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Léa, apprentissage de la vie.

Chapitre 2

Erotique
Léa sonna chez Agnès le mardi suivant à 14 heures pile, celle-ci la fit entrer et referma la porte vivement ; Léa sourit en voyant la tenue succincte de la jeune psy, juste enroulée dans une serviette nouée sur sa poitrine. Elles se firent la bise et Agnès rit, les yeux pétillants de bonheur. Ses cheveux étaient encore mouillés, sa peau sentait le savon.
— Excuse-moi, Léa. Nico vient de partir bosser ; il ne revient pas toujours le midi, et là il était plein d’entrain ; je l’ai un peu allumé et ça s’est terminé au lit. Je sors juste de la douche.— Oui, je vois ça ! C’était bien ? Excuse-moi, je ne sais pas pourquoi je te demande ça, ça ne me regarde pas.— Il n’y a pas de mal. C’était super ; nous vivons ensemble depuis sept ans et c’est toujours l’amour fou.— Vous êtes un couple fusionnel, comme on dit…— Attention, tu parles à une psy ! Mais disons que dans son acception courante, c’est ça. Allez, viens m’aider à m’habiller, tu vas jouer la dame de compagnie avec moi avant de commencer la "séance".
Agnès avait fait des guillemets avec les doigts avant de prendre la main de Léa et de la conduire dans sa chambre. Là, elle jeta sa serviette sur le lit et se tourna vers Léa, exposant son corps nu qui respirait la santé.
— Tu m’a vue presque nue, alors… Viens, regarde mes robes, j’en ai des sages et des un peu moins ; tu voudras en essayer ?— Mmm. Je ne sais pas ; on a à peu près les mêmes mensurations, je pense.— Tu rigoles, on dirait deux sœurs, oui ! Blondes, les yeux verts pour moi et bleus pour toi, mais tu as une paire de seins que je t’envie, tu sais !— Tes seins sont superbes, Agnès ; et j’ai des kilos à perdre ; le manque de sport ; en Arabie, ce n’est pas évident pour les femmes.
Léa a choisi une mini robe blanche en lin pour Agnès, avec bretelles agrafées sur la nuque et dos nu. Dessous, juste un string coton blanc. Pour elle-même, elle accepta de quitter jean et tee-shirt ample pour passer une robe claire sans manches à motifs verts et bleus sur un joli tanga en dentelle noire. Elle accepta de ne pas mettre de soutien-gorge, pour faire comme Agnès qui ne pouvait pas lui en prêter à sa taille de bonnet.
Elles burent un café assises dans la cuisine en discutant, et Léa comprit que sa séance avait commencé sans qu’elle s’en rende compte. Elle sourit, émue, et tendit la main pour serrer l’épaule d’Agnès.
— Merci de me recevoir comme ça, chez toi, et de me traiter comme une amie.— Léa, je te connais peu, encore, mais tu es déjà plus qu’une patiente ou une cliente pour moi. Tu as vécu un trauma fort, violent, mais tu es jeune et plus solide que tu le crois. Je veux juste de donner plus de chances de repartir d’un bon pied, entourée, aimée.— Tu fais ce métier depuis longtemps ?— Un peu plus d’un an, en fait. Normalement, le mardi, je reçois des gens pour une association de réinsertion sociale ; c’est dur, gratifiant et utile. L’association fonctionne au ralenti et je suis en vacances, sauf si on m’appelle. Donc je suis toute à toi.— Merci, je n’en demande pas autant ; tu as ta vie, ton mari.— Oui. Il t’a trouvée jolie, émouvante.
— Il m’a fait un peu peur, quand je l’ai vu ; mais il a un sourire d’enfer ! rêvassa Léa.
Une heure plus tard, Léa et Agnès sont sorties dans Rouen par une température estivale bienvenue. Elle ont parcouru la rue du Gros-Horloge bras dessus bras dessous, entrant dans de nombreuses boutiques de mode. Léa prise par la fièvre acheteuse a choisi une robe, deux jupes, un corsaire, deux chemisiers, une petite veste de toile et quelques sous-vêtements, un bikini fleuri en microfibre plus deux paires de chaussures d’été.
— Bon, stop ! J’ai dépensé plus que prévu ; et toi, tu n’as rien acheté, Agnès !— Non, c’est vrai, mais ça m’a fait plaisir de t’accompagner. Les achats compulsifs, ça fait sûrement partie de la thérapie, en plus ! plaisanta-t-elle.— Il est… déjà 18 heures ! Papa vient me chercher dans un quart d’heure !— On rentre, on est tout près.— Tu reviens demain ?— Ou toi, tu viens à la maison, on mangera ensemble ; avec mes frères, s’ils sont là, je ne sais pas, tu profiteras de la piscine avec moi.— D’accord, demain 10 heures chez toi.
Mercredi, 10 heures ; Agnès sonna à la porte, Léa lui ouvrit et l’embrassa avant de la faire entrer ; elle portait juste un tee-shirt sur un slip de bain, alors que Agnès était en jean, blouson moto rose et noir, bottines noirs aux pieds.
