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La « Lancenoir »

Chapitre 3

Trash
Résumé :
Léa et Amadou viennent de faire un peu de bunga-bunga dans le très sombre local à vélo du lycée. Tout cela serait bien fun et innocent, mais Léa n’a aucune envie que son aventure s’ébruite, ne voulant pas trop que l’on sache qu’elle ait ouvert les cuisses. D’autant que donner ses faveurs à un musculeux noir un peu négligé de sa personne, et à l’anatomie qui ferait passer les clichés sur les noirs pour de doux euphémismes pourrait peut-être être mal vu.


3) Une parole tenue ?


Dans le noir, et avec un peu de mal, Léa finit par se rhabiller. Les jambes encore flageolantes, elle quitta le local à vélo pour retrouver la lumière éclatante du soleil. Amadou était déjà dehors et fumait une clope en l’attendant. Lorsque Léa le regarda, elle eut un frisson. Elle le voyait en entier, alors qu’elle n’avait fait que le toucher dans l’obscurité. Enfin, c’était surtout elle qui s’était fait toucher. Et pas que… elle s’était fait palper, troncher, dévisser, embrocher, transpercer… Pendant un moment son corps n’avait plus été qu’un trou... Et voyant Amadou tout habillé, son regard descendit vers son entrejambe, là où résidait le monstre qui l’avait transformé en loque. Rien ne laissait présager la gigantesque abomination qui s’y trouvait. Elle resta ainsi, hypnotisée, se demandant si elle n’avait pas rêvé. Il lui semblait impossible d’avoir été réduite à l’état de poupée désarticulé alors que l’arme du crime pouvait se dissimuler dans un jogging.
Alors que Léa relevait le regard, elle vit qu’Amadou allait lui poser la main sur l’épaule :
— Alors, beauté, on rêve ? On veut un supplément ?
Elle l’écarta. Sans mot dire. Elle avait peur de répondre : « oui ! S’il te plaît... » Elle aurait été incapable de supporter le choc, et pourtant elle regrettait l’état de grâce dans lequel Amadou l’avait mise. Elle était maintenant incapable de voir Amadou de la même façon qu’avant, sachant de quoi il était capable. Un peu comme si elle avait découvert qu’il s’agissait d’un super-héros à l’identité cachée. Et son pouvoir était son tentacule caché, élastique comme un bras de M. Fantastique, dur comme le corps de la Chose, et la faisant chauffer comme si elle avait été touchée par la Torche.
Mais pour l’instant, et aussi merveilleux que fussent les pouvoirs d’Amadou, il restait socialement un malpropre, une sous-caste par rapport à elle, et elle n’avait aucune envie qu’on les voie à nouveau ensemble. Sur ce point, elle n’avait pas changé d’avis.
Léa décida d’aller à la cantine. Cette séance de baise l’avait affamée, et puis c’était au réfectoire qu’il y avait les W.C. les plus spacieux, ce qui lui permettrait de s’y faire un semblant de toilette intime.
Elle prit du temps à arriver. Son ventre lui semblait être ouvert en deux, et elle se faisait violence pour ne pas trop écarter les jambes en marchant. Mais elle devait se rendre à l’évidence. Elle s’était fait élargir la chatte. D’une foufoune bien étroite, elle avait l’impression d’avoir un trou béant à la place. Comme si un éléphant qui s’y était frayé un chemin.
Amadou voyant les pathétiques efforts que Léa faisait pour marcher tout droit, lui expliqua comme il l’avait déjà fait maintes fois à d’autres blanches :

— J’aurais dû te prévenir, quand une fille s’est pris une bite de black dans la chatte, il n’y a plus de retour en arrière pour elle… Les p’tits zizis blancs, elle ne les sentira même pas. Il n’y a plus que le gros calibre qui peut la faire jouir.
Léa l’ignora, il était hors de question qu’elle ressorte avec un noir. Elle avait peut-être pris un pied immense, mis c’était vraiment trop épuisant, sans parler des qu’en-dira-t-on. Heureusement, il n’avait pas l’air de la harceler. Amadou la suivait quelques mètres derrière elle, se rendant lui aussi à la cantine. En dehors de sa remarque sur son "élargissement" il ne faisait pas preuve de muflerie, il n’avait pas tenté de la peloter, ne l’avait pas touché, ni menacé de révéler leur relation intime. Léa était rassurée. Après cette baise, il allait garder sa parole et rester coi sur leur aventure.
