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Les fantasmes de Mélodie

Chapitre 6

Trash
En vérité, Mélodie était particulièrement émue de la tournure prise par les événements ; sa poitrine nue se dressait impudiquement, serrée entre ses avant-bras, les aréoles roses dardaient, tout son être frissonnait de désir. Elle aida Charles à disposer tout ce que contenait le carton, frissonnant en apercevant un godemiché dont la taille plus que conséquente était promesse de sensations extrêmes.
— Ta chevelure trop libre va être ramenée sur ta nuque pour libérer ton cou gracile. Une servante arrive céans. Assieds-toi sur ce tabouret en l’attendant.
Une accorte jeune femme brune en tenue de soubrette sexy entra après avoir frappé deux coups timides. Elle tenait une mallette contenant un nécessaire de coiffure qu’elle disposa sur le parquet. Aidée d’une brosse large elle tira les longs et fins cheveux blonds de Mélodie, les tressa et les remonta en un chignon serré qu’elle fixa au moyen d’épingles dorées. Puis elle rangea ses affaires et quitta la pièce, le tout sans avoir prononcé le moindre mot.
— Parfait ; va aux toilettes maintenant, avant de passer aux choses sérieuses, intima Charles.
À son retour, la jeune femme aida le géant à lui placer un corset en cuir noir baleiné d’acier. Il commença à lacer le dos, serrant le lien peu à peu. Il désigna alors une barre horizontale suspendue au plafond par deux chaînes et expliqua :
— Tu vas la saisir à deux mains, je pense qu’elle est à bonne hauteur pour que tu sois étirée et que je puisse serrer plus ce damné corset.— Eh ! Il serre déjà, votre truc, je ne vais plus pouvoir respirer, moi !— Mais si, tu respireras à petites goulées, c’est tout ! Allez, en position !
Effectivement, il put serrer bien plus, prenant son temps pour étrangler la taille de Mel comme elle ne l’avait jamais été. Lorsqu’il jugea son travail satisfaisant, il se recula et demanda à Mélodie de tourner devant lui. Le visage crispé, le bouche entrouverte sur une respiration difficile, elle obtempéra. Obligée de se cambrer plus que de nature, elle offrait sa poitrine comme son cul.
— Vous pourriez délacer un peu ? Je ne vais pas tenir, j’ai du mal à respirer…— Tu t’y feras ! et si tu continues tes jérémiades je serre encore plus !— C’est pas marrant ! grommela-t-elle en se le tenant pour dit.
Charles la fit asseoir et lui passa les bottines dont le talon mesurait près de vingt centimètres, cambrant ses pieds d’une manière invraisemblable, l’obligeant en fait à rester sur les pointes comme une ballerine. Il les laça soigneusement avant de lui fixer de lourds et épais bracelets de cuir noir aux poignets et aux chevilles, qu’il assura au moyen de cadenas en acier.
Il lui montra ensuite le collier, qui enfermait la totalité du cou et la contraignant à rester tête bien droite ; là aussi il plaça un cadenas d’acier sur la nuque. Un gros anneau en métal chromé d’une vingtaine de centimètres de diamètre et au jonc de plus d’un centimètre pendait sur sa poitrine.
— La cagoule ou le gode, en premier ?
— Je ne sais pas, choisissez. Mais je ne pourrai jamais me déplacer ainsi accoutrée ; sans parler de faire le service.— Tu y arriveras ; quelques coups de cravache sur les fesses te donneront des ailes.— Vous savez parler au femmes, vous.
La cagoule recouvrit son visage en l’épousant comme une seconde peau, noire et brillante, laissant libres bouche, nez, yeux et oreilles mais masquant tout le reste ; là encore lacée étroitement sur la nuque, impossible à enlever seule. Mélodie protesta lorsque Charles lui plaça un mors en caoutchouc épais glissé entre ses molaires et sous la langue, ce qui la força à rester bouche ouverte même en mordant l’intrus.
Mélodie protesta, ses yeux lançant des éclairs de colère puis de supplication, mais le géant se contenta de tapoter son nez en riant avant de lui présenter le gode.
— Je pense que tu préféreras que je le lubrifie avant de te sodomiser avec, alors arrête de faire ta prima donna.
Pleine d’appréhension soudain devant la taille redoutable de l’engin, elle se laissa disposer à genoux et le buste posé sur le tabouret. Dire que l’intromission fut aisé serait mentir ; mais l’anus de la jeune blonde avait été élargi la semaine durant par le port de plugs, et la patience fit le reste. Le gode s’enfonça en elle accompagné d’un gémissement continu, de tremblements et de quelques larmes. Quand seule la base pourvue d’une anneau dépassa, Charles passa dans cet anneau un épais orin d’acier tressé, cadenassé à l’avant et à l’arrière du corset.
Il aida ensuite Mel à se tenir debout, sécha tendrement ses larmes et l’examina avec grande attention. L’orin d’acier disparaissait entre les lèvres intimes, tenant le rôle de ceinture de chasteté. Il la fit marcher dans la pièce en la soutenant tout d’abord ; puis, se reculant, il l’admira, port altier, poitrine et cul offerts, jambes interminables sur ces talons vertigineux.
