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Les amours mortes

Chapitre 2

Complicité orageuse

Inceste
La soirée s’était achevée sur un désappointement, une sorte de dépit pour Evan. Sa mère avait refusé ensuite tout contact sauf pour un bisou fils-mère. Pourtant, il aurait tellement aimé que renaissent ces sensations qui lui collaient à la peau. Des images qui le hantaient et ses seins qui dansaient, sous ses chandails, ses chemises ou tout autre vêtement, revenaient à chaque retour. Il s’était des dizaines de fois masturbé dans les semaines qui suivirent, juste en songeant à ces deux pommes, à ces velours surmontés de pointes qui lui filaient la trique.
Il revenait chaque vendredi soir, avec l’espoir secret qu’Enora repose une fois encore sa jolie frimousse en travers de ses cuisses. Mais elle refusait cette idée et surtout prenait garde de ne pas se remettre en situation de lui laisser croire à une autre chance. Parc contre et cela elle ne lui dirait jamais, il avait réveillé en elle une sensualité trop longuement en hibernation. Puis sans mentir, elle le regardait désormais plus comme un homme et celui qu’il était devenu ressemblait tant à un autre qui avait traversé sa vie. C’en était presque bluffant et cette vision ressurgie d’un lointain passé l’entraînait dans des désirs secrets d’une folle intensité.
Enora avait souvent revécu aussi la scène de la masturbation de son Evan. Ce sexe tendu, cette main qui se crispait dessus, cette giclée aussi qui était partie dans sa direction à son arrivée, avait, dès qu’elle y songeait, un pouvoir érotique puissant. Après cet incident, elle aussi s’était caressée, longuement durant des nuits. Son ventre lui réclamait un apaisement minimum, quelque chose qu’elle ne comprenait pas s’était déchiré au fond d’elle. Son corps réclamait maintenant des attouchements qu’il avait oubliés.
Ces sens étaient en permanence exacerbés par l’image de cette queue qui… pleurait de joie dans la chambre de son gamin. Et il devenait impératif qu’elle cherche une solution. Dans un premier temps, elle crut qu’une visite dans un sex-shop pourrait lui permettre de s’offrir un accessoire qui remplacerait ce qui lui faisait si cruellement défaut. Et cette sortie pour se rendre dans ce magasin très spécialisé avait été une véritable expédition. Un vrai défi aussi pour cette femme plutôt prude, dont la libido renaissante, la hantait depuis… l’épisode des mains trop douces.
Elle s’était donc rendue dans cette échoppe aux vitres obturées par d’immenses panneaux rouges. Impossible de l’extérieur de voir autre chose qu’une enseigne indiquant l’entrée. Mais pour cette incroyable visite, elle s’était vêtue d’un jean et d’un chandail qui, s’ils moulaient légèrement les formes, lui donnaient une impression de sécurité. Sécurité toute relative qui ne lui interdisait aucunement la peur, bien sûr. Et donc par un après-midi calme, Enora était passée une fois, puis deux, devant la boutique. Un grand type avec un ventre rebondi s’était lui aussi faufilé dans l’entrée et elle avait fait demi-tour.
Quand enfin il avait disparu, avalé par la porte de verre fumé, elle se jetait elle aussi à l’eau et la sonnette placée au-dessus de l’huis, se mit à tintinnabuler pour signaler sa présence. Un homme sans âge, assis derrière un comptoir leva sur elle ses yeux blasés. Mais Enora intimidée par l’endroit baissait les siens. Partout des objets insolites, des blisters avec des trucs impensables, dont la visiteuse n’aurait pas même pu imaginer leur existence. Et au fond, tout un mur fait de DVD aux titres accrocheurs. Elle s’enhardit sous le regard impassible du caissier.
Sur sa gauche, perdue dans un repli de la salle du magasin, une petite porte avec une lumière rouge sur laquelle en lettres dorées les mots « cabine de projection » étaient inscrits. La femme comprit que celle-ci devait être occupée par le type entré juste avant elle puisqu’il ne se trouvait nulle part ailleurs dans la salle. Finalement elle se rendit aux rayons des accessoires et ses pupilles s’attardèrent sur des sexes plus vrais que nature. Il y en avait de toutes tailles de toutes couleurs aussi.
