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Les amours mortes

Chapitre 1

Délicatesse inavouable

Histoire médaillée
Inceste
Un point bleu dansait sur l’horizon. L’écume de mer venait battre la frange de sable blond aux pieds du jeune homme. Dans l’eau, le bouchon coloré se trouvait balloté par les vagues. Depuis un instant, le jeune homme suivait des yeux la silhouette qui semblait revenir vers le rivage. Il avança un orteil audacieux dans l’eau et il songea que là-bas, la personne qui nageait était bien courageuse. Mais l’autre se rapprochait et l’eau désormais ne lui arrivait plus qu’à la ceinture. Le garçon vit un bras se lever en signe de salut.
La forme était fine, svelte, et cette silhouette, il la connaissait depuis toujours.
— Prépare-moi ma serviette, Evan ! Elle est un peu fraiche.— On n’a pas idée d’aller se baigner en décembre aussi… tu veux choper la mort ?— Mais arrête donc d’être aussi rabat-joie. Bon sang ! Fais au moins une fois dans ta vie un truc qui sort de l’ordinaire. Tu es toujours trop sérieux… les études, le train-train quotidien… qui c’est qui m’a fichu un fils pareil ?— … !
Evan, vingt ans depuis octobre avait haussé les épaules. Quand Enora lui avait dit qu’elle allait faire un tour sur la plage, il avait été surpris. Mais il avait opté pour un accompagnement calme. Elle avait son éternel sac de tissu sur l’épaule et ils avaient longuement marché. Sans un mot, avec seulement le vent marin dans la figure et quelques embruns rabattus par quelques rafales plus violentes. Le ciel avait une couleur d’hiver. Pour les deux-là qui se baladaient le long de la grève, c’était la couleur des souvenirs.
Le père de Evan était marin. Il avait quitté le port un matin pareil à celui-ci et son chalutier n’était jamais rentré au port. Sur Yann la mer s’était refermée pour toujours et les pleurs d’Enora n’y avaient rien changé. Pour Evan, les souvenirs qu’il gardait de cet homme toujours absent et pas très câlin, s’étaient estompés au fil des années. À cinq ans on oublie jusqu’aux traits d’un visage, même si on l’a aimé vraiment. Il ne gardait de celui qui ne rentrerait plus à la maison une seule image. Celle de ce père assis au bout de la table et de sa bouteille.
Il n’avait jamais vraiment connu ce père qui naviguait, pêcheur en mer et gueulard à chaque retour. Finalement cette disparition avait rendu sa mère un peu moins pauvre, et leur vieille maison de granit bien moins agitée, enfin… il y avait eu moins de cris et de scènes de ménage. La peine, s’il en avait eu alors qu’il n’était encore qu’un gamin, avait rapidement fui. Au point de ne plus retrouver dans son esprit l’image de ce papa qui ne reviendrait jamais. Sans doute que pour sa mère, c’était différent.
Et aujourd’hui, c’était le jour anniversaire de ce non-retour. Alors fidèle à il ne savait quelle promesse peut-être, elle revenait sur la plage chaque année, ce jour-là seulement. Chaque fois elle allait nager une heure durant, dans une eau froide de cette mer bretonne qui lui avait volé l’amour de sa vie. Pas tout à fait non plus ! Il lui restait ce môme qui en prenant de l’âge promenait sous ses quinquets bleus, les traits de cet homme qu’elle avait aimé plus que tout. Et plus il grandissait, plus elle retrouvait Yann. Yann qui dansait dans son esprit, ce marin qui revenait la hanter certaines nuits.
Bien entendu, elle aurait pu retrouver mille et un prétendants. Ses jolis attraits de femme avaient plus d’une fois, faits se détourner des regards mâles sur son passage. Mais non ! Elle restait fidèle à une ombre, à un fantôme. Pourtant ses hanches étaient restées fines, son ventre plat et les invitations à danser au fest-noz du village n’avaient jamais manqué. Mais rien n’avait fait fléchir cette femme qui désormais affichait quarante-quatre hivers au compteur d’une vie simple. Le jour, pour survivre, Enora travaillait à la conserverie.
