Il nous fit miroiter une promotion si nous prenions des cours de langue (italien et russe pour commencer, et aux frais de l’hôtel) de façon à pouvoir dialoguer un minimum avec les clients, puis il nous congédia en nous souhaitant une bonne journée.
Une bonne journée ? La meilleure de toutes, oui ! Avec Aude, nous étions remplis de joie, et en sortant du bureau nous nous sommes embrassés comme des fous. En passant devant un local de service (là où sont entreposés le linge de toilette et tout ce dont on a besoin pour refaire les chambres), elle passa son badge, ouvrit la porte et me tira à l’intérieur.
— Viens, prends-moi, fais-moi l’amour, maintenant, fort, vite !
Elle avait déjà retiré son string, remonté sa jupe au-dessus de ses fesses et s’agrippa aux montants des étagères, courbée en deux, la vulve dégoulinante de désir. Je l’ai prise en baissant à peine mon pantalon. Je l’ai pilonnée, martelée, et elle a joui les dents serrées pour ne pas ameuter tout l’étage ; je la sentis vibrer au moment de l’orgasme que nous avons eu ensemble. Je l’ai inondée de sperme ; encore un long baiser, et nous nous sommes rajustés. Dans ce genre de local, il y a tout : savon, point d’eau, serviette, parfum aussi, puis nous sommes sortis. J’ai jeté la serviette dans le bac à linge d’un chariot de ménage ; la femme de chambre qui nous avait vus nous apostropha :
— Hé, les jeunes, allez-y mollo ! Vous allez l’user !— Pas de danger : il y a de quoi faire, répliqua Aude.
Puis nous avons repris notre poste, gonflés à bloc.
Peu à peu, mes sentiments pour Aude changèrent : quand elle n’était pas là, j’étais inquiet ; quand elle était là, j’étais heureux. Nous nous tenions la main partout dans la rue. Le premier « Je t’aime », nous nous le sommes dit sur la plage, allongés sur notre immense serviette pour deux. Je m’en souviens encore : elle était presque nue avec son unique string ; quant à moi, j’avais fini par céder à ses insistances et ne portais plus que des strings. Nous étions vraiment heureux. Nous avons tous deux appelé nos mères respectives pour leur dire : il fallait que quelqu’un le sache.
Nous avons débuté les cours de langue qui se déroulaient soit à l’hôtel, soit dans un lycée avec les élèves. Pour nous motiver à avoir de bonne notes, nous avions trouvé une méthode infaillible : tant que l’un de nous n’avait pas au minimum quinze en devoir ou contrôle, nous nous interdisions de faire l’amour. À la place, nous devions travailler. Je peux vous garantir que c’était efficace : nous ne sommes restés qu’une semaine sans rien faire, et les notes ont aussitôt remonté. J’avais retrouvé avec Aude la même complicité que j’avais avant avec Justine, et nous n’avions pas à nous cacher.
Noël approchait. Le concierge nous informa que si nous le souhaitions, nous pouvions prendre deux semaines de vacances pour Noël et le premier de l’an. Nous avons décidé de passer Noël chez mes parents car Justine et Michel y seraient aussi, puis nous passerions le premier de l’an chez les parents d’Aude.
À la maison, Aude fut accueillie comme une reine par maman et papa. Ils la harcelèrent de questions. Papa parlait mariage et maman de petits-enfants ; nous avons dû réfréner leurs ardeurs. J’ai fait visiter la maison à Aude. Au moment où je suis arrivé devant la porte de l’atelier de papa, j’ai eu une bouffée de chaleur ; la porte était entrouverte. Justine et Michel nous avaient rejoints.
— Alors, on visite ? nous dit Justine, avec son air coquin et espiègle.
Elle poussa la porte. Je crus défaillir : sur l’établi trônait une maquette de bateau, et je reconnus un avion suspendu au plafond par un câble relié à un treuil fixé au mur. Nos regards se croisèrent, et elle me fit un clin d’œil complice.
Le matin de Noël, alors que toute la maisonnée était encore endormie, Justine et moi nous sommes retrouvés et nous avons discuté en faisant remonter quelques souvenirs très chauds. Notre complicité n’avait pas disparu, mais il n’était plus question de jouer ; nous n’en avions plus envie. Taquins, nous avons appelé nos cousins pour savoir ce qu’ils faisaient côté cul. Ils nous ont expliqué ne pas avoir continué nos jeux interdits, mais ils nous ont remercié de leur avoir déridé les fesses, et que maintenant ils se sont affirmés. Coco peut s’habiller comme elle veut, et ils ont l’un et l’autre copain et copine.
Le soir du réveillon de Noël, papa nous souhaita à tous plein de belles et bonnes choses pour l’avenir. Puis nous sommes allés passer le premier de l’an chez les parents d’Aude. J’ai fait la connaissance de gens simples, mais d’une extrême gentillesse ; je fus accueilli à bras ouverts. En aparté, sa mère me confia être heureuse que sa princesse ait rencontré quelqu’un de bien, et qu’il fallait que je prenne bien soin d’elle car elle est fragile ; j’étais flatté. Je lui ai répondu qu’elle n’avait aucune crainte à avoir, que je la chouchoutais déjà et que je la chouchouterais encore longtemps, très longtemps, ce qui est toujours le cas aujourd’hui.

FIN
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