Puis des œufs, des canetons également dont l’utilité se faisait jour en elle. Incroyablement elle se sentait… excitée par la situation. Cette découverte d’un interdit possible, l’audace dont elle avait fait preuve, apportait en elle une certaine… humidité dont elle ne se serait pas crue capable. Un léger bruit derrière elle la fit tourner la tête. Une femme qu’elle n’avait pas vu arriver se tenait là et lui souriait.
— Il y a de quoi rêver, n’est-ce pas ?— … ?— Ah ! Vous êtes nouvelle ? C’est la première fois que vous venez dans ce genre d’endroit ?— Heu… no… nnn enfin si !— Rassurez-vous, personne ne vous mangera, bien que j’avoue que vous êtes appétissante. Mais c’est une boutique comme les autres, vous savez et les clients sont toujours bien traités. Je viens chercher parfois un peu de rêve dans cet univers glauque ! Mais vous, qu’attendez-vous de ce… petit enfer ?— Je… je n’en sais rien, je voulais voir… me rendre compte.— Un objet, une envie particulière ? Allons soyez moins sur la défensive. Je m’appelle Anna et vous ?— Enora… vous avez raison, je ne me sens pas vraiment à l’aise dans ce… ici quoi !— Je peux comprendre, toute seule, et une première fois, ça a toujours un petit côté intimidant. Vous êtes là pour une occasion précise ? Un objet ? Des vêtements ? Je peux peut-être vous conseiller, je suis aussi une femme après tout.
— Je ne sais pas ce que je veux en fait. Ni même à quoi peuvent bien servir certains… instruments, bidules… tenez, ceci par exemple…— Ah ! C’est un petit œuf, vous introduisez celui-là en vous et là, vous voyez… la télécommande, si vous avez pris soin de loger des piles dans le corps de l’engin, vous pouvez discrètement le faire vibrer partout, n’importe où, quand vous en avez envie. Imaginez, dans votre voiture, dans le bus ou chez votre boucher.— Mais…— Non rassurez-vous, c’est sans bruit, discret et surtout invisible, mais les sensations sont… délicieuses. Je ne saurais trop vous le conseiller. Puis vous voyez, si vous aimez les gros calibres, vous avez là-bas de très belles reproductions de sexes masculins. Tenez ! Regardez ! Vous voyez, c’est bien imité, qu’en pensez-vous ?— He… ue…— Je vois ! Vous aimeriez toucher la matière ? J’en ai quelques modèles analogues de déballés dans mon bureau… vous voulez les toucher ? Alors, suivez-moi.
Pourquoi avait-elle suivi cette femme ? Enora n’en avait aucune idée. Mais elle l’avait fait de son plein gré et était arrivée dans un vrai bureau, avec tout ce que comportait ce genre d’endroit. Spacieux, agréable, aéré et surtout lumineux.
— Je vous offre un verre ? Tenez prenez place, j’arrive.— … ? Non… pas d’alcool !— J’ai aussi du café !
La femme dans la lumière était plus facile à distinguer. Aussi grande qu’Enora, elle ne devait pas être plus âgée qu’elle. Par contre sa chevelure abondante virait au rouge. Elle avait quelque chose de beau, et un bagout fascinant.
— Je comprends vos réticences et vos peurs. Je suis la patronne de ce… comment dire, sanctuaire du sexe. La plupart de mes clients sont des mâles et ils ne viennent que subrepticement, donc je me dois de préserver une certaine pénombre… un anonymat dont ils se repaissent. Beaucoup ne veulent que passer un moment et occupent une partie de la journée ma cabine de visionnage, des films porno qu’ils achètent. — Ah ? Ils n’achètent que des films ?— La grande majorité oui… et ils les visionnent de suite, tenez, regardez…
Un écran sur le coin du bureau venait d’être mis en route par la rousse. On y voyait le type que la brune avait aperçu se faufilant dans le magasin. L’homme assis sur une sorte de divan, pantalon baissé à mi-cuisse, se branlait frénétiquement devant une scène hallucinante. Deux mecs se suçaient sur un autre écran. Et le mec regardait cela tout en se masturbant. La patronne coupa les images.