Vu qu’ils arrivèrent en retard, Léa ne s’attendait pas à y trouver ses amis. Après avoir fini de remplir son plateau-repas, elle chercha ses copines de classe des yeux. Mais c’est les potes d’Amadou qui surgirent.
L’un d’eux (était-ce Souleymane ? Léa ne parvenait pas à les identifier) lui lança : « Alors les amoureux, ça va ?
— On n’est pas amoureux, précisa immédiatement Léa.
— Ah bon, s’étonna son pote.
— Ouais » dit Amadou, juste derrière elle. Puis il poursuivit « On nique juste ensemble, c’est une morfale de queues de noirs, pas besoin d’amour, juste de la baise... Pas vraie poupée ? »
Léa eu un hoquet de stupeur : « Quoi ! Mais tu avais dit !
— Oui, ma poule ?
— Tu avais dit si on baisait (elle murmura ce denier mot le plus bas possible) tu me laisserais tranquille.
Baissant lui aussi d’un ton, Amadou lui répondit :— J’ai dit que je te dérangerais plus, c’est tout. Je veux dire, maintenant qu’on nique ensemble, ce n’est pas comme si ça te gênait d’être avec moi. Tu ne caches pas tes petits copains, non ?
— T’es pas mon petit copain, on était d’accord que ça ne se produirait qu’une seule fois.
— Évidemment, on commence toujours par une fois… À moins que tu veuilles reprendre de la bite tout de suite, je peux baiser trois fois de suite sans problème.
— Mais, ce n’est pas du tout ce sens-là que…
— Et j’ai aussi dit que si on baisait on ne prendrait pas pour une baltringue.
— Non ! Tu avais que tu t’en ficherais !
— Ah oui… mais de toute façon je ne suis pas une baltringue. Au contraire je suis un serial-baiseur, alors personne n’aurait cru que tu ne sois pas passée à la casserole.
— Mais t’es un enfoiré !
— Allons réfléchi ! Si on n’avait pas baisé, ça aurait voulu dire que tu refusais d’avoir du sexe avec un noir. Tu serais passée pour une raciste, c’est vrai non ?
— Hein ? Euh… peut-être, mais…
— Et bah, j’t’assure, plus personne ne pense que tu l’es. Au contraire, on aime ça les blanches qui kiffent le bois d’ébène.
— Mais c’est faux ! C’était…
— Et comment tu veux que ce soit possible si on ne dit pas aux autres qu’on baise ensemble.
— Mais !

Elle ne trouvait rien à lui répondre, ne pouvant dire face à un noir qu’elle préférait nettement passer pour une raciste, que pour une fille qui couche avec des blacks. Elle opta pour un changement de tactique, s’il se comportait comme un enfoiré, elle pouvait en faire autant.
— Je nierais… » Puis elle dit plus fort « Il n’y a rien entre nous ! Je ne sors pas avec lui, je ne l’aime sûrement pas ! C’est complément grotesque. Et s’il s’imagine autre chose, c’est qu’il est soit mytho, soit qu’il confond ses fantasmes de pervers avec la réalité ! »

Léa regarda autour d’elle, elle était le centre d’attention de toute la cantine, dont son groupe d’amies. Elle était contente d’avoir mis les choses au clair. Plus personne ne pourrait l’accuser d’être la petite amie d’un noir.
— Ah ouais ? S’amusa Amadou, je suis une baltringue quoi ?
— Ouais !
D’un brusque mouvement, elle sentit une main passée sous sa jupe, puis sous sa culotte.
— Hé ! S’indigna Léa.
Ayant son plateau-repas dans les mains, elle hésita quelques secondes de trop à le laisser tomber pour se protéger. Le temps qu’elle se défasse de ses bonnes manières et se décide à réagir, Amadou avait déjà retiré sa paluche de sa culotte. Il brandit trois doigts en l’air, à la vue de tous.
