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Les douze servitudes d'Hélène

Chapitre 13

SM / Fétichisme
Les douze servitudes d’Hélène : Prologue à la 4ème servitude : êta et le philosophe... -
Elles avaient chevauché si longtemps ! Plusieurs jours... s’éloignant toujours un peu plus de l’univers qu’elles avaient fui, la colère sans borne d’Hyppolitée et les flèches des Amazones. Lysippée ne libérait jamais êta de ses liens. Lorsqu’elles avaient galopé plusieurs heures, Lysippée accordait enfin un peu de repos à leur monture épuisée. Elles trouvaient alors refuge dans un bosquet ou une grotte et se reposaient quelques heures, faisant un minimum de feu juste pour se nourrir de quelques menus gibiers, avant de reprendre leur chevauchée. Toujours nue et entravée, êta demeurait impassible et docile. Chaque soir, Lysippée lui permettait de se soulager enfin, accroupie mais les mains liées dans le dos, sous Ses yeux. La guerrière chassait donc un peu et prenait plaisir à nourrir du bout des doigts son esclave, lui présentant les mets comme par exemple des bouts de viandes cuites d’une perdrix rouge en petites bouchées qu’êta devait solliciter en avançant langoureusement les lèvres. Et la nuit, bien sûr, ces mêmes lèvres et la langue agile et humide de la blonde femelle offraient à Lysippée les plus subtils plaisirs.
Mais tandis que les jours s’écoulaient, l’humeur de Lysippée devenait morose. Elle semblait inquiète et se montrait irritable. Le cheval qu’elle avait volé commençait à montrer de sérieux signes de fatigue et elle craignait qu’il ne succombe bientôt à leur escapade. La nervosité de la guerrière, plus habituée aux affrontements qu’à la fuite assombrissait trop son humeur. Un soir, elle ressentit le besoin de soulager cette humeur si irritable, de donner libre cours à son besoin de défoulement. Elle laissa donc êta dans un coin de forêt, attachée à un tronc et s’éloigna. L’esclave avait les mains liées au-dessus de la tête, attachées à une branche haute et seule la pointe de ses pieds nus touchait le sol humide. Sa chevelure se répandait en un flot épais sur ses épaules et jusqu’au bas de son dos. Ses seins ronds et fermes se dressaient, les tétons érigés par la fraîcheur du soir... Elle attendit ainsi longtemps... jusqu’à ce qu’un bruit des branches brisées n’éveille ses sens... Lysippée jaillit des fourrés, tenant d’une main une fine branche souple qu’elle semblait aiguiser à l’aide de son coutelas. Elle s’approcha de l’esclave et vint déposer un baiser sur son épaule nue. La guerrière se planta debout, bien droite les mains sur les hanches, le buste en avant et la tête relevée, devant la belle esclave :
— J’aime te voir ainsi... abandonnée, fragile, livrée à qui passera par là... lui susurra-t-elle à l’oreille...
Lysippée s’avança puis se mit à caresser êta, son dos, ses reins, ses hanches, la ferme rondeur de son cul. Elle passa un doigt dans la raie délicate séparant les fesses, y glissa un doigt qu’elle poussa à l’entrée de l’anus, forçant la rosette pour s’enfoncer lentement. Puis elle le ressortit et porta le doigt aux lèvres de l’esclave qui le lécha avec application...
— Tu ne refuses jamais rien. Tu ne te plains pas, à peine quelques gémissements sous la souffrance, mais si la douleur te fait parfois crier, les traces n’en demeurent jamais longtemps. Cela tient du prodige… Mais qui donc es tu ? de quoi es-tu donc faite ? interrogeait, sans espérer de réponse, Lysippée.
Lysippée ne pouvait savoir qu’êta était en fait La Belle Hélène dont les poètes célébraient déjà les charmes aux quatre coins du monde, mais dont la mémoire avait été effacée par une cruelle Déesse qui se vengeait en livrant la plus belle des femmes aux plus avilissantes turpitudes de l’humanité.
— J’obéis répondit d’une voix douce et mesurée êta, aussi ignorante de sa vraie identité que l’était Lysippée.
Cette dernière ne répondit pas. Levant haut la branche qu’elle venait de tailler, elle l’abattit avec force sur la croupe de l’esclave. Une, deux, trois... cinq... dix fois la branche s’abattit puissamment et avec régularité. Puis Lysippée stoppa. Elle lâcha l’instrument de torture et s’approcha d’êta dont elle releva la lourde chevelure qu’elle réunit en un épais chignon afin de dégager le dos. Puis elle usa d’un linge afin de bâillonner l’esclave et les coups plurent à nouveau, zébrant le dos et les fesses d’êta de longues estafilades rougissantes. Lysippée passait sa main dans la chatte de la belle esclave pour constater qu’elle mouillait abondement. Alors elle y mit toute sa force et toute son ardeur. Longtemps elle frappa, jusqu’à en avoir mal au bras. Enfin, elle stoppa, prenant quelques pas de recul afin de contempler sa victime qui gémissait de plaisir. La guerrière ressentit un vif plaisir devant "SA" créature ainsi harassée, pendue par les poignets à cette branche, le corps martyrisé mais dont l’excitation évidente lui faisait dandiner le bassin d’êta. Lysippé en fut saisie d’un violent désir, s’approcha d’êta et d’un coup de poignard coupa le lien qui la retenait. Dans un mouvement quasi inconscient et pourtant élégant, l’esclave s’effondra sur le sol en gémissant toujours d’une excitation plus que de douleur. Mais Lysippée n’en fut pas troublée, elle se pencha sur cette femelle abandonnée et se coucha sur elle, l’embrassant à pleine bouche et saisissant son intimité d’une main autoritaire... Bien que quelque peu brisée par le délice supplice, êta râlait déjà, non pas de douleur, comme déjà dit, mais de désir. Elle écarta les cuisses afin d’offrir un plein accès aux doigts inquisiteurs de sa Maîtresse et lui rendit son baiser avec passion !
