Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Histoire vraie
  • Publiée le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 19 J'aime
  • 5 Commentaires

Les aveux de Loulou

Chapitre 4

Travesti / Trans
Les aveux de LoulouQuatrième partie :
Deux semaines environ après cette séance, et alors que nous avions bien baisé comme il disait, il s’est penché vers moi.J’étais encore allongé sur le lit, la tête sur l’oreiller et je récupérais.
Il m’a embrassé avant de me dire : « Dis, je pense à un truc ; ça te dirait qu’on se fasse un petit resto un de ces soirs. Je dirai à ta grand-mère que je fais ça pour te remercier pour les courses et le ménage. Alors ? »
Là, j’étais surpris mais j’ai répondu. « Euh, oui, ça serait sympa mais comment on va faire pour y aller. Vous n’avez pas de voiture. » Il a caressé les longs cheveux bruns de ma belle perruque.« Viens me sucer ma Loute chérie, j’ai encore envie. Je vais t’expliquer pendant que tu me fais ça. » Il a appuyé sur ma tête pour que je vienne sucer sa bite flasque et humide.
Bizarrement, faire ça m’excite et je me suis appliqué à bien la sucer, cette queue mouillée offerte à ma bouche et à mes lèvres.
« Voilà ! En fait, j’ai tout prévu. On va y aller avec Félicien, un vieux copain à moi qui a une voiture. On ira d’abord chez lui et là, pour faire plaisir à Ti-Jo, tu vas t’habiller en fille. Ca te dit de faire ça pour aller au resto ? Ca te gêne pas, au moins ?»
Sortir un soir habillé en fille ? Je n’y avais jamais songé mais pourquoi pas après tout. C’était sans doute l’occasion ou jamais, mais à condition que ce soit loin et que personne ne puisse me reconnaître. J’ai relevé la tête et lui ai fait part de mes craintes.
« T’inquiète ma Loute, on va aller dans un bon resto de la rive droite, sur les hauteurs, et personne ne se doutera de rien. Seul le copain est au courant de la combine et avec lui, c’est sûr, on a rien à craindre ! Il ne dira rien à personne et ne vendra pas le morceau. Pour le resto, j’ai pensé à tout. On dira que tu es notre nièce et qu’on te paie ça avec Félicien parce que tu travailles bien au lycée. Faudra que tu t’habilles bien comme une vraie jeune fille et que tu te tiennes comme elles font. J’ai acheté tout ce qu’il faut pour que tu sois belle pour l’occasion et même un petit sac à main. Tu vois ? »
Oui, je voyais. J’ai hoché la tête.
Ma bouche avant redonnée de la vigueur à sa queue. « Continue ma Loute, c’est bon ! Tu suces bien, tu sais ! Ca se voit que t’aimes ça ! »

La seule chose qui me préoccupait quand même était la présence de Félicien, le copain. Comment cela allait-il se passer avec lui ? Comment allait-il se comporter avec moi, celui-là ?
Sinon, cette sortie, ma première sortie en ville habillé en femme, m’excitait énormément, comme si j’allais vivre quelque chose d’incroyable, une sorte d’aventure palpitante, un rêve.
Là, dans son récit, Loulou a marqué une pause. Il était presque sur le point de pleurer. Il m’a dit qu’il avait peur de me choquer avec toutes ses conneries. Je l’ai rassuré et il a continué son récit.
J’en avais envie, de plus en plus envie au fur et à mesure qu’il me parlait.
« Chez Félicien, on prendra l’apéro pendant que tu t’habilles et que tu te fais toute belle pour la soirée. Après le resto, on repassera chez lui pour que tu te changes. Pas question que tu reviennes par là en fille. Ca te va comme ça ? »
J’ai hoché la tête.
Il a ajouté : « Dis ma Loute ! Tu sais ce que tu pourrais faire pour faire plaisir à Ti-Jo, ce soir là ? »
Il a hésité un peu avant de poursuivre mais moi, j’avais déjà une petite idée de ce qu’il avait dans la tête.
« Eh bien, tu vois, le copain, Félicien, il vit tout seul, comme moi quoi, et il n’a pas de copine. Alors ça me ferait plaisir si,…. tu comprends, quoi, disons, si tu faisais avec lui un peu comme tu fais avec moi, quoi ! Alors, qu’est ce que t’en penses ? Tu veux bien, pour me faire plaisir ? Pour faire plaisir à Ti-Jo, ma Louloute ? Si tu veux, après, moi, je vais bien m’occuper de ton petit sucre d’orge ? Tu vas voir !»