— Vous voyez, il en faut pour tous les gouts. Mais tenez…
Anna venait de tendre une tasse à la brune. Puis elle lui versa un café. Et Enora, assise sur une sorte de divan de velours rouge ne savait plus quoi penser. L’autre bougea une fois encore et en revenant s’asseoir près de sa visiteuse, elle lui colla littéralement dans la main un sexe semblable à celui qu’elles avaient regardé de l’autre côté de la cloison. La matière en était étrangement douce, un latex d’une finesse incomparable. La longueur et le diamètre restaient dans des proportions raisonnables. Enfin c’était ce que pensait Enora. Et puis la femme lui montrait un de ces fameux œufs à usage interne.
Elle le mettait en marche depuis son bureau alors que la brune le serrait dans la paume de sa main… et Enora eut la soudaine impression de recevoir comme une décharge électrique. Cette sensation se propageait partout dans son corps et elle frissonnait. Anna suivait ces réactions avec une sorte de malice dans les prunelles.
— Alors ? N’est-ce pas génial ? Et encore n’est-il que dans votre main… je vous laisse imaginer ce que vous pourriez ressentir, s’il était en vous… c’est le joujou préféré des dames…— C’est… cher ?
La brune n’avait pas trouvé d’autre réponse à faire que celle-ci ! Et en face d’elle, le sourire sur le coin des lèvres de la patronne du sex-shop en disait long. Finalement lorsqu’elle sortit de la boutique, Enora avait dans un sachet anonyme deux godes de même texture, mais de tailles différentes et le fameux œuf. L’autre avait si bien su l’embobiner qu’elle avait laissé pas mal d’argent dans son commerce. En remontant dans sa voiture, Enora se traitait déjà de folle, mais bon sang que parfois la folie pouvait avoir du bon !
Elle avait même promis à Anna de revenir lui rendre une autre visite. Le soir de ces achats, dans sa salle de bains, après avoir passé sur chacun des deux godes un préservatif, Enora les essayait. Mais debout les jambes fléchies, la position n’avait rien d’enivrant. Alors elle revint dans son salon, et dans la seule clarté de l’écran de télévision allumé, elle se livrait aux premières tentatives d’intromission. Si le matériau était d’une douceur parfaite, la femme n’arrivait cependant pas à retrouver les perceptions dont elle se souvenait avec le père de son fils. Elle trouva que c’était bien, mais pas suffisamment pour en jouir profondément.
— oooOOooo —
Les vacances de février s’annonçaient enneigées. Evan dans sa chambre travaillait dur. Cette fois la dernière ligne droite de ses études se profilait à l’horizon de l’année scolaire. Les relations entre sa mère et lui étaient revenues au beau fixe. Ils avaient tous les deux oublié au fond de leur mémoire la séance de massage de l’hiver passé. Parfois cependant le garçon revivait la scène en se demandant s’il ne l’avait tout bêtement pas rêvée. Il lui arrivait aussi dans le calme de son lit de se tripoter à la seule évocation du velours des seins de cette femme qu’était sa mère. Mais qu’elle le fut n’avait aucun attrait supplémentaire. Il s’agissait juste pour lui d’une coïncidence.
Cette nuit-là, comme ça arrivait parfois, une mini tempête avec des bourrasques de vent violentes faisait frémir les arbres qui bordaient la maison. Enora n’était guère rassurée. Alors lorsque vers minuit, un craquement sec et sinistre se fit entendre, elle se précipita sur le pas de la porte. Le fracas aussi avait été perçu par son fils qui lui aussi se relevait. Dans l’embrasure de l’entrée, elle cherchait des yeux la cause de ce boucan. Et lui, derrière elle, voyait par transparence, devinait plutôt cet entrejambe que la nuisette vaporeuse cachait. Il était en slip et instantanément, malgré la situation, il bandait.