Et dessus on pouvait voir une traînée blanche
— Alors si on n’a pas baisé… comment t’expliques que t’aies la chatte pleine de foutre?
Léa était tétanisée. Jamais de sa vie elle n’avait été aussi humiliée.
Amadou levait fièrement sa main couverte de sperme en pleine « cantoche ». Léa regardait autour d’elle, et les regards étaient toujours fixés sur eux depuis qu’elle avait pris la parole pour expliquer qu’il n’y avait eu aucune relation entre eux. Son groupe d’amies avait l’air stupéfait. Léa vit leur expression passer de la sidération au dégoût. Elle vit aussi les potes d’Amadou, changer d’expression. Mais eux passèrent de la surprise à la jubilation. Leur chef avait encore trempé sa queue dans la cramouille d’une petite salope ! Ils se marraient à gorge déployée. Ils étaient tellement emballer par le spectacle, qu’ils en applaudissaient même !
Léa restait là, clouer sur place. Ne sachant que dire. Elle ouvrit la bouche, mais rien n’en sortit, ce qui se passait était au-delà des mots. Elle allait refermer la bouche, mais juste avant, Amadou y fit pénétrer ses doigts couverts de sperme.
— Allez, j’t’offre une entrée avant d’entamer le repas.
Les doigts d’Amadou glissèrent sur la langue de Léa, il l’obligea ainsi à les lécher jusqu’à ce qu’il soit bien propre, puis il les ressortit.
— Une salope comme toi, j’aurais des scrupules à la priver de sa dose de sperme... et ce que j’offre avec ma bite, je tiens à ce que tu le gardes en toi.
Amadou s’apprêtait à rejoindre une table pour déjeuner, mais juste avant, il claqua les fesses rebondit de Léa.
— Allez ! Ne reste pas planté là, cocotte ! Tu remuais plus quand je te sautais tout à l’heure ahah ! »
Léa ne pouvait s’imaginer déjeuner à la table de ses amies après ce qui venait de lui arriver. Elle n’aurait pas le courage de les regarder en face. Et comme Amadou la poussait, elle arriva à la table de la bande des basanés. Ceux-ci ne tardèrent pas à les inonder de questions.
— Alors c’est vrai, tu l’as baisé ?
Ces amis parlaient à Amadou en ne tenant aucun compte de la présence de Léa à la table. Comme si elle n’était qu’un accessoire ou un trophée rapporté par leur chef. Il est vrai qu’elle était tellement abasourdie par l’humiliation publique qu’elle semblait sonnée, comme parti dans un autre monde.
— Ouais, je lui ai enfoncé mon pieu. Elle était un peu serrée, alors il a fallu que je trace mon passage…
— Elle était vierge ?
— Non.
— J’en étais sûr ! C’est une pute !
— Enfin, elle n’a pas dû se faire payer beaucoup parce que ma bite était bien à l’étroit.
— T’as pas pu lui enfoncer complètement alors ?
— Si. Mais forcément il a fallu que je force, mais la tâche ne me rebutait pas. Et à la fin de la séance, à force de travail son joli petit minou était devenu un bon gros trou de chantier. Je suis un bulldozer moi !
— Et, elle n’a pas trop souffert sous la charge ?
— Ah ça, elle a bien senti que je la défonçais ! Elle geignait comme une chienne enfermée dans une voiture un jour de canicule. Elle faisait pitié, elle savait plus si elle avait mal ou si elle prenait son pied !

— Quelle conne ! Et elle t’a sucée ? demanda l’un.
— Tu l’as enculée ? Questionna un autre.
— Non non. Ça se voit non ? Regarder sa jolie bouche fine... Elle aurait les mâchoires démantibulées si elle m’avait sucé. Quant à son cul… Si je le lui avais pété, vous croyez bien qu’elle ne pourrait plus s’asseoir ! Non, ce qu’elle avait envie la blanchette, c’était une bonne grosse bite de black qui la fasse brailler.
— Mais pourquoi elle ne voulait pas dire que tu l’avais niqué ?