Pendant qu’il me disait tout ça, j’ai continué à lui sucer la queue.
Je ne savais pas trop quoi répondre, en fait, mais peu à peu, j’ai réalisé que cette idée de faire ça avec un autre homme, loin de m’effrayer ou de me rebuter, m’attirait vraiment.
J’avais envie de plaire, de me prouver que j’étais belle et en plus, j’avais vraiment envie de baiser.
Je l’avoue. J’avais maintenant tout le temps envie de sucer, de me faire sucer et de me faire enculer, de m’habiller en femme et de prendre mon pied avec des mecs. En fait, je ne pensais plus qu’à ça dès que j’avais un moment de libre.
A cet instant précis, j’ai réalisé que j’étais bien devenu un homo ou, peut-être, un mec à voile et à vapeur, comme on dit, mais comme je n’avais jamais essayé avec une fille, je ne savais pas trop ce qu’il en était réellement.
Je me suis dit qu’il faudrait que je le fasse un jour avec une fille, au moins pour voir ce que cela donne et si possible rapidement.J’ai relevé la tête pour répondre. « Bon, je veux bien si ça vous fait plaisir. Vous voudrez que je fasse quoi avec votre copain, monsieur Jo ?»
J’ai repris sa queue en bouche pour attendre sa réponse.
« On verra le moment venu, ma Loute. Faut juste être gentille avec lui. Suce moi ma Loute, je vais larguer. Bouge pas, je sens que ça vient. »
A peine avait-il fini de dire ça que j’ai senti qu’il se contractait en gémissant et lâchait son jus dans ma bouche.
Je me suis retiré et le sperme qui s’échappait de la petite fente située au bout du gland est venu couler tout le long de sa tige et sur mes mains. J’en avais quand même un peu dans la bouche et je l’ai avalé. J’ai avalé ce liquide tiède un peu gluant au goût bizarre puis il m’a demandé de me mettre sur le dos, de bien écarter mes jambes et il m’a longuement sucé tout en me pénétrant le cul de ses doigts. J’ai adoré ça.
Après cette séance de baise, Ti-Jo était épuisé et il s’est endormi.
Moi, je suis monté me laver un peu et me changer et je suis retourné à la maison avec le petit paquet qu’il avait préparé à mon intention.
Je n’avais plus honte du tout, en fait, même si je savais que ce que je faisais aurait choqué beaucoup de gens, surtout à l’époque et dans le milieu dans lequel je vivais. Moi, je ne voyais plus qu’une chose. Je prenais mon pied à faire ça et rien d’autre ne comptait plus. J’étais devenu accroc au sexe, quoi et je me moquais bien du reste!
J’ai réécouté les enregistrements pour être sûr de bien recopier le récit. J’ai mieux perçu la gêne de Loulou. Dans un récit, en fait, manque l’essentiel : le ton de la voix, les émotions, les moments de silence, les hésitations. Je me rappelle qu’il m’avait fallu le convaincre de continuer. Finalement, il avait poursuivi son récit, ses aveux, comme il disait.Des aveux, comme si il avait été coupable mais coupable de quoi ?
La suite du récit de Loulou.
Dans les deux semaines qui ont suivi, je suis venu cinq ou six fois chez Ti-Jo, à chaque fois pour des séances de baise intenses, de plus en plus intenses car je me lâchais peu à peu et parvenais à prendre des initiatives.