De l’autre côté de leur propriété, un frêne qui était là depuis des années gisait, couché par le vent. Fort heureusement il n’avait rien abimé chez eux. Demain il serait temps de le découper en morceau. Il n’y avait que des champs et des prés par là. Chacun, sans un mot, mais plutôt apeurés reprenait le chemin de sa chambre respective. En se retournant vers son fils, Enora n’avait pu que constater que le sexe de celui-ci avait des formes peu normales. Et quelque part en elle, le mélange de peur et cette vision dans le slip d’une queue rigide faisaient qu’elle aussi s’en trouvait fort émue.
Dans sa chambre, elle ouvrait le tiroir de sa table de nuit. Et un des sex-toys achetés chez Anna venait lui tirer quelques soupirs. La gorge qui les retenait au départ ne savait guère les contenir très longtemps. Enora prenait bien garde de ne pas crier trop violemment, mais au bout de quelques minutes, les yeux clos, les jambes largement ouvertes, elle oubliait que son Evan se trouvait dans la chambre contiguë. Elle laissait monter en elle une foule de perceptions diverses et bien douces. Par contre, comme lors des précédentes utilisations de ce gode, pas moyen de finir le travail et de clore sa jouissance par un orgasme énorme.
Pourtant une de ses mains caressait sa poitrine alors qu’en elle, la fausse bite restait plantée, ronronnante, vibrante et maniée dans des mouvements tantôt rapides, parfois plus lents. La brune laissait fuser de longs soupirs et de temps à autre un petit cri. Dans la chambre où le garçon aurait dû, à cette heure-là dormir, il écoutait le vent et ne saisissait pas trop la provenance de ces sons inaccoutumés. L’oreille aux aguets, il tentait depuis quelques minutes de déchiffrer la provenance de ces bruits inconnus. Et puis au bout d’un certain temps, il déterminait enfin que ça provenait de chez sa mère.
Durant un laps de temps non mesurable, il crut qu’Enora était malade et pris de peur, il se relevait soudain. Pourvu que ce ne soit pas trop grave ! Il n’entendait que son cœur et sa peur et fonçait. La porte entrouverte de la pièce maternelle, il se retrouvait d’un coup au pied du lit de celle-ci. Les gémissements n’avaient guère faibli.
— Maman tu es malade ? Ça ne va pas ?— Quoi ?
La lumière jaillissait soudain et inondait le corps nu de sa mère allongée, l’offrant à la vue d’Evan. Elle avait les jambes largement écartées et entre celles-là, quelque chose de sombre qui semblait sortir de son ventre. Éberlué par cette vision dantesque, Evan ne pouvait plus dire un mot. Ses yeux restaient accrochés à cette scène incroyable. D’abord, elle glissa ses mains sur l’endroit en question, tentant de camoufler ce qu’elle manigançait. Puis, elle tira enfin le drap sur elle.
— Mais… mais qu’est-ce que tu fais dans ma chambre au milieu de la nuit ?— Maman… je… je croyais qu’il t’était arrivé quelque chose. J’entendais des cris et j’ai eu peur.— Bon… file dans ta chambre et… mon Dieu… pourquoi donc es-tu entré sans frapper ? Bon sang, tu… as toujours le chic pour me mettre dans des situations impossibles.— Moi ? Mais… j’avais seulement peur pour toi.— Eh bien ! Tu sais désormais qu’il n’en est rien ! Alors oublie un peu ce que tu viens de voir. Je voudrais moi aussi avoir une vie privée… sans que mon unique fils ne débarque comme ça, dans ma chambre n’importe quand.— Pardon… ne te fâche pas. Je… je ne pouvais pas savoir.
