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Les fantasmes de Mélodie

Chapitre 4

Trash
Le menton fièrement dressé pour bien montrer qu’elle maîtrisait la situation, elle quitta la table et redescendit vers les toilettes. Au sous-sol où, en effet, une porte de service portait bien la mention « privé » ; elle entra dans une petite pièce emplie de fûts de bière et de cagettes de boissons diverses. Sur l’une d’elles étaient posés trois objets. Un plug anal en acier chromé, pointu et de taille raisonnable, jugea Mélodie, un œuf en plastique rose et strié relié à une dragonne en nylon, et un tube blanc marqué « sex lube ».
Mel examina d’abord le plug avec curiosité ; elle connaissait ce type d’objet sans en avoir jamais vu ni a fortiori essayé. Ce qui la surprit fut le poids : il était lourd, et elle rougit en s’imaginant avec ça planté dans les fesses. Bon, elle allait l’avoir à cet endroit sous peu, si elle ne se dégonflait pas. Se rappelant l’air hautain de Charles, elle ouvrit le tube de lubrifiant, un gel translucide qu’elle étala généreusement sur le cône de métal.. Elle n’eut plus qu’à soulever sa robe, se pencher, appuyer le bout effilé au centre de sa rosette, se décontracter et peser…
Retenant un petit cri quand le plus gros diamètre força ses sphincters, elle libéra le sextoy qui se positionna naturellement. Mel se mordit la lèvre inférieure en sentant l’objet en elle, pas volumineux mais très lourd, bougeant à chaque mouvement du bassin. Elle ne risquait pas de l’oublier, en tout cas !
Par contre, pas besoin de lubrifiant pour insérer l’œuf, son vagin était trempé. Il engloutit l’œuf pourtant assez volumineux, qui disparut dans le corail de son intimité, seule la dragonne sortant de quelques centimètres. La jolie blonde remonta à pas comptés, terrorisée à l’idée de perdre le plug dans la salle ou sur la terrasse ; elle serrait les fesses, le rouge au front car elle imaginait que tout le monde pouvait savoir que ses voies naturelles étaient envahies de si obscène manière.
Elle s’assit précautionneusement, retenant un gémissement quand ses fesses se posèrent et que le sextoy se ficha profondément entre ses reins.
— Alors, Mélodie. C’est fait ?— Qu’est-ce que vous croyez ? Aucun problème, fanfaronna-t-elle.— Tu me surprends ; je pensais que tu renâclerais devant l’obstacle.— Oui, mais souvenez-vous ; avec le produit que j’ai pris, je ne peux que vous obéir ! rétorqua-t-elle du tac au tac.
Il répondit en sortant de sa poche un petit boîtier en plastique noir qu’il posa sur la table entre eux deux.
— Tu sais ce que c’est ?— Eh bien… Une télécommande. De… Oui, bon, l’œuf vibrant, je présume.— Bravo ! Tu veux l’essayer ?— Je vous la laisse, merci. Les hommes sont tous accros à la télécommande, c’est bien connu.
Devant son air moqueur, il lui adressa seulement un sourire froid et empauma le boîtier ; Mélodie sursauta aux premières vibrations tout au fond de son ventre, mais elle resta stoïque, appuyée au dossier de son siège, genoux serrés et mains entourant son grand verre d’eau. Elle ne put toutefois empêcher sa respiration d’accélérer, ce dont se rendit compte son compagnon.
— J’ai juste démarré l’appareil au niveau un…
— Et il y en a combien ?— Sept.— Eh bien ! Ça promet, votre truc ; vous compter me faire jouir ici, en public ?— Qu’en penses-tu ?— J’en pense que ce n’est pas très poli de répondre à une question par une question.— Touché ; tu as raison. Non, je ne compte pas te faire jouir aujourd’hui. Tu devras attendre.— Notez que je m’en doutais un peu. Au fait, vendredi soir, j’ai accepté d’aller faire le service pour mes patrons dans une soirée libertine.
Elle frémit quand l’œuf s’anima un peu plus fort, son ventre devenant liquide ; en face d’elle, Charles ne pouvait ignorer la crispation de ses lèvres et la turgescence de ses aréoles qui menaçaient de crever le tissu. Elle croisa les jambes, notant que ses cuisses tremblaient un peu, et but une gorgée d’eau qui était presque tiède déjà. Respirant profondément, elle se maîtrisa sans trop de peine et considéra son compagnon d’un air plein de défi.
— Vous me décevez ; franchement, vos petites manœuvres sont très médiocres, je m’attendais à mieux.— En fait, je te prépare pour samedi ; à 17 heures te sera livré ton instructeur et tu devras être prête.— Voici autre chose ! C’est quoi, encore ? demanda-t-elle avec méfiance.— Un instructeur ; tu verras sur place, tu ne me croirais pas si je t’expliquais.