On faisait toujours la même chose pour commencer. Je m’habillais en fille et j’aimais ça de plus en plus, je me maquillais puis venais sur ses genoux ou directement sur le lit et on passait aux choses sérieuses. Baisers, fellations réciproques, puis il m’enculait, prenait son plaisir comme ça et j’aimais de plus en plus ce truc là. Il mettait toujours un préservatif à chaque fois. Jamais il n’a tenté quoi que ce soit lorsque j’étais habillé en garçon.Nous n’avons jamais parlé d’agent, je ne lui ai jamais rien demandé. J’y mettais un point d’honneur mais après chaque séance, je retrouvais des cadeaux, comme un petit bijou, une vêtement, un flacon de parfum ou un bouquin porno et un petit billet plié au fond du sac surprise.Jamais il ne m’a jamais demandé de l’enculer. Je crois qu’il n’aimait pas ça. En plus, cela m’arrangeait bien car je ne sais pas si j’aurai pu le faire avec lui car Ti-Jo, pour être clair, n’était pas beau. Vieux, trop gros, rougeaud, poilu, presque chauve, quasi édenté. Il était même laid, en fait, si j’y repense mais cela ne m’a jamais gêné. Faire ça avec lui m’excitait et je ne pouvais plus me passer ce ces séances de baise où, habillée en femme, je devenais un autre personnage : la petite « Lou », comme il a fini un jour par m’appeler.J’avais juste envie de sucer une queue et la sienne était facile à trouver. Il suffisait que je vienne chez lui et c’était parti. Je devenais sa femme, sa maîtresse et je me donnais à lui, comme on dit dans les romans à l’eau de rose que ma grand-mère lisait.Un jeudi soir, après la baise, nous étions sur son lit, à récupérer.« Dis, Lou, au fait, c’est samedi qu’on va au resto. J’en ai parlé à ta grand-mère. Elle est d’accord. On voulait te faire la surprise. Dis lui que t’es content. Elle, elle est ravie car ça va te sortir, toi qui ne fais rien que bosser et faire ton sport. On a rendez-vous chez moi à 19h avec le copain. Tes affaires seront prêtes. Prend juste ta paire de chaussures noires de femme. Pour le reste, il y a ce qu’il faut. Tu vas voir, on va passer une belle soirée. Ca va être super, tu verras. Il y a longtemps que je ne suis pas allé au resto, et un bon encore. Félicien viendra chez moi et il va nous emmener en voiture.Il me caressait la poitrine et s’était penché sur moi pour capter mon regard.« Ca te plaît d’aller au resto habillée en fille ? » En doutait-il ? J’ai hoché la tête.« Ca t’embête pas que Félicien vienne avec nous, hein ? » Sa main a glissé plus bas pour toucher ma bite humide de sperme et de salive. « Faudra être gentille avec lui, hein ma Loute ? Pour faire plaisir à Ti-Jo, d’accord ? Et puis, tu verras, il est gentil, Félicien. Un bon gars. Je le connais depuis longtemps. D’accord? » J’ai de nouveau hoché la tête et lui est revenu me sucer, encore une fois. Oui, alors qu’il me suçait comme il savait le faire, je me suis dit que j’allais être gentille avec son copain. Après tout, qu’est ce que je risquais à faire ça ? En plus, si j’étais honnête, je dirais même que j’avais vraiment envie de coucher avec un autre mec, rien que pour essayer, voir ce que cela fait avec un autre, de toucher un autre corps et de me faire toucher par d’autres mains.Il m’a encore fait jouir. Je suis reparti peu après avec mon petit sac plastique.Si je me souviens bien, jamais je n’ai eu d’aussi bonnes notes, jamais je n’ai aussi bien marché en sport qu’à cette époque de ma vie d’adolescent. J’étais plus serein, plus sûr de moi, plus cool comme on dit et des filles me tournaient autour. Même, le prof d’Espagnol, un homo d’une bonne cinquantaine d’années me tournait autour. Il m’offrait souvent le café au distributeur du bahut et voulait me prêter des livres ou m’emmener en Espagne pour un séjour linguistique tous frais payés. En silence et sur la réserve, je le laissais tenter sa chance. Ca, c’est un autre épisode de ma vie.Loulou m’a aussi parlé de ça mais il n’a pas voulu que je publie encore son récit. Il veut se donner un peu de temps.Le samedi soir, j’étais prêt à aller chez Ti-Jo. J’étais habillé en jeune homme de bonne éducation : pantalon de tergal gris perle et chemise blanche sous un blazer bleu marine neuf que ma grand-mère avait tenu à m’offrir pour l’occasion. Elle était ravie que je sorte un peu. Elle en rosissait de plaisir.La