Le spectacle qu’il venait de suivre restait là, malgré le coton qui lui couvrait le corps maintenant. Et le ronronnement du bidule planté en elle n’avait pas non plus cessé. Evan venait doucement de s’asseoir sur le bord du lit et sa mère ne disait plus rien. Elle ne bronchait plus, n’osant pas descendre ses mains pour stopper le vibromasseur qui continuait son boucan. Celui-ci était d’autant plus audible que le silence était revenu. Par contre, elle tendit la main au-dessus de sa tête pour atteindre l’interrupteur. Le noir revenait et son fils était toujours assis sur le bord de son plumard. Mais un moment plus tard, le garçon d’une voix tremblante s’adressait à sa mère.
— Je pourrais me coucher là ? Juste à côté de toi, je ne ferai aucun bruit, pas un geste. Juste me rassurer, comme lorsque j’étais petit… tu t’en souviens des fois où je venais me blottir contre toi, les soirs d’orage ?— Oui… mais tu étais petit. Tu es un homme maintenant et… ça ne se fait pas de venir comme ça ! Je suis ta mère tout de même.— Oui ! Mais tu es une femme aussi et jolie de surcroît.
Pourquoi et comment avait-elle fait pour se pousser un peu sur l’autre bord du lit ? Elle ne voulait pas le savoir. Et Evan en slip entrait dans sa couche, tout proche d’elle. Le bruit du gode n’avait toujours pas cessé. C’est lui qui tendit la main.
— Comment tu l’arrêtes ton… machin là ?— Je vais le faire… recule toi un peu, tu veux ?
Il était donc resté à quelques centimètres de cette peau dont il imaginait la chaleur. La main d’Enora frôlait sa cuisse et enfin le ronron se taisait. Tous les deux ne faisaient plus un seul geste. Puis tout doucement, le jeune homme fermait ses paupières. Mais il ne dormait pas. Et sa mère allongée, toute proche, respirait plus calmement. Elle se retourna dans le lit et contre la cuisse du garçon un objet dur vint cogner. Il s’en saisit et la forme lui rappelait étrangement son propre sexe. Il glissa l’engin sous son oreiller. Sa patte dans ce mouvement vint longer l’épaule maternelle.
Enora frissonnait. Dans le noir, son fils respirait doucettement. Puis pour une raison qui lui échappait, il venait de remonter son bras et sa main avait légèrement longée ingénument son épaule. Avait-il délibérément fait de geste ? Ou dans son demi-sommeil avait-il gesticulé inconsciemment ? Mais il lui avait semblé également que la main avait plongé sous le coussin ou elle posait sa caboche. Il ne cherchait sans doute qu’une bonne position pour dormir. Mais comme elle avait chaud partout et comme son ventre lui réclamait… quelque chose.
Elle savait qu’elle mouillait et qu’un filet de cette eau claire coulait de sa chatte vers le drap. Elle remua aussi simplement pour se pelotonner en position fœtale. Mais en gesticulant de la sorte son derrière était entré en contact avec le ventre de son garçon. Et ce qu’elle sentait là, contre elle, n’avait rien du godemichet perdu quelque part dans le lit. Un bras venait de se positionner en travers de son corps de femme et la terminaison de ce membre chaud avançait vers sa poitrine. Elle eut un court moment de panique, mais son envie de laisser faire était plus forte que son désir de l’arrêter.
Une fois encore, elle laissait les doigts tripoter ses seins qui, à l’instar de son corps, étaient nus. Alors quand la paluche masculine s’enhardit pour glisser vers le buisson tout aussi à découvert que la poitrine, seul un gros soupir éclatait dans la nuit. Elle se savait perdue, un grand moment de solitude de se rendre compte que les mains de son fils avaient une tendresse pareille à celle de n’importe quel type. Elle ferma aussi les yeux. Et une vague la submergeait déjà. L’écume qui nappait ses lèvres s’accentuait, comme si son ventre en contenait tellement… de plus en plus.
Mais n’était-ce pas aussi normal après des années d’abstinence ? Lorsque les farfadets qui auscultaient les bas-fonds de son anatomie dépassèrent le seuil de la décence, il était trop tard pour qu’elle rua dans les brancards. Ça n’aurait servi de toute manière à rien puisque son envie la trahissait. Et les doigts se livraient à un bien curieux ballet. Ils lissaient dans un premier temps toute la longueur de cette caverne inexplorée depuis longtemps. À force d’aller et retour le majeur qui flirtait avec sa chatte finissait par se tremper de cette soupe de femme.