— Aaah ! Chienne, tu n’es qu’une chienne en chaleur cria Lysippée.
Le charme mystique, divin (c’est le cas de le dire) d’êta était trop fort et la guerrière trop fruste dans ses plaisirs pour ne pas succomber. Les deux corps se mêlèrent avec fougue et passion, Lysippée s’emparant de ce corps sur lequel s’effaçaient déjà les traces de la flagellation (selon la Volonté Divine). Bien qu’entravée, êta savait encore prodiguer les plus subtils plaisirs, avec sa bouche, sa langue, les ondulations de son corps... Ce corps à corps dura des heures dans des torrides étreintes très érotiques, des fougueux ébats sexuels (le manche du coutelas faisait guise de god), entre la Dominante et la dominée, puissants et indécents et les deux femmes finirent haletantes, épuisées, couvertes de sueur et de cette terre sur laquelle elles venaient de s’abandonner à leurs désirs les plus pervers et sans aucune retenue. Il aurait été difficile de comptabiliser le nombre d’orgasmes successifs, tant il était élevé, chez ces deux femelles en rut. Elles s’endormirent, épuisées, comblées, vidées de toute force et de toute substance...
Le lendemain matin, elles se réveillèrent quasi aussi épuisées que la veille... Mais Lysippée avait l’intention de poursuivre leur chevauchée aussi loin que possible. Elles n’étaient plus très loin de son but et elle tenait à l’atteindre afin de se mettre définitivement à l’abri de ses soeurs amazones qui les traquaient sans doute encore. êta se tenait bien sûr à ses côtés, lovée contre son corps, la peau guérie des traces de la dure correction subie la veille, à l’exception de quelques traces qui disparaîtraient bientôt ... Lysippée connaissait cette contrée, elle savait que non loin de là coulait une rivière. Elle y entraîna êta sans pour autant lui délier les poignets, passant un bout de corde autour du cou tel un licou, afin de mener sa chose docile... Elles arrivèrent à la rivière et Lysippée mena êta jusqu’au bord
— Boit, ma douce chienne ordonna-t-elle.
En disant cela, elle tirait sur le licou afin de faire s’agenouiller l’esclave qui suivit le mouvement jusqu’à pouvoir s’abreuver en lapant l’eau fraîche. Puis le besoin de se décrasser tant la poussière, la terre envahissaient leur corps, Lysippée entraîna êta à sa suite dans la rivière et elles se laissèrent gagner par la douce fraîcheur de l’eau. êta demeurant les poignets liés dans le dos, Lysippée prenait plaisir à la caresser et la frotter afin de faire disparaître les traces de terre de son corps. Puis elle se lava elle aussi, lentement, sous le regard de l’esclave qui la contemplait avec un doux sourire. Il n’en fallut pas plus à Lysippée pour qu’elle s’approcha d’êta, se collant à elle, en saisissant à pleines mains les globes fermes de ses fesses et l’attirer à elle avec autorité et l’embrasser à pleine bouche avec une ardeur toute renouvelée... Mais le tempérament autoritaire et parfois brutal de la cavalière ne tarda pas à reprendre le dessus, poussant êta vers la berge, elle la força à s’incliner en avant et se plaçant derrière elle, commença à fourailler de ses mains l’intérieur des cuisses de l’esclave, la fouillant entre les cuisses, poussant ses doigts entre les chairs intimes de l’esclave qui se cambrait et s’offrait sans retenue, comme saisie d’un violent désir à nouveau... Lysippée claquait avec force la croupe ainsi livrée à ses désirs
— Aah chienne !!! Chienne !!! Je n’ai jamais connu femelle plus lubrique que toi, sous tes airs de prude virginité !"criait Lysippée.
A nouveau saisie d’un véritable tourbillon de désir et de Domination, elle frappait le cul d’êta tout en enfonçant son poing entier dans le sexe largement ouvert de l’esclave qu’elle insultait et raillait pour sa docilité et sa lubricité… Lorsqu’une voix s’éleva depuis l’autre berge de l’étroit cours d’eau. :
— Je vois que tu n’as pas changé, chère Lysippée, tu ne cesses d’appliquer cette idée qu’il est de notre nature la plus profonde d’user de toutes choses et d’y prendre plaisir. Quitte à infliger quelque souffrance à l’autre…
Lysippée s’interrompit et se tourna :
— Anamystène ! Moi qui craignais de ne pas te trouver ! Et c’est toi qui me débusque ! Vieux renard !— Tu me flattes Lysippée. Mais figure-toi que le récit de tes exploits est déjà parvenu jusqu’à moi. Et depuis quelques jours, je viens ici, car je supposais que tu y ferais étape avant de venir chez moi. je constate que tu as su conserver ce si fameux trésor que tu as dérobé à ta reine…
Lysippée saisit à pleine main la blonde et épaisse crinière blonde de l’esclave... l’attirant vers elle et l’exhibant dans sa nudité humide aux yeux d’Anamystène
— Je te présente êta … c’est la plus exceptionnelle catin qu’il m’ait été donné de croiser— J’apprécie la présentation et les formes commenta sobrement Anamystène en souriant, les yeux rivés sur les globes pâles et humides des seins de l’esclave...

(A suivre…)
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