pauvre, si elle avait su ! Je lui ai fait la bise, je suis allé dire au revoir à mon grand-père puis je suis parti. Il pleuvait un peu, mais ça c’était normal.Arrivé chez Ti-Jo, je suis entré directement. Félicien était déjà là et il aidait Ti-Jo à enfiler un veston. Ils étaient prêts à partir. Je leur ai dit bonsoir et Félicien m’a serré la main puis nous sommes allés vers sa voiture. Félicien portait un grand sac plastique que lui avait remis Ti-Jo.J’ai aidé Ti-Jo à s’installer devant puis je me suis assis derrière. Félicien avait une AMI 8 spéciale, l’un de ces modèles plus puissants, plus spacieux, un Break confortable et très propre, en tout cas. J’aimais le bruit rassurant de ces moteurs Citroën: une sorte de ronron et je me suis détendu. Félicien habitait une maison du quartier du Vieux Château, rive gauche. Il a garé sa voiture dans son garage et nous sommes entrés chez lui. Les deux copains sont allés au salon boire l’apéro et moi je suis allé me changer dans la chambre de Félicien, à l’étage. J’avais tout ce qu’il faut dans le grand sac plastique et j’avais pris soin de venir en douce, la veille eu soir, déposer mes chaussures de femme chez Ti-Jo qui en avait profité pour me tripoter un peu.Je me suis habillé d’un petit tailleur beige, très sage, d’un chemisier assorti, d’un ensemble blanc avec des bas de couleur chair. J’ai enfilé ma perruque. Je me suis maquillée comme l’aurait fait une jeune fille et j’ai mis un peu de parfum et les bijoux achetés pour l’occasion : un petit collier de fausses perles blanches et des boucle d’oreilles assorties. J’étais très belle ainsi. Bien sûr, moins sexy que lors de nos soirées de baise avec Ti-Jo mais sûrement plus classe et très attirante. J’ai mis les escarpins beiges, ceux avec lesquels je m’entraînais, dans ma chambre, à marcher depuis plusieurs jours ; je ne voulais pas être ridicule et en plus je devais adopter une démarche bien plus féminine que celle qu’ont habituellement les pratiquants des arts martiaux.J’ai descendu l’escalier et suis entré dans le salon où Ti-Jo et son copain m’attendaient.Ti-Jo, en me voyant, a juste sifflé d’admiration, ce qui m’a fait rougir, et Félicien, lui, plus réservé, ne disait rien mais rien qu’à la façon qu’il avait de me regarder, j’ai compris qu’il n’en croyait pas ses yeux, le gros père à binocles d’écaille et gilet marron avachi sur son fauteuil club.Je suis resté devant eux puis ti-Jo m’a dit de venir m’asseoir à côté de lui sur le canapé. Là, comme une vraie jeune fille, j’ai croisé mes jambes et ajusté ma jupe sur mes genoux. « T’as vu mon Filou comme elle est belle ? Une sacrée nana, pas vrai ? On a de la chance, hein de sortir avec ce morceau de roi ? Et pis, pour la baise, c’est un sacré bon coup! » Il a posé sa grosse main sur mon genou. « Hein, ma Loute que t’aimes ça ? Dis le à Félicien ! N’aie pas peur ! » Je ne savais pas comment répondre à ça, sauf à tomber de suite dans la vulgarité, ce que je préférais éviter. J’ai préféré baisser les yeux. Sa main a commencé à me caresser le genou puis a tenté de remonter plus haut. Je l’ai gentiment repoussée. Il l’a remarqué : » C’est Félicien qui te gêne, faut pas ! Hein, mon Filou que ça te gêne pas, toi ? » Félicien m’a sauvé la mise en se levant pour donner le signal du départ. « Bon, faut penser y aller si on veut être à l’heure ! » Je me suis levé et Ti-Jo a suivi, péniblement, en s’appuyant sur ses cannes anglaises.Il s’est installé devant et moi, j’ai repris ma place à l’arrière. Je ne disais rien et regardais les lumières de la ville qui se préparait déjà pour les fêtes de Noël. Félicien a dit : « On va à l’Auberge de la Flotte ! Un des meilleurs restaurants de la ville. J’ai réservé une bonne table ! On va bien manger, c’est sûr ! » Ti-Jo a approuvé puis avec Félicien, ils ont parlé des changements, des constructions nouvelles, de la circulation, des embouteillages.On a monté la colline et on est arrivés devant cette auberge réputée. Maintenant, chaque fois que je passe devant, ça me fait tout drôle.Félicien est entré sous le porche et a garé sa voiture, puis nous sommes descendus de voiture. Descendre d’une voiture dont les sièges sont profonds comme ceux de ce modèle, habillé en jupe droite et en plus, quand on n’a pas l’habitude, ce n’est pas évident. J’ai