Elle se rendait compte que son derrière aussi suivait la cadence de ce mignon qui la caressait. Sa croupe ondulait sans qu’elle ne fasse rien pour calmer ses oscillements. Pire même, elle en redécouvrait une certaine joie et loin de s’en offusquer comme il aurait été de bon de ton, elle geignait pour que ces folâtres phalanges persistent dans leur basse besogne. Et du coup l’ensemble de son corps avait des soubresauts impossibles cette fois à juguler. Ceux-ci s’accompagnaient de roucoulements significatifs. Inexorablement, l’orage et le vent l’emportaient vers des folies, qui d’ordinaire se pratiquaient entre amants.
À force de se démener, de regimber, elle acceptait cette défaite de sa chair. Mais Evan, pour inexpérimenté qu’il était, avait désormais trouvé une entrée dans la faille aux relents de mer déchainée. Et sa première victoire venait de ces cris de gorge étouffés, si semblables à ceux qui l’avaient fait se précipiter dans ce lit. Il en déterminait cette fois la provenance avec une exactitude bien bandante. Enora lâchait prise, s’enfonçant sans retour possible dans cette partie de poker menteur. Il n’en revenait pas. Sous sa paume étalée, alors que deux doigts de sa patte naviguaient en elle, la femme se mettait tout bêtement sur le dos.
Alors le terrain des jeux d’adultes prenait une tout autre dimension. Celui-ci ne pouvait signifier qu’une reddition sans condition dans cette guerre sexuelle que sa mère perdait avec panache. Il en percevait plus encore la victoire au moment où sa fine menotte se clipsait sur son vit en transe. Une incroyable sensation de brûlure, de feu qui le pénétrait par la simple pression de ce cercle qui se refermait sur sa bite. Et le mouvement du poignet qui montait et descendait en appuyait plus encore les effets. Bizarre comme il pouvait se trouver des perceptions différentes dans ce début de branlette que lui prodiguait Enora.
Il osait alors l’impossible, l’interdit dans son horreur la plus absolue dans son esprit. Le visage du garçon se relevait de quelques centimètres, et enfin, penché sur celui de la femme haletante, ses lèvres, oui ses lèvres venaient à la rencontre de l’autre bouche. Comment sa langue allait-elle réagir, comme ce baiser allait-il finir ? Il s’en trouvait tellement surpris de sentir une réponse aussi favorable à cet acte qui pour elle ressemblait à une trahison. Mais elle n’avait plus ce genre de scrupules. Il pensait que la barrière à franchir se situait sur le bord de sa bouche.
Mais celles de cette femme qui gémissait sous des caresses impures n’étaient pas situées au même niveau. Il découvrait déjà que dans ces actes d’amour, des dissemblances entre les hommes et les femmes se faisaient jour. Dans le noir de cette alcôve se déroulait quelque chose de poignant. Deux êtres de même sang qui se partageaient un peu de plaisir dans des gémissements d’une intensité délirante. Et ce baiser échangé bousculait tellement cette sérénité et les bonnes mœurs de ce deux-là, qui s’aimaient pourtant depuis si longtemps.
La mère et le fils réunis dans une même étreinte, conclue par un baiser, un premier baiser autre que ces bisous d’amour filial échangés jusque-là. La porte ouverte à des turpitudes balbutiantes, à des secrets qu’il leur faudrait toujours taire. Mais songer à cela ne servait plus à rien puisque l’irréparable venait de s’accomplir. Evan et Enora, Enora et Evan, scellant par un baiser amoureux un début chancelant à des rites amoureux interdits par le bon sens. Plonger dans un univers de plaisir entre mère et fils, des amants nouveaux qui naissaient là, par deux langues emmêlées, voilà simplement comment les complices de l’orage imaginaient cette affaire !
— oooOOooo —
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