— Aha ! Vous les connaissez les blanches. On leur donne ce qu’elles désirent, et après elles font la fine bouche, genre « Ouh monsieur, je ne vous connais point, cessez de m’importunez, je vous en prie. »Les petites blanches sont les pires cochonnes qui soient, mais il faudrait se les taper quand personne ne regarde. Mais moi, on ne me la fait pas ! Je les mate et je les baise où je veux. Quand je tire ma crampe, il faut en subir les conséquences. Moi je la baise sur cette table si je veux ! T’en veux encore, pas vrai ? » Il secouait Léa par l’épaule « Allez dis-le que tu réclames une dose de bûche dans la cramouille, hein ? »
— Quoi, mais… protesta Léa
— Ahah ! Mais non, je blague ! Ce que t’es premier degré des fois… évidemment après ce que je lui ai mis, sa petite chatte a besoin de repos avant qu’on remette ça. Hein cocotte, mais dans quatre-cinq heures par contre, je la refourre à fond !
Léa ne put s’empêcher de rougir. Pour la première fois, ce n’était pas dû à la honte qu’elle ressentait, mais à la pensée de se refaire enfournée par cette queue gargantuesque.
— Eh oui, les amis ! Si vous saviez comme elle était mouillée quand je lui ai retiré sa culotte ! Ce n’était plus une chatte, c’était une fontaine, un abricot bien mûr débordant de jus.
— Putain quelle salope !
— Ahah ! Tu as parfaitement trouvé le mot, de la pure chatte de bonne salope… Ne fais pas cette tête Léa… Quand je dis salope, c’est dans le bon sens du terme. Ta chatte réclame, elle a besoin de sa dose de bite marbrée. J’aime ça moi ! Ce que je n’aime pas, c’est celles qu’il faut lustrer des heures pour qu’elle brille. Qu’il faut lécher jusqu’à ce qu’on ait la langue sèche, qui demande des préliminaires interminables... C’est vraiment pénible. Mais toi, t’es une vraie cochonne, on te dit juste « Je vais te baiser » et t’arrives plus à te tenir. Toi, t’es de la juteuse qui donne envie, tu peux en être fière.
— Putain comme je bande, dit l’un des acolytes d’Amadou. J’ai trop envie de lui démonter la chatte !
— T’auras peut-être ta chance un jour... et plus vite que tu le crois, elle aime la bite de noir, elle peut déjà plus s’en passer. Elle n’arrêtait pas de le répéter pendant que je la fourrais : « Oh c’est trop bon Amadou, mon minou de bichette n’a jamais rien senti d’aussi délicieux que ta bite de gros black. » Ahah ! Et ça, ce n’est rien ! Une fois qu’elle aura sucé ma queue et avalée mon foutre, elle aura besoin de sa dose journalière, je vais en faire une vraie droguée !
— Mais tu ne peux pas nous la prêter ? Moi j’ai vraiment envie de la niquer tout de suite, là
Le type qui venait de dire ça avait un air de méchant et déterminé. Léa prit un peu peur et se serra contre Amadou.
— Même les grosses salopes comme elle, on ne peut pas les surmener d’entrée de jeu… Pour l’instant qu’elle s’occupe juste de ma bite, et ça va déjà lui faire du turbin.
Amadou regarda Léa, et la remarquant serrée contre lui, incapable de dire un mot ou d’avaler un morceau, il ressentit un mélange de pitié et d’exaspération.
— Eh bien, tu ne manges pas ? Je ne veux pas que tu deviennes malade ! C’est répugnant de baiser des meufs mal fichues.
Léa, sous l’incitation d’Amadou, finit par porter sa fourchette à sa bouche. Et Amadou la voyant déglutir difficilement un morceau de viande ajouta :
— Je sais ce que tu penses. Pourquoi manger cette nourriture à la con alors que tu pourrais te régaler avec ma queue ? Ne t’inquiète pas pour ça. Je te servirais de ma bite à bouffer plus tard aussi, ahah !