fait de mon mieux pour éviter d’écarter les jambes, comme on fait en bon mec.Félicien a aidé Ti-Jo à sortir et les deux hommes m’ont laissé passer la première. Une serveuse attendait. Elle nous a guidés jusqu’à notre table. Je me rappelle de l’ambiance douce et feutrée de ce restaurant, de la clientèle bourgeoise, du silence presque religieux qui m’a intimidé.On a tiré ma chaise et je me suis assise le plus correctement possible après avoir accroché la lanière de mon petit sac à main au dossier de ma chaise. J’étais encadré par Ti-Jo à ma droite et Félicien, à ma gauche. Les deux hommes ont de suite sorti leurs paquets de cigarettes et un serveur est venu leur proposer un cigare et une boîte d’allumettes. La classe, quoi ! A l’époque, on fumait beaucoup et partout, mais les femmes moins que les hommes. Moi, en bon sportif, je ne fumais jamais et ne buvais que rarement un verre d’alcool.Les deux hommes ont commandé l’apéro et réservé trois menus dégustation. Le grand jeu. Ils ont allumé leurs cigares, des bons, apparemment à voir leur airs connaisseurs. Très vite, la main de Ti-Jo est passée sous la table pour se poser sur mon genou et remonter un peu ma jupe. Je l’ai laissée faire et je dois reconnaître qu’il est resté correct, enfin si on peut dire parce qu’il avait quand même remonté le tissu jusqu’à la lisière du bas.Félicien avait perçu ce petit manège et ne disait rien. Il n’a même pas essayé d’en faire autant. J’ai apprécié sa retenue et l’ai regardé en battant des cils.Il me faisait bonne impression.Le repas a été excellent et bien trop copieux, comme à l’époque. On ne parlait pas encore de cuisine moléculaire et servir un plat ça à Ti-Jo aurait suscité sa colère. Lui, il aimait plutôt que ça déborde de l’assiette.Si j’ai goûté un peu de tout les deux copains ont tout mangé : les deux entrées, les ris de veau, les deux autres plats, la salade. Un chariot de fromage a suivi puis est venu le monstrueux chariot des desserts. Ils s’empiffraient avec application, du genre : « On a payé, on est là pour manger ! » Cela m’amusait bien de les voir comme ça, les deux vieux copains d’enfance. En plus, les vins et les alcools se sont succédés : apéritif, bien sûr, blanc, rouges, et alcools. D’abord le Trou normand puis les digestifs avec les cigares qui allaient bien pour le café. Ils étaient au bord de l’apoplexie, tous deux écarlates et repus, gavés. Bon, à cette époque là, conduire bourré n’était pas encore un problème et au resto on pouvait charger la mule, comme on disait chez nous.Ti-Jo bafouillait chaque fois qu’il essayait de dire quelque chose et tanguait dangereusement sur sa chaise. Félicien, lui ne disait rien et avait le regard perdu dans les brumes de son cigare.Le retour a été épique. Il a d’abord fallu mettre Ti-Jo dans la voiture. A peine sur son siège, il s’est endormi puis Félicien et moi avons dû passer chez lui pour le coucher. Ti-Jo pesait comme un âne mort.Après, Félicien m’a emmené chez lui pour que je me change. Arrivés dans son salon, j’ai vu qu’il était plus que fatigué lui aussi, car il avait bu presqu’autant que son copain, mais il a essayé, timidement, de toucher ma main. Ses doigts tremblaient. Il n’osait pas. Je me souviens que ma main est allée au devant de la sienne pour que nos doigts se touchent. Il a soupiré de bonheur, je crois, et je suis venu contre lui pour poser ma tête sur son épaule et le laisser faire. J’avais envie qu’il me touche, que cet homme, en fait, me touche comme il voulait et je sentais l’excitation monter. Mes mains caressaient son dos pour l’encourager à aller plus loin. Il était timide et pas trop en forme, je crois, mais ses mains sont descendues vers mes hanches puis plus bas pour me peloter les fesses par-dessus la jupe. Ma main droite est venue par devant pour toucher sa braguette.« J’ai trop mangé et trop picolé. Je peux rien faire mais si tu veux, tu reviens me voir quand tu veux ! D’accord ? »Je me suis reculé et je lui ai souri avant de lui dire : « Demain en milieu d’après-midi, ça vous dit ? »Il a hoché la tête puis je suis monté pour me changer.Il m’a ramené chez moi et je lui ai serré la main avant de sortir de la voiture. J’étais habillé en homme, maintenant et ça changeait tout pour lui.
(A suivre)
Diffuse en direct !
Regarder son live