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Les aveux de Loulou

Chapitre 1

Travesti / Trans
Les aveux de LOULOU
A la fin des années 70, j’avais presque 17 ans et j’entrais en terminale.
Bon élève, sportif, adepte des arts martiaux : kendo et Aïkido, j’étais élancé, plutôt beau gosse avec un visage ovale de type androgyne et une peau sans pilosité, compte tenu de mes lointaines origines asiatiques.
Timide hors des dojos, et même si je savais que j’attirais le regard des filles du lycée, je n’avais pas de petite copine et ma sexualité se résumait à de longues séances de masturbation sur la base d’une vie fantasmatique pendant laquelle, le plus souvent, j’endossais le rôle d’une jeune fille ou d’une jeune femme.
Celle-ci vivait alors toute sorte d’aventures improbables, avatars de mes lectures de BD de gare et de revues érotiques.Suite au décès accidentel de mes parents, je vivais chez mes grands-parents maternels et occupais une chambre située au deuxième étage de leur maison, en plein milieu d’un quartier ouvrier de la banlieue de R.
Je n’étais pas malheureux, loin de là, malgré la perte de mes parents.
Dans le grenier étaient cachés mes trésors : mes bd cochonnes, mes revues pornos et quelques accessoires féminins usés jusqu’à la corde et dont je me servais pour me parer lors de mes séances de rêveries masturbatoires.
Je veillais à aider de mon mieux mes grands-parents. Je faisais le ménage dans ma chambre et mon cabinet de toilette, m’occupait d’alimenter la grosse cuisinière à charbon et à bois, à balayer la cour, à faire les courses et le temps passait vite.
Nous avions un voisin surnommé Ti-Jo. Un ancien docker qui avait eu un accident de travail qui l’avait laissé handicapé. Il avait été amputé d’une jambe. Il vivait seul et souvent ma grand-mère qu’il m’envoyait faire une course pour lui. Je le faisais volontiers. Il me paraissait plutôt sympa et était toujours prêt à déconner comme on dit. Un brave type et un bon voisin.Lorsque je passais chez lui pour déposer les paquets, il me servait un bon café et nous fumions une clope. Il vivait dans la pièce du bas depuis son accident et, sur le lit où la table, il y avait toujours des exemplaires de « Playboy, Lui, Penthouse » et autres revues en papier glacé avec des filles sublimes.« Tiens, prend-le ce bouquin, tu me le ramèneras le prochain coup ! Pas de façon entre nous !» Je prenais ces revues en rougissant. Il l’avait remarqué. « R’gardez-moi ça ! Ca rougit comme une pucelle ! C’est pas vrai ? » Il rigolait et se moquait gentiment de moi à chaque fois.
Un jour, il m’a offert un apéro et j’ai bu un bon verre de Porto puis un deuxième. Après nous avons parlé de trucs de cul comme on dit. Il évoquait des goûts pour les sous-vêtements féminins, les trucs cochons, les bas, les belles jupes, et moi, je l’écoutais tout en pensant que moi aussi j’aimais ça, mais pour les porter.

Dans ma petite collection d’accessoires, j’avais une paire de bas noirs à coutures, une petite culotte que j’avais retrouvée dans le vestiaire du bahut, un soutif déniché dans une poubelle et soigneusement lavé, et même une jupette en jean bien serrée.« Et toi ? Ca te plaît ces trucs-là ? Ca vous plaît à vous les jeunes ? »
J’ai repris une gorgée de Porto avant de répondre : « Oui, c’est beau mais seulement si la fille est belle. Pas sur les autres à mon avis. » Il a rigolé : » Sûr, pour les boudins ça sert à rien ! En fait, faut plutôt que la fille soit comme les filles des « Playboy ». Grande, fine, élancée, tu vois. Un peu comme toi, mais en fille quoi ! » Là, j’ai piqué un fard et j’ai baissé les yeux vers la table de la cuisine. Il a continué : « Dis, j’pense à un truc mais arrête moi si je dis des conneries, voilà, j’ai acheté des machins comme ça à « LA REDOUTE ». Tu vois, des dessous un peu cochons, des bas, une ou deux petites robes et même une jolie paire de chaussures de bonne femme. Ca te dirait de les voir ? Je ne veux pas t’embêter avec ça mais tu pourrais me conseiller pour acheter des machins à la mode, parce que moi, de ce côté, je suis largué ! » Il a rigolé tout en posant sa main sur ma cuisse.