— Ouah ! Tu fais de la moto !— Je viens d’avoir le permis, et j’ai acheté une Honda 500.— Allez, viens au bord de la piscine, il n’y a que nous, on pourra bronzer tranquilles.— Oui, mais j’espère que tu as des produits de protection solaire, je sais pas toi, mais moi je fais super attention.— J’ai tout ce qu’il faut ! De te voir, ça me rend heureuse, c’est déjà pas mal.— C’est les bons psy, ça, mademoiselle. Rien que de voir ma photo, souvent on se sent mieux !— Surtout si tu es en petite tenue, ça aide !— Petite coquine, pouffa Agnès.
Agnès s’est déshabillée sur la terrasse cette fois ; une fois nue, elle interrogea Léa du regard, laquelle hocha la tête et fit glisser son slip avec un sourire tendre et un peu crispé, exposant sa toison blonde naturelle.
— Tu fais ça si naturellement, Agnès ! Moi j’ai du mal ; tu crois que je devrais m’épiler ?— C’est personnel, tu sais ; pour ma part, Nicolas en avait envie, j’ai fait ça il y a des années. Définitif, sauf que ça repoussait toujours un peu la première année. Tu aimes ?— Oui, ça fait gamine impudique et innocente ; ça te va bien.— Je suis tout sauf une gamine innocente. Mais je comprends l’idée.
Agnès a plongé rapidement, s’ébrouant dans l’eau limpide et tiède, rejointe par Léa ; elle batifolèrent une bonne demi-heure avant de sortir ensemble et de s’allonger côte à côte sur deux bains de soleil.
— Dès que je suis sèche, tu me mets de la pommade !— D’accord, mais tu me rends la pareille juste après !— Léa, tu ne sais pas à quoi tu t’exposes avec moi. J’ai des mains très baladeuses et des mœurs très libres.— Tu as fait l’amour avec des filles ?— Oui, pas souvent, mais chaque fois avec un plaisir immense. Toi non, jamais ?— Non ; et j’étais vierge quand… Quand…— Stop, la séance commence dans dix secondes. Tu as eu des flirts, des amours de jeunesse, garçon ou fille, homme ou femme ?
En fait non, Léa avait eu des amourettes de cours de récré, des garçons de son âge ; elle se rappelait encore de certains, de huit ans à treize ans. Puis elle était partie en Arabie à quatorze ans, ne revenant quasiment pas en France. Peu de contacts avec les garçons là-bas, les jeunes étaient souvent très imbus de leur personne, fils de dignitaires, de diplomates. Peu d’occasions de se dévergonder aussi ; alors Léa n’avait pas de souvenir tendre d’un amour partagé à opposer au souvenir de son viol.
Là-bas ; elle avait été une adolescente trop solitaire vivant dans un cadre trop strict, avec une mère trop absente et trop indifférente. Elle était passée à côté d’une bonne partie de son adolescence pour entrer dans le monde des adultes de la pire des façons.
— Allez, temps mort ! lança Agnès. J’ai chaud aux épaules, à partir de maintenant, tu es ma masseuse perso, mais tu as intérêt à t’appliquer si tu veux que je fasse des efforts ensuite.— D’accord, tu me guides.
Léa s’agenouilla devant le bain de soleil et ouvrit son gros tube de crème de protection solaire, elle en versa sur le dos de sa psy préférée et commença à étaler le produit en le faisant pénétrer, en mouvements des épaules au creux des reins. Il lui semblait qu’Agnès ronronnait sous ses doigts comme ils couraient sur ses fesses bien fermes ; Léa descendait lentement sur le corps offert, les cuisses, les mollets ; Puis Agnès se retourna, exposant son côté face.
— Tu veux que je fasse aussi le devant ? demanda Léa, le cœur battant. Tu peux le faire facile.— Tu ne veux pas ? Tu n’en as pas envie ?— Non… Si, mais… s’embrouilla Léa en rougissant joliment.— Après, ce sera mon tour, et je n’oublierai pas un centimètre carré. Mais si tu ne veux pas, ou n’oses pas, je ferai ce que tu me demanderas, promis.— J’ai envie de caresser tes seins, je n’ai jamais fait ça, tu sais.— Léa, considère que je suis ta poupée, tu joues avec ; ça ne prête pas à conséquence, je sais que tu ne me feras que du bien.— D’accord…
Les minutes suivantes passèrent dans le silence le plus total ; Léa toucha, oignit, caressa, massa, pétrit, palpa, frictionna ; Agnès soupirait, les yeux clos, mordillant ses lèvres, la respiration un peu courte, ses mamelons étaient érigés et durs, son bassin se souleva et elle frissonna lorsque les doigts de Léa coururent sur son pubis lisse et effleurèrent la fente humide. Léa descendit sur les cuisses et finit en massant les pieds, et regarda sa jeune psy d’un air canaille.
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