Oh ! Ce n’était pas le Pérou, non, juste un salaire qui lui permettait de faire vivre son gamin et surtout, éloignerait de la mer ce fils pour qui elle envisageait les meilleures études. Evan travaillait bien à l’école, sans trop se faire de souci. Il comblait d’aise cette maman un peu farfelue à ses yeux. Elle était douce et accompagnait son garçon, l’aidant pour ses devoirs du mieux qu’elle le pouvait. La petite bâtisse face à la mer restait calme et si souvent silencieuse. Lui, l’entendait certaines nuits, dans la chambre qu’elle occupait seule depuis… oui ! Elle pleurait très souvent, et depuis si longtemps.
Et là, c’était le quinzième anniversaire du départ de son père Yann. Dans l’eau son trou ne s’était jamais vraiment refermé. Enora, se frictionnait vigoureusement avec la serviette sortie du sac.
— Tiens ! Sèche-moi le dos Evan ! Tu veux bien ?— Hein ?
— Ben quoi… je ne peux pas me rhabiller toute trempée. Allons ne fais pas l’enfant.— Un jour il faudra que tu m’expliques pourquoi chaque année, tu reviens ici te baquer dans une mer aussi froide. Un coup à attraper du mal. Tu es un peu folle, non ?— Ah ? Tu me crois dingue ? Bon sang mon fils, réfléchis juste un peu… tu sais quel jour nous sommes.— Oui ! Une semaine avant Noël ! Un après-midi de décembre où ça caille et tu en vois beaucoup des gens assez fous pour se coller à la baille par une température de zéro degré ?— Ecoute, je crois qu’à vingt ans tu devais pouvoir comprendre ce genre de chose. Aujourd’hui, ça fait quinze ans…— Ah c’est donc ça, tu reviens donc tous les ans… pour cela ? C’est comme un pèlerinage ?— Un peu ! Mais je dirais plutôt… une communion. Je nage un peu et j’ai l’impression que ton père le fait aussi, à mes côtés. Tu vois, une heure chaque année, il est plus présent. En tout cas bien plus qu’au cimetière où sa tombe vide ne m’inspire pas du tout.— J’ai du mal à me souvenir moi de sa tête à papa. Je me rappelle pourtant ses cris, quand vous vous chamailliez !— Oui… c’était un vrai breton, avec la tête dure comme le granit de notre région. Têtu comme un mulet, mais c’était ton père et mon mari.— Pourquoi restes-tu toujours aussi solitaire maman ? Tu aurais pu refaire mille fois ta vie… tu es une belle femme, et il n’est sans doute pas trop tard.— Chut ! Il n’y a eu que trois hommes qui ont compté dans mon existence. Deux sont partis et le troisième est là devant moi. Tu ne peux pas imaginer comme tu ressembles à ton père.
Enora avait posé sa serviette. Et dans le vent de décembre, sans gêne, devant Evan, elle venait de détacher son soutien-gorge. Le porte néné roulé en boule finit sur la serviette, étalée sur le sable humide. Puis, d’un geste élégant, la culotte assortie roulait sur les hanches, dévoilant deux fesses blanches, d’une fermeté attirante. Le triangle bleu lui aussi se coula sur la serviette alors que dansant sur un pied, elle enfilait un cache sexe en coton. Ensuite, elle remit sa jupe, puis une chemise, sans rien faire pour soutenir sa poitrine.
Pudiquement, Evan avait tourné son corps vers la dune. Il avait juste entrevu ce buisson sombre, aux couleurs de la chevelure. Brune, avec ses tifs qui retombaient en cascade sur sa nuque, un instant le garçon songea que sa mère avait quelque chose qui donnait envie. Oui, elle était encore bien gaulée pour son âge. Et la vision même furtive de cette chatte velue lui avait donné un coup de chaud. Jamais, elle ne se mettait ainsi nue devant lui, d’ordinaire. À la maison, elle faisait toujours très attention de ne pas se montrer à poils ainsi. Alors pourquoi là ? Aujourd’hui en plus !
Evan se surprit à se demander ce que pouvait signifier cette incroyable exhibition, sur la grève en plus ! Bon ! Il était vrai que par ce temps, rares étaient les promeneurs, que les dunes environnantes ne montraient aucune trace de voyeurs, mais… avec ces types bizarres, tout restait dans le domaine du possible. En tous cas, à lui, ce corps pourtant familier lui avait donné un coup de fouet et remué plus qu’il ne l’aurait désiré. Il pensa aussi que peut-être, elle avait agi de la sorte exprès… mais dans quel but ? Une rafale de vent soulevait les cheveux de sa mère. Et sa peau avait l’air douce. Ensemble, ils reprirent le chemin de la maison.