Le reste du repas, Amadou garda Léa à ses côtés, comme un trophée. Elle ne représentait pour lui que la dernière pute blanche qu’il se tapait. Il faisait une remarque sur la façon dont il l’avait baisé à couilles rabattues. Puis expliquait la manière dont il pensait lui faire rendre grâces à la prochaine séance de fornication. Ses potes étaient admiratifs de ses prouesses, commentaient sa virilité ou faisaient des remarques acerbes sur la décrépitude morale de Léa. Il ne voyait en elle qu’une fille facile, tout juste bonne à recevoir leur foutre. Léa, elle, restait la bouche cousue. D’abord pâle, tellement honteuse de ce qui lui arrivait, mais peu à peu les paroles d’Amadou finir par la faire frissonner et rougir. Elle repensait à ce qu’elle avait vécu dans le local à vélo, et ne pouvait que se retenir de gémir quand il parlait de ses plans futurs pour sa foufoune.

Puis ce fut le retour en cours. Les amies de Léa la fuyaient comme la peste, allant s’installer loin d’elle comme si elle était contagieuse. C’était donc Amadou ou un de ses potes qui s’asseyait à côté d’elle. Elle préférait Amadou. Il avait beau lui peloter les seins quand le prof ne regardait pas, c’était mieux que ses amis, ceux-ci n’arrêtaient pas de lui poser des questions sur la façon dont Amadou l’avait « baisé ». C’était tellement dégradant ! Et puis ils insistaient pour qu’elle leur rende le même service.
— Pourquoi tu ne veux pas baiser avec moi ? disaient-ils. T’as aimé ça avec Amadou, non ?
— Je n’ai jamais dit ça.
— Mais ça se voit comme le nez au milieu de la figure !Ce matin encore, t’avais une gueule de mal-baisée. T’avais l’air complètement coincé. Alors que maintenant, t’es décoincé de la chatte.
— C’était juste avec Amadou de toute façon.
— Allez ! t’es une salope quoi... On ne me la fait pas à moi. Je te demande même pas de te fourrer, juste que tu me suces la queue, tranquille, à la pause. Qu’est-ce que ça te coûte ?
— Non !
— Une bonne queue juteuse... je te laisserais avaler mon sperme après ! Tu te régaleras, garanti !
Tous ceux autour d’elle l’entendaient se faire dragueur comme la dernière des traînées. Elle en mourrait de honte. Elle n’avait d’autre choix que de supporter le plus stoïquement possible.
Aux pauses, elle réussit à fausser compagnie à Amadou, mais ce fut en pure perte. Elle était comme une lépreuse, personne ne voulait s’approcher d’elle. Soit ses camarades trouvaient une bonne raison pour l’éviter, soit ils faisaient tout simplement semblant de ne pas la voir ! Il n’y a eu qu’avec Ludivine qu’elle put échanger quelques mots, celle-ci lui lâcha :
« Comment tu as pu faire ça ! C’est tellement… Sale !
— Je ne sais pas ce qui s’est passé... ça n’arrivera plus jamais.
Mais Ludivine ne l’écoutait même pas :
— C’est juste repoussant, toi et ce... Et ce n’est pas fâcheux seulement pour toi. Oui... C’est la catastrophe pour nous toutes ! C’est la honte, est-ce que tu t’en rends compte ?
— De quoi ? Je suis désolée si...
— Maintenant ils vont pouvoir s’imaginer qu’ils peuvent nous toucher, nous faire des avances... quand je pense à ce que tu as fait c’est tellement dégoûtant.
— Mais, c’est juste un noir c’est...
— Ah n’essaie pas de me faire passer pour raciste ! Là, ça n’a rien à voir ! Ce n’est pas juste donner à des miséreux en Afrique ! Tu l’as laissé te faire l’amour ! Comment tu peux encore te regarder dans la glace ? Sachant que son pénis tout noir t’est rentré dedans ! Tu n’as pas honte ?!
— Je ne sais pas...
Ludivine la regarda avec une expression de mépris comme Léa n’en avait encore jamais vu. Soudainement, Ludivine gonfla les joues et quelques secondes plus tard, Léa eut la figure toute moite. Elle avait peine à y croire, mais elle devait bien se rendre à l’évidence… Ludivine, sa meilleure amie, venait de lui cracher dessus ! Elle lui avait projeté un gros mollard entre les deux yeux, et elle repartait la vertu offensée, comme si sa conversation avec Léa avait équivalu à marcher sur une crotte.
