Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 11 J'aime
  • 4 Commentaires

Lazarius et l'antiquaire

Chapitre 4

SM / Fétichisme
Un jour, plusieurs mois après, mon assistante m’appela pour me dire qu’une dame, une antiquaire m’avait appelé sur le numéro que je lui avais laissé.
Je me rappelai évidemment de ma belle, pulpeuse et mûre antiquaire blonde, et avec émotion me remémorai la façon dont j’avais essayé sur elle la strappe en cuir que je venais de lui acheter.
Je la rappelai donc le jour même, dans la soirée.

« - Madame M. ? Bonsoir, je suis Mr Lazarius L. Vous avez essayé de me joindre aujourd’hui…— Oui, bonsoir Monsieur. En effet. Voilà, je voulais savoir si vous étiez toujours intéressé par des objets anciens… ?— Oui, bien-sûr. Enfin, il faut voir…— Oui, bien entendu. Je vous appelle parce qu’en Normandie j’ai pu en récupérer tout un lot dans une vente aux enchères. Cela va du petit meuble à divers objets rustiques.— Comme je vous ai dit, il faut voir. Pourquoi pas ?— Par contre, ils sont là-bas, j’ai conscience que ça fait loin. Cent-soixante kilomètres de Paris. Je vous propose de venir voir parce qu’il y a pas mal de choses… enfin, si vous avez l’occasion et la possibilité de venir un week-end. Personnellement, je n’y vais pas toutes les semaines, mais si vous le souhaitez, vous me dites quand et je m’adapterai.— OK. Patientez, je regarde mon agenda. Mais ça sera plutôt un samedi, les dimanches je suis très pris.— Bon… D’habitude j’ouvre ma boutique à Paris, le samedi. Mais je pourrai peut-être m’arranger, trouver quelqu’un pour la tenir… exceptionnellement.— Le 20 avril, ça serait possible. Pas avant. De toute façon, quitte à aller en Normandie un week-end, je préfère attendre le printemps pour profiter de la région. Je connais, mais il y a bien longtemps que je m’y suis rendu.— Oui ça irait. Je m’arrangerai. De toute façon, Mr Lazarius, je vous invite à déjeuner chez moi ; vus les kilomètres que vous allez faire, je peux quand même vous offrir le couvert !— Oh mais avec plaisir ! Du coup, je me sens obligé d’accepter.— Entendu alors. Je vous enverrai l’adresse par s.m.s… au numéro de portable que vous m’avez donné.— Parfait, Madame M. Alors au 20. Sans faute !— Entendu. Au 20. Bonne soirée.— Bonne fin de soirée, Madame M. »

Je me demandai quelles vieilleries Madame M. avait bien pu dénicher à la campagne. Je ne m’attendais pas à trouver quoi que ce fut d’intéressant.Mais bon, j’avais accepté l’invitation d’autant que premièrement, c’était une petite femme appétissante, et deuxièmement, nous nous étions quittés la dernière fois sur ma proposition de la fesser quand elle en aurait envie.Il est vrai qu’elle ne m’avait pas appelé pour ça. Mais les femmes sont souvent très fines, et rarement directes. Et puis, elle aurait sans doute eu peur d’essuyer un refus si elle m’avait demandé de venir la fesser à cent-soixante kilomètres de Paris alors que je pouvais très bien le faire dans la capitale, au lieu de perdre quatre heures aller-et-retour sur la route.
Elle m’envoya donc deux jours après un s.m.s. pour m‘indiquer l’adresse et un autre le 17 pour me dire qu’elle m’attendait à midi (histoire de me rappeler, l’air de rien, le rendez-vous. Elle devait avoir peur que j’oublie.)Mais je n’avais pas oublié.