— oooOOooo —
Alors qu’Enora filait sous la douche, son fils lui se rendait dans sa chambre. Il replongeait dans ses bouquins, son univers particulier finalement. Il voulait, il devait réussir ses études, pour elle, parce qu’elle se saignait aux quatre veines pour les payer ces fichus cours. Alors, pas question d’abandonner, il s’accrochait à ce droit rébarbatif au possible. Mais il n’avait pas la caboche au travail. Non ! La vision fugitive de la plage était gravée au fond de son crâne. Et même les deux seins campés sur la poitrine de sa mère avaient un côté… excitant.
Dans la salle de bain, l’eau ne coulait plus. Le jeune homme imaginait aisément ce que camouflait la toison brune. Et dans son pantalon, son sexe se raidit d’un coup. Merde, bander pour sa mère, ça devenait dément. De quoi flipper pour de bon. C’était vrai aussi que coté gonzesses, sa vie d’étudiant était plutôt plate. Pas de petite amie, et de surcroit il n’avait jamais conclu les rares flirts qu’ils avaient eus. Aucune fille de son âge n’avait souhaité poursuivre plus loin que les baisers, sauf une fois où il avait pu caresser une poitrine.
Et encore celle-ci se trouvait elle encore enfermée dans un soutif qui lui aussi se cachait sous un chemisier. Si sa queue avait souvent durci, jamais une patte de fille et encore moins de femme ne l’avait seulement frôlée. Evan cherchait un dérivatif à ces pensées plutôt étranges. Pour ce faire il ouvrit son ordinateur et tenta de se plonger dans un cours à revoir. Mais pas moyen de calmer cette faim qui lui serrait les tripes. Alors, comme sans doute des ribambelles de garçons avant lui, il fit ce qu’il fallait pour désamorcer ce désir idiot.
De la fermeture éclair ouverte de son jean, un sexe normal fut extirpé de la braguette béante. Débutait alors une branlette qui à défaut d’être agréable s’avérait libératoire. La main serrée allait et venait dans un mouvement tantôt rapide, tantôt ralenti pour laisser le plaisir monter doucement en lui. Le souffle plus saccadé du garçon, rythmait les mouvements d’un poignet qui avait déjà un peu de pratique dans cette opération de séduction entre sa paume et sa bite. Il sentait que la sève montait déjà en lui, qu’il allait éjaculer avec un soupir de satisfaction quand il pressentit que quelque chose clochait.
Pour une raison obscure, son corps sur sa chaise fit un quart de tour. Et horreur… dans l’embrasure de la porte, un visage encadré de cheveux bruns, regard figé sur la main qui n’avait pas arrêté son geste, un visage familier le scrutait. Elle était là ! Enora qui sans rien montrer de ce qu’elle pensait suivait la scène. Pas de sourire, pas de grimace, juste deux yeux posés sur le sexe qui au fil de la montée des doigts dévoilait un gland violacé par l’envie. Le choc de cette apparition n’interrompit en rien l’ascension inéluctable de la semence qui soudain jaillit.
Une trainée partait en direction de la porte où se trouvait sa mère. Elle ne parlait pas se contentant de regarder où la coulée s’écrasait. Mais son fils lui, était du coup rouge comme une pivoine.
— Le repas est prêt. Tu viendras manger ? Enfin… après… quand tu auras nettoyé…
Sidéré, le garçon avait le sifflet coupé. Merde, mauvaise pioche. Et puis pourquoi était-elle entrée dans sa chambre sans s’annoncer ? Pris par sa masturbation forcenée, il n’avait rien entendu. Il se sentait comme un con, coupable d’il ne savait quel méfait. À l’aide d’un kleenex, il nettoya en premier lieu la poupée pleureuse puis il astiqua aussi le sol. Toutes traces ayant disparu, il fila, vers la cuisine. Au préalable, il s’engouffra dans la salle de bain pour se laver les paluches. Dans ce local qu’elle avait utilisé, flottait un effluve agréable. Le parfum d’Enora était présent partout.
— oooOOooo —
À table, le silence régnait en maitre. Ni lui ni elle ne voulant entamer un dialogue qui risquait d’être cocasse. Mais au bout de quelques minutes, alors que seul le bruit des couverts trompait cette quiétude apparente, Evan osa.