Léa aurait pu se plaindre, mais la honte la consuma tellement qu’elle n’y songea pas une seconde. Elle avait laissé un noir la baiser, pensait-elle. Comment avait-elle pu s’avilir à ce point ? Elle avec un noir... Et maintenant elle se faisait même draguer par des Arabes... Comment aurait-elle pu garder un soupçon de dignité ?

Finalement la sonnerie de fin des cours annonça la fin du calvaire. Léa s’apprêtait à prendre le bus pour rentrer chez elle. Elle appréhendait ce moment. Tous les élèves allaient la regarder comme si elle était une salope. Et une qui le faisait avec les noirs... elle craignait de se faire à nouveau cracher à la gueule. En fait, elle ne pouvait leur en vouloir, si ç’avait été une autre qu’elle, elle aurait la première à vilipender cette traînée. Mais, la triste réalité était que c’était elle qui s’était compromise et déshonorée. Et rien de ce qu’elle pourrait faire pour s’amender, pour exprimer ses regrets, ne lui permettrait de revenir en grâce. Elle était avilie, souillée, marquée à vie par un acte dégradant et irrémissible.
Plonger dans ses pensées désespérées, c’est à peine si elle entendit arriver Amadou sur sa motocyclette.
« Je te raccompagne ? » Il avait un ton joyeux, à mille lieues de l’humeur catastrophée de Léa.
— Non, merci, je rentre en bus.
— Qu’est-ce que tu racontes ! T’es ma petite amie, maintenant ! Je te ramène, comme un prince charmant ! Allez quoi, monte dans le carrosse, dit-il en faisant pétarader sa mobylette.
— C’est que...
— Si tu ne grimpes pas sur ma bécane de ton plein gré, je t’enlève, aha !
Léa n’arrivait pas vraiment à savoir s’il plaisantait. Mais elle ne tenait pas à faire une nouvelle scène à l’entrée du lycée, et elle n’était pas non plus sûre d’avoir le courage d’affronter le regard de ses amies dans le bus. Elle grimpa sur la bécane pour un petit trajet jusqu’à sa maison. Arrivée à deux rues de chez elle, Léa demanda à Amadou de s’arrêter. Elle ne tenait pas à ce que ses parents la voient avec lui. Au moins pouvait-elle s’épargner cette honte.
Mais alors qu’elle s’éloignait, Amadou descendit lui aussi de la petite cylindrée et se mit à la suivre.
— Euh... tu voudrais bien me laisser seule ?
— Qu’est-ce que tu racontes ? Il faut que tu me présentes à ta famille !
— Hein… Mais... écoute, tu m’as baisée, tu t’en es vanté devant tout le monde... c’est bon maintenant quoi, laisse-moi vivre un peu...
— Qu’est-ce que tu racontes ? T’es mon amoureuse !Je t’aime de tout mon cœur !
— Ne te fous pas de ma gueule en plus.
— Alors, pense à ce que les gens vont dire si on nous voit plus ensemble. Ils vont dire, Léa est une salope, elle se fait tirer dans le local à vélo avec des inconnus ! Le premier qui passe c’est bien assez bon pour elle, pas d’inquiétude à ce qu’elle prévienne ses parents... Et entre nous, ils auraient raison. Tandis que si tu restes avec moi et me présentes à tes paternels, et bien, ils penseront que l’on forme un couple réglo...
— De toute façon, ils pensent déjà que je suis une salope.
— Peut-être, mais mes potes pour l’instant, ils ne font que blaguer. Tu vois, ils font genre que t’es cool, mais en vrai les salopes, ils n’aiment pas trop ça. Ils pensent qu’elles si elles ouvrent la bouche c’est pour sucer, et elle n’a pas d’intérêt à se plaindre. Qu’une salope on lui fait ce qu’on veut, et elle doit remercier après, sinon on lui remet une tranche. Sans compter qu’ils sont un peu racistes vis-à-vis des blanches... S’ils ne te font pas boire leur pisse après t’avoir défoncé le cul, je suis sainte mère Theresa.