Pensif, il passa la main sur son pubis rose mais dont la fine repousse était rêche sous ses doigts. Il fit la moue, manifestement déçu par cette marque de négligence.
— Pour travailler ici, ce n’est pas un problème, mais ce n’est pas normal d’être aussi négligée.— He h’étais éhilée hour hon hohain, h’est hour ha…— Bon, évite de parler, je comprends pas trop bien ; c’était pour ton copain ?— Oui…— Et maintenant j’ai l’impression de toucher de la toile émeri ; pas génial du tout. Tu es prête pour aller travailler ?— He hais has hrahailler houhe hue !— C’est une soirée libertine, tu vas rester comme ça. Tu veux une bonne fessée pour te décider ?— Hon !
Mélodie secoua la tête, exaspérée ; avec cette saleté de mors, elle ne pouvait s’exprimer normalement. En plus elle salivait trop, déglutissait sans arrêt, et cet idiot voulait qu’elle travaille complètement nue, exposée devant tous les invités, devant Don et Anne ! Pas question !
Mais il saisit le gros anneau de son collier et la tira derrière lui, elle n’eut d’autre choix que de le suivre en émettant des sons inarticulés. Elle vacillait sur ses talons, incapable de marcher à la vitesse imposée. Il eut pitié d’elle et s’arrêta pour la regarder droit dans les yeux d’un air de défi.
— Tu vas le faire, Mel. Tu vas descendre avec moi ; il est 9 heures passées, les invités arrivent. Tu vas porter un plateau de coupes de champagne ou de cocktails et circuler parmi eux. Tu ne renverseras rien sinon je te punirai, et tu n’aimeras pas ça, compris ?
Les yeux brillants de larmes de rage, elle opina sans essayer de parler. Il glissa une main sur sa fente dans laquelle la torsade de l’orin s’enfonçait, remonta pour caresser les aréoles roses qui durcirent aussitôt. Les prunelles de Mel se voilèrent de plaisir, un gémissement sortit de sa bouche ouverte ; quémandant les caresses elle se tendit vers ses doigts qui faisaient rouler les bouts de seins.
Quand il les abandonna, turgescents et rouge sombre, elle poussa un grognement de dépit ; puis elle se résigna avec fatalisme ; quand il lui demanda si elle était prête, elle hocha la tête. Le jeu continuait. Comme elle descendait l’escalier accrochée fermement au bras de Charles, elle entendait un brouhaha de voix qui s’amplifiait au fur et à mesure. Le cœur battant à rompre, elle réalisa qu’elle se trouvait dans une salle de réception pleine de gens en costume et robe de soirée. Et elle était nue, plus que nue, au milieu de ces inconnus qui la regardaient avec curiosité, intérêt, envie.
La musique ambiante la calma un tant soit peu, jazzy, syncopée, langoureuse. Et presque aussitôt, la femme qui l’avait accueillie surgit devant elle pour lui lancer, après l’avoir toisée avec une moue méprisante :
— Bon, au travail ! Ta tenue est intéressante, mais tu es ici pour faire le service. Tu verras, il y a une serveuse qui a déjà commencé, et un garçon au bar pour préparer les plateaux de coupes.
Une minute plus tard, un plateau portant des coupes de champagne dans les mains, Mélodie était chargée de circuler dans les deux grandes pièces abritant des invités. Concentrée sur son équilibre précaire, elle n’avait guère le temps de s’appesantir sur son sort et sa tenue. Celle des invités s’allégeait, le temps passant, jusqu’à devenir symbolique parfois. Elle aperçut une jeune femme en tenue de soubrette sexy - jupette noire, brassière blanche translucide, talons hauts – circuler aisément et proposer du champagne aux convives en souriant.
L’apprentie soubrette voyait des invités gagner les étages, rarement en couple, pour satisfaire leurs envies de chair ; les gens se caressaient ouvertement autour d’elle, s’embrassaient, se déshabillaient mutuellement, ceci par groupes hétéroclites manifestement habitués de ces exhibitions.
Elle marqua un temps d’arrêt en reconnaissant ses patrons aux prises avec deux hommes mûrs en costume croisé qui papillonnaient autour d’Anne, la dévêtant habilement et remettant ses parures à Don, ravi manifestement de l’attention dont son épouse était l’objet. Les trois hommes encadrèrent ensuite la femme nue et l’escortèrent jusqu’à l’étage pour s’adonner à de coupables et vicieuses activités.
À son soulagement, ils passèrent près d’elle mais semblèrent ne pas la reconnaître ; le masque de cuir dissimulait entièrement son visage, et aussi ses cheveux ramenés en chignon présentaient un aspect différant notablement de sa coiffure habituelle. Seuls ses yeux auraient pu la trahir, mais Don a paru plus intéressé par sa poitrine présentée de manière agressive que par son visage.
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