Elle pouffa de rire et préféra ne pas demander des éclaircissements, attendant qu’il parle ; mais voyant qu’il restait coi et s’apprêtait à reprendre la télécommande, elle intervint :
— Bon, vous avez gagné, expliquez-vous sinon j’arrête de jouer.— Tu arrêterais comme ça, sans chercher à comprendre, sans aller de l’avant ? Tu manques d’esprit d’aventure, de courage !— C’est un coup bas ! Vous ne pouvez ou vous ne voulez rien me dire ?
Il la fixa en silence de ce regard glacial qu’il avait l’air de maîtriser parfaitement avant de lancer :
— Non ; c’est toi qui décides. Tu dois être ici demain à 17 heures, sinon l’aventure est finie. Et n’oublie pas le plug là où tu sais. Et toujours la même règle : tu ne jouis pas.
Le mercredi, Mel était sagement assise depuis cinq minutes quand il arriva ; elle sentit l’œuf jusqu’alors inerte se mettre à vibrer dans son intimité, et il comprit qu’elle le portait bien en voyant sa bouche se crisper et le rouge envahir son front. Il s’assit en riant et après les salutations d’usage, il lança :
— Parfait, tu es une fille obéissante, et joueuse en plus. Tu n’as rien à boire ?— J’arrive juste ; j’ai commandé mais... Voilà le serveur ! Et il a déjà votre boisson.
Après avoir posé eau pétillante et bière, le serveur repartit et Charles posa la télécommande qu’il régla sur vitesse trois ; la jeune femme hoqueta et se tortilla un instant avant de retrouver son calme.
— Bien ; tu descends, il y a un plug plus conséquent dans la pièce privée. Il est pour toi.— C’est tout ? Pas de pipe pour le serveur ou pour vous ?— Non. Pourquoi ? Tu en as envie ? Nous pouvons lui demander, si tu aimes ça.— Pas spécialement ; je ne déteste pas mais je n’en raffole pas non plus. J’y vais.
Mélodie se leva en adressant un sourire mutin au géant qui se contenta de saisir sa chope de bière et de la saluer avec. Dans la réserve, elle découvrit un nouveau rosebud en métal qui lui parut bien plus imposant que celui qu’elle portait. Elle l’examina en se mordant la lèvre inférieure : rouge, massif, menaçant.
Elle se pencha pour enlever celui qu’elle avait mis deux heures plus tôt dans ses reins et elle le plaça à côté de l’autre. Pas d’erreur, il était d’un diamètre bien supérieur ! Elle lubrifia le cône métallique qu’elle appuya sur sa rosette et fut très surprise d’accepter quasiment sans résistance l’intrus. Charles la scruta lorsqu’elle s’assit en face de lui, satisfait de la voir mordre sa lèvre inférieure ; le plug devait la gêner.
— Alors, comment trouves-tu ton nouveau sextoy ?— Un peu gros, mais ça va, en fin de compte.— Tu as envie de changer la vitesse, pour l’œuf ?— J’ai surtout envie que vous m’expliquiez un peu ce que vous voulez faire avec moi. Parce que franchement, vous rencontrer une demi-heure tous les jours dans un café, me coller des sextoys dans le sexe et dans le cul…— Ne sois pas grossière, Mélodie ; d’une si jolie bouche ne devraient pas sortir de mots comme ceux-là ! Cette semaine, de fait, tu vas venir ici, boire ton eau gazeuse et changer de plug anal. Et samedi matin à 10 heures pour la dernière fois ; puis tu auras des explications par ton instructeur.— Mon instructeur ! Qui c’est, ce type ? Vous pourriez me le dire, quand même ! Comment est-il, qui est-il ?— Tu peux attendre, non ? Ce week-end, ce n’est que dans trois jours donc, tu comprendras tout. D’accord ?— D’accord, répondit-elle de mauvaise grâce, comprenant qu’elle n’aurait pas le dernier mot.— Tu as pris ta gélule ?— Oui, ce matin.— Comment te sens-tu ? — Vous vous en doutez, non ? Excitée, frustrée surtout. Ooh…
Il avait poussé l’œuf en vitesse quatre, et Mélodie se tortilla sur son siège avant de se reprendre en contrôlant sa respiration. Lui décochant un regard meurtrier avant de rechausser ses larges lunettes de soleil, elle demanda :
— Maintenant, je vais aller courir et faire de la gym, je vous laisse donc avec votre joujou.— Pas de problème ; si tu le peux, garde le plug pour dormir ; je te donne ce chargeur pour l’œuf, la batterie doit fatiguer. Mais il va s’arrêter automatiquement dans dix minutes. À demain donc.
Au club de sport, Mel s’aperçut sans surprise qu’était survoltée et elle s’est donnée à fond ; elle enleva les deux sextoys et courut une heure sur son tapis de course avant un cours de gym tonique et libérateur. Grâce à la fatigue physique accumulée, elle dormit bien malgré ses nombreuses interrogations. Elle se disait qu’elle pouvait arrêter ce cinéma n’importe quand, mais elle hésitait. Elle avait l’intuition que cette aventure dépassait ses espérances, qu’elle allait au-devant de ses fantasmes les plus secrets, les plus fous.
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