— Attends, tu me menaces là ?!
— Mais non ! Au contraire, j’essaie de t’expliquer ce qui va se passer si je ne te protège pas. Si je suis plus avec toi, c’est sûr qu’ils voudront prendre ma place. Tu penses peut-être que je suis un sauvage…
— Je n’ai jamais dit ça… ou alors c’était dans le feu de l’action… Je ne le pensais pas... marmonna Léa, encore gêné de ce qu’elle avait pu proférer au moment de sa jouissance.
— Comme tu veux. Mais ce qui est sûr, c’est que je suis un gentleman comparé à eux… Si tu trouves qu’ils sont lourds, attends un peu que je sois plus là. Quand ils sauront que tu es une pure salope, ils vont s’attrouper autour de toi comme des bêtes. Au départ, ils demanderont juste à te baiser, à prendre ma place. Ils vont être respectueux à leur façon : essayez de te mettre des doigts, te peloter les nichons. Dans leur esprit ça signifiera jusqu’ils t’apprécient. Mais ils n’ont pas beaucoup de patience… Alors si tu ne te mets pas à en sucer quelques-uns rapidement, ils commenceront à te donner des ordres. Tu penses pouvoir résister, mais imagine à chaque instant au lycée.Ils s’assiéront à côté de toi… Ne compte pas écouter un seul cours tranquillement, ils voudront que tu leur touches la queue pendant la classe, ou ils se masturberont autour de toi. Aux pauses, ils te bousculeront pour que tu ailles aux toilettes, te mettre à genoux. Ils chercheront à te foutre leur queue dans la bouche. Et si tu cèdes à l’un d’eux pour en être débarrassée, ne pense pas que ce soit suffisant. Tu peux être sûr qu’ils ne seront contents que quand ils auront tous trempé leur biscuit dans ton minou. Ça ne les dérangera pas à partager… Et ce n’est pas qu’au lycée qu’ils te harcèleront. Ils viendront aussi chez toi. Si tu ne veux pas me présenter à tes parents, parce que je ne suis pas à la hauteur de leur espérance, je ne pense pas qu’ils seront plus ravis quand ma bande de potes traînera ici le soir. Ils crieront pour que tu sortes leur pomper le dard. Sonneront à la porte jusqu’à ce qu’on vienne leur ouvrir, seront ordurier. Il ne faudra plus compter dormir jusqu’à ce que tu leur offres ce qu’ils souhaitent… ils sont insatiables. Ils téléphoneront à ta mère, lui demanderont qu’elle leur suce la queue. Et nul doute qu’ils l’accosteront dans la rue. Dans leur esprit, si la fille est une pute, la mère en est une aussi… Au point où tu en es, tu dois penser au reste de ta famille. Toi, sois tu restes ma salope, ou tu deviens celle de toute la classe. C’est ton choix. Mais ta maman... Elle sera aussi traitée comme une merde si tu prends la mauvaise décision, ce sera ta faute... Tu te sens capable de ruiner sa vie ?
Léa écouta le discours d’Amadou. À mesure qu’il expliquait ce qui l’attendait, elle blêmissait. Elle se voyait comme une condamnée, la journée qu’elle avait passée avait été horrible, et elle ne pouvait s’imaginer supporter pire. Rien que l’arabe qui l’avait dragué en classe, s’il lui sortait sa bite, ou la touchait... elle frémit.
— Enfin, si ça se trouve je suis mauvaise langue, ils se comporteront avec tout égard.
Léa repensait aux amis d’Amadou, ils lui faisaient l’effet de brutes épaisses dont la seule préoccupation était d’assouvir leur dépravation. Il était évident que lorsqu’ils avaient appris qu’Amadou l’avait fourré, ils s’étaient imaginés à sa place, et rêvaient de faire la même chose. Si, elle n’appréciait pas beaucoup Amadou… et c’était le moins qu’on puisse dire, au moins il avait l’air d’appartenir à l’espèce humaine, bien qu’il soit noir, pensa Léa.
— Bon d’accord, tu peux venir. Je vais te présenter à mes parents, mais tu seras respectueux, hein ?
— Respect, c’est mon deuxième prénom.
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