— Maman… je…— Chut mon chéri ! Je sais, j’aurais dû frapper à ta porte. Je suis désolée.— Non, maman, c’est moi qui suis un idiot. — C’est la nature, je comprends bien que les hommes puissent avoir des besoins. Et tu es devenu un homme, même si je persiste à voir en toi un petit garçon. Tu es bien un homme avec tout ce qui va avec, tout ce que cela comporte !— Tu sais… j’ai vu sur la plage que toi aussi tu restais une très belle femme.— Sur la plage ? Comment ça sur la plage. Nous n’y sommes restés que le temps que je nage un peu, que je communie avec ton père. Il me manquera toujours, tu le sais bien.— Oui ! Mais je persiste à croire que tu as besoin d’un mari, d’un compagnon. Un jour je vais partir, quitter la maison et je n’aime pas l’idée que tu te retrouves ici toute seule.— Mais tu es déjà parti. Tous les jours que tu passes à l’université, ces semaines entières sans toi, tu n’es déjà plus tout à fait là.— Je veux dire, je vais quitter un jour la maison pour vivre ma vie, et…— Je vois ce que tu veux dire. Mais j’ai ton père… il est toujours aussi présent.— Maman, personne ne peut vivre avec un fantôme. Bien sûr que je sais que tu penses à lui tout le temps, mais ce n’est pas pareil que d’avoir quelqu’un sur qui se reposer.— Mais je suis certaine que tu reviendras souvent voir ta vieille mère. Et mon Dieu, ça suffit à mon bonheur.— Je ne sais pas si c’est suffisant, tu me fais parfois si peur…— Quoi ? Mais je vous aime, Yann et toi.— Maman bon sang, sors de ton rêve, Papa ne reviendra jamais et aucun mort ou disparu ne rentrera le bois ou te réparera quoi que ce soit dans ta maison !— Alors tu le feras. Et puis… ne sois pas inquiet, je ne suis pas folle. Et c’est surtout toi qui devrais penser à te trouver une gentille fille.— Quoi ? Pourquoi ?— Ben… la masturbation est un signe de manque et je suppose qu’une fille devrait te faire oublier un peu tes envies.— Tu parles pour toi là aussi ? Il me semble que personne ne saurait vivre comme toi en recluse sans que son corps ne le titille un peu.— Oh mais… il m’arrive d’avoir aussi des tentations et les moyens utilisés pour les faire passer son sans doute analogues aux tiennes… mais c’est mon affaire mon chéri.— Maman… tu es incroyable. Comment peut-on parler de ces trucs là avec un tel calme ? Moi ça me fait bouillir de te savoir…— Chut… finissons de déjeuner. Je t’aime mon fils.— Je… je t’aime aussi maman, même si je ne suis plus un petit garçon sage.
Elle souriait et Evan ne savait plus quoi répliquer. Désarmante ; elle était émouvante, attendrissante et soudain quelque part, le jeune homme s’en voyait tout ému. Pour ne pas dire allumé, parce que son vit avait repris soudain une bandaison effarante. À nouveau il se trouvait à déformer le tissu de son pantalon. Le garçon n’osait plus bouger de sa chaise de peur que la bosse ne soit visible par sa mère. Et pour la énième fois, il songea que cette trique provoquée par sa propre mère n’était pas normale, pas correcte non plus.

— oooOOooo —
Ce soir-là, Enora avait presque insisté pour qu’ils regardent ensemble le film à la télévision. Alors, simplement pour lui faire plaisir, il s’était laissé convaincre. Dans la cheminée, les flammes crépitaient et il faisait bon. Une douce torpeur accentuée un peu plus encore par le ronronnement du poste où des images dansaient. Quand sa mère s’était-elle allongée ? Evan aurait bien été incapable de le dire. Il avait seulement perçu le son de sa voix.
— Je peux ?— …
Comme il n’avait pas vraiment saisi ce qu’elle lui disait, il s’était abstenu de répondre. Mais c’était bien connu, qui ne disait mot consentait. Alors sans se soucier de rien d’autre, elle avait posé sa tête brune sur ses genoux. Il baissait le visage et cette masse sombre sur lui avait une attraction spéciale. Si forte que sans s’en rendre compte il avait laissé une de ses mains venir caresser le front dégagé par la position. Puis celles-ci s’étaient toutes deux mises à toucher ce visage aux yeux clos qui se trouvait là. Insensiblement, il avait passé ses doigts sur cette peau douce.