J’ai répondu : » Ben non, ça m’embête pas, au contraire ! Y a pas de mal à ça et puis, si ça vous rend service ?!» « T’es vraiment un bon gars, toi ! » Sa main était toujours posée sur ma cuisse. « C’est là-haut, sur le petit lit, dans le carton de livraison. Tu regardes et tu me dis. Moi, je ne peux pas monter, alors je vais te demander pour chaque truc. On fait comme ça, mon Loulou ? »
« Oui monsieur Jo, on fait comme ça puisque cela vous fait plaisir! »
Je me suis levé en titubant un peu et suis monté à l’étage. Sur le petit lit qui occupait le coin de cette pièce surencombrée, il y avait le carton de livraison de « La Redoute. » Je l’ai ouvert et j’ai sorti tous les paquets : l’ensemble blanc en dentelle, les bas, plusieurs paires de différentes couleurs, en fait, l’ensemble noir en dentelle, une jupe noire cintrée, une minijupe pied de poule noire et blanche, un corsage blanc, un autre gris perle, une paire de gants mi-longs en résille et une paire de chaussures à talons pointure 41. J’étais en admiration devant ces trésors. Je rêvais de posséder les mêmes. J’ai immédiatement ressenti un violent sentiment d’excitation. J’avais envie de les essayer.La voix de Ti-Jo m’a sorti de ma rêverie. « Alors, Loulou, qu’est ce que t’en penses ? Ca te paraît bien ou pas ? »
J’ai répondu : » Ah oui, ils sont super jolis, vraiment ! Vous voulez que je vous les descende pour vous les montrer ?» J’ai attendu sa réponse : « oui, si tu veux mais comme ça, moi je me rendrai pas bien compte de ce que ça donne, de l’effet que cela fait en vrai, tu vois ! Je sais que je suis du genre casse couilles mais ça t’embêterais pas de les essayer et de me montrer ce que ça donne sur toi ? Faut pas que ça te gène, bien sûr ! »
J’ai hésité mais j’avais tellement envie de vivre mon rêve que j’ai répondu : « Bon, je veux bien essayer pour vous faire plaisir mais si jamais quelqu’un arrive comme ça, on va être mal ! »
« T’inquiète, je vais fermer les volets et la porte et comme ça tu seras tranquille et moi aussi. »
Je l’ai entendu se lever, attraper ses cannes anglaises et fermer ses volets et le gros verrou de sa porte. Il a allumé la lumière du bas. Je tremblais d’excitation. J’ai retiré mes vêtements en grelottant d’excitation, les ai posé sur le petit lit et j’ai choisi de porter l’ensemble blanc avec des bas de couleur chairs attachés au porte-jarretelle, le chemisier gris et la jupe en pied de poule.
Comme tous les jeunes de l’époque, j’avais les cheveux longs, qui tombaient sur mes épaules. Je les ai attachés avec un ruban qui trainait sur la petite table de nuit et j’ai enfilé la paire de chaussures, puis je me suis regardé dans la glace de l’armoire. Je ressemblais à une jolie fille.
Manquait juste un peu de maquillage, surtout de rouge à lèvre, mais l’illusion était étonnante. J’avais devant moi l’image d’une jeune fille brune du genre sportive, d’une belle gonzesse, quoi.
« Alors, tu t’en sors avec toutes ces fanfreluches, mon Loulou ? »
J’ai sursauté avant de répondre : » Oui, j’ai presque fini. Je descends mais faut pas vous moquer de moi. Hein ? »
« Non, non, rassure-toi, je n’vais pas me moquer de toi, j’ai trop hâte de voir ce que ça donne en vrai, ces machins là ! »
J’ai quitté la petite chambre en essayant de ne pas me tordre les pieds avec ces chaussures à hauts talons et dans l’escalier bien raide, j’ai préféré me retenir au mur et à la rampe. J’ai débouché dans la pièce du bas. Ti-Jo guettait mon arrivée. Il était rouge comme une pivoine. Il a sifflé son verre de Porto et a dit » Nom d’un chien ! Putain, t’es belle comme tout attifée comme ça ! Ben dis donc, mon Loulou ! T’es sûrement l’une des plus belles gonzesses que j’ai vue ! Et j’mens pas, je te jure ! » Je rougissais de plaisir sous ces compliments qui n’étaient pas feints. Il me trouvait belle, je n’en doutais pas un instant.« Tourne-toi un peu ! » J’ai lentement tourné sur place. Il en sifflait d’admiration. « Putain ! C’est pas vrai ! Et les d’ssous, ça donne quoi ? Fait voir ! Tiens pose ton pied sur l’tabouret et montre moi ça, les bas et le reste ! » J’ai attrapé tabouret de bois et j’ai posé mon pied dessus. Pour ce faire j’ai dû remonter la jupe et dévoiler le bas qui gainait ma jambe, jusqu’à l’attache de la jarretelle. Il appréciait et sifflait d’admiration : » Ben dis donc ! Je r’grette pas d’avoir acheté ça, c’est rudement beau ! ca me plaît rudement ! Et pis ça t’va bien ! Viens par là, mon Loulou, j’veux voir le soutif et la culotte maintenant ! »
Je suis venue devant lui et il m’a demandé d’ouvrir le corsage pour voir le soutien-gorge. Ensuite, j’ai fait glisser la jupe vers le haut pour qu’il aperçoive la dentelle de la petite culotte.