Le samedi 20, donc, je pris la route. Je m’arrêtai en chemin et lui pris chez un pépiniériste près de Montfort sur Risle une énorme gerbe de fleurs. Je suis galant et civilisé, je ne lésine pas quand il s’agit d’une femme charmante.
A l’adresse qu’elle m’avait donnée il y avait une très grande propriété rustique, et une maison à toit de chaume et murs à colombages, typique du pays.
Je sonnai et elle m’accueillit avec un grand sourire. Elle était joliment maquillée, sa coiffure était soignée, bouclée, les cheveux fraichement teints de blond et méchés. Elle portait une robe en fin lainage, assez moulante mais légère, qui lui descendait en dessous des genoux, des escarpins noirs vernis, des bas fumée. On aurait dit qu’elle s’était habillée pour sortir, j’en fus flatté.
Elle fut ravie de mes fleurs. On aurait dit que c’était un rendez-vous galant.Elle me fit entrer. La maison était sombre, comme ces maisons dont le toit descend trop bas, et dont les fenêtres, rustiques, sont trop petites ; les pièces, vastes, étaient cependant encombrées d’un mobilier ancien, de pièces d’antiquité telles qu’une mappemonde, une petite table d’échecs, pour ne citer que ce dont je me rappelle.
Elle me fit asseoir et me proposa de nous servir l’apéro, et d’aller ensuite me montrer sa « collection » d’antiquités récemment acquise et qui était susceptible de m’intéresser.
Nous bûmes donc une coupe de champagne en parlant de cette maison, de la région que je ne connais pas assez. Son terrain était trop grand, et c’était compliqué de l’entretenir, d’autant qu’elle ne venait pas assez souvent. La végétation, dès le printemps, entre la pluie, fréquente et les rayons de soleil, poussait à une vitesse fulgurante, et il lui était difficile de trouver des jardinières pour venir s’en occuper en semaine.C’était une maison de famille, dont elle avait hérité il y avait déjà longtemps, mais elle songeait à s’en séparer. « Mais vous connaissez le marché de l’immobilier maintenant... Même à vil prix, je ne suis même pas sûre que je trouverais un acquéreur. »
Notre coupe une fois descendue, elle me proposa de m’emmener dans une de ses dépendances où elle avait remisé ses acquisitions.
« Attention, ça glisse. Il y a des pas japonais, mais avec la pluie et la végétation qui est pressée de reprendre ses droits, on ne les voit plus pour la plupart… Et puis, moi-même, je ne suis pas vraiment chaussée pour marcher là » me dit-elle.
Je devinai que c’était bien la coquetterie et le désir de me séduire qui lui avait fait revêtir une telle tenue et enfiler de pareilles chaussures.
« Vous voulez bien me tenir le bras ? » ajouta-t-elle avec une petite moue, « j’ai peur de glisser et de m’étaler. Il a tellement plu la semaine dernière… »
Je crochai donc son bras et la suivis jusqu’à un bâtiment en torchis distant seulement d’une quarantaine de mètres de la maison.C’est vrai que le sol, herbeux et boueux, n’était pas un cadeau pour les chaussures de ville.Elle me fit entrer. Le bâtiment était froid, mais suffisamment clair, doté de fenêtres anciennes mais propres, et elle alluma l’éclairage.
Ses pièces d’antiquités étaient surtout des petits bancs, des chaises, des guéridons. Je vis un petit secrétaire, un bureau sans intérêt, un vieux boulier très ancien, des vieux outils agricoles, des ustensiles de cuisine, un pupitre, un ou deux miroirs, enfin rien qui ne m’intéressât.J’avoue, certains objets étaient en bon état et très anciens. Mais à moins qu’elle eut oublié ce que je recherchais (des objets de déco et plutôt insolites), je me demandais un peu pourquoi elle m’avait fait venir.Je ne dissimulai pas ma déception (bien que je subodorasse qu’elle ne m’avait pas invité que pour voir ses objets chinés), et je lui en fis part :
« - Bon, ces objets ont certainement du cachet pour certains, une valeur susceptible d’intéresser quelques amateurs, mais ils ne sont pas dans le registre de ce que je recherche.— Oui, je comprends, désolée. Mais je ne vous ai pas dit que j’avais forcément quelque chose qui vous plairait. Ça n’était pas garanti. Enfin, je vous ai dit que c’était à tout hasard…— Ouais… « A tout hasard »… Dommage… » fis-je en faisant la grimace, et déjà je tournai les talons, me dirigeant vers la porte de la remise.
Je la laissai éteindre, refermer la porte, et commençai à revenir vers la maison, cette fois sans l’attendre, sans lui donner le bras.
Elle me suivit à deux pas derrière moi, dans un silence un peu froid. Elle devait penser que j’étais contrarié.Je ne l’étais pas vraiment… mais je fis tout pour qu’elle le croie...
Diffuse en direct !
Regarder son live