Combien de passages ses paumes avaient elles faits avant de glisser un peu plus bas sur le cou ? Puis elles s’étaient engagées sur les pentes douces qui menaient aux oreilles, découvrant la texture de ces lobes délicats. Sa mère n’avait eu que quelques soupirs, et elle avait rectifié sa position, comme dans une invitation à continuer un voyage scabreux. Sous les phalanges qui tripotaient tout ce qu’elles trouvaient, il avait senti battre le sang un peu plus fort, surtout vers les tempes où ses doigts étaient remontés. Puis les deux pattes refirent le voyage, dans un autre ordre, avec d’autres itinéraires.
Mais toujours dans cette zone où la brune semblait apprécier leur venue. Puis l’une d’elle s’enhardit, pour glisser vers l’échancrure de ce corsage, que deux boutons non attachés gardaient entrouverte. Longtemps elle resta à la limite de cette zone dont le tissu marquait la frontière. Les paupières toujours fermées, Enora savourait ce massage si particulier. Une belle journée qui prenait fin, avec cet anniversaire si peu conventionnel. Les doigts avaient, une fois de plus, désertés la limite qui allait du col au menton, juste pour remonter vers les joues. La femme avait sur les lèvres une sorte de sourire béat.
Sous sa nuque, les cuisses de son garçon lui faisaient un matelas bien douillet. Mais depuis quelques minutes, c’était comme si quelque chose de moins moelleux, de plus dur se trouvait là. Elle n’avait pourtant aucune envie de réagir, aucune envie de se priver de ce moment si tendre. Elle savait pourtant de quoi il s’agissait, mais elle ne savait pas comment réagir ? Ou peut-être tout simplement ne voulait-elle pas lui faire savoir qu’elle le sentait. Cependant, de la joue les longs lutins joueurs chauds étaient revenus sur cette frange où visiblement ils se complaisaient.
Elle sut d’un coup qu’un cap fatidique risquait d’être franchi, quand juste l’extrémité de l’un deux, l’un des plus longs, vraisemblablement l’index, frôla le bouton encore fermé. Puis le vilain vicieux revint une nouvelle fois sans entrainer chez elle, autre chose qu’un soupir plus prononcé. Elle aurait sans doute dû réagir mais il était bien tard déjà. De sa main libre, les autres doigts masculins pinçaient légèrement le lobe de l’oreille qu’ils étreignaient. Un long frisson lui parcourut l’échine, s’abandonnant en million de petites bulles frémissantes. Une chair de poule incroyablement amenée. La pression digitale sur un des bonnets de son soutien-gorge l’avertissait que ses tétons risquaient à leur tour d’entrer en érection.
Une fois que cet index malicieux eut soulevé un coin du voile, la place était faite pour que les autres s’engouffrent dans la brèche. Et curieusement cette situation avait une sorte de sel, un piment inédit. Ce foutu grand corps de femme en sommeil, cette carcasse qui se taisait depuis des années devenait soudain incontrôlable. Son esprit lui criait de filer, que c’était mal, que ce garçon-là était de son sang, qu’il était le fruit de son ventre et pourtant… elle ne faisait rien pour stopper la progression de cette paluche qui glissait entre le tissu et sa peau.
— oooOOooo —
Evan bandait fermement. Plus sa main avançait sur ce sein à l’arrondi incontournable, plus il sentait la barre qui durcissait de plus belle. Et la tête d’Enora, en travers de ses cuisses, appuyait sur la queue que désormais elle ne pouvait ignorer. Ses mouvements lents, avec les yeux rivés sur ce corps étalé sur le canapé, il s’attendait à la voir rouvrir ses quinquets, courroucée et fâchée. Mais dès qu’il avait touché la pointe durcie qui se cachait dans le bonnet, il la sentit frémir de partout et un bout de langue rose avait surgi d’entre ses lèvres. Elle ronronnait comme une chatte.
Enhardi par cette vision d’une langue excitante, il continuait ses investigations mammaires. Cette fois, c’était la seconde main qui attaquait les boutons du chemisier. Et toujours aucune position de repli de cette mère allongée sur le divan. Son corps s’était même légèrement arcbouté, comme pour faciliter le déboutonnage du vêtement. Evan, prit d’une certaine frénésie venait d’ouvrir en grand cette cotonnade embarrassante. Devant ses yeux, le soutif avec sa main fourrageant dedans se faisait affreusement visible.