Porter ces vêtements m’excitait mais je ne bandais pas, heureusement. Sa main s’est posée sur le bas de nylon. « C’est doux, hein ? ca doit être agréable de porter ça ? Ca te plaît ? »
J’ai hoché la tête : » Oui, ça fait tout drôle mais c’est sympa, agréable comme vous dites ! J’aime plutôt bien ça, en fait !» Sa main caressait le nylon au niveau de ma cuisse. « Qu’est ce que c’est doux ! Et la culotte, ça donne quoi ? C’est aussi doux ou quoi ?» « Oui, pareil, même s’il y a la dentelle, c’est doux ! » « Fait moi voir ça! J’me rend pas bien compte !»
Sa main s’est glissée entre mes cuisses et est remontée vers le fond de la petite culotte de dentelle. Les bouts de ses doigts se sont posés dessus. « Nom de nom, c’est vrai que c’est doux ! » Ses doigts agaçaient maintenant mon sexe à travers la fine couche de dentelle. « Et à toi, mon Loulou, ça te plaît ?» J’ai frissonné et fermé les yeux car ses doigts allaient et venaient sur mon sexe et surtout sur mon gland. « Oui, oui, c’est doux, ça me plaît ! » « Dis, ça t’embête si je touche encore un peu, pour voir comme c’est doux, tout ça ? » « Non, monsieur Jo, ça ne m’embête pas ! » « Dis mon Loulou, monte un peu la jupe que j’vois mieux, parce que là, c’est serré ! » J’ai remonté la jupe plus haut en la faisant glisser sur le haut de mes cuisses. « Oui, comme ça mon Loulou ! C’est mieux, comme ça ! » Sa main est venue se poser sur le tissu pour englober mon sexe. Il y allait doucement et c’était sacrément bon ; c’était la première fois que quelqu’un me faisait ça et je l’ai laissé faire. « Tu veux bien te tourner un peu et retirer la robe que je vois l’effet de ces jolis dessous ? »J’ai fait glisser la petite fermeture éclair de la jupe et quelques instants plus tard, les deux mains posées bien à plat sur la table, je lui offrais mon arrière-train à mater. « Quel joli petit cul ! Non de nom ! Quel petit cul ! » Là encore, j’ai aimé ses compliments. Ses mains se sont posées sur mes fesses, ont joué avec les jarretelles, le haut des bas, la dentelle qui me recouvrait les globes fessiers, avant de se glisser entre mes jambes. Son doigt est passé sous le tissu au niveau de ma fesse. « Elle te serre ou pas cette taille de culotte, non ? » « Non, non, elle me va bien, même. Enfin, je crois. » « Je vais vérifier. Laisse-moi faire et bouge pas ! » Ses doigts se sont faufilé sous l’élastique et l’ont étiré. « Bon, là, ça a l’air d’être bon. » Puis, ils sont allés vers l’entrejambe pour écarter le bord de la petite culotte. J’ai retenu un gémissement ; « Je t’ai fait mal ? » « Non, non, monsieur Jo.» Je n’avais qu’une idée en tête : le laisser faire. Cela m’excitait de manière incroyable car c’était bien meilleur que mes petites branlettes du soir, même élaborées.En plus, j’étais un peu pompette. Il a passé sa main dans la culotte jusqu’à la faire passer par devant pour me toucher les couilles et le sexe. J’ai, d’instinct, écarté mes jambes pour faciliter sa manœuvre.Le bout d’un doigt est venu agacer mon gland et là, j’ai gémi. « Ca te plaît, mon Loulou, hein ? » Je n’ai pas répondu. « Viens te mettre sur le lit que je vois tout ça par le devant. » je me suis assis sur le lit. « Allonge-toi que je vois bien l’effet que ça fait ces dessous et puis écarte un peu les jambes, si ça te dit, bien sûr. Tu seras mieux, comme ça ! » J’ai fermé les yeux et l’ai laissé faire. Quelques minutes d’attouchements ciblés après, il était sur le lit, à côté de moi et me suçait la bite. C’était plus que bon ; je me laissais faire et finalement, j’ai joui dans sa bouche en gémissant, le corps agité de spasmes violents. Un peu plus tard, j’ai repris pied avec la réalité. J’étais toujours sur le lit, jambes écartées, la culotte ouverte sur mes parties génitales, la queue encore mouillée de salive et de sperme et lui se branlait en silence. Je l’ai regardé faire jusqu’à ce qu’il éjacule dans un grand mouchoir à carreaux.Après, il s’est retourné vers moi : » Alors, mon Loulou, ça t’a plu, pas vrai ? T’as aimé ? Tiens, pour ta peine, garde l’ensemble et les bas. Le prochain coup, si ça te dit, tu vas pouvoir essayer les autres et puis moi je vais encore en acheter, juste pour voir ! » Il s’est relevé avec ses cannes, a ajusté son pantalon et nous a servi un petit verre de Porto.Je ne disais plus rien. Un mélange diffus de honte et de plaisir m’envahissait. J’avais joui comme un fou. Je suis remonté dans la pièce du haut et me suis rhabillé en gardant les dessous sous mon jean et ma chemise puis je suis rentré à la maison sans lui dire un mot.Pourtant, je savais déjà que bientôt, j’allais revenir chez Ti-Jo.(à suivre)
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