Il ouvrit le bustier jusqu’en bas sans qu’elle n’ait dit un seul mot. Les yeux de sa mère restaient obstinément clos. Lui maintenant avait baissé les deux corolles qui masquaient les seins. Il les empaumait avec volupté, alors qu’elle se tortillait sous la caresse. Il aurait aimé se pencher sur eux, en saisir les pointes pour les suçoter, mais c’était sans doute prendre le risque qu’elle se ressaisisse et qu’elle reprenne ses esprits. Nul doute qu’elle devait ne plus savoir qui était là sur ce divan. S’imaginait-elle que ce père absent la caressait ? C’était ce que voulait croire Evan.
Le renflement sous la caboche de la brune, coincée entre le derrière du crane féminin et les cuisses serrées du jeune homme n’avait pas faibli. Il restait dur comme le granit des murs de la maison. Sous les cheveux dans le cerveau de la femme, une foule de sensations divergentes se livraient une bataille acharnée. D’abord celle d’un angelot chantre des bonnes mœurs qui lui dictait que ce qui arrivait là entre son fils et elle n’était pas possible, puis un diable qui riait de cette morale bidon. Et sa reddition donnait une couleur bien pâle au séraphin.
Le succube lui, jubilait et envoyait des signaux de plus en plus violents à ce ventre qui réclamait désormais une visite. Enora hésitait mais bercée par les doigts qui contenaient leur découverte, elle ne se dérobait plus. Seuls ses soupirs plus prononcés auraient pu alerter le garçon qui pétrissait sa poitrine. Dans une attente sournoise, elle fit involontairement un quart de tour. La femme pelotée tournait alors son visage vers la cheminée et sous sa joue la barre, sous la braguette en pressait la peau. Elle ouvrit un œil et sa vision se posa sur l’âtre.
— Oh… il faut que je remette du bois dans le feu !— … ?
Elle s’était brusquement relevée, sans un mot. Evan un long moment resta sans bouger. Il songeait d’un coup que la partie était perdue pour de bon. Il se demanda même s’il n’avait pas simplement rêvé, imaginé cette histoire. Mais sa queue dans son froc démentait la version du songe. Sa mère à genoux devant le foyer, gribouillait dans celui-ci à l’aide du tisonnier. Les braises se mirent à flamboyer davantage. Elle remettait sur le tapis rouge une énorme buche. Puis lentement elle se retourna vers lui. Ss yeux semblaient fiévreux, elle avait un air hagard.
— Ce… ce n’est pas bien, ce que nous avons fait… Evan !— Maman… nous sommes deux adultes… et j’en avais envie depuis longtemps. Je ne sais pas ce qui m’a pris. Ce n’était qu’une caresse, comme quand j’étais gamin… tu comprends…— Tu n’as plus rien d’un enfant, tu en es conscient ?— … tu es… belle et désirable.— Oui ! Mais tu es mon fils et ça nous mènerait à quoi ?— À faire l’amour tous les deux sans doute.— Ces choses-là ne se font pas entre une mère et son fils… — Pourquoi ? Donne-moi seulement une bonne raison !— Parce que tu ne peux retourner là d’où tu viens. Tout bêtement. — Jure-moi que tu n’en avais pas envie… que tu ne serais pas allée jusqu’au bout si j’avais insisté ? Dis-le-moi ?— Arrête ! Tais-toi s’il te plait.— Avoue que tu n’as pas ressenti cet appel quand mes mains…— Ça suffit… c’est comme ça ! Je ne veux et ne peux pas… et j’ai eu tort de me laisser toucher, même si je reconnais que tu étais très doux.— Oh… j’aurais aimé aller plus loin, juste une fois, une seule fois, connaitre enfin le bonheur de faire l’amour…— Tu dois bien avoir une petite amie, une copine avec qui…— Non ! Et je suis toujours… puceau maman.— À ton âge ce n’est pas encore un vrai drame… et puis je ne veux plus parler de cela… oublions cet égarement passager…— Je ne suis pas sûr maman que je sois capable de le faire. J’ai trop envie de toi.— Non ! Tu as envie de faire l’amour et c’est différent. Tu dois donc apprendre à retenir tes désirs, tes pulsions. Je suis ta mère et je tiens à le rester.
Le ton était plus âpre, plus rude. La peur, celle qu’elle avait eu de succomber à la tentation, la rendait presque agressive. Alors Evan comprit que plus rien ne se passerait avec Enora. Elle se cramponnerait à sa vision des choses, même si au fond d’elle, il en était convaincu, elle en crevait aussi d’envie. Un instant, il maudit cette cheminée et ses flammes qui montaient, joyeuses vers le ciel. Elle venait de lui gâcher sa première fois…